Voilà un joli petit ovni que CampingduLac d’Éléonore Saintagnan. Tourné avec les moyens du bord, CampingduLac, est un huit clos en extérieur en Bretagne, avec une créature légendaire, une voiture qui tombe en panne et une narratrice en quête de vérité. Un BigFish qui rencontre The Blair Witch Project. Retour sur un film original et poétique.
CAMPING DU LAC : de quoi ça parle ?
C’est l’été, Éléonore roule vers l’Ouest et sa voiture tombe en panne en plein milieu de la Bretagne. Elle est contrainte de louer un bungalow, dans un camping près du lac, au sein duquel, vivrait une bête légendaire, un poisson géant. Dans ce petit monde où certains résidents du camping y vivent à l’année, elle y explore les légendes et les vies des habitants, animées par l’existence de cette créature.
Dans une réalisation qui implique le passé et le présent, l’imaginaire et le réel, le biblique et le prosaïque, CampingduLac est une jolie fable sur la quête de soi et l’amour populaire des légendes.
CAMPING DU LAC : Est-ce que c’est bien ?
Mélangeant réalité et fiction, acteurs et personnes ordinaires, le long-métrageest une jolie prouesse cinématographique. Son soupçon de poésie et d’humour se mêle à une véritable conscience écologique et une ode à la nature. Jusqu’où ira l’humain pour étancher sa soif? Qu’en est-il de cette quête de vérité qui se broie dans la légende d’un poisson géant, dont les vertus viendraient changer le cours d’une vie (et du lac, qui s’amenuise toujours un peu plus chaque jour)? Que fera-t-on le jour où le poisson s’avérera être une simple légende? Ou pire encore, bien réel?
Le poisson s’impose comme un idéal à atteindre, une conquête. Le filmdémontre le besoin humain de croire et de conquérir. Pour rester sur cette bonne pensée, nous ne dévoilerons pas au sein de cette critique si le poisson pointera le bout de sa nageoire. Camping du Lac d’Éléonore Saintagnan est au cinéma depuis le 26 juin 2024.
Ce mardi 25 juin 2024, le Champs Elysées Film Festival clôturait sa 13ème édition en récompensant comme toujours le cinéma indépendant Franco-américain. Pendant une semaine, le festival a…
The Dells, projeté en France dans le cadre du Champs-Elysées Film Festival suit le quotidien d’étudiants étrangers au pays venus travailler aux États-Unis pour leurs vacances d’été. Entre rêves et désillusion, que vaut vraiment la confrontation à l’Amérique profonde du Wisconsin ? C’est le sujet du premier documentaire de Nellie Kluz.
The Dells de quoi ça parle ?
The Dells observe le choc entre l’imaginaire et la réalité auquel font face les étudiants étrangers venus travailler à Winconsin Dells, autoproclamée « Capitale Mondiale des Parcs Aquatiques ».
The Dells, est-ce que c’est bien ?
Il faut quelques minutes malgré une explication courte en début de métrage pour bien comprendre les tenants et aboutissants de The Dells. La plongée est directe dans l’univers de ces étudiants étrangers, issus du monde entier qui viennent passer un été américain. Ainsi dès les premières scènes entre trajet en voiture et barbecue partagé la notion de petits jobs et de leurs salaires se plante directement.
Ces étudiant.es sont variés et Nellie Kluz choisit de suivre un grand nombre d’entre eux, plutôt que de se focaliser sur une histoire ou une autre. Qu cherchent-ils au pays de l’Oncle Sam ? Les réponses là aussi varient. Certain.es sont là pour le plaisir de l’expérience, d’autres dans l’espoir de rester plus longtemps sur le territoire. En tant que tel, le documentaire se penche sur une forme de Working Holiday Visa ( le visa travail / études pour la jeunesse) comme ceux qu’on trouve en Australie et sur la communauté de backpackers locale (même si le mot n’est pas employé dans le métrage). Aux USA,pays construit par l’immigration mais très peu enclin à accueillir des « étrangers » chez lui, le visa est beaucoup plus courts que dans les autres pays qui le proposent. On comprend d’ailleurs vite que le pays cherche juste à faire venir de la main d’œuvre bon marché pour un temps très court. De son côté, The Dells cherche à parler de cette communauté en gardant une honnêteté totale sur son sujet ?
