Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Le 9 avril, Ménades officialisait la sortie de son album « Sur Leurs Cendres » (28.02.2025, Le Cèpe Records) avec une release party au Point Éphémère. Le quintet parisien porté par une énergie brute et une sincérité désarmante, s’impose de plus en plus comme un futur pilier de la scène rock hexagonale.
Les reines Du…QUai de VALMY
La foule se presse devant le Point Éphémère en ce soir de début avril, et pour cause : c’est la release-party de Ménades. D’ailleurs, disons le tout de suite — le concert est sold-out, et la bière est fraiche. Le bourdon incessant nous entraîne tout droit jusqu’à la salle déjà bondée… Taisez-vous (ou plutôt, criez plus fort), le concert va commencer.
À 21h et quelques, Ménades débarquent sur scène. Dès les premières notes de « La Lune », morceau d’ouverture du disque, le ton est donné : ce concert ne laissera personne indemne. Les cris de joie du public ne tardent pas à faire trembler les murs. Ménades envoie un rock féroce, habité, sauvage. Eva, la chanteuse magnétique, hurle sa poésie avec une intensité folle, de sa voix rauque, viscérale, qui colle au corps.
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Gloire à Bacchus
Très vite, les pogos s’enclenchent et les corps s’entrechoquent dans une euphorie collective. Les yeux brillent, s’écarquillent et scannent tous les mouvements sur scène. Chaque morceau est une déflagration dont Ménades est le moteur furieux.
Il est temps de respirer un peu… Le groupe opère alors un virage plus doux. Les lumières se tamisent et les guitares électriques laissent place à des acoustiques, afin d’interpréter « Reckless ». Des lumières bleutées apparaissent partout dans la salle, initiative manifestement portée par une partie du public. L’instant est suspendu. Quand une reprise des Viagra Boys s’invite dans cette parenthèse, la salle retient son souffle — avant de replonger tête la première dans la tempête.
Ménades : La scène, leur brasier
Oui, le calme est de très courte durée et l’adrénaline reprend ses droits. Sur « Cramée », le public sort de son apaisement et hurle chaque mot. Certain.es se jettent dans la foule et se laissent porter par celle-ci, bientôt rejoint.es par Eva et Ambre. Ce ne sera pas la seule brèche dans le quatrième mur : à plusieurs reprises, Ménades quittent la scène, pour jouer au plus près du public.
Alors oui, peut-être pouvons-nous céder à l’emphase, comme disait Johnny dans le temps : ce soir, Ménades a allumé le feu. Et on a très peu de soucis à se faire pour la trajectoire du quintet — fraîchement sélectionné parmi les Inouïs du Printemps de Bourges 2025, le groupe est en train de tracer sa route, bien au-delà des cendres.
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Ménades – Point Éphémère Paris 2025 – Crédit photo : Pénélope Bonneau Rouis
Bar Italia, voilà un nom qui peut induire en confusion. L’effervescent groupe londonien revient le 19 mai avec l’une des plus belles pépites rock de l’année : « Tracey…
New-York, berceau de la musique, repère des nuits et ses multitudes de temples pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases étroites de la société. En 1979, le Pyramid Club y ouvre ses portes dans l’East Village. Très vite il devient le repère d’une « nouvelle race de performers drag politisés ». Parmi les premier.es à s’y produire : des personnalités : Ru Paul en tête de liste mais aussi Lydia Lunch, Nirvana, Sonic Youth, les Red Hot Chili Peppers pour leurs premiers shows dans la grande pomme. Madonna elle y organise son premier concert caritatif contre le SIDA. Le lieu devient un repère et une des emblèmes qui fait du East Village un quartier privilégié autant pour les scènes drag, gay, punk et artistiques que pour un public qui s’y reconnait.
