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janvier 2017

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Du 25 au 29 janvier 2017, les amoureux du cinéma de genre avaient rendez-vous au festival du film fantastique de Gérardmer.

La journée du samedi, chargée en films de qualité avait pourtant son pic de demandes pour la séance de 20 heures 30. En effet était projeté de le très attendu « Split », nouveau film de M. Night Shyamalan, le petit génie à qui l’on doit « 6ème Sens » (on le dit mais vous le saviez déjà n’est-ce pas?) et dont la sortie française est prévue pour le 22 février 2017.

Ses excellents résultats en terme de box office aux Etats-Unis avaient de quoi rassurer les septiques. Pourtant être une jolie machine à pognon est-il encore synonyme de qualité? Dans un monde où une place de cinéma coûte un bras peut-être… mais là n’est pas le débat.

Toujours est-il que c’est avec espoir et méfiance que la rédactrice qui vous écrit s’apprêtait à voir ce petit bijoux. Espoir puisqu’il a fallu batailler dure pour obtenir le précieux ticket, tout le monde voulant assister à la projection. Espoir encore en raison d’une bande-annonce qui met l’eau à la bouche salement (façon Cujo qui matte une voiture m’voyez?). Méfiance pourtant puisque Shyamalan, l’incorrigible twister nous a habitué à une sérieuse descente en pression depuis l’incontestable et cultissime « 6ème sens » et a une série de métrages pour le moins inégaux. Dès lors l’envie de toujours twistter ses finals aura eu raison de la qualité irréprochable de ses œuvres. Sans jamais avoir basculé dans le carrément mauvais, le grand frisson de plaisir n’y était plus. « Phénomène », la fable écologique, « Le Village », « Signes » et ses verres d’eau et même « The Visit » found footage abouti pour un found footage n’étaient pourtant pas exempts de défauts. Et puis encore une fois, regarder un film en cherchant le twist-qui-va-trop-t’étonner-tellement-tu-l’as-pas-vu-venir peut complètement desservir une œuvre.

Ces bases posées revenons à nos moutons, « Split » donc est-ce que ça vaut le coup ? Arrêtons le suspens ici: c’est un très grand oui.

Commençons par un rapide rappel du pitch: Kevin ( James McAvoy) a déjà révélé 23 personnalités. Chacune d’entre elle possédant sa propre morphologie et ses propres caractéristiques psychologiques. Il est aidé par sa psychiatre dévouée le docteur Fletcher (Betty Buckley). Pourtant l’alliance de ses plus sombres personnalités prend le pas sur les autres bouleversant l’équilibre instaurée. Il enlève alors trois adolescentes dont la jeune Casey ( Ana Taylor-Joy que vous avez vu dans The Witch) qui possède une détermination sans limites. Le but de ce kidnapping provoque alors une lutte interne chez Kevin et révèle ce qui existe de plus sombre chez cet homme ‘brisé’.

Comme pour tout bon film à suspens, en dire plus serait pécher. Toujours est-il que le sujet aurait pu facilement sombrer dans les clichés de la pire espèce du schizophrène séquestrant trois ados écervelées. Et c’est avec soulagement qu’on peut dire qu’il n’en est rien. Dès ses premières minutes, le métrage présente nos trois adolescentes comme des personnes à part entière. On y croit, une phrase suffit à faire exister ces jeunes filles, et le père de famille bienveillant de l’astucieuse Claire. Il en va de même pour le personnage de Casey, loin du simple cliché de l’ado rebelle et à part , superbement interprétée par la brillante Ana Taylor-Joy. Un rendu opportun permettant de se lier au supplice de nos demoiselles et de créer un véritable malaise lors de scènes psychologiquement éprouvantes. Stephen King disait que pour qu’une histoire fasse réellement peur, il fallait faire aimer ses protagonistes. S’assurer que l’on se préoccupe de leur sort.

Et ça Shyamalan l’a bien compris. Puisque non content de nous faire aimer nos adolescentes, le métrage permet de créer un véritable lien avec Kevin et ses multiples facettes. Certaines étant aussi attachantes que d’autres peuvent être malsaines. Impossible de parler de « Split » également sans saluer l’incroyable jeu d’acteur de James McAvoy faisant exister des personnages si différents dans un seul corps. Une scène de manipulation avec le docteur Fletcher mérite rien qu’à elle le détours ne serait-ce que pour le jeu double de notre protagoniste. Tatiana Maslany d’ « Orphan Black » a face à elle une sérieuse concurrence.

