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Rock en seine

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Crédit photo : Louis Comar

Nouvelle journée sous le soleil de Rock en Seine ce samedi 27 août.  Sans les palmiers certes, mais le Parc de Saint-Cloud profite aussi de ses arbres et de son lot de coins paradisiaques. Cette fois-ci, c’est la scène française qui est particulièrement mise à l’honneur avec un bon nombre de ses représentants à l’affiche. Moins rock que les autres jours, ce samedi profite d’une belle vague allant du dansant au carrément électro. Non contents de faire faire des kilomètres aux festivaliers qui courent d’une scène à l’autre chaque jour, il faudra se déhancher franchement pour profiter pleinement du programme.

Mais où va le monde ?

Il va sur la Grande Scène et pas sur la planche (ni dans le sable) pour accueillir La Femme et ce dès 18 heures 30. La joyeuse troupe fondée par Marlon Magnée et Sascha Got la joue comme à chaque performance sur un show complètement déluré pour séduire. Profitant d’un meilleur son que la dernière fois que nous avions pu les voir aux Francos Montréal, les acolytes sont venus en masse, déjà pour officialiser la sortie de leur nouvel album « Teatro Lucido » dont le premier extrait « Sacatela » est déjà en écoute. La Femme aime à surprendre comme le montrait son dernier né, l’indomptable « Paradigme » et ses titres allant du western au rock français façon Dutronc en passant par de la pop tropicale. Sur scène, l’immense variété d’un répertoire qui ne se refuse absolument rien en terme de créativité, en cause le besoin de s’assurer une véritable indépendance musicale, même si vous dira Marlon, la chose n’existe pas vraiment, parait pourtant bien cohérente. il faut quelques minutes à la troupe pour se chauffer et chauffer la foule. Interprétant d’abord des extraits de « Paradigme » pour vite mettre tout le monde d’accord sur le classique « Elle ne t’aime pas ». Les copains saluent tout le monde, même Robert Gil, photographe musical qui vous avez certainement déjà vu shooter en live. La sauce prend et gonfle, à la fin du set, Rock en Seine est un dancefloor géant.

Il faut quand même dire que le groupe avait été aidé par Lewis Ofman, le prodige de l’électro français qui avait posé ses valises et surtout son décors sur l’indétronable scène de la Cascade à 17 heures 30. Aussi élégant que les marques pour lesquelles il a travaillé d’APC à Colette en passant par Gucci, la musicien sait varier les plaisir avec une précision millimétrée. Entre funk, house et pop, le touche à tout convainc un par terre en effusion qui commence à siroter une bière mais aurait tout autant apprécier un set plus nocturne avec un cocktail et une paille (en carton) pour se laisser enivrer jusqu’au bout de la nuit.

Lewis Ofman – Crédit photo : Louis Comar

Le before de l’after

Parmi les moments les plus attendus de la journée, se glisse la performance de Jamie XX. Le set du membres des iconiques XX se déroule sur le Grande Scène dès 20 heures 30. Si le groupe de rock londonien fait office de légende dans le milieu et que leurs sonorités minimalistes sont aujourd’hui d’incontournables classiques, le musicien se détache de sa formation en solo. C’est un set purement électro entre le DJ set et le remix qu’il propose. Communiquant une énergie festive, il fait danser une assistance qui célèbre la fin de l’été. Certes, ça manque un peu de grandes interprétations et de spectaculaire mais l’instant est plaisant et le Parc de Saint-Cloud, hyper réactif se laisse convaincre par l’esprit festif qui lui est proposé en guise de before de la tête d’affiche, Tame Impala, très attendue ce jour-là.

Jamie XX – Crédit photo : Louis Comar

Pour mieux la découvrir, il faut néanmoins patienter encore un peu. Pour se faire, le rendez-vous est donné par The Blaze sur la scène de la Cascade. La foule y est très dense. La nuit est tombée sur la ville du 92. Les arbres en bordure donnet au tout un aspect mystique que les  deux compères francophones savent maximiser. Avec eux, il est facile de se laisser entraîner et de suivre les courant. les écrans géants se dévoilent en nuances de bleus. La couleur de la mélancolie appelle à la trans. Tout indique qu’il est possible de se laisser porter, que le moment sera partagé mais qu’il saura garder ses secrets. The Blaze et ses sons aériens méritent leur place de très beau nom de la scène française tant leur précision percute et enivre.

Après Nick Cave la veille, c’est maintenant à Tame Impala de prendre d’assaut la Grande Scène. Passer après le géant n’est malheureusement pas chose aisée. Il faut dire que l’immense musicien et ses Bad Seeds ont placé la barre si haut en terme de leçon de live qu’il parait impossible de se glisser à ses côtés. En la matière Tame Impala a en plus la réputation d’être certes excellent sur album mais bien moins à l’aise en ce qui concerne le live. Leur précédent passage à Rock en Seine avait d’ailleurs laissé un souvenir un peu flou d’un concert certes plaisant mais sans l’étoffe de la grandeur. Cette fois, pour palier à ça, la bande originaire d’Australie est venue les valises pleines. Déjà pleines d’une très belle humeur, n’ayant de cesse de rappeler leur plaisir à revenir dans vertes contrées et s’adressant régulièrement à la foule.

