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Léonard Pottier

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King, au masculin. Hannah, au féminin. Le duo britannique composé d’Hannah Merrick et Craig Whittle était de passage à La Maroquinerie jeudi 12 septembre dernier. Une occasion de présenter leur dernier album Big Swimmer, nuage électrique hypnotisant, successeur du non moins génial I’m not sorry, I was just being me sorti deux ans auparavant (2022). Un moment de pur délice et d’intense légèreté. On vous raconte.

King Hannah - La Maroquinerie - Photo : Théophile Le Maitre
King Hannah – La Maroquinerie – Photo : Théophile Le Maitre

Pina Paula

En première partie : Pina Paula, une chanteuse et musicienne suisse contactée quelques jours plus tôt par King Hannah sur Instagram : « je n’y croyais pas ». Pourtant, la jeune chanteuse a déjà fait les premières parties de Courtney Barnett. Avec sa guitare et son harmonica, elle envoûte déjà la salle avec des morceaux doux et simples, inspirés de ses modèles Julia Jacklin, Phoebe Bridgers, Joan Baez… Elle est émue d’être ici. « J’ai aussi un groupe mais il n’y avait plus qu’une place dans la voiture de King Hannah » dit-elle en rigolant.

A vos marques…

On trépigne d’impatience pour King Hannah, tant on connait le dernier album sur le bout des doigts. Les musiciens arrivent sur scène à 21h05 : Craig Whittle accompagnés d’un bassiste et d’un batteur. Hannah Merrick se fait attendre sur une introduction atmosphérique, lente, en suspension. Lorsqu’elle apparait dans sa sublime robe rouge, élégante dans ses mouvements volontairement timides, on devine quelle va être la chanson qui s’apprête à ouvrir le concert. Et tout de suite l’étonnement, puisque c’est la plus intense du dernier album. Celle qui prend le plus de temps à se construire, et qui se termine en apothéose électrique. « Somewhere Near El Paso » est le sixième morceau de Big Swimmer et, déjà en studio, c’est celui qui intrigue et déflagre le plus. Véritable bijou de composition. Commencer sur ça, c’est confronter tout de suite le public à l’essence de la musique de King Hannah, là où elle se dresse petit à petit pour finir par s’imposer dans une sorte d’évidence absolue. Et quand on sait qu’en début de concert parfois, le son n’est pas encore parfaitement calibré, on craignait un peu que l’effet de ce grand morceau soit estompé. Et bien heureusement pas du tout ! Quelle claque ! Quel sommet ! On sent directement que le son sera fidèle à la précision du groupe et à ses subtilités de compositions. Hannah Merrick est déjà au maximum de son envoutement. Elle ne bouge que très peu, attarde son regard sur des points d’horizons précis, chante/parle de sa manière si particulière comme si elle voulait se noyer dans les accords de guitare. Puis quand vient l’explosion, annoncée quelques secondes auparavant par la chanteuse qui enfile sa guitare, on reste bouche bée. Voilà en dix minutes tout ce qui fait King Hannah : une sublime montée en pression, lente, longue, amenant jusqu’au point de non-retour, celui d’un même riff joué par empilement de guitares/basse, et qui, par sa lourdeur, son intensité, sa répétition, finit par asphyxier toute la salle. Le son est puissant, fort. La plupart des morceaux sont composés selon ce modèle. Et pourtant, on ne s’ennuiera jamais de la suite.

… Prêt…

Le set se concentre sur l’album sorti en mai dernier uniquement. Le duo ne jouera aucun morceau du précédent album et même si on adore celui-ci, on ne trouve pas ça dommage de ne pas l’entendre ce soir-là, car la musique de King Hannah est tellement une ligne continue, une œuvre cohérente, qu’on ne parvient même plus à distinguer ce qui vient de l’un ou l’autre. Le nouvel opus est peut-être plus doux et un peu moins énergique que celui d’il y a 2 ans, mais sur scène, cet aspect s’oublie vite. Les morceaux naviguent bien entre une certaine légèreté, « Davey Says », « the Matress » « Suddenly your hand », et quelque chose de plus dur et tranchant, « Milk Boy », « Lily Pad ».  Mention spéciale à « New York, let’s do nothing » qui, après un départ un peu brouillon, se termine en apothéose dans une liberté totale par rapport à la version studio. Le côté un peu plus rythmé apporte en plus une vague de fraicheur bienvenue.

… Partez !