Malgré la thématique de la schizophrénie et les évidents points communs avec Billy Milligan (véritable criminel américain possédant lui même 23 personnalités dont 13 indésirables), le film est loin d’un « Identity » qui jouait déjà avec le sujet ou d’un copier/coller fade d’une histoire réelle. Shyamalan prend ici soin d’aborder une thématique plus profonde, celle des « brisés », de ceux qui ont souffert et de la mettre en images, s’éloignant très rapidement de tout ce qu’on a déjà pu voir au cinéma.

Petit à petit « Split » tisse une toile d’angoisse prenante. Sa montée en tension particulièrement soignée ne laisse pas au spectateur le temps de souffler. Bien loin des métrages horrifiques proposés ses dernières années avec une très très longue montée en pression pour une véritable image choquante en bout de pellicule, « Split » promet son lot de rebondissements et de questions qui trouveront toutes leurs réponses. Plus que cela, l’œuvre va au bout de son sujet et respecte ses promesses créant enfin un personnage réellement effrayant et ce sans laisser derrière lui un lot d’incohérences.

Sans trop spoiler, la sensibilité de chacun, en fonction de ses peurs et ses gênes est mise à l’épreuve lorsque l’on regarde un film de genre. Une certaine déshumanisation poussée à son paroxysme auront eu raison de l’auteure de ses lignes. La projection me laissant tout bonnement bouche bée avec ce petit sentiment de malaise que seuls les meilleurs films de genre, ceux qui vous empêchent de dormir la nuit, ont su provoquer. Sensibilité personnelle? Excellentes circonstances pour le voir? Peut-être. Pour autant ce « Split » mérite amplement le détours en salle obscure pour en profiter pleinement et même la somme (trop élevée) que coûte une place de cinéma. Ne lisez pas les forums, ne cherchez pas à en savoir plus, courrez simplement le voir dès sa sortie et revenez nous dire ce que vous en avez pensé, puisque Dieu qu’il est difficile parfois de raconter une œuvre sans analyser en détails ses scènes clés. On a hâte de pouvoir en débattre sans la peur de trop en dire et de gâcher le suspens!

 

Ah le punk rock! Courant dont les membres sont régulièrement contestés et qui regorge d’anecdotes plus hallucinantes les unes que les autres. Pop & Shot vous propose donc de se faire un petit tour de 5 histoires qui ont marqué ses rédacteurs. Barrées, glauques, amusantes, tristes, en tout cas complètement rock’n’roll. Jugez par vous même…

 

         Germs : un suicide qui tombe mal

Avant la tragique nuit qui mettra un terme à la carrière de Germs, il est important de présenter notre combo. En 1981, le groupe de punk rock originaire de Los Angeles, publie son album intitulé « GI »… par accident. En effet, la formation a déjà très mauvaise réputation, nombreux de ses concerts se sont soldés par des bastons dans le chaos le plus total. Nos compères se retrouvent donc interdits de clubs locaux. De là leur vient une idée: se rebaptiser temporairement GI. Pour ne pas perdre sa fan base, Germs décide de mettre les deux noms sur l’album. Manque de pot, ou de clairvoyance, ils oublient complètement de prévenir la maison de disque qui fera toute sa communication sur le nom de GI. Maintenant que la formation a été située, parlons de Darby Dash, le chanteur, qui signe des titres aux paroles sombres et aux mélodie enragées ( quelque chose entre les Stooges et Motörhead).
Ce dernier voulait entrer dans la légende du rock. Pour se faire, il décida de se suicider d’une overdose en compagnie de sa petite amie une nuit de 1981. Il faut croire que gloire bien mal acquise ne profite pas puisque cette même nuit, John Lennon se faisait tuer par Mark Champman, lui raflant toutes les unes. Il y a sûrement une espèce de morale cosmique à tirer de ce genre d’histoires…