Pour se faire, le long-métrage choisit de poser la caméra de Nellie Kluz pour mieux laisser vivre ses sujets en les observant avec une certaine distance. Distance qui est certainement se qui pêche le plus dans le documentaire. En effet, les jeunes gens filmés se succèdent en une série de plans qui racontent des tranches de vie au risque de perdre de vue la compréhension du sujet principal. A ses débuts le métrage se concentre sur les étudiants qui parlent de leur travail et rémunération, entre eux. Toutes et tous sont des anonymes et se confientau sein d’une communauté qui semble établie. Un peu à la mode Instagram, le film va chercher à piocher parmi leurs moments de vie, en simple observateur posé, distant, ne cherchant pas à leur faire dire de grandes vérités. Il cherche plutôt à toucher au vrai : dans leurs trajets de voiture, à un barbecue, en chantant dans la voiture, en se baignant, en faisant des attractions, en filmant leurs lieux de travail, en se teignant les cheveux …
Finalement quelques notions viennent se confronter à ces instants observés. Par exemple lorsqu’une étudiante issue d’un pays du Tiers-Monde (dont elle tait le nom) explique que les soins de santé sont meilleurs aux États-Unis. Le chauffeur, seul personnage récurant, lui objecte que les USA sont le seul grand pays au Monde à ne pas avoir comme droit un accès remboursé aux soins. Mais la jeune fille ne lâche pas, ici il y a au moins du personnel soignant. Un situation qui fait autant sourire que grincer des dents. D’autres moments complètent le tableau, de celles et ceux qui cherchent comment rester, comment faire plus d’argent et des celles et ceux qui se trouvent finalement bien mieux dans leur pays d’origine. La caméra ne s’invite que rarement dans l’intimité, gardant une distance froide à son sujet. On suit quelques tribulations autour d’un vanne acheté à bas coût pour se loger mais en très mauvais état faisant de son propriétaire un rare personnage à revenir sur quelques scène. On ne voit que peu de logements, peu de fêtes, mais on retrouve des repas : barbecue, Mc Do, diner nocturne sur un parking… lieux où des brides de conversations viennent ponctuer les images. C’est là-dessus que The Dells manque à entièrement convaincre puisqu’il est difficile d’en sortir un véritable propos. Et comme la réalisatrice souhaite, de ce que l’on comprend, ne pas enjoliver la réalité, on ne rentre pas non plus dans une folle vie étudiante et les incroyables souvenirs qu’un long séjour à l’étranger peuvent laisser.
Il informe néanmoins sur une réalité inconnue de beaucoup et montre une Amérique enfin dénudée de toute forme d’artifice habituellement propre au cinéma. Le vide du Wisconsin, état aux longues routes, ses parcs d’attractions et sa vie locale, parfois encensée quand vue de loin. Une plongée très réaliste dans cet univers, qui aurait gagné à mieux nous présenter les visages qu’on y croise mais qui permet de jouer sur une telle pluralité qu’il recense nombre d’avis. De réelle conclusion, il n’y aura point.. Comme pour montrer que le cycle continue et que ces anonymes qui le sont encore plus dans le pays qui les accueillent se succèderont sans fin. Et de rappeler que l’American Dream est un fantasme, utilisé pour charmer au delà des frontières du pays.