Hannah Merrick ne cesse d’exprimer sa joie d’être là, à Paris, devant un public ultra chaleureux. Elle dit d’abord, au bout du 3e morceau, que ce concert est déjà « le meilleur de la tournée », pour se corriger elle-même un peu plus tard en affirmant que c’est « en réalité le meilleur concert de King Hannah depuis le début ». Son émotion se transmet dans toute la salle pour finalement être personnifié par deux personnes particulières présentes ce soir-là : ses parents, qu’elle désigne de sa main. Le public est conquis du début à la fin. Les applaudissements se font progressivement de plus en plus vigoureux, jusqu’au rappel final, se faisant sur le morceau titre du nouvel album, pièce manquante jusque-là et qu’on est très heureux de pouvoir écouter en live. Car « Big Swimmer » est de ces chansons qui restent en tête, devenant pierre angulaire d’un style, et nouveau trésor du marchand de sommeil (tant elle nous berce).

Quelle nage en tout cas ce soir-là à la Maroquinerie !


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L’une des particularités du Champs Elysées Film Festival a toujours été celle de mettre à l’honneur des formats en marge, moins exposés que celui du long, omniprésent. Cette année comme les précédentes, en parallèle de la programmation des films de longue durée, on retrouvait de nombreux films de formats court et moyen, répartis dans plusieurs programmes. Eux aussi fidèles à la thématique du festival, il y en avait donc des français, et des américains, tous indépendants. En tout, 24 courts et 6 moyens métrages. Parmi eux, certains ont particulièrement retenu notre attention. On vous parle du court et du moyen métrage qui nous ont le plus touchés.

 

Merman (2023, Sterling Hampton, 11’, US)

Courte claque, dont l’effet subsiste. Merman, c’est le surnom d’Andre Chambers, un grand gaillard noir queer, arborant à longueur de temps un large et généreux sourire. Mini documentaire original signé Sterling Hampton, un jeune réalisateur afro-américain, qui parvient là à créer un objet bizarre, très impactant par sa forme semi burlesque et psychédélique, et ultra pertinent dans son propos. Ce merman, personnage principal de sa propre histoire qu’il nous raconte face caméra, avec comme seule tenue toujours celle de son corps quasiment nu, ficelé dans du cuir.

Tout est extravagant chez lui, en commençant par ses cheveux bleus, qui renforcent son côté personnage de bande-dessiné. Le film utilise d’ailleurs quelques images en dessin animé pour raconter l’histoire du merman, aux côtés de nombreux effets de style qui tentent de saisir son caractère fort et en mouvement. Car le film ne cesse d’être en position active, soucieux de rendre hommage de la plus fidèle des manières à cet homme extraordinaire. En 11 minutes, on se prend d’attache pour lui comme rarement. On aimerait le voir en vrai, serrer ce grand nounours dans nos bras, le remercier de son combat pour la défense des droits civiques et de la communauté queer, mais également de son travail en tant qu’infirmier, le tout dans une Amérique dont on sait à quel point elle peut-être violente et conservatrice et dans une époque plus que jamais fragile sur les questions progressistes (on voit bien en ce moment que la France n’y échappe pas : coucou les 12 millions de racistes en France qu’on emmerde fort).

Merman est donc un court métrage fait pour faire taire les vieux cons, rempli de bonnes ondes, d’empathie et de gentillesse. On en veut plus, car on en a besoin, plus que jamais ! Le cinéma est un moyen de lutte, comme il l’a toujours été. Vive la communauté queer, vive la communauté afro-américaine, vive le cuir et les corps hors du commun, vive merman.

Le film est disponible en entier juste ici

INCIDENT  (2023, BILL MORRISON, 30′, US)

Il faut parfois se prendre une claque pour mieux prendre conscience. Incident de Bill Morrison en est une. En utilisant des images de caméra portatives de policiers et de surveillance de la ville, le moyen-métrage retrace l’arrestation suivi de la mort de Harith Augustus, barbier noir de 37 ans. D’abord arrêté sans raison valable pour le port d’une arme qu’il avait le droit de détenir, il est tué quelques instants plus tard. Les faits se passent en 2018, deux ans avant la mort de George Floyd et la montée en puissance du mouvement Black Lives Matter.  