Richey Edwards : Une sensibilité à fleur de peau

 

Originaire du Pays de Galles, le guitariste de Manic Street Preachers, Richey Edwards, était connu pour ses paroles politisées et intellectuelles, faisant de lui un des meilleurs songwritters de son époque. Pour l’anecdote dans l’anecdote, Edwards, diplômé en histoire politique, était dans un premier temps roadie et conducteur du groupe, avant de devenir son quatrième membre et sa voix face au public.
Punk ou pas punk ? Une question toujours d’actualité dans la musique, remettant régulièrement en doute l’authenticité et la démarche de ses groupes.
Le 5 mai 1991, le journaliste d’NME, Steve Lamacq, profita d’une interview avec Richey Edwards, pour remettre en doute la sincérité artistique de sa formation. Une question à laquelle le musicien répondit en se gravant sur l’avant bras, et le plus profondément possible, les mots « 4 REAL » à l’aide d’un cutter qu’il avait sur lui. Un démonstration qui lui valu 8 points de sutures et resta dans l’histoire comme un moment de pure punk.

Iggy Pop : Vous voulez du verre avec votre beurre de cacahuète ?

 

Iggy Pop, le parrain du punk, l’iguane, le charismatique leader de The Stooges, n’est plus à présenter. Bien que la plupart de ses fresques scéniques soient connues, il peut-être amusant d’en proposer un très bref tour, pour ceux qui seraient passés à côté. Le musicien, qui a l’habitude de se produire torse nu a toujours su créer la surprise en proposant des gigs rock’n’roll s’inspirant de Morrison. C’est ainsi qu’on le retrouve à s’enduire de beurre de cacahuète avant de se rouler dans du verre… Vous en voulez plus ? Iggy Pop s’est également produit sur scène entièrement nu, s’est lacéré devant son public, lui a vomi dessus et a même trouvé le temps de populariser le slam (qui consiste à se laisser porter par le public). Un palmarès.

Les Sex Pistols : le succès grâce à Queen, la descente aux enfers pour Bill Grundy

 

1er décembre 1976, les Sex Pistols sont encore inconnus du grand public. Leur succès s’arrête aux abords de Londres et à la scène locale. Ce jour là le super-méga-giga groupe Queen annule sa venue sur le plateau de l’émission « Today » de Bill Grundy. Ce dernier prend la mauvaise (ou très bonne, c’est une question de point de vue) décision de les remplacer par les Sex Pistols. Le présentateur fut suspendu pour deux semaines à la suite de ce passage et lorsque son contrat pris fin en 1977, personne ne pris l’initiative de lui en offrir un nouveau. Il faut dire que tout le monde était bourré sur le plateau et que les discussion furent radicalement crues. Le présentateur, dans l’ambiance tenta même de draguer (grossièrement) Siouxsie Sioux, présente sur le plateau.
Le contenu de ce moment paraissait si provocant à l’époque que la légende veut qu’un conducteur de camion préféra frapper sa télévision que de l’écouter, n’arrivant pas à trouver le bouton pour l’éteindre…

 

Johnny Thunders et l’enquête bâclée

 

 

John Anthony Genzale JR de son véritable nom, est un guitariste et chanteur américain connu pour avoir été le soliste des légendaires New York Dolls de 1972 à 1975. Il fonda ensuite The Heartbreakers avant de lancer sa carrière solo. Héroïnomane avéré, le chanteur décida pourtant de mettre un terme à cette (très) mauvaise habitude en suivant une cure de méthadone. Passons aux faits.
Le 22 avril 1991, Johnny Thunders fête un contrat signé avec une maison de disques japonaise. Il se trouve alors à la Nouvelle-Orléans et transporte sur lui une grande quantité d’argent liquide liée à cette transaction. Il se rend alors au bar de son hôtel où il rencontre deux hommes et une femme. Il leur propose de poursuivre la fête dans sa chambre. Au petit matin, il est retrouvé mort, au milieu d’un bordel improbable. La méthadone et l’argent ont disparu. Willie DeVille, qui occupait une chambre dans cet hôtel cette même nuit pense qu’il s’agit d’un assassinat. La police, elle bâcle l’affaire et l’autopsie avant de conclure à une overdose. Après tout, le musicien avait été un drogué et ce genre d’affaires étaient fréquentes à l’époque… Punk, Drogues et Préjugés vous dites ?

