Voilà plus de 20 ans que le groupe The Kills, mené par Alison Mosshart et Jamie Hince, aka le duo le plus cool du monde, rythme notre vie. Chaque album paru, de Keep on your main side à Ash & Ice, est devenu un « instant classic ». Encore l’année dernière, ils publiaient God Games, leur 6e album, nouvel acte de foi envers ce rock si classe et rugueux, non pour autant dénué de tendresse. Le duo était sur la scène de l’Olympia le 3 mai dernier pour défendre ce nouvel opus. On vous raconte.
Ils sont à l’heure, 21h, apparaissant sur la scène devant un décor de bal de promo américain, style Carrie au bal du diable. Avec cette grande carrière, ils ont eu le temps de s’en faire, des aficionados (mais aussi avec la cover de leur dernier album). Car oui, ce sont de véritables stars. On ressent instantanément l’émerveillement du public à leur égard.
The Kills, Premières surprises
Contre toute attente, le duo démarre le concert avec une belle surprise : un morceau relativement calme de leur tout premier album « Kissy Kissy ». Calme certes, mais bien électrique comme il faut, et intense sur sa longueur et dans sa répétition. « It’s been a long time coming ». C’est d’abord Jamie qui chante timidement cette phrase, presque unique parole du morceau, avant qu’Alison prenne la relève et fasse hurler la foule. Ce qu’elle dégage est dingue. Son micro est réglé au max, pour que sa voix nous cloue sur place, car c’est surement, outre l’incroyable danse de la guitare, le meilleur atout du groupe. Puissante, ravageuse. Le morceau doit bien durer six ou sept minutes, faisant grimper l’attente puisque tout le monde sait pertinemment que la suite sera explosive.
Et c’est le cas, avec la deuxième surprise de la soirée, puisque le duo enchaine sur « U.R.A Fever », morceau d’ouverture de leur mythique album Midnight Boom (2008). C’est l’un des plus forts du groupe et, en live, dès que retentit le bruit de téléphone qui l’introduit, il fait l’effet d’une bombe. Le show peut commencer !
Le Nouvel album parsemé de tubes
Place à leur nouvel opus, ensuite mis à l’honneur. Celui-ci sonne comme toujours avec les Kills : serpent métallique qui se répand à travers la salle pour poser son venin sur chacun.e d’entre nous, nous faisant tomber instantanément love, même si nous le sommes déjà depuis 20 ans. La recette fonctionne toujours, avec cette formule on ne peut plus duo, avec une rythmique entièrement enregistrée. Jamie assure à la guitare et Alison au chant. Parfois, les kicks sont un peu bourrins, mais les deux maitrisent tellement leur art qu’on se laisse prendre par l’intensité des versions. Deux chœurs féminins rejoignent la partie sur trois titres, dont « DNA » issu du 4e album Blood Pressures (2010), auquel elles apportent une ampleur jubilatoire. De ce même album, nous aurons le droit à la fin avant le rappel à l’incroyable « Future Starts Slow », le plus gros « tube » de leur carrière. Scotchés, cela nous rappelle à quel point ce morceau est grand, même 15 ans après sa sortie.
Parmi les morceaux ayant réuni le plus d’applaudissements dès l’esquisse de leur première note, on compte aussi « Doing it to death », issu de leur 5e album Ash & Ice (2016). Celui-ci est un mastodonte qui ravage tout sur son passage. Impressionnant !
Manger rock équilibré !
Equilibrée, la setlist ne se sera malheureusement pas attardé sur l’album No Wow (2005), que nous adorons de tout notre cœur. Tant pis, car nous savons qu’avec une carrière de cette taille, les concessions sont obligatoires. On quitte l’Olympia suite à un joli rappel de 4 morceaux, concentré sur le dernier album, mais avec comme surprise finale « Sour Cherry », un morceau bien rentre dedans issu de Midnight Boom ! Que pouvait-on attendre de mieux ?
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