Témoignage choc sur les violences policières, Incident est un plaidoyer nécessaire contre les crimes racistes aux États-Unis. En utilisant ces images d’archives en split screen – les points de vue s’enchainent. L’indignation des uns fait face à la justification raciste des autres. La richesse de ce moyen-métrage réside avant tout dans ses non-dits : comme l’Histoire peut-être différent en fonction de qui la raconte.

Intention est un moyen-métrage dur mais nécessaire de voir.

co-écrit par Léonard Pottier et Pénélope Bonneau Rouis


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Nous avons rarement vu la salle du Trabendo aussi habitée que le soir du samedi 11 novembre 2023 pour le concert de Timber Timbre. Il faut dire que le groupe canadien mené par Taylor Kirk est beaucoup apprécié pour l’entretien depuis ses débuts d’une musique merveilleusement élégante. Ce concert parisien, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album « Lovage », était là pour nous le rappeler une fois de plus. Et qu’est-ce c’était beau.

Taylor Kirk (Timber Timbre) – Photo : Théophile Le Maitre

Leur dernier album sorti il y a deux mois n’a pas fait beaucoup parler de lui. Comme passé quelque peu inaperçu. Cela faisait six ans depuis le précédent, Sincerely Future Pollution, qui marquait une étape importante dans la carrière du groupe. Production, composition, visuel… Tout y était en phase, et sublime. Ce Lovage aujourd’hui, en comparaison, n’est sans doute pas de la même étoffe. Il y a de bonnes choses, comme les deux premiers morceaux, de très bonnes choses, la chanson « Stops » par exemple, mais l’impression globale reste mitigée. L’album ne nous transporte qu’à moitié, et est un peu frustrant pour les adeptes du groupe, affamés depuis tant d’années. Pour autant, dans leur genre, qu’Arctic Monkeys essaie de squatter depuis quelque temps, ils restent de biens meilleurs talents que ces derniers. Taylor Kirk sait toujours composer. Et il ne se la joue pas, lui.

 

Une ouverture sublime

Donc à l’annonce de leur concert au Trabendo, une salle que nous aimons tant pour son côté intimiste et convivial, il était évident que nous irons. En live, le groupe est réputé pour être excellent. La formation de cette tournée est minimale : Kirk à la basse/guitare est accompagné de deux musiciens, Mike Dubue aux synthés, et Adam Bradley Schreiber à la batterie.

Quand le concert commence, dans une ambiance lumineuse très sombre à la dominante rouge qui ne changera pas, dû au fait que Kirk n’aime pas se montrer au-delà de sa voix exceptionnelle, la magie opère directement. C’est un morceau instrumental du dernier album qui ouvre le set. En studio, celui-ci a tendance à nous ennuyer. Et pourtant là, il n’en est rien. On sent tout de suite l’élégance mélangée à la tension, la précision mélangée à l’atmosphère onirique. La basse de Kirk sonne claire. Le piano, quant à lui, grésille exprès. La batterie ondule avec classe. Il y a comme une élancée retenue, dans un mouvement imparablement fluide qui finit par trainer sans que cela dérange. Cette ouverture n’annonce que du bon pour la suite. Et la suite sera bonne. Excellente. Formidable.

 

Ce que mec est sympa, il nous fait des doigts !

Timber timbre version trio est parfaitement adapté à la scène du trabendo. Dans le public, on sent tout le monde transporté, conquis, émerveillé même. D’abord par cette voix, tant élégante, mais aussi par les interprétations en général, toujours précises et justes. Le groupe enchaine des chansons issus de toute leur discographie. Il y a bien sûr du nouvel album (« Ask the Community », « Mystery Street », « Sugar Land »…) , mais bien sûr aussi des précédents, cultes pour la plupart des personnes présentes.

Le tout forme un sublime ensemble où l’on ne parvient même plus à distinguer les nouvelles compositions des anciennes. Le chant de Kirk navigue avec classe partout là où il veut, au milieu de quelques doigts d’honneur qu’il balance à on ne sait trop qui (aux photographes car il n’aime pas se montrer ? Aux téléphones portables braqués sur lui-même s’il y en a peu ? A tout le public parce qu’il nous emmerde ?). Paradoxalement, il semble être heureux d’être là, assez souriant même derrière son voile d’obscurité.

Taylor Kirk (Timber Timbre) – Photo : Théophile Le Maitre

 

RÊVES CHAUDS…

Le sommet du concert résidera dans l’interprétation d’ « Hot Dreams », morceau onirique comme l’indique son titre issu de l’album du même nom sorti en 2014. On tient là tout le cœur de la musique de Timber Timbre : forte dans ses invitations, intense dans son interprétation, classe dans son flegme.  Pour son morceau, le groupe était accompagné par le saxophoniste de Foundling, le duo ayant assuré la première partie.

