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novembre 2018

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the pirouettes olympia 2018

On ne présente plus Léo et Vickie, iconiques fondateurs, auteurs, compositeurs et chanteurs du groupe The Pirouettes, aujourd’hui considéré comme l’un des acteurs majeurs de la scène électro-pop-variété-française. Leur nouvel album Monopolis est une fois de plus l’occasion de rappeler leur attachement à la variété française qui a rythmé notre enfance. Plus encore : l’intégralité de leur spectacle semble tout droit sorti de la chanson éponyme de Michel Berger. The Pirouettes ont ce je-ne-sais-quoi qui leur donne l’air d’arriver tout droit des années 90 et de fantasmer, comme s’il n’existait pas encore, le monde d’aujourd’hui.
Laissez-vous aller, The Pirouettes ont posé leurs bagages aux confins d’un monde qui n’existe pas et ils vous ouvrent les portes.
Le 29 novembre 2019 c’est un véritable voyage vers Monopolis que The Pirouettes propose aux spectateurs venus à l’Olympia.

La première partie n’à pas pris le même train 

20h, première partie, deux hommes devant le rideau rouge fermé, l’un derrière un clavier, en jogging et haut jaune fluo, l’autre, en jean et veste de blazer trop grande, micro à la main offrent un bouquet de larsens et de paroles absurdes, faussement chantonnées. C’est Dodi El Sherbini.

Alors à ce moment là on se dit tout naturellement que Tes Pirouettes sont des petits rigolos. Timidement, mon voisin et moi nous échangeons un regard interloqué avant de sonder la salle qui semble unanime sur le sort de ce spectacle qui se déroule devant nous. Alors qu’au même moment, un audacieux se laisse aller à crier « Moins fort ! ».

Quarante minutes plus tard, l’homme au micro franchit le rideau rouge, fin du concert, c’est parti aussi vite que c’est arrivé et c’est sûrement mieux comme ça.

En éternels optimistes, nous avons donné à Dodi El Sherbini une seconde chance et découvert, sans être pour autant convaincus, un album de dix titres plus propres et une voix plus sure d’elle toujours avec ce brin de nostalgie.

Quand l’avion se pose sur la piste 

Le public fait un tonnerre d’applaudissement et tape frénétiquement des pieds avant même que Léo et Vickie n’apparaissent sur scène, accompagnés par l’artiste Bumby à la batterie et Vaati du groupe Nusky & Vaati et quelques secondes suffisent que pour la salle (pleine qui plus est) soit sous le charme. Ce n’est pas à Rotterdam ni à Rio que nous débarquons mais bien à Monopolis. Une galaxie ou l’imagination de The Pirouettes semble redynamiser les règles et c’est pour le mieux.

Devant un écran géant, le groupe entonne sagement le titre Si léger. Très vite, Léo investit le clavier, Vaati reprends la basse, Vickie bat la cadence un tambourin à la main. Puis Léo prends le temps de partager son émotion et d’annoncer que cette soirée sera un peu particulière et parce que le public est nombreux, ils joueront aussi bien leurs dernières chansons que celles présente sur les précédents albums.

Instantanément, le public se révèle être composé de grands fans : pas un de mes voisins n’a eu de doute sur les paroles des chansons. D’ailleurs, ce public fait tout autant le grand écart entre les générations que The Pirouettes : une grande majorité est très jeune, mais impossible de ne pas remarquer tous ces parents, visiblement tout aussi entrainés que leurs enfants.

Tu peux compter sur moi, Medina, Un mec en or, L’escalier, Baisers volés, Jouer le jeu, Dernier métro, Ce paradis, Si léger, Héros de la ville… Pas un titre ne manque à l’appel et le temps file à toute allure. Tandis que de ces quatre corps sur cette scène se libère une énergie enivrante et entrainante et que derrière eux, des images colorées, rappelant les univers des chansons et ceux des clips plonge la salle dans une osmose. Pluie d’étoile, la Terre vue du ciel et autres astéroïdes, dégradés de couleurs, formes géométriques. Et puis les mêmes escaliers blancs que ceux du clip vu plus d’un millions de fois sur YouTube. Un titre qu’ils ont réussi à faire chanter presque entièrement au public avant de reprendre le flambeau.

Après une heure trente de concert, il est temps de retrouver les rues de Paris, des souvenirs de Monopolis plein la tête.