En 1992, ANOHNI, femme trans, connue pour sa carrière dans Antony and the Johnsons et pour sa proximité artistique avec Lou Reed s’unit avec Johanna Constantine et Psychotic Eve alors qu’elles sont dans leur vingtaine. Elles forment le Black Lips Performance Cult. Avec environ 13 autres personnes, elles décident d’écrire des pièces irrévérencieuses. Le Blackl Lips pose ses valises au Pyramid Club et prend le créneau des lundis pour présenter ses créations. L’esthétique prime alors qu’elles subliment autant la culture gothique que drag. Parmi leurs performances, « La naissance d’Anne Frank » mais aussi l’arrachage d’un faux foetus en sang du corps du performer James F. Murphy ou bien la troupe qui vomi le corps de Jake L’éventreur. A l’époque il était possible d’être subversifs et créatifs. Les voilà donc qui se mettent à la chanson. Leurs représentations sont parfois drôles, parfois dévastatrices et empreintes d’une réalité qui s’inscrit en parallèles avec la montée du SIDA.
Blacklips Bar: Androgyns and Deviants — 1992 – 1995
Blacklips Bar: Androgyns and Deviants — Industrial Romance for Bruised and Battered Angels, 1992 – 1995, de son nom complet est la compil qui s’inscrit dans trois années de cette histoire. A l’initiative d’ANOHNI, les 90 minutes qui la composent sont un hommage vibrant au Black Lips Performance Cult, leurs prédécesseurs, inspirations et des enregistrements rares des titres composés par leurs membres. Le parcours y est incroyable, d’autant plus que la pluralité musicale est de mise alors que chaque piste profite d’une véritable force underground.
Meng & Ecker ouvre le bal avec un morceau plutôt dansant. Son histoire, à l’image de la compilation est atypique et barrée. Savoy Books fut fondé en 1976 en Angleterre. Les livres qui y furent publiés incluaient des contenus plus que sensibles allant du « Lord Horror » de David Britton avec parmi ses personnages principaux Hitler et le nazi Lord Haw-Haw (un ouvrage nihiliste et sadique) ou encore des romans graphiques entre pornographie et sci-fi et donc « Meng & Ecker » (illustré par Kris Guidio) qui retrace le parcours cauchemardesque d’une personne transsexuelle et punk dans un décor anarchique.Les ouvrages étaient si choquants qu’ils valurent à l’un des créateurs de Savoy, David Britton, deux ans de prison. En 1989, Denis Johnson et Rowetta créèrent un titre électro, illustration sonore du fameux texte « Meng & Ecker ». Johanna Constantine, une membre du Blacklips, tombe sur la librairie alors qu’elle est étudiante à Leeds. Elle suit la trace de leurs bureaux jusqu’à Manchester non sans avoir pris le temps de fouiller et s’approprier leurs oeuvres. Lorsqu’elle les retrouve, Savoy vient de subir une descente de police. Pour y répondre, ils impriment des tee-shirts représentant le chef de la police locale la tête explosée. Voilà qui donne le ton d’un album pluriel qui ne rentrera jamais dans les cases.
ANOHNI : âme rebelle aux manettes
Evidemment ANOHNI étant à la tête de la création de ce joyau et de cette quête d’une histoire si significative, ses titres peuplent en nombre cette galette. L’un des plus incroyables moments de cet opus est une version précoce du titre « Rapture » qu’elle éditera par la suite avec The Johnson puis en featuring avec Lou Reed. On retrouve également « People are Small » (avec Justin Grey), « Blacklips » ou « Love Letter ». C’est elle qui raconte l’histoire de ce collectif artistique dont les créations sont parfois le reflet violent de la réalité toute aussi violente qui les frappe : les années SIDA. Pour en parler, les titres s’entrecoupent d’extraits d’interviews, très vite on retrouve d’ailleurs Vito Russo, activiste d’AIDS. Des temps différents, parfaitement efficaces dans ce tourbillon mélodique souvent sombre, hallucinant, vibrant au plus fort.