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Huit ans après son dernier long-métrage (Microbe et Gasoil, 2015), Michel Gondry, réalisateur d’Eternal sunshine of the spotless mind, Be kind, rewind ! et de beaucoup de clips (Bjork, Daft Punk…), revient en force avec Le livre des solutions, comédie autobiographique portée par Pierre Niney et Blanche Gardin. En très gros, Marc est un réalisateur passionné, lunatique et insupportable (pas tant que cela en fait), et la production menace de reprendre les rennes de la réalisation de son film de quatre heures. Il se barre alors avec son équipe et le matériel de montage chez sa tante dans les Cévennes pour finir son œuvre comme lui le souhaite. Et le tout est particulièrement touchant, et surtout SURTOUT très drôle.
LIVRE DE BLAGUES
Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas entendu une salle obscure rire autant et de si bon cœur depuis… euh, vous avez compris l’idée. Un spectateur a même prédit des répliques prochainement cultes, espérons-le ! Il faut dire que la finesse des dialogues, le jeu de Pierre Niney et le rythme coordonné du tout permet une addition sucrée où le rire n’a pas de prix. Ce n’est pas lourd, ce n’est pas farfelu : le naturel et la fantaisie littéraire de Gondry font tout le travail. Oui voilà, on rit vraiment beaucoup et c’est bien fait.
RECUEIL DE POESIE
Marc a beau réveiller ses collègues en pleine nuit pour leur demander de contacter Sting pour la BO de son film ou leur hurler dessus, son génie artistique et la profondeur de sa personnalité le rendent particulièrement attachant. C’est d’ailleurs un des coups de maître du film que de faire apprécier cet énergumène au spectateur. Il aime autant son équipe qu’il les maltraite : la création du « camiontage » pour s’excuser auprès de sa monteuse est un exemple superbe. Chacune de ses idées reflète un esprit foisonnant d’émotions et de génie ; attendez de découvrir la scène de l’orchestre – elle est réellement arrivée au début de la carrière de Gondry. L’amour qu’il porte à sa tante, personnage marquant de douceur, et leurs échanges, parfois lunaires, ont la tendresse d’un bout de coton. Fragile et à fleur de peau, la chair de Marc tombe aussi amoureuse, presque sans s’y attendre. La relation qu’il noue avec Gabrielle, même si elle aurait méritée d’être plus mise en avant, est aérienne et unique en son genre. Tout y est joli. Et drôle aussi, je ne sais plus si je vous l’ai dit.
LES CONFESSIONS
Aux chiottes Rousseau et Saint-Augustin, leurs confessions respectives n’ont rien de spécial mises à côté du grand Gondry. J’exagère légèrement (d’autant plus que la comparaison littérature/cinéma pour un même genre n’est pas pertinente ici, enfin ça c’est une autre question), mais l’auto-biopic que livre le réalisateur est aussi sincère que transparent sur cette période précise de sa vie. Le portrait qu’il dresse de lui-même à travers Marc n’est en effet pas bien tendre. Aussi, chaque personnage est un proche ou une connaissance de Gondry, à quelques arrangements scénaristiques près, les événements relatés sont vraiment arrivés. Bref c’est sincère à 200% et apporte beaucoup de ludisme au visionnage d’un ensemble hyper maîtrisé.
EPILOGUE
Au cas où vous ne l’aviez pas compris, je vous conseille vivement d’être présent en salle pour le retour du réalisateur. On rit, on ne pleure pas mais on est ému et profondément touché. Certains ont vu une apologie du réalisateur « toxique » (je le mets entre guillemets parce que Gondry a dit qu’il n’aimait pas la démocratisation du mot pour n’importe quel usage), mais c’est bien comme la période précise et isolée d’un début de carrière unique et tourmenté que le temps du film est à envisager. Cette carrière, qui n’est plus à présenter (je l’ai quand même fait au début de l’article au cas où), elle est d’une créativité et d’un style rares, d’un DIY poétique rarement égalé, et il n’y aura pas besoin d’analyser les procédés rhétoriques de cet article pour comprendre que je l’admire. Conclusion (je dois m’arrêter sinon c’est (beaucoup) trop long): la solution à tous vos problèmes se trouve dans les pages de ces 1h42, à lire et relire dès septembre.
