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Philippine Berda

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Blade Runner est un classique du cinéma, pour beaucoup un chef d’œuvre mais surtout, un petit bijoux d’innovation à sa sortie. Si vous en doutez, que pour vous l’image à pris un petit coup de vieux, peut-être vous faudra-t-il trouver un moyen de redonner à ce film un brin du faste qu’il représentait pour un spectateur lambda en 1982. Comme par exemple en assistant au ciné-concert du film ?

affiche blade runner cine concert 2020

Infaisable chez vous, c’est certain mais ne vous en faites pas, des pros se chargent de réserver le Palais des Congrès, d’inviter l’orchestre symphonique et de vous dégoter une copie du film dans sa plus belle qualité. Rien que ça ! C’est The Avex Ensemble qui se chargera de rejouer la célèbre bande son composée par Vangélis. Au total ce sont douze musiciens qui se chargeront de donner vie à la noirceur de ces compositions et permettront de se plonger plus profondément danse cet univers post-apocalyptique.

Le film sera projeté dans sa forme final cut en verstion originale sous-titré.

Alors notez bien le rendez-vous : 21 mars 2019 au Palais des Congrès de Paris

Pour se procurer des places c’est par ici. 

Blade Runner, de quoi ça parle ?

Dans ce polar stylisé qui nous emmène à Los Angeles dans les dernières années du XXème siècle, l’agent spécial Rick Deckard (Harrison Ford) est chargé de traquer une nouvelle race d’esclaves, « les réplicants », des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Sa mission se complique quand il tombe amoureux de Rachel (Sean Young), une « réplicante » de la Tyrell Corporation…

Découvrez la bande-annonce de l’événement

Une belle occasion de réviser ses classiques, non ?

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blade runner

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La masterclass de Kyle Maclachlan : donuts et plaisanteries

Après Jeff Goldblum, c’est le géant Kyle Maclachlan que le Champs-Elysées Film Festival reçoit pour une masterclass. C’est Sophie Dulac qui, comme à son habitude, accueille l’acteur sur la scène du Publicis Cinéma. Une entrée que le public accompagne d’une standing ovation que Kyle Maclachlan s’amuse à filmer avec son smartphone avant de la remercier et de lancer au public un « Sophie est une force de la nature, n’est-ce pas ? ». Les premiers rires rententissent dans la salle et ils sont loin d’être les derniers. Dès la première question posée par la modératrice française de la soirée, la journaliste Charlotte Blum, l’invité du jour s’exclame spontanément « wow, votre français est excellent ! ».
Cette masterclass à été l’occasion de revenir sur une filmographie devant laquelle on ne peut s’empêcher d’afficher une mine ébahie et devant laquelle il avoue avoir oublié quelques films.

Nous avons pu parler de l’éclectisme de cette filmographie en lui demandant notamment quels sont les points communs entre tous les réalisateurs qu’il a pu rencontrer. Pour lui, ils ont tous une incroyable capacité à communiquer les idées aux acteurs et ils savent transmettre une envie de créer. Ils savent donner l’envie aux acteurs de donner le meilleur. Et il ajoute que David Lynch lui demande toujours de faire plusieurs actions en même temps parce qu’il sait que Kyle fera tout ce qu’il peut pour y parvenir. Il nous raconte particulièrement le tournage de la première séquence de Twin Peaks dans laquelle il apparait, au volant d’une voiture remorquée, pour laquelle il doit être au talkie, faire semblant de conduire et de fouiller dans ses poches. Une séquence tournée il y à près de 25 ans mais dont il se souvient comme si c’était hier.

Et bien sur nous avons beaucoup parlé de Twin Peaks, une série qu’il voit comme un tournant dans sa carrière, bien sûr, mais aussi comme un nouveau chapitre pour la télévision. Il dit notamment que sur le plateau, tout le monde savait qu’ils étaient en train de faire quelque chose de différent. Quand Twin Peaks sort, c’était diffusé sur une chaine en clair, ça a bousculé les habitudes et le public aussi savait que quelque chose avait changé.
Très vite Charlotte Blum montre son coté fan de Twin Peaks et cherche à obtenir les petits secrets des coulisses de la série et les confessions de Kyle Maclachlan en lui demandant quels aspects du personnage de Dale Cooper il est. En effet, les créateurs de la série ont avoué que le personnage était un mélange entre David Lynch, Mark Frost (co-créateur de la série) et Kyle lui-même. Alors comme à son habitude, l’acteur répond par l’humour en déclarant qu’il est « celui qui aime le café ».