Bouillon artistique
La noirceur, elle s’illustre aussi par l’horreur, le jusqu’au boutisme, les cris, les interludes. Un extrait d’une publicité pour un show d’Halloween rencontre des extraits de DJ sets. Pas étonnant donc d’y retrouver Diamanda Galás. Chanteuse, performeuse, peintre, pianiste. En 1991 elle publie l’album « Plague Mass » enregistré dans une église new-yorkaise où elle livre une violente attaque contre l’attitude de l’Eglise face au SIDA. ANOHNI découvre son album « Panoptikon » quand elle est adolescente. Sa voix lui fait l’effet d’une arme qu’elle utilise pour défendre la cause. Son morceau « Double-Barrel Prayer » a donc une place centrale sur cet opus. Il faut ajouter que Galás est l’une des maîtresses des mélodies et esthétiques horrifiques et porte ces propos avec une voix de trois octaves et demi.
Leigh Bowery
Autre artiste auquel la compilation rend hommage : Leigh Bowery prend place sur « Useless Man » par Minty. Présenté à ANOHNI par l’intermédiaire de Charles Atlas, il était un artiste, styliste, créateur de clubs australien. Son influence sur le monde de la mode a eu un impact considérable sur ses successeurs d’Alexander McQueen à Lady Gaga en passant par David Lachapelle ou encore Boy Georges, tous se revendiquent de ses créations. Pour cause, à l’ouverture de son club Taboo, sa phrase fétiche sera « Habillez-vous comme si votre vie en dépendait, ou ne vous déplacez même pas ». Lunette de W-C en guise de collier, combinaison en latex, chapeau en forme de phallus ou robe gâteau d’anniversaire sont autant de ses tenues. A son décès, ANOHNI, dévastée décide de lui rendre hommage en vidéo. Avec le mot « YES’ écrit sur le front en hommage à Yoko Ono, elle grimpe sur une jetée en train de s’écrouler, sous l’œil horrifié des employés de la ville, elle s’avance sur ce cadre dangereux filmée par la caméra qui l’accompagne. C’est la police qui la délogera.
Parmi les morceaux les plus importants de cet opus figure « 13 ways to die ». Un titre que l’on doit à Dr. Clark Render (dont le monologue était l’ouverture du show des Black Lips pendant des années) et joué par le groupe qui sorti en mars 1995. On retrouve là toute la mélancolie des Black Lips et une confrontation directe à la pandémie du SIDA et la découverte d’un New-York en mouvement et évolution, comme le Monde qui se transforme à toute allure. Une belle approche de la fin de cette incroyable compilation.
Fin 1995, ANOHNI a commencé à se produire dans un autre club du East Village : le PS122 avant de se mettre pleinement à la composition musicale. Les autres membres du collectif ont poursuivi leurs carrières de performeurs drags, maquilleurs et DJ. De quoi clôturer une époque mais aussi s’inscrire dans les mémoires comme l’image d’une époque aussi sombre qu’artistiquement puissante. La compilation, disponible en vinyle et sur les plateformes est à chérir et écouter comme un trésor incontournable. Le Pyramid Club lui, qui avait fermé un temps à cause du COVID a pu être sauvé. Un lieu qu’il ne faut pas manquer lorsque l’on se rend à New-York pour garder vivante l’âme d’un temps important et très proche du nôtre.
Alors que la pandémie mondiale laisse entrevoir une accalmie, elle permet surtout aux groupes internationaux de parcourir à nouveau le Monde. A peine le feu vert donné, et…
Qui a dit qu’être punk et avoir des sentiments était incompatible ? Avec leur quatrième effort, Idles prouve en tout cas le contraire. Un an seulement après le brillant Ultra Mono, le retour des punks de Bristol pourrait sembler prématuré mais le déroulement de l’année passée éclaire sur la conception de ce nouvel opus sombre et suintant de douleur: CRAWLER.