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Du 21 au 28 Juin dernier, s’est déroulé le Champs-Élysées Film Festival, et notre équipe s’y est rendue et a sélectionné quelques très jolis films issus du cinéma indépendant franco-américain à voir. On vous prend par la main pour mieux vous raconter nos coups de cœur.
ATLANTIC Bar – fanny Molins
Le premier long-métrage a avoir été projeté dans le cadre de la compétition est Atlantic Bar de Fanny Molins.
Ce documentaire suit le quotidien de Nathalie, Jean-Jacques et des habitués de leur bar Atlantic, à Arles avant sa fermeture en 2022. S’il apparaît de premier abord comme un portrait intimiste et amusant, grâce aux nombreuses répliques (ou plutôt paroles) de Nathalie, ce documentaire cache de nombreuses facettes. Il mêle assez brillamment l’humour, la légèreté et les drames qui ponctuent leur quotidien. C’est avant tout ce petit ton bien franchouillard qui lui donne son charme particulier. Il donne une voix à ceux que l’on croise, à qui l’on ne parle pas forcément mais que l’on a pourtant l’impression de déjà connaître.
QUANTUM COWBOYS – GEOFF MARSLETT
Quantum Cowboys, second film de notre sélection, est un western psychédélique ambitieux et très expérimental. Le réalisateur originaire d’Arizona, Geoff Marslett, a fait appel à 12 illustrateurs différents pour créer un film d’animation des plus inédits. Les deux personnages principaux, Franck (Kiowa Gordon) et Bruno (John Way) explorent le désert américain des années 1870, y rencontrant des personnages étranges les menant vers de nouvelles quêtes, comme Linde (Lily Gladstone). Sorte d’Odyssée revisitée mais sans cyclope et des multiverses à la place. Ce film fiévreux est le premier d’une trilogie dont les prochains opus se concentreront tour à tour sur des personnages présents dès le premier. Cependant, ce film exigeant n’est pas « facile d’accès pour tous ». Film d’animation, certes mais pas film pour enfant. Comme le disait d’ailleurs le réalisateur à la fin de la projection : il faut savoir se laisser porter par l’incompréhension du visionnage. C’est fait.
ASCENSION – JESSICA KINGDON
Ascension est très certainement le long-métrage le plus glaçant de cette sélection, le plus perturbant. Il s’agit d’un documentaire, retraçant les différentes classes sociales chinoises. Ce long-métrage – dont la bande-son est signé Dan Deacon, invité d’honneur du festival – est très structuré, souple dans sa progression et esthétiquement saisissant. La réalisatrice offre aux spectateurs la possibilité de grimper l’échelle sociale chinoise, inspectant chacune des catégories. Cela commence dans les usines de production et se termine à un diner de l’élite chinoise. Ce qui est frappant, c’est que malgré l’écart social, les discours servis et avalés y sont les mêmes. Comme le dit la productrice, Kira Simon-Kennedy, présente lors de la projection, si ce film peut nous mettre mal à l’aise, il est aussi préventif. Un pareil système ne serait pas impossible en France et ailleurs.
Happer’s Comet – Tyler taormina
Hanté, éthéré, intrigant, mystérieux. Tels sont les adjectifs qui nous viennent après le visionnage de ce petit ovni qu’est Happer’s Comet. Pour son deuxième film, le réalisateur Tyler Taormina est revenu là où il a grandi, la banlieue de Long Island, où il a filmé ses habitants, tenus éveillés par une frénésie silencieuse. Aucune musique n’habite ce film. Il n’est illustré que par les bruits de la nuit, ceux de ces personnages solitaires, désireux de quelque chose d’inextricable. Et dans la froideur de la nuit, tout est exacerbé. Un spectateur ne sachant à quoi s’attendre peut cependant facilement se retrouver déboussolé face à ce film.