Vous êtes fans de rock et vous en voulez, toujours plus ? Faites un tour sur le site StoneAlone, vous le regretterez pas...

Sinon vous pouvez aussi découvrir, pourquoi s’il ne fallait écouter qu’un album, ce devrait être « Darkness on the Edge of Town » de Springsteen.

 

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Entretien avec Rodolphe Burger : pensées sur son œuvre et sur le rock.

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Alexandr: « C’est vrai qu’on est un peu dans le creux de la vague au niveau du rock, mais il revient toujours sous de nouvelles formes » (Interview)

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Un mois après sa sortie en France et passé le choc de la mort de Carrie Fisher, Rogue One continue de marcher au box office, en tète pour la 4ème semaine consécutive en France. Avec les fêtes de fin d’année, les débats de fin de soirée ont été animés chez les fans. On inaugure une nouvelle rubrique en vous faisant partager les avis sur le sujet de quelques uns d’entre eux.

Alors que le premier spin off de la saga Star Wars vient de dépasser les 4 millions d’entrées en France, se positionne à la 40ème position du Box Office mondial de tout les temps et ne devrait pas tarder à rejoindre le club des films milliardaires en termes de recettes, il est temps de faire un bilan. Morceaux choisis d’échanges entre Anne-So (force rouge!), Laetitia (force verte!) et le rédacteur (force bleue!)

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Qu’est ce que tu as pensé globalement du film?

Globalement… C’est compliqué car j’ai eu du mal à rentrer dedans du fait de la répétition scénaristique de l’enfant abandonné qui doit survivre seule ou presque dans ce monde, retrouver et sauver le père, pour enfin devoir embrasser une cause plus grande que sa petite problématique familiale.. Passé ce stade, on ne peut qu’adhérer à l’univers des rebels mais il y a un goût de trop peu… Et je dirai qu’émotionnellement on commence à vraiment kiffer quand on attaque le cœur de ce qu’aurait dû être le film, à savoir la lutte de l’alliance contre l’empire. Donc les 3 derniers quarts d’heure.

Oui je dirais que le problème avec ce film, mais c’est aussi sa grande qualité, et ce qui change par rapport a ce qui a pu être fait avec l’Episode 7 (non pas de Abrams bashing promis! Quoi que…). C’est qu’il a des milliers d’idées. Et que la moitié est foiré. Mais l’autre moitié est réussie. Aussi, sur e fond, on sait pas vraiment trop quoi penser globalement de ce Rogue One. On est dans un Star Wars certes. C’en est un bon. Mais n’importe quel film de SF sans l’étiquette Star Wars aurait il eu autant d’indulgences? Pas sur…

J’ai été ravi de voir ce film. je dois dire que j’en attendais à la fois beaucoup et en même je m’attendais à être déçu. étant une fan de L’Univers étendu de Star Wars, il me tardait de plonger dans cette ambiance qui est normalement plus sombre que la saga originale, notamment dans la psychologie des personnages qui sont censés être les « bons ». Bref j’ai été plutôt contente du résultat à ce niveau même si je pense que le film passe à coté de beaucoup de choses.

Beaucoup de geeks commencent à dire que c’est le meilleur Star Wars depuis….toujours ou au moins l’Empire contre attaque, t’en pense quoi ?

Depuis toujours ? Sur quoi ils se basent ? On ne peut pas trouver ce film meilleur que le 4 ou le 5 ou un autre. On ne peut pas comparer étant donné la nature spin off du film. C’est comme comparer le Seigneur des Anneaux et le Hobbit. Même univers mais histoire et enjeux différents. Après d’un point de vue technique peut être, je ne m’y connais pas assez. On s’est tous pris une claque en découvrant la trilogie Star Wars et à moins d’en comprendre les codes et de les dépasser on ne pourra jms trouver mieux. A la limite si un film peut tenter la comparaison c’est bien dans une suite. L’épisode 7 avait pour mission une continuité et donc la possibilité de dépasser les maîtres.. Mais on s’accordera à dire qu’au niveau de l’histoire et de sa narration on a eu droit à un cassoulet réchauffé, mais comme il était tiède, bah ça il reste sur le bide et on s’exclame « Dommage bordel ! » Après qu’il soit aussi agréable qu’un épisode 5 pour sa structure, ses enjeux.. Heu… Je suis pas convaincu du tout !