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Inasound festival

Les 8 et 9 décembre 2018, le rendez-vous est donné pour la première fois au Palais Brongniart! Sous l’égide du grand Jean-Michel Jarre qui fêtera ses 50 ans de carrière en novembre, l’évènement rassemblera tous les acteurs de cette scène de l’innovation au numérique en passant par le son.

Créateurs, clubbeurs, artistes, médias, fabricants, starts-up, tout ce beau monde sera de la partie. De quoi défendre les belles couleurs de cette scène à part deux jours durant. Pour ce qui est des activités en plus des concerts, le festival promet des DJ sets, live machines, de l’art numérique, des productions audiovisuelles, de la mode, du gaming, de la cuisine, de la photographie, des sports, de l’humour. Bref tout un programme pour un festival entier.

 

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Un programme complet!

Côté artistes, c’est du très lourd qui attend les festivaliers puisque sont déjà programmés  Kiddy Smile, NSDOS, Matt Black, la moitié de Air aka Jean-Benoît Dunckel, Clozee, Erol Alkan, Kiasmos, Sara Zinger, The Supermen Lovers …

Jean-Michel Jarre ne sera pas en retrait puisqu’il profitera d’une exposition photos connectées pour parler de la culture électro via une application dédiée.

Il vous en faut plus? Voilà qui tombe bien puisque des master class sont aussi programmées. La parole sera en effet donnée aux animateurs-Dj électros des radios qui font vivre le genre. Ils dévoileront les coulisses de leur métiers. Une deuxième masterclass permettra de parler de la place occupée par la musique électro dans le paysage radiophonique français. L’icone Laurent Garnier présentera également sa propre master class.

Pas besoin de laisser les enfants à la maison, une partie du festival leur est également consacré. Au programme: ateliers de créations sonores et atelier d’initiation GRM Tools occuperont les petites têtes blondes pendant que vous pourrez tranquillement festoyer comme il se doit.

Oui c’est super mais je pourrai aussi faire du shopping et manger un bout parce que c’est sympa aussi? Me demanderez-vous. Et bien oui en plus d’un espace fooding, une place des marché fera la part belle aux créateurs et une boutique mettra en avant la culture électronique. De quoi revenir les bras pleins!

Palais Brongniart
Le Palais Brongniart, lieu du festival

Pour vous procurer vos places et pour plus d’informations sur cet évènement tout simplement immanquable, rendez-vous sur le site de l’INASOUND.

Radio Elvis

L’album s’appelle Ces Garçons-là, c’est leur second album et depuis le vendredi 9 novembre 2018, il est enfin disponible. L’occasion pour Radio Elvis de nous replonger dans leur univers, celui que nous avions découvert avec Les Conquêtes en 2016.

Les textes de Pierre Guénard évoquent l’amour avec humilité,  Ces Garçons-là c’est un percée incisive au coeur des sentiments qui font que l’on devient des adultes comme l’amour, la solitude et la désillusion. Ce second album agit comme un recueil de conseils qu’on aurait aimé recevoir de nos aînés mais avec le pouvoir de vous faire danser en plus !

Inséparables, c’est bien ce que l’on dirait des trois membres du groupe de Radio Elvis et pourtant, ce second album prouve que l’on peut prendre les mêmes et se réinventer complètement. Aux adjectifs « inséparables » et « surprenants », on peut ajouter « sincères », parce que si cet album nous touche autant c’est qu’ils s’y livrent et qu’ils exposent l’expression de leur intimité, sans voile.

En attendant de les retrouver sur scène à La Maroquinerie le 15 novembre 2018 à l’occasion de la release party ou au Trianon le 4 avril 2019, vous pouvez retrouver Pierre, Colin et Manu dans notre interview filmée en cliquant ici.

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Champs-Elysées film Festival: « C’est qui cette fille », « Contes de juillet » et Radio Elvis ( notre soirée du 13 juin)

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Après 3 ans d’attente, Charlie Winston revient avec un 4ème album, Square 1, sortie le 28 septembre 2018. Un nouvel album pour un nouveau départ.

Durant notre rencontre nous eu l’occasion de discuter de l’enregistrement de l’album, de son renouvèlement musical, de sa manière de travailler, de comment il se voit en tant qu’artiste et de nous expliqué pour à chaque séance de dédicace il achète un de ses album pour le faire dédicacer par un de ses fan.

Interview Charlie Winston - Sortie de l'album Square 1 - Pop & Shot

Découvrez aussi sa passion pour la glace à la framboise, ses envies de featuring totalement décalées et d’autres sujets toujours traités avec beaucoup d’humour !

 

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Journaliste : Clémence Rougetet