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Keeley ForsythGrandiose. A couper le souffle. Virtuose. Il ne faudrait pas plus de quelques mots, mais des mots puissants pour décrire I stand alone de  la compositrice, chanteuse et actrice britannique Keeley Forsyth. La magicienne y offre l’alliance idéal entre la force d’un joyau brut et une douceur à l’emprise sincère.

A l’écoute de ce titre à fleur de peau ce qui frappe, c’est avant tout la puissance maintenue de cette voix si époustouflante. La musicienne dégage une force émotionnelle rarement égalée tout en lui offrant une retenue touchante. Le titre semble s’écrire sur le fil du rasoir, la poésie qui s’en dégage est sans appel, sans concession. Ce grand moment de musique n’est pas sans convoquer l’âme de Joni Mitchell et son morceau culte Both Sides now. Les deux musicienne partagent une force vocale qui évoque autant la douleur que la dignité. Elles semblent flotter sur les notes et lorsqu’elles poussent de quelques décibels leurs timbre, les coeurs se gorgent de cette pureté artistique. troublante

Pour son clip, la musicienne a choisi la sobriété. Une esthétique en noir et blanc, sur la pointe des pieds. Des plans rapprochés, une intimité touchante.

Il s’inscrit en marge du nouvel album de la musicienne Limbs dont la sortie est prévue le 25 février et qui fait suite à un premier album tout aussi sublime Debris. De quoi magnifier le froid hivernal et lui donner le sens d’un désespoir vif et tranchant.

Découvrez le clip d’ I stand alone de Keeley Forsyth


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bartleby delicateBartleby Delicate, nous avions eu la chance de le découvrir au Crossroads Festival de Roubaix. Son univers intimiste, émouvant, sensible et joliment écrit y a forcément été synonyme de coup de coeur. A travers ses titres, le musiciens convoque l’âme de Daniel Johnston, la beauté d’Eliott Smith, la capacité à écrire des morceaux pop folk de José Gonzàlez. Et comme tous ses brillantes compositeurs, il apporte son âme à ses mélodies aériennes. Impossible de ne pas tomber fou amoureux.se de titres comme « Sibling » ou « A Little Less Home ».

Puisque 2021 s’avère être une nouvelle ère chaotique, il fallait bien au milieu de tout ça apporter du sens et de la beauté. Et par chance, le 14 mai 2021, le musicien sera de retour avec un nouvel EP puissant « Deadly Sadly Whatever ». Arpège, folk, instruments électroniques, claviers et folk y sont conviés par le luxembourgeois.  Conscient de sa génération, il revendique par ses textes son investissement dans les problématique des millenials. Il s’interroge sur son statut d’homme blanc cis-genre, prend-il la place et le temps de parole d’autres communautés qui en ont besoin ? Le chanteur de Seed to Tree prend souvent le pari de l’introspection, parfois de l’humour pour promulguer un message positif et emprunt de paix.

Le voilà de retour avec le monument « Plastic Flowers » et son lot d’images apaisantes, édulcorées pleines de soleil, de moments de vie, de musique, de mer et de fleurs évidement. Comme à son habitude, le titre démarre avec douceur et des notes sucrées et apaisantes. La voix s’invite posée, elle prend le temps de détacher les mot, de faire résonner les notes. Le refrain arrive comme une vague qui ravage tout sur son passage et masse les esprit. Bartleby Delicate sait créer un cocon où douceur et beauté sont mots d’ordre.  Partez en ballade avec lui, la route sera belle. On ne peut que promettre monts et merveilles pour ce nouvel EP. La perfection sera même au rendez-vous sur le tire sur « Sleeping Song », le single qui suivra « Plastic Flowers ». Soyez au rendez-vous.

Le musicien a choisi PopnShot pour dévoiler en avant-première le clip de « Plastic Flowers ». Folk, paix et fleurs.

