Bartleby Delicate nous a habitué à la perfection, rien de plus, rien de moins. La talentueux musicien allie toujours raffinement et capacité à composer. Avec ses intonations folk qui côtoient la pop onirique, il touche directement au coeur ceux qui l’écoutent. Dans l’univers de cet artiste entier, la délicatesse est effectivement mot d’ordre, vous étiez prévenu dès le titre.
L’ancien chanteur de Seed to Tree frappe fort à chaque titre et s’installe naturellement dans les têtes et les playlists. De « Sibling » à « A Little less home » en passant par « Beyond good and evil » ou encore le plus récent « Plastic Flowers », le musicien a su se conférer un univers à part sous forme de cocon qui n’aurait pas à rougir face à des musiciens comme Elliot Smith, Big Thief ou encore Half Moon Run.
Parce qu’il fallait bien apporter un peu de beauté dans ce bas monde, le voici de retour le 14 mai 2021 avec un EP à écouter en mode repeat « Deadly Sadly Wathever ». En distillant un message de paix, en s’interrogeant sur son droit à s’exprimer en raison de son statut d’homme blanc cis-genre, Bartleby Delicate plonge son auditeur dans un monde où la bienveillance est enfin mot d’ordre. Il n’hésite pourtant pas à user du second degrés expliquant même : « Aussi dramatique que tout puisse paraître parfois, l’humour est une force. »
Le voilà donc de retour avec le titre « Sleeping song », une berceuse onirique qu’il est bon de retrouver. Plus qu’un simple titre, cette pépite s’avère être une expérience essentielle, une forme d’oasis dans un désert de lassitude. Une forme de réponse face à la violence de ce monde qui parfois subjugue. Pour vous faire entrer dans sa bulle , il crée une boucle instrumentale qui se répètera jusqu’aux dernières secondes de ce morceau clairement abouti. Le rêve y est forcément mot d’ordre alors que le clip aux dessins enfantins qui l’accompagne ne fait qu’ajouter une touche de magie à un moment que l’on souhaite garder pour toujours. Appropriez vous ce morceau, il a été construit pour devenir votre meilleur ami la nuit, lorsque l’on regarde la noirceur du ciel en rêvant de toucher les étoiles.
Aller en festival, on en avait perdu l’habitude depuis plus d’un an et demi. Bien heureusement, cette disette a pris fin cette semaine grâce au Printemps de Bourges.…
Les quatre rouennais de We Hate You Please Die ont dévoilé leur deuxième album « Can’t Wait To Be Fine » le 18 juin dernier. Quelques jours avant cette sortie, à l’occasion de sa présence à Paris, Pop & Shot a rencontré le quatuor normand. Confortablement assis sur une terrasse fraichement rouverte, même la pluie n’a pas empêché le groupe de punk garage de nous parler de son nouvel album, d’ADHD, des réseaux sociaux, de dissonance cognitive ou encore d’écologie.
Votre album va sortir le 18 juin, est-ce que vous pouvez nous en parler un peu ? Comment le décrivez-vous ?
Mathilde : C’est un album qu’on a beaucoup plus travaillé que le premier, dans le sens où on a quand même mis deux ans à finir de l’écrire et de l’enregistrer.
Il est beaucoup moins brut de décoffrage que le premier. Le premier « rentrait vraiment dedans et puis celui-là on a pris peut-être plus le temps du côté des guitares, basse, chant puis même batterie au final, de trouver des choses différentes. Le son aussi est pas le même du tout : le premier était beaucoup plus Lo-Fi dans l’esprit et là je trouve ça plus travaillé en fait
Raphaël : C’est plus produit. T’avais un très bon mot pour le décrire (Mathilde).
Mathilde : Il avait des côtés très épiques, des certaines montées, beaucoup de diversité, des passages avec Chloé qui chante beaucoup plus, qui a deux chansons lead… deux et demis ! *rires*. Et aussi y a beaucoup de passages un peu expérimentaux, des fois ya deux mesures de black métal, y a une chanson ou ça part sur de la bossanova mais toujours un peu dans le côté punk, punk/rock
Joseph : Je sais pas si on peut dire expérimentale mais ya beaucoup plus de dynamiques et d’influences que sur notre premier album parce qu’on s’est laissé beaucoup plus de liberté dans les influences qu’on avait pu avoir, les trucs qu’on écoutait à ce moment-là.