Ce genre de commentaires me fait penser à la campagne promo autour de Spectre, ou on disait ou faisait courir le bruit que c’était le meilleur James Bond de tout les temps,etc… On est dans une période ou on aime bien solder les comptes, dire que tel ou tel film est le meilleur de…. Le meilleur Star Wars? Qu’est ce que ça veut dire en fait? Un bon Star Wars oui assurément, comme le 5 ou le 6. un film qui a sa patte propre oui. Mais de là à dire qu’il supplante L’Empire contre attaque, Le Retour du Jedi, La revanche des Sith, etc… Je ne pense pas qu’on puisse le comparer.

Je ne pense pas qu’un Star Wars sera un jour meilleur que L’empire contre attaque. Premièrement parce que ce film a posé des codes et des scènes aujourd’hui mythique et qu’on ne pourra pas les refaire. Je pense que le prochain Star Wars qui sera aussi bon que ECA sera celui qui saura renouveler complètement le genre avec de nouveaux personnages, une nouvelle histoire. Pour moi, Rogue One comme le 7 sont des rajouts hautement, plaisants certes, mais qui ne feront que graviter autour de la trilogie originale qui reste l’histoire centrale.

Les clins d’oeils à la trilogie sont-ils bien amenés?

Pour le coup oui car il y a des références, des clins d’œil qui ne parleront qu’aux fans hard Core et je trouve qu’allait chercher la sale gueule du 4 et le collait ici et un joli cadeau pour les fans par exemple. Et que dire du retour du grand Moff Tarkin ! Mais je me trompe de sujet..

Ouiii! La sale gueule de la cantina qui bouscule le perso principal, ça c’est un vrai clin d’oeil et pas du fan service ou on te tiendra par la main en te caressant dans le sens du poil en te disant à quel point on te comprend… JJ Abrams?! Oui c’est de toi qu’on parle, sors de ton trou. Par contre, le « I’ve got a bad feeling about this« …. est totalement raté de mon point de vue. Il tombe à plat et donne vraiment l’impression d’un passage obligé plus qu’un réel clin d’oeil à comment pourrait on l’appeler? Un running gag de la saga?

J’en ai marre des clins d’oeil !Comme si aucun des nouveaux films ne pouvaient avoir leur personnalité propre. L’empire contre attaque ou le Retour du Jedi ne faisait pas autant de fans service maême si certaines phrases se répètent pour donner une idée de continuité. Ici, je trouve que c’est poussif, ça me donne toujours l’impression qu’on veut me forcer à aimer le film, que les scénaristes n’ont pas trouvé plus d’idées et ont joué les paresseux en se disant que les fans seront contents avec ça…

Est ce que c’est vraiment bien connecté à la saga Star Wars ou en tant que premier spin-off, qu’on va se manger entre chaque nouvel épisode de la nouvelle trilogie, on peut sentir l’intérêt uniquement commercial?

Évidement qu’on entend Picsou agiter son gros sac de dollar ! Mais après t’as de la thune et bah ça t’empêche pas de vouloir livrer un truc sincère, respectueux de la saga et de son univers ! La connexion pour le coup moi je trouve qu’elle est là. Je défie quiconque de ne pas avoir une monter d’adrénaline à la scène finale lorsque que la disquette comprenant les plans de l’étoile noir passe de mains en mains, et donc d’une pièce de vaisseau à une autre et que la production design se fait de plus en plus sobre et qu’on comprend par la mise en scène où et dans quel main va atterrir l’objet !