strawberrymansion – Kentucker audley et albert Birney
Deuxième collaboration entre Kentucker Audley (qui s’octroie aussi le premier rôle) et Albert Birney, StrawberryMansion aura fait indéniablement voyager le spectateur. Il était précédé du court métrage Skinofman dont le compositeur, Dan Deacon est l’un des deux invités d’honneur du festival cette année avec Ari Aster. Ce que l’on peut dire de Skin of man c’est qu’il n’aura pas franchement réussi à instaurer l’ambiance glauque qu’il visait, la faute à une saturation de l’image pour le moins exagérée et ne servant pas le propos. StrawberryMansion réussit le pari sur lequel beaucoup de cinéastes ont pu échouer par le passé, à savoir réussir à retranscrire l’univers des rêves. Dans un monde où le gouvernement enregistre et taxe les rêves, un modeste contrôleur fiscal de rêves est entraîné dans un voyage cosmique à travers la vie et les rêves d’une vieille dame excentrique. Si le sens final du film peut sembler nébuleux, indubitablement le duo Audley-Birney aura réussi à émerveiller le spectateur et à rendre un message positif sur l’amour tout en se permettant une charge (qui aurait pu être un poil plus élaborée) sur la société de consommation. Un agréable film.
the integrity of joseph chambers – robert machoian
The Integrity of Joseph Chambers, deuxième long métrage de Robert Machoian nous parle d’aliénation dans laquelle le diktat de la masculinité peut pousser. Craignant l’apocalypse, un vendeur d’assurances part dans les bois pour une expérience solitaire. Clayne Crawford, révélé par le bijou Rectify, il y a quelques années et dont l’ascension avait été freinée suite à son éviction de la série L’Arme Fatale (il retrouve sa partenaire du show, Jordanna Brewster pour l’occasion) porte le film – sans surprise pour qui le connaît – de façon impressionnante. il n’a aucun mal à montrer les doutes, les contradictions, les rêveries d’un homme dont la journée de chasse va le conduire de plus en plus à découvrir les parties les plus insoupçonnées de lui-même. Excellemment filmé avec un travail sur l’ambiance sonore impressionnant The Integrity of Joseph Chambers captive de bout en bout jusqu’à un final assez déconcertant où l’on finit par se demander quel message Machoian voulait vraiment passer.
But I’m a cheerleader – Jamie Babbit
Autre film des plus agréables la projection de But I’m A Cheerleader dans le cadre de Freed From Desire, quatre films des années 90 dépeignant le female gaze. L’histoire est simple : Megan est pom pom girl et a un petit ami. Seulement voilà, il se pourrait qu’elle soit lesbienne. Ses parents décident donc de l’envoyer en école de « réorientation sexuelle » afin qu’elle réapprenne l’hétérosexualité. Là-bas, elle rencontre la belle Graham… Coup de nostalgie de revoir sur grand écran à leurs débuts, Clea DuVall, Natasha Lyonne ou bien encore Michelle Williams au service d’une comédie romantique des plus sympathiques malgré son sujet qui aurait pu donner quelque chose de plus grave comme The Miseducation of Cameron Post diffusé il y a quelques années au Champs Elysées Film Festival. Mais le film de Jamie Babbit sait faire passer ses messages en ridiculisant ce à quoi il s’oppose tout en faisant passer un bon moment au spectateur.
écrit par Pénélope Bonneau-Rouis et Alexandre Bertrand
Dans le cadre de la onzième édition du Champs Elysées Film Festival était projeté le premier long métrage de Max Walker-Silverman, A Love Song, porté par Dale Dickey…
Le 24 Juin dernier, Bertrand Bonello a présenté son dernier film Coma en avant-première lors du Champs-Elysées Film Festival. Louise Labeck y joue le rôle d’une adolescente confinée…