Comme tous les morceaux ont été écrit sur presque 2 ans, on a eu le temps de changer de groupe préféré chacun et chacune et du coup ça fait des morceaux qui ont des ambiances différentes, un peu inspirés de choses différentes.
Raphaël : Il est plus à fleur de peau aussi, plus sensible que le premier. Après c’est peut-être le côté produit qui donne ça. On a moins l’impression que c’est passé dans une vieille radio et ça laisse plus de place à l’écoute de chaque attention en fait.
Le premier morceau passe en effet par plein d’émotions, il s’appelle « Exhausted + ADHD » (Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Est-ce que c’est une manière ce mettre ce syndrome sur des notes avec ce côté où ça part dans plein de sens tout en restant cohérent ?
Raphaël : L’idée c’était déjà d’en parler un petit peu parce que c’est un trouble méconnu qui appartient un au folklore, en général c’est associé à l’hyperactivité et la chanson permettait un peu de retranscrire ça, parce que moi j’ai ce trouble justement. Avec ce moment où t’es épuisé d’où le côté « épuisé » du début de la chanson puis ce moment où tu vas avoir un regain d’énergie, où tout se remet en marche et tu te rends compte que tu es reparti. Et du coup la chanson permettait ça, ça pouvait mettre en exergue le trouble et ça permettait de se lâcher un peu.
*la pluie commence, tout le monde s’abrite*
Joseph : C’est vrai que moi je le vois un peu que ça va très bien avec ta personnalité (Raphaël), le côté changeant au sein d’un même morceau, que la dynamique change, que ça passe par plein d’humeur, parce que pour moi ça fait echo avec le syndrome ADHD.
Raphaël : C’est marrant parce que à la base c’est une chanson à laquelle je n’avais pas trop adhéré quand Joseph l’a envoyé, surtout l’intro très longue.
que les paroles prennent plus de sens
Vous avez « Coca Collapse » qui est le seul titre qui figure à la fois sur l’EP et « Can’t Wait To Be Fine », mais vous avez changé les paroles entre temps. Pourquoi ?
Raphaël : On a fait mieux que les changer ! on en a proposé des vraies *rires*
Joseph : En effet, il était sorti sur « Waiting Room » il y a à peu près un an, mais du coup c’est une version complètement ré-enregistrée (sur l’album), et entre temps l’approche de Raphaël pour chanter a un peu changé aussi. C’est-à-dire qu’avant il y avait une grande place à l’improvisation, voir au yaourt dans pas mal de paroles sur le premier album et aussi sur l’EP.
Raphaël : C’est une langue que j’ai inventée, je préfère dire ça ! *rire*
Ça s’appelle comment ?
Raphaël : Le milkshake ! *rire*
Joseph : Et du coup t’avais (Raphaël) la volonté pour le deuxième album que les paroles prennent plus de sens que ce qu’on avait fait avant. « Coca Collapse » a donc eu droit à de vraies paroles pour l’occasion.
Raphaël : Et surtout on trouvait le jeu de mot tellement drôle qu’il fallait qu’on le redise quelque part.
Joseph : Chacun aura sa préférée entre les deux versions.
Je pense qu’on est confiné dans notre crâne depuis qu’on est né
Le premier extrait du nouvel album est « Can’t Wait To Be Fine » (aussi le titre de l’album), dans le contexte actuel où tout le monde a hâte d’aller mieux, est-ce que ce morceau vient de ce contexte actuel / le covid, est-ce que c’est plus personnel que ça ?
Raphaël : On avait déjà trouvé ce titre depuis un moment, on savait que ça ferait écho mais on avait trouvé ce nom avant le covid. Joseph nous avait envoyé une maquette qui nous avait un peu bouleversé dans le sens qu’on la trouvait très différente de ce que y avait d’habitude. « Can’t Wait To Be Fine » enfin « j’ai envie d’aller bien » je pense qu’on se le dit depuis qu’on est né en fait. Il y a toujours à attendre à quand ça va aller mieux, j’ai l’impression qu’on est éduqué comme ça. Donc nan je ne pense pas que y a de corrélation, je pense qu’on est confiné dans notre crâne depuis qu’on est né, donc on peut peut-être trouver un écho là-dedans. Mais c’est vrai que y a un parallèle qui s’est dessiné, le clip quelque part a dessiné un parallèle sans le vouloir.
Joseph : Oui, mais c’est tant mieux. Que chacun puisse y voir ce qu’il veut et se l’approprie et que cela évoque des choses intérieurement que ce soit sur le covid ou autre chose.