Ah mais OUI! La scène finale donne des frissons et te replace à la bonne époque ou tu as 12 ans et tu decouvre la trilogie en VHS! C’est simple. Efficace. Du fan service peut être. Du racolage pourquoi pas? Mais on s’abandonne totalement en voyant ça. Tout fait sens. Tout est lié et on est heureux d’avoir assister à un passage nous racontant ça. Evidemment, il y a des liens,Dark Vador, l’Etoile de la Mort, Moff Tarkin, tout ça…. Mais ce passage là aussi précieux que gratuit pourront toujours dire les esprits chagrins nous fait une piqure de rappel sur ce qu’on est entrain de voir : un PUTAIN de Star Wars!Et surtout, et là on touche à un gros point faible du film, même si on sait comment tout ça termine, ce fan service de fin ou on voit la disquette passer de mains en mains nous fait plus trembler (enfin moi personnellement) que les mésaventures de ce fameux escadron ROGUE ONE….

Je trouve que l’histoire de Rogue One apporte un réel intérêt dans le sens où celle-ci devait apporter des réponses ou mettre en lumière certains aspects de la rébellion qui ne sont pas détaillé dans les films. Ensuite, je rejoins les autres dans le fait que les scenes finales sont très bien réussi, on a de l’émotion du suspense et on sent que le real est un fan de Star Wars pas juste un mec a qui ont à demander de réaliser un film à gros budget sans âme. Le film a de gros défauts mais il me semble, pas celui de prendre les spectateurs pour des imbéciles.

Ce film a t-il de la personnalité?

Plus que dans le 7 c’est sur ! Tu sens que le real est honnête dans sa démarche et qu’il y a pris du plaisir.

Plus de personnalité qu’un film fait par JJ « je racole pire qu’à place Clichy » Abrams? Oui. Assurément. Mais en même temps c’est pas dur… Pour développer et ne pas faire de bashing sans queue ni tète, je dirais que Edwards réussit le pari qu’il avait raté avec Godzilla. A savoir un film à taille humaine et avec des enjeux humains au milieu d’un univers dépassant largement cela… Après… Oui, on est dans le schéma classique de la fifille cherchant son papa et à partir du moment ou elle fait son Œdipe soulève des montagnes et se découvre une conscience politique…

Oui et non…Pour moi le personnage de Jyn, le personnage féminin principale est raté et je trouve ça fort dommage. Comme les autres l’on déjà détaillé, son histoire est vu et revu, nous n’avons pas beaucoup d’empathie pour elle. J’aurai préféré des personnages qui mettent en lumière les rebelles plutôt qu’une héroïne lambda qui s’inscrute presque dans l’histoire.

Que pensez des membres de ce fameux Rogue One?

Beaucoup de chose à dire… Rogue one c’est quand même dans l’inconscient collectif la bande de mother fucker couilllu des rebels qui sans leur pugnacité, leur courage n’aurai pas permis la destruction de l’arme la plus redoutable de l’empire. La défaite de l’empire c’est dû à Luke en tant que jedi ET les rebels ! Si il n’y avait eu que la mort de pépé Palpatine par Dark Vador…Si t’as pas suivi la série x-wing en poche ou les comics, rogue one dans ta tête c’est les mecs mystérieux et héroïque dont on te parle au débriefing de l’épisode 4. Tu t’attends donc à plus qu’une bande de mecs qui se connais à peine, menée par micheline et qui s’auto proclame « rogue one » a la sauvette parce que c’est le premier truc auquel ils pensent !Je ne trouve pas que l’effet bande / ligue du groupe fonctionne. Ils se connaissent à peine. Pourquoi ne pas avoir mis Jyn Erso au coeur des rebels beaucoup plus tôt, et idem pour Astérix et Obélix de Hong Kong ? Il y aurait eu plus de poids à l’effet team et donc plus d’empathie pour ce groupe et leur sacrifice.

C’est un des gros points faibles du film : on te raconte l’histoire du sacrifice d’un escadron suicide ( et un vrai hein pas comme le Suicide Squad de triste mémoire…. Vous avez oublié depuis cet été?!C’est bien comme ça), mais tu te cogne de la destinée de 3/4 des membres de ce fameux escadron Rogue One. Oui tu peux penser à un groupe uni, à une team militaire, à des 12 Salopards de l’Espace…. Mais au final… On ne sait pas trop ce que le real/la prod/les scénaristes avaient en tète : des anti héros? Tous sont contre l’Empire plus ou moins dès le début…. Encore une fois, on a pas le temps, on ne prend pas le temps de s’attacher vraiment à cette bande

Tout est déjà dit… 🙂

Est ce qu’on se sent vraiment à l’époque de l’épisode IV ou un peu comme avec le Star Trek de JJ Abrams, c’est fou comme le design peut avoir évoluer au niveau des vaisseaux juste à cause d’un petit changement de continuité temporelle (cf le début de star trek 1)?