Foundling – Photo : Théophile Le Maitre

Le public, sous le charme, parviendra à obtenir non pas un mais deux rappels ! Foule en délire à la fin du premier, déjà long de quatre chansons, ce qui est rare.

Sur le second, complètement improvisé, Kirk reviendra seul et réfléchira quelques secondes sur scène à quel morceau jouer. Son choix sera issu de leur album éponyme (2009) : « We’ll find out ». Nous le découvrirons. Oui un jour, promis, nous le découvrirons, si la musique de Timber Timbre est réellement humaine ou bien si, comme nous le pensons, elle nous vient directement du ciel.


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Quand grattent les premières cordes de la guitare fatale qui introduit l’album de Blondhsell, on devine tout de suite qu’avec ce son et cette suite d’accord, cela risque de très vite monter en pression. Sur ces notes tranchantes fait ensuite son entrée la voix de Sabrina Teitelbaum, douce et confiante, déjà intense. Il n’y a plus qu’à attendre l’explosion imminente. La voilà à 50 secondes, merveilleux raz de marée. Une minute plus tard, le morceau est déjà terminé. Il faut avoir de quoi s’accrocher. Quel puissant début d’album nous offre la chanteuse américaine. C’est son premier, et il est une petite claque. Elle était la semaine dernière à Paris pour nous le présenter sur la scène du Point Ephémère.

Blondshell / Crédit : Dominique Falcone
Blondshell / Crédit : Dominique Falcone

Sabrina Teitelbaum est originaire de New York et vit aujourd’hui à Los Angeles. Cela fait plusieurs années qu’elle a choisi la musique comme mode d’expression, avec des influences plurielles : Patti Smith, le Velvet, Joy Division, mais aussi the Replacements, groupe des années 80 à l’énergie communicative ou même encore la britpop (Blur, Pulp, the Verve…), dont elle dit apprécier les textes sombres sur fond de mélodies entrainantes.

Le 07 avril dernier, elle dévoile enfin son premier album sobrement intitulé Blondshell, chez Partisan (label de Fontaines, Idles…). La cover ne paie pas de mine, une simple photo d’elle en noir et blanc, à demi nette. Dessus, elle semble un peu timide. Il faudra plonger dans l’album pour briser la carapace. Car ce qu’on trouve à l’intérieur, c’est un puissant rock sensible aux envolées saisissantes. Il y a de tout dans cet album court de neuf titres (et ça n’est pas pour nous déplaire) : de la rage brillamment transposée en musique, autant que des émotions davantage à fleur de peau, dont l’interprétation toujours juste de la chanteuse permet à celles-ci d’être renversantes. Dans le son, on est proche des nineties, évitant toujours le rock d’adolescent mais jouant tout de même avec ses codes. Aux manettes, le producteur Yves Rothman, que l’on connait notamment pour son travail aux côtés d’Yves Tumor. Là où l’on reconnait bien sa patte, c’est dans les moments de paroxysme, où la guitare se déploie dans une nappe sonore impressionnante.

Sur scène, Blondshell est tout aussi géniale, humble. Elle parvient à capter notre attention par la force de caractère de ses compositions et par son aisance flottante. Le show est concis, va droit au but.. Au milieu du set, elle rend hommage aux Cranberries avec un morceau qui ne figure pas sur l’album. Il est vrai que sa musique s’en inspire grandement. Le point culminant est atteint avec « Salad », morceau hyper puissant dont la force est encore décuplée sur scène. Le Point Ephémère est plein à craquer ce soir-là. C’est un samedi soir où tout le monde est heureux de profiter ainsi de son week-end, devant un show maitrisé et cohérent. On prend un grand plaisir à voir naitre en live ces morceaux qui ont déjà beaucoup résonné en nous grâce à l’album. Trois musiciens l’accompagnent, et assurent de donner la profondeur aux compositions. Blondshell est élégante, sobre dans ses déplacements, heureuse d’être ici elle répète plusieurs fois.

Quand le show s’arrête, il ne nous reste plus qu’à aller acheter le vinyle, définitivement convaincu. Son album fait partie des premières œuvres dont l’évidence crève les yeux, et dont la formule a tout pour réussir. Une nouvelle reine est née.


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