We Hate You Please Die - Can't Wait To Be Fine
Vous parlez du clip, y a deux choses dedans. La première c’est que ya un moment vous vous mettez autour d’un cercle dans une pièce fermée, est ce que c’est une référence à Fight Club ?
Raphaël : Vous n’êtes pas les premiers à nous le faire remarquer, et c’est vrai qu’en y repensant, y a un ptit côté Fight Club, mais ce n’est pas spécialement voulu.
Il y a une deuxième chose dans le clip que vous avez refait sur « Barney » d’ailleurs : le vélo d’appartement qui part. Qu’est-ce que ça évoque pour vous ?
Mathilde : En gros c’est un peu un running gag. En fait on a tourné un premier clip qui ne sortira jamais, ça ne faisait même pas deux semaines qu’on se parlait.
Chloé : On va parler de ça ?
Mathilde : En gros c’est juste sur une chanson, un plan de nous quatre où on ne fait rien et y a Chloé qui est sur le vélo d’appartement et je trouve qu’il a un peu scindé l’histoire du groupe ce vélo.
Joseph : C’est un vélo qu’on a dû trouver à peu près au moment où on a commencé le groupe tous les quatre et pendant le tournage du clip de « Melancholic Rain », notre premier clip (l’été 2018), en recherche d’accessoires il y avait le vélo d’appartement qui était tout indiqué. Depuis il est dans tous les clips si je ne dis pas de bêtises. (Sauf « Hortense »)
Raphaël : En plus d’une vanne y a une symbolique, le fait de faire du surplace.
Mathilde : Il roule enfin dans « Can’t Wait » !
Vous disiez que « L’avenir du rock est dans le mélange ». Après des années de rock pop électro, est ce que le courant se renouvelle en ce moment ? Comment expliquez-vous ce retour ?
Joseph : Je ne sais pas si c’est un retour dans le sens où je ne sais pas si le rock était parti. En fait y a toujours du renouveau et de la mixité qui se fait dans tous les styles musicaux je pense, et tant mieux. Après t’as des courants principaux qui sont majoritairement représentés mais les mélanges de styles font toujours naitre de nouvelles idées, de nouveaux trucs.
Ça me parle pas du tout le « No Futur », on est « Happy end » nous.
Dans une autre de vos citations vous disiez à France Info que le « no futur » des Sex Pistols ça ne vous parlait pas du tout. Est-ce que vous pensez qu’on est dans le choc des générations où y avait un punk no futur et aujourd’hui avec toutes les thématiques écologiques qui existent on se projette au contraire sur sauver l’avenir ?
Mathilde : Pour rappeler à l’album « Can’t Wait To Be Fine », là c’est dit « on aimerait bien aller mieux » donc il y a
vraiment cette notion d’espoir. « No Futur » c’est un peu triste de partir de ça alors qu’on peut toujours trouver des solutions au final.
Chloé : C’est vrai que ça me parle pas du tout le « No Futur », on est « Happy end » nous.
Raphaël : C’est vrai que le « No Futur » c’était plus un mantra de provocation peut-être. On préfère carrément assumer le côté lumineux d’un discours à la Idles qu’un groupe dark comme Sex Pistols où tout va mal. Oui tout va mal mais … C’est dans la nuance en fait.
Sur l’ep Waiting Room vous parlez de dissonance cognitive, c’est-à-dire le décalage entre le fait que le capitalisme continue de produire alors que derrière la planète va mal et qu’on le sait tous et pourtant qu’on ne s’arrête pas. Est-ce que vous voulez étayer ce message ?
Raphaël : La dissonance cognitive, je pense qu’on vit tous dedans sans vraiment se l’avouer, j’ai l’impression qu’on est obligé en fait. On n’a pas envie de mourir, mais par exemple on va fumer des clopes et on sait pourtant que… Moi je pense que y a une sorte d’autodestruction en fait, je pense que les humains essaient de se supprimer eux-mêmes.
C’est un peu comme l’écologie je pense. Tant qu’on n’aura pas de l’eau jusque-là (au niveau du cou), on ne se dira pas « Oh peut-être qu’on aurait dû faire gaffe ». Je pense que c’est une sorte de suicide collectif géant refoulé. Ce n’est peut-être pas plus mal pour la planète ? C’est Blanche Gardin qui en parlait d’ailleurs
J’suis nul en math, mais mathématiquement y a de moins en moins de ressources et on va être de plus en plus, donc, qu’est-ce qu’il faut faire ? Là par contre je n’ai pas les solutions.