Je ne tiendrais aucune comparaison avec le Star Trek de JJ… Mais oui, je trouve qu’il y a un soucis de se lier au design de la trilogie, tout en agrandissant l’univers visuel.

Ahahahah du Abrams bashing qui avait eu lieu au moment de la sortie du 1er Star Trek qui disait que c’est fou comme la mort du père de Kirk influençait sur le désigne des vaisseaux (ceux du film/ceux de la série). Oui j’ai trouvé vraiment louable l’effort fait pour coller à l’esthétique du IV, les hologrammes, les schémas, les plans de bataille dans le QG des Rebelles, tout est fait pour coller à l’esthétique d’un Nouvel Espoir, tout est fait pour que ça sente « vrai », pas comme dans un Episode I ou tout sentait le neuf, là on sent que les vaisseaux ont vécu, que c’est un peu sale et fatigué!Et c’est vraiment très intéressant….

J’ai trouvé les décors bien réussi en pleine continuité de Episode 4, j’ai retrouvé l’ambiance 70/début 80 et le coté sale et abîmé des vaisseaux, maisons, armes..Sur ce point j’ai vraiment kiffer ( à part le passage dans le désert avec le pseudo rebelle mystique qui se sacrifie, ni l’histoire, ni le décor ni son costume ne tenait debout, même pas lui hahaha )

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Alors? On en pense quoi de Dark Vador? Réel intéret?

Bah il fait toujours UBER plaisir à voir Vador bon sang ! Qu’importe les raisons, tu ne peux pas te dire « mouais ça me saoule de le voir… ». Il est bien utilisé, il n’est pas aussi important que moff tarkin et c’est tant mieux, point trop n’en faut non plus, mais voilà, à dose homéopathique c’est bien pour l’encrage dans l’histoire, et en tant que représentant du côté obscur de la force. Car dans le film ils y vont tous de leur petite gimmick « LA FORCE EST EN MOI » et bla, bla, mais ça résonne comme une prière, quelque chose de mystique car perdu depuis longtemps… Or la force est là, réelle, et Vador nous le rappel, mais via le côté obscur.

Peter Cushing a jamais eu autant d’importance dans la saga que depuis sa mort il y a plus de 20 ans! Et ça marche! Contrairement au Jar Jar Binks de triste mémoire, même au Smoke du 7. C’est un des rares personnages numériques, qu’on voit de plus en plus ces dernières années ( cf César dans la Planète des Singes. Un grand merci à Andy Serkis qui a donné ses lettres de noblesse au motion capture), qui a vraiment une certaine crédibilité, d’ailleurs ce serait intéressant de demander son avis à quelqu’un ne connaissant pas la saga ou n’ayant pas reconnu la référence si justement il voit qu’il y a quelque chose concernant ce personnage…. Et mine de rien je trouve que ça enrichit beaucoup le background de l’Empire en montrant ses dissensions, tout comme dans l’épisode IV tu avais des officiers doutant du pouvoir de la Force ce genre de choses…. c’est peut être un détail pour vous mais, ça donne de la crédibilité à cet univers

Le perso de Vador dans ce film a très bien été pensé, à petite dose, vraiment impressionnant, on sent que c’est lui qui a les couilles et qui va s’en servir dans les prochains films. Limite, j’ai trouvé que ses apparitions étaient trop bien pour le film, la scène final dure 30 secondes et est bien meilleure que tout le reste du film. On sent ici que le perso de Vador est incontournable, presque trop puissant pour ce film. J’en ai encore des frissons rien que de repenser à cette scène !

 

Il vaut le coup ce fake C3PO?

Non, il a commencé à être agréable à la fin quand il sert à quelque chose, et non pendant le reste où il se la joue Jar Jar à placer ici et là des blagues carambar, et des répliques de bureau… Encore que la plame d’or va aux storm trooper avec le cultissime « Il est aveugle ! » – « et il est sourd ? »….