La masterclass touche à sa fin, un micro parcours la salle pour permettre aux spectateurs de poser des questions. Un échange au cours duquel l’acteur se voit offrir beaucoup de sucreries. Une part de tarte à la cerise, référence à Twin Peaks oblige mais aussi des donuts en réponse au tweet de l’acteur dans lequel il annonçait son arrivée à Paris et dans lequel il demandait l’adresse des meilleurs donuts parisiens.

Le showcase d’Adam Naas : vois et sex appeal

Adam Naas monte sur la scène, des Doc Martins, des chaussettes hautes blanches, un short noir dans lequel il a rentré une chemise à carreaux boutonnée jusqu’au menton et une casquette sur ses cheveux blonds décolorés qui lui donnent une allure d’écolier des années 50. Mais c’est un show beaucoup moins sage que ce que sa tenue laisse présager qu’il nous réserve !

Il nous offre une pop teintée de soul puissante, use d’une voix avec laquelle il joue sans limite et travaille aussi bien les graves que les aigus que viennent soutenir des musiciens talentueux au clavier, à la basse, au pad et aux choeurs. Il affiche un sens du rythme implacable quand sa voix se laisse aller à des petits cris accompagnés d’un mouvement parfaitement coordonné avec un mouvement sec d’une jambe ou de tête.
Adam Naas nous envoute et nous fait danser à la fois, proposant même un instant intimiste incitant au slow en duo avec sa clavieriste.

Il nous rappelle Asaf Avidan à sa façon d’utiliser sa voix et parce que comme avec ce dernier, chaque concert nous impressionne un peu plus.

Irène Drésel : 

Nous retrouvons le rooftop dès le lendemain pour découvrir d’autres bonnes surprises dont on ne se lasse pas et ce soir c’est Irène Drésel que nous allons voir.
La scène a été décorée de centaines de fausses fleurs roses qui dissimulent les instruments électroniques de l’artiste techno.

La musique démarre, un homme entre sur scène et investit le pad. Un haut doré et un collier duquel pendent des chaines d’or qui lui donnent un air de prince indien. Puis c’est Irène Drésel qui le rejoint sur scène, son visage impassible, elle se place, stoïque derrière son ordinateur et des platines. Elle porte une nuisette blanche dont le voile en mousseline vole dans le vent de cette chaude nuit parisienne.
Elle débute son set techno en douceur avant d’envoyer après quelques minutes des basses puissantes qui réveillent le public qui se met à danser pour ne plus s’arrêter de la soirée.

Derrière son écran, Irène est ultra concentrée, les sourcils froncés, elle est dans la maitrise. Elle ne se laisse aller à fermer les yeux et à sourire qu’à de rares reprises au cours du set. Elle semble incarner un personnage de grande prêtresse se laissant aller à des incantations lorsqu’elle sort un carnet à la couverture de cuire duquel elle récite des mots en latins qu’elle chuchote dans son micro.

Encore des rencontres qui prouvent que le Champs-Elysées Film Festival est l’endroit où il faut être pour découvrir, s’émerveiller et faire vivre sa passion du cinéma mais aussi pour la musique.
Et les jours à suivre ne nous feront pas dire le contraire !

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Cette année et pour la huitième année consécutive, le Champs Élysées Film Festival reprends ses quartiers et investi celle qui est devenue la photocall le plus convoité de France, celle qui s’offre les plus belles vues d’un bout à l’autre de ses longs couloirs de bus et de ses trottoirs foulés chaises jours par des centaines de privilégiés, j’ai nommé l’Avenue des Champs Elysées.
L’avenue se pare cette année encore des affiches du film à l’effigie d’une Marilyn Monroe devenue au cours des dernières éditions la mascotte du festival. 

Champs-Elysées Film Festival

 

L’occasion de lever un nouveau regard sur notre architecture et c’est peu dire quand on se trouve au sommet du Publicis Cinéma. C’est sur cette terrasse à la vue imprenable sur notre Arc de Triomphe que se tiendront les showcases. Une programmation qui présente cette année encore ceux que l’on considère comme les nouvelles pépites émergentes de cette pop française qui revient en force et qui n’a pas peur : Corine, Adam Naas, Hervé, Irène Drésel, Claire Laffut et Silly Boy Blue dont le nom vous dit forcément quelque chose : c’est notre chouchoute et surtout l’Inouïe du Printemps de Bourges 2019.

Comment assister aux showcases?

En se procurant des pass spéciaux:

  • l’accès aux showcases est réservés au pass illimités ( 49 euros/ 35 euros – de 26 ans)
  • et au pass illimités Week-end ( 39 euros/ 30 euros – de 26 ans)
  • les soirées d’ouverture et de clôture sont elles au tarif de 35 euros ( 20 euros avec le pass ilimité)

Et pour se les acheter c’est ici.