Il va peut-être y avoir un clash aussi entre les ambitions, la proposition artistique et la réalité
Il y a une problématique écologique qui se pose sur les tournées. Comment vous le vivez en tant que groupe, quelle est votre approche pour combiner tournée et écologie ?
Mathilde : Nous, forcément on est obligé de partir en voiture, en petit van. Mais on essaye de faire des petits gestes : quand on est accueilli dans des SMAC par exemples on essaye de favoriser les produits locaux plutôt que les produits de supermarchés.
Joseph : Oui c’est des petits trucs qu’on fait ou qu’on devrait déjà tous faire dans la vie de tous les jours. Mais si au nom de l’écologie fallait arrêter complètement tous les déplacements inutiles (non-vitaux)… Je pense qu’il y a deux poids deux mesures, entre Coldplay qui tournent avec 3 semis remorques + un jet et des trucs comme ça, enfin qui tournaient : ils ont décidé de pas le faire, c’est très bien, je trouve que c’est une bonne idée. Mais nous on a un Citroën avec 6 places, on part tous les week-end et je pense qu’on fait pas plus de routes que des gens qui vont bosser tous les jours.
Raphaël : Une fois on a proposé une date au Portugal en mode one shot, on se sentait carrément irresponsables de dire oui et de prendre l’avion pour faire juste une date. Ça aurait été purement égoïste de faire ça.
Il va peut-être y avoir un clash aussi entre les ambitions, la proposition artistique et la réalité. Avec Shaka Ponk par exemple, il y a une logistique qui est démentielle avec des projections, des décors, etc. Ça demande quand même de quoi transporter le matos, c’est beaucoup de ressources énergétiques. Est-ce qu’ad vitam æternam il faudra brider la proposition artistique et les ambitions pour proposer des trucs plus simples et qui permettront qu’on ne s’éteigne pas en 2050. Même si ce n’est bien sûr pas eux… c’est plutôt « les gens du haut » qu’il faudrait taper.
D’ailleurs, je ne sais plus qui me parlait de ça mais dans les années à venir, les gens n’auront tellement plus confiance dans les politiques qu’ils vont transvaser leur écoute après des scientifiques et des artistes.
C’est aussi une expérience sociologique d’avoir un groupe
Tu parlais à un moment de fin d’internet aussi, y a votre clip « Good Company » qui parle des réseaux sociaux et d’Instagram. En tant qu’artiste c’est quelque chose d’important aujourd’hui Instagram ? Comment vous gérez votre image sur les réseaux sociaux ?
Raphaël : On a beaucoup de mal parce qu’on est assez différent tous les quatre mine de rien, par nos goûts et nos âges. Par exemple avec Mathilde on a 13 ans de différence. Et du coup ça pose la question de qu’est-ce que c’est montrer une image de 4 personnes différentes pour qu’elle s’accorde ? Et donc quand elle ne s’accorde pas on peut se crêper un peu le chignon.
Joseph : On n’a pas tous les 4 la même vision de la communication qu’on aimerait avoir, du coup on se prend la tête un peu des fois. C’est compliqué de se mettre d’accord sur le contenu global.
Chloé : On arrive toujours à se mettre d’accord mine de rien !
Mathilde : C’est aussi une expérience sociologique d’avoir un groupe et d’être 4 personnes aussi différentes les unes des autres.
Chloé : Complètement, c’est vrai qu’on ne se ressemble pas du tout.
Joseph : On gagne en self control ça c’est sûr.
Facebook semble est devenu un truc plus pour les « vieux » et que Insta…
Chloé : On a plus de retour sur Insta, plus de gens qui vont nous envoyer des messages. Les stories c’est hyper cool, parce que les gens ils envoient juste une petite réaction, et y a plus de ça que des commentaires Facebook. Je trouve que c’est un moyen hyper cool de communiquer Insta.
Avant la pandémie, vous parliez à France Inter de votre concert de rêve. Vous aviez plein d’idées : Mexique, Bitnic Festival, etc. Aujourd’hui après tout ce qu’on vient de traverser, c’est quoi votre concert de rêve ?
Joseph : Un concert avec des gens debout sans masque ?
We Hate You Please Die *en cœur* : Exactement !
Joseph : C’est vachement moins difficile de répondre maintenant, tant que y a les gens debout et sans masques ce sera déjà super.