Une naissance tragique
Pour de nombreux artistes, la pandémie a été l’opportunité de créer de nouvelles musiques. Idles ne fait pas exception à la règle. Dans l’impossibilité et la frustration de défendre leur précédent album dans une tournée de concerts comme ils savent si bien les faire, le groupe compose. Un autre évènement qui aurait pu être tragique est néanmoins à la genèse des 46 min cathartiques de CRAWLER. Joe Talbot, frontman et parolier du groupe, a évité de justesse un accident de voiture. Pas de victime dans l’histoire, hormis la charismatique chanteur qui prend conscience de la fragilité de son existence. Ses addictions sont mises à nu. Il doit lutter contre. Il lutte, encore et encore. Il y parvient. Voilà, c’est ça le dernier Idles.
Pleurs, distos et introspection
Comme le laissait présager le premier des deux single dévoilé à l’avance, The Beachland Ballroom, l’atmosphère est plus sombre sur CRAWLER. Chaque note soigne les plaies d’un homme qui a souffert, chaque parole est expiatoire. « Are you ready for the storm ? » demande Talbot à ses fans dans le premier morceau (MTT 420 RR), attentionné, il prévient sur ce qui va suivre. A noter que ce titre acronymique est un modèle de moteur, se référant ainsi tout comme Car Crash à l’accident qu’a frôlé le frontman. Le chanteur conte son expérience dans un style effleurant la cold wave et pose les bases de ce nouvel album. L’ensemble se laisse guider par les émotions chancelantes et dévorantes d’un homme en perdition. Les quatorze titres punk, parfois oppressants notamment par le son très lourd de la basse omniprésente, sont d’une poésie qu’il est rare de croiser dans ce genre de musique. Talbot se livre à cœur ouvert et ses tourments se métamorphosent en riffs effrénés et paternes de batteries surpuissants.
Un ensemble maîtrisé malgré quelques bémols
CRAWLER n’est sûrement pas la création la plus réussie du groupe dans la mesure où il n’y a pas de renouvellement et que le tout peut paraître assez monotone. Il n’y a pas autant de titres qui marquent par leur exceptionnalité que dans les précédents albums de la formation mais les morceaux sont réussis et certains, à l’image de Crawl! et The Beachland Ballroom, émeuvent particulièrement. Bien que des touches nouvelles de synthés apportent une fraicheur très prometteuse, Idles conservent la recette qui fonctionne. La construction est toutefois maîtrisée. Du titre introductif aux bombes captivantes et plus proches de ce qu’Idles avait pu faire précédemment que sont The Wheel ou The New Sensation, tout est là pour un bon album. Des pauses plus calmes et si belles (Progress) soulagent l’ensemble. Les interludes apaisent (Kelechi) et dynamisent (Wizz) tout en étant entièrement à leur place. CRAWLER est violent musicalement et émotionnellement, et cela fonctionne.
brutaliser la sensibilité
Il est clair que CRAWLER est le journal intime d’un cœur blessé. Idles y sublime ses tourments et s’en délivre. L’écoute de l’album peut être rude tant il est sincère, mais la maîtrise et l’émotion qui l’habitent sont addictifs. Libérateur et lacrymal, l’appréciation de ce concentré de peines n’est pas nécessairement immédiate. Et pourtant, c’est inévitable. Parce que c’est Idles et qu’ils sont sacrément bons. Surtout quand Joe Talbot conclut dans un dernier cri de rage et d’espoir « In spite of it all, life is beautiful ». You’re right Joe, I can assure you, it is.
Mercredi 17 novembre 2021, après une journée beaucoup trop fraîche dans la capitale française, le froid a laissé passer quelques rayons de soleil, et une chaleur mitigée. Assez…
L’été 2021 sera beaucoup de choses : celui des espoirs et des doutes. Il sera celui d’une vie retrouvée et d’une crainte criante de la perdre à nouveau.…
Vous vous souvenez des années 2000 ? MTV était au sommet de sa gloire, tout comme le pop punk, ses guitares solaires, ses textes légers et ses riffs propices aux pogos. Nous étions les enfants de Blink 182, nous chantions « What’s my age again? « . Un titre qui a pris sens bien des années plus tard quand il a vraiment été question de se demander où étaient passées nos folles années d’insouciance où il faisait bon faire n’importe quoi pourvu que l’idée puisse sembler amusante et peut-être même vaguement dangereuse. A notre époque aseptisée, où il est bon de s’isoler dans une bulle réduite et surtout prendre soin de soi, l’insouciance passée et salvatrice vient clairement à manquer. Essentiel ou non (mais ho que si essentiel, ne disons pas de bêtises), l’art est le vecteur principal de petites et grosses révolutions. Qu’il soit politisé et invite au débat ou qu’il permette simplement de se détacher des codes sociaux convenus pour mieux y trouver notre place, c’est bien lui qui nous fait nous sentir en vie. Historiquement, les courants punk et rock ont toujours été ceux qui portaient en eux cette énergie provocante. Le pop punk prônait le laisser-aller et il se laissait aller même sur le travail de composition qui souvent se contentait du minimum syndical pour mieux se concentrer sur des refrains accrocheurs et des paroles entre amusement et ton adolescent.