Et le cinéma dans tout ça?

Côté cinéma, le festival frappe un grand coup pour sa séance d’ouverture avec le film Yves qui a fait battre le Festival de Cannes cette année. Et des rétrospectives en l’honneur des invités : Debra Granik, Kyle Maclachlan et Christopher Walken et une rétrospective hommage à Craig Zeller. 

Alors attendez-vous à découvrir des pépites du cinéma indépendant français mais surtout celles du cinéma américain que vous ne verrez sûrement pas ailleurs. 

Le festival se tiendra du 18 au 25 juin 2019, propose des séances à 7€ ou un pass illimité à 49€ pour ne rien manquer des avant-premières, projections des films en compétitions et autres séances spéciales.

My Beautiful Boy signe à la fois le retour de Timothée Chalamet que le tout Hollywood n’à plus quitté des yeux depuis Call me by your Name et celui du très grand Félix Van Groeningen, réalisateur d’Alabama Monroe (entre autre).
Après nous avoir fait découvrir les très attendus L’Ile aux Chiens de Wes Anderson ou Roma d’Alfonso Cuaron, c’est My Beautiful Boy qui fait l’objet de la projection privée du Club 300 d’Allociné du mois de janvier, le tout en présence de Timothée lui-même, s’il vous plait !

My Beautiful Boy c’est l’histoire d’un père (interprété par Steve Carrell) qui compose une vie de famille avec sa seconde femme tout en subissant amour inconditionnel qu’il porte pour son fils accroc aux drogues. Et quand on aime, pas question de baisser les bras. Mais pas question de taper du poings non plus. Rien, ni la découverte de l’addiction, ni les multiples rechutes de Nic, ni les tensions familiales ne leur font oublier leur ton poli et bienveillant. Plus surprenant encore : plus l’événement nous apparait comme dramatique, plus les personnages l’acceptent sans ciller. C’est peut-être là la forme de Félix Van Groeningen : il joue avec le drame sans en faire trop, puise dans les forces de ses personnages sans les dénaturer.

On apprécie tout particulièrement le soin que prend Van Groeningen à ne pas faire de ses films les vitrines de ses acteurs. Ici, ce n’est pas Timothée Chalamet et Steve Carrell qu’il filme mais bien Nicolas et David Sheff. La caméra les observe mais ne les embellit pas et on garde en tête les rares gros plans sur Timothée Chalamet dans lesquels il apparait le teint gris, les yeux rouges et les dents rongées par la drogue.

La performance de ce dernier reste l’un des points forts indéniables de ce métrage. Le talentueux jeune-homme confirme ainsi sa capacité à devenir le personnage qu’il interprète. Il lui offre un jeu puissant mais toujours juste, exprime une détresse palpable qui s’intensifie au court d’une lutte qui se compte en années.

My beautiful boy 2019

« Plus que tout » promet le personnage de Steve Carrell à son fils à plusieurs reprises. C’est bien le combat d’un père qui est ici le centre de l’œuvre proposée. Loin des œuvres qui parlent d’addiction à travers les personnages qui la subissent, c’est de l’entourage de ces derniers dont il s’agit. Leur besoin de comprendre, d’aider, la découverte de l’impuissance.

Difficile de ne pas s’attacher au personnage de Nicolas, qui malgré ses rechutes tente envers et contre tout de se ressaisir, de rester un bon fils, un bon frère. Loin du cinéma dramatique hollywoodien habituel, My Beautiful Boy dépeint plan après plan une détresse profonde et intime, un isolement loin de la solitude. Le cinéaste fait le choix de respecter cette intimité n’offrant pas la possibilité au spectateur d’être enseveli sous un flot continue de larmes forcées. A la place, il s’attache à filmer le réel, les abandons, les regrets, l’incompréhension, la vie qui semble vouloir suivre son court malgré le drame.

Mais My Beautiful Boy c’est avant tout un témoignage poignant sur l’addiction puisque Felix Van Groeningen adapte pour ce film le Livre Tweak de Nicolas Sheff et My Addicted Son de David Sheff qui retracent les dix années de combat de cette famille. Un sujet social qui colle bien au réalisateur qui traitait de la décadence du milieu de la nuit rock dans Belgica et du poids de la maladie au sein du couple dans Alabama Monroe.

My Beautiful Boy sort en salles le mercredi 6 février 2019 et si on a un petit conseil à vous donner c’est bien de rester jusqu’a la fin, le générique vous réserve quelques surprises à la hauteur des émotions attendues. 

MY BEAUTIFUL BOY Bande Annonce VF (2019)
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