Raphaël : Des p’tites dates à l’étranger aussi et des featuring j’aime bien aussi. J’adore ça les moments où t’as quelqu’un qui s’amène, qui partage un morceau. J’aimerai bien chanter avec Maxwell Farrington !
Le 18 juin, alors que la pluie menace de tomber, Paris vibre pleinement. Le couvre-feu touche à sa fin, les masques tombent dans les rues. Le soleil éclipse…
Si nous nous adonnions à la fâcheuse tâche de la comparaison, nous pourrions dire que Wolf Alice est un savant mélange de Foals, The XX et d’un groupe…
Sigrid, jeune artiste de 24 ans, revient après s’être imposée comme l’un des talents les plus brillants de l’industrie après la publication de son morceau « Don’t Kill My Vibe » en 2017 et de la sortie de son premier album Sucker Punch en 2019. Sur « Mirror », la Norvégienne concocte la même recette qui a vu sa pop entraînante recueillir une telle approbation il y a deux ans. Et depuis le 26 mai, le nombre de vues s’envole sur youtube pour dépasser les 4 millions en moins de 20 jours !
Les talents de compositrice de la star ont été combinés à ceux de la hitmaker Emily Warren dans le processus d’écriture pour un morceau qui incarne toute les qualités de la Pop moderne.
Le clip est un enchainement de plans. Sigrid passe d’une séquence à l’autre dans des décors et tenues, plus colorées les unes que les autres et toujours très différents. Chacun rappelle les clips d’autres Pop Stars féminines, tel que Billie Eilish, Lana Del Rey, Halsey, Selena Gomez, Sia ou même Taylor Swift. Rien que ça. Et ses référence, volontaires ou non, se font avec plus de décontraction, de légèreté, de dérision. On retrouve plus l’esprit d’une Pink ou d’une Avril Lavigne du milieu des années 2000.
Le tout ce conclu sur des scènes coupés du montage ou l’on voit notre chanteuse craquer, avoir des fous rires, louper les scènes.
Sigrid : « Et comme je ne peux pas rester immobile en chantant, il y a beaucoup de danse, de course, de conduite – vous pouvez dire que j’ai passé un bon moment sur le tournage. »
Ces scènes donnent encore plus de charme à notre jeune norvégienne, qui devrait très vite faire craquer le monde entier et devenir l’une des meneuses d’une nouvelle génération d’icônes musicales.
Ce nouvel extrait nous permet de patienter en attendant qu’un futur album ne soit annoncé et que la tournée ne soit programmée pour faire un détour en France et en Europe.
Comptez sur nous pour suivre de près l’artiste scandinave et vous très vite des nouvelles d’elle.
Après un premier album « Théogonie » sorti en 2017, Alice Animal revenait en force et en rock le 28 mai 2021 avec un nouvel opus « Tandem » qui joue avec…
Le 4 juin sort le premier EP de Martin Luminet, « MONSTRE », qui sera accompagné du clip de « Magnifique ».
Le jeune lyonnais, qui a abandonné ses études de sciences politiques pour l’École Nationale de Musique et d’Arts Dramatiques de Villeurbanne, aura su durant la dernière décennie se construire.
Découvert en 2019 par l’équipe de Pop & Shot lors du tremplin Zebrock, cela fait depuis quelques années dans l’ancienne capitale des Gaules, puis lors du Mégaphone Tour 2017, durant les première partie de Clara Luciani et d’Eddy de Pretto, pour enfin finir au chantiers Francos de la La Rochelle..
C’est donc la scène qui aura été le terrain de jeu de Martin Luminet, et qui lui aura servi de laboratoire où tester, expérimenter, se remettre en question et finalement se construire pour sortir son premier EP.
Dans le cadre des Chantiers de Francos, nous avons rencontré Martin Luminet . Un moment d’honnêteté , ponctué d’humour second degré. Lien entre cinéma et musique, la trentaine, la solidarité dans la musique, le soutien des chantiers des Francos, son duo avec Clou sont autant de sujet sur lesquels il s’est livré avec sincérité.
Découvrez notre interview avec Martin Luminet
Interview de Martin Luminet - Pop & Shot - Chantier des Francos
La vie reprend, les concerts aussi. Et on pourra vite découvrir Martin Luminet en live, à Paris à la Boule Noire le 16 juin 2021 et bien entendu aux Francos Folies de La Rochelle le 10 juin 2021.
En cette deuxième journée ensoleillée de musique à la Villette Sonique, les cercles de distanciation sont bien remplis et les pintes de bière aussi. C’est donc dans une…