Les années sont passées, MTV a perdu de sa superbe. Et la musique elle, a choisi de focaliser sa scène indée sur une qualité musicale bien plus poussée. Au Royaume-Uni, au temps de l’avant Covid, on faisait du post-punk et ses sombres mélodies enragées et mélancoliques. Une merveille nécessaire mais qui ne suffisait plus à être le seul exutoire de notre besoin primaire de bouger nos fesses et de nous accorder un superficiel amusement bien au-dessus de toute forme de profondeur intellectuelle. La superficialité même des gens qui en ont marre d’être profonds. voilà donc que les tee-shirts de Blink 182 et des logos MTV ont repris leur place dans les boutiques tendances. Et côté musique ? Me demanderez-vous. Et bien bonne nouvelle, elle aussi a choisi de reprendre le rock solaire, avec une nouvelle formule, soyons-en certains, mais la même énergie. Et c’est inconsciemment pour répondre à ce besoin que DYE CRAP a fait son apparition en France.
DYE CRAP, de la vitamine D sous forme de morceaux
Anciennement The Baked Beans, DYE CRAP s’est formé suite au départ de son ancien chanteur. L’idée ? Créer un projet feel good où pop rime avec danse et coups de folie, où on fait de la musique sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux. Le groupe prépare alors son tout premier album éponyme à paraître le 30 avril 2021. Pour le teaser en beauté, il sort un premier extrait « MY SHITS », à la batterie travaillée, aux notes qui sentent l’été dont l’inspiration pourrait se situer entre la pop de Foster the People et le rock plus brut de décoffrage. Le tout est pourtant franchement accessible à toutes les oreilles alors que son clip coloré rappelle la bande de Steve-O et s’écoute sur un donuts multicolore. Maintenant que l’oreille est happée et que l’envie de danser est bien présente, DYE CRAP récidive avec une second extrait qui pourrait bien vous donner votre dose de vitamine D pour l’année. Et c’est tant mieux, la vitamine D est recommandée pour éviter d’attraper la Covid, nous aurions donc tord de nous en priver. « Cooloroonie » s’avère plus punk que son prédécesseur, il en garde pourtant les notes sucrées. Alors que la gimmick des guitares qui saturent légèrement se fait entendre il est évident qu’une bande de potes qui s’amuse est derrière ce titre savamment construit. Le refrain prend l’inclinaison d’un hymne à scander et sent bon les influences rétros maitrisées, digérées et re-crées avec modernité. Vous avez besoin de l’écouter, nous en avons tous besoin. Attention néanmoins, ce titre est réalisé par des professionnels, à ne pas reproduire chez soi, à moins qu’à l’inverse de Jackass cette fois, tout ce que vous verrez et écouterez soit justement à reproduire en boucle. Fun, flowers and rock’n’roll.
Chaque année, l’automne est synonyme de très belles découvertes musicales et ce grâce au Crossroads Festival. L’événement qui se déroule traditionnellement à Roubaix est soutenu par la région…
White Riot. Dans l’Angleterre de la fin des années 70, en pleine apogée punk, le fascisme gagne de plus en plus de terrain. Au travers d’un racisme décomplexé,…