 

Découvrez en avant-première le clip de « Plastic Flowers » de Bartleby Delicate

 


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Alice Animal
Crédit Yann Orhan

Pas facile d’être mise sur un piédestal pour la tornade blonde Alice Animal. La rockeuse prépare son album qui paraîtra au printemps et en donne un avant-goût avec son single « Tes éléphants roses ». Si l’heure de l’émancipation féminine ( et féministe) a sonné depuis quelques années, la chanteuse suit le mouvement refusant « un amour qui détruit », d’être l’addiction d’un regard et d’un seul homme.  Aidée d’une guitare aussi électrique que féline, la chanteuse joue de sa voix suave pour scander comme un hymne son besoin d’indépendance à l’aide d’un texte écrit par Pierre-Yves Lebert. « I will survive » chantait Gloria Gaynor en 1978 se plaçant dans l’histoire comme l’icône de la femme forte quittée et pourtant plus forte seule. Autre époque, autre moeurs, avec une métaphore filée sur l’addiction, Alice Animal s’émancipe, n’ayant besoin que d’être elle et de s’assumer. A trop être aimée on se perd et parfois il est bon de rappeler à ces messieurs qu’une femme n’est pas une héroïne, elle a simplement besoin d’être elle-même. C’est au cours d’un road movie brutal à la « Telma et Louise » qu’elle illustre son propos. Pas de voyage en solo pour notre rockeuse qui préfère enchaîner son compagnon de route dans son coffre pour mieux s’en débarrasser plus tard. De quoi faire le deuil de feu une relation destructrice. En attendant de se plonger corps et âme dans son univers en 2021  sur l’album « Tandem » découvrez  que le sauvage « Tes éléphants roses’.

 


Découvre le clip de « Tes éléphants roses »


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Avec la Vague, Thérèse avait habitué son public a de la qualité, de la nouveauté et une gestion forte de son image. La chanteuse activiste et bienveillante a décidé de voler de ses propres ailes et d’utiliser son prénom pour se faire. Thérèse tout simplement comme Cher, Madonna, MIA avant elle à qui elle n’a pas à envier la posture, le professionnalisme, le militantisme, la faculté à être un personnage entier, à être une star née en somme.

Avec La Vague, la musicienne optait pour le mélange des genres, orientalisant à coup d’intrus traditionnels le rock, le hip hop, la pop et l’électro, jouant sur des rythmiques bien pensées et sur une voix puissante. Pas de doute, en solo, la styliste saura adapter ces sons world pour leur donner un coup de modernité, créant quelque chose de novateur et bien pensé qui sait que dans le monde actuel, la musique ne doit pas avoir de frontières. Rentrée en studio fin septembre pour enregistrer son premier EP, elle dévoilait les coulisses de cette expérience à ses followers à travers des vidéos baptisées « Behind the Fringe ». Un beau teasing qui promet justement l’intervention d’instrus traditionnels dans une série de titres d’une modernité sans fin.

C’est aussi ce qui fait la beauté de Thérèse en tant qu’artiste, sa capacité à s’ouvrir, à être à fleur de peau, à se dévoiler avec sincérité et à transmettre la tornade folle qui sommeille en elle dans sa musique. Avec Thérèse on communie, on parle, on vit l’art. Son premier titre T.O.X.I.C s’avère d’ailleurs être une forme de confidence prônant l’émancipation des relations toxiques avec l’autre comme avec soi-même. Entraînant, entêtant, alliant le charme de l’indé à la capacité tubesque des morceaux radiophoniques, ce premier jet va vous enchanter et vous donner la furieuse envie de bouger vos fesses. N’en déplaise d’ailleurs aux normes actuelles qui feraient de la danse le mal absolu. Thérèse offre à ce premier titre un clip tout aussi iconique, au programme des fleurs, du feu, de la puissance, de la force, de la férocité féminine (et féministe) et une mise en images très léchée. Co-produit par Adam Carpels, ce titre est une ode à la liberté, ce dont nous avons absolument besoin par les temps qui courent.

Découvrez le clip de T.O.X.I.C


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