Oui même pas. C’est le sidekick geek de n’importe quel film actuel, qu’on a mis droïde parce qu’il le faut bien. J’aime bien ta référence à Star Wars parce que oui y’a de ça. Jar Jar meets C3PO. Le perso blagueur alors qu’on fait un film sérieux mais que quand même c’est Star Wars alors faut vendre du jouet les mecs. bref, un perso le cul entre deux chaises quoi…

Un sheldon en puissance, la encore, si on en n’avait jamais vu des comme ca pourquoi pas mais là, c’st encore et toujours le même perso qu’on nous ressort…dommage car sans ces éléments j’aime plutôt le perso.

Et l’histoire en elle même?Vaut-elle le coup au niveau du scénario?

Bah… non ! Comme dis plus haut c’est les 3 derniers quarts d’heure qui te font dire « bah voilà l’idée qu’il fallait développer pendant deux heures « ! On est d’accord ça s’appelle ROGUE ONE ? Bah foutez nous du rebels en combi orange sur sa base qui font des pompes, avec des bagarres à l’intérieur de cette organisation que l’on apprend désunis ! Et Forest Withaker, il n’est plus dans l’alliance car il est radical…. SO ???????? T’en fais rien.

Alors je suis pas forcément d’accord. Notamment les scènes sur Yavin 4 sont vraiment biens, elles ont une super esthétique. Y’a notamment ce plan avec cette roche en forme de géant couché qui est magnifique. Mais oui encore une fois dit plus haut, tu as une moitié de super bonnes idées et une autre de ratés. Et là oui Whitaker son perso de rebelle renégad, avec sa diction , son look particulier, la créature qu’il utilise pour interroger les gens…. Tu te dis Wouah, c’est cool ça!ça fait longtemps que j’ai pas vu un perso comme ça, je veux en savoir plus….et ben, ba non, fini. Mais oui la fin, tu peux t’interroger sur le coté Mash up Star Wars-Guerre du Vietnam, mais au moins ça monte un peu en pression, ça se bat, ça rafale…. Dommage que ça implique des persos dont on se fout globalement pour la plupart…. Moi j’aime bien les Astérix et Obelix du pauvre par exemple mais ce sont les seuls….

La encore tout est pratiquement dit, RO ne fait qu’aborder des thèmes sans rentrer dans le vif du sujet car le film suit l’heroine qui n’a aucun intérêt scénaristique. Vraiment dommage. Car la réal, l’univers, le choix dans la chronologie valait vraiment le coup…

 

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Deux ans d’attente, c’est le régime qu’a imposer Ed  Sheeran a ses fans avant de pouvoir écouter ses nouveaux singles! Le vendredi 6 janvier 2017, l’heure était à la délivrance avec non pas un mais deux nouveaux titres!

Très attendus, ces derniers ont fait un buzz immédiats sur les réseaux sociaux et ce bien avant leur diffusion. Les premiers jours de janvier promettaient donc grâce à notre chanteur une année 2017 sous les meilleurs hospices.

Et en pratique, ces morceaux ils sont comment? Aussi cool qu’on pouvait l’espérer ( en 2017 cool se dit toujours, je vous assure).

Déjà avec  ‘Castle One The Hill’ , morceau touchant au riff entêtant qui parle de l’enfance du chanteur dans le Suflok. Un brun plus folk qu’à l’accoutumé, le troubadours prend en maturité et propose un single que vous allez entendre en boucle et en y prenant du plaisir. Si si, vous allez voir!

‘Shape Of You’ quant à lui est joué intégralement en loop. C’est pour Rihanna qu’il avait été composé à l’origine. Mais la légende veut que ( une légende racontée par Ed Sheeranà qu’après l’avoir joué, il lui a été impossible de lui donner. Et c’est tant mieux puisqu’il en sort une piste d’une efficacité redoutable.

Le prochain album d’Ed, dont on attend toujours la date sortie, pourrait bien être l’un des meilleurs album de l’année s’il est aussi qualitatif que ces deux premiers single. Affaire à suivre et doigts croisés pour que sa sortie soit très très proche!