Tame Impala – Crédit photo : Louis Comar

Le set s’ouvre en douceur sur « One more year » mais ne fait que gagner en intensité, le son est propre, la voix calée, l’interprétation joliment orchestrée.  Pour l’appuyer, les grosses machines sont de la partie, un jeu de lumières déjà mais surtout un cercle géant placé au dessus des musiciens qui rapidement s’intensifie en des effets de lumières chromatiques rappelant celles de l’arc-en-ciel. « Breathe Deeper » ou encore « Elephant » se joignent à une fête rapidement recouverte de confettis multicolores. La voix aérienne colle aux couleurs pastels d’un moment franchement estival. Le tout se conclut sur  le très attendu « The Less I know the better » et « New Person, same old mistakes ».  Un moment suspendu dont les lumières marqueront les rétines mais n’atteindra malheureusement jamais les sommets de la veille. Restera une dernière journée à vivre avant de retrouver le quotidien bien trop calme une fois la période des festivals achevée. Alors que faire pour en profiter comme il le faut ? Rock en Seine y répond deux journée d’affilée par la même proposition : »Alors on danse » ?


 

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festival des festival

Jeudi 27 août 2020, près de six mois après la fermeture des salles de spectacles, alors que la quasi-totalité des festivals d’été avaient été annulés et que nombreux des derniers à tenter de maintenir une édition avec mesures sanitaires se voyaient tout bonnement interdits en dernière minute, Rock en Seine proposait un condensé des festivals sous une forme bien atypique. Nommé le Festival des festivals, l’événement avait du festival sa multiplicité d’artistes et son cadre : le parc de Saint-Cloud. Exit pourtant ce qui faisait l’âme de Rock en Seine et ce qui fait jaser depuis plusieurs années d’ailleurs : le rock. Si les précédentes éditions ne regorgeaient pas d’artistes de rock mais plutôt de musiciens issus de nombreux registres actuels, l’événement semblait avoir pris en compte la demande de ses festivaliers en programmant en tête d’affiche Rage Against the Machine.

Oui mais, le Covid étant passé par là, les musiciens internationaux n’étant plus en mesure de tourner, la soirée ayant dû être organisée en un temps records,  la place était, naturellement, donnée à la scène française. Pourquoi pas ? Cette dernière regorge de musiciens de talents et l’initiative à elle seule mérite d’être saluée.

C’est finalement le principe d’une émission de télévision à ciel ouvert qui avait été retenue avec à la présentation Naguy et une diffusion sur France 2. L’affiche elle, majoritairement accès vers le très grand public (télévision oblige), Calogero, Dadju, Camelia Jordana y étaient, s’offrait pourtant quelques noms intéressants : Sébastien Tellier, Pomme, Jeanne Added, Philippe Katherine. Serait-ce l’occasion de parler de la détresse du spectacle vivant qui a tout juste reçu des directive permettant une timide reprise et de prouver la nécessité de reprendre une vie musicale malgré la Covid ? La question n’est pas si vite répondue.

Retour en festival : se souvenir des jolies choses

res 2020

Pour les 1500 personnes ayant réussi à se procurer une place (gratuite), le rendez-vous était donné à 20 heures au parc de Saint Cloud. Port du masque obligatoire, gel hydro-alcoolique, le top  des goodies du moment étaient présents, tout comme la fameuse distanciation sociale, celle-là même qui est contre-nature pour nous autres humains qui vivons en société.  Face aux scènes, deux espaces se regardent : l’un accueillant ses food trucks, bar, toilettes, et de nombreuses tables très éloignées les unes des autres, le second espace lui regorgeant de chaises distanciées pour permettre de profiter du spectacle sans risque.  Certains spectateurs avaient d’ailleurs choisi d’arriver très tôt et de faire la queue pour bien se placer sur les fameuses chaises, avec l’envie certaine d’être au plus près de la scène. Impossible de ne pas avoir le cœur serré en contemplant ce joli spectacle, ce condensé rapide de vie festivalière qui a cruellement manqué à l’été 2020. Qu’il est bon, se dit-on de retrouver un semblant de normalité dans le milieu musical. Un peu avant le début des festivités, Roselyne Bachelot elle-même, avec son entourage impressionnant, s’offre un passage côté foule pour rejoindre très certainement son espace VIP.

Un message fort (il faut déconfiner le  spectacle vivant) ou pas (on peut déconfiner si c’est télévisé) chacun y verra ce qu’il souhaite, il est néanmoins plus que temps pour le gouvernement d’écouter les demandes des acteurs de ce secteur et d’agir rapidement, ce qui semble avancer à pas timides.

Un peu avant 21 heures, un chauffeur de salle vient préparer le public, lui indiquant de s’approcher des premiers rangs, de quand il faudra applaudir et autres joyeusetés. Naguy entre en scène, sourire aux lèvres, professionnel et offre une présentation rodée.  Il est accompagné à la présentation par Leïla Kaddour. Les artistes vont bientôt arriver sur scène.

Une belle initiative mais …

Les mais sont pourtant nombreux. S’il est logique en temps normal de présenter un « spectacle » de musique avec légèreté et le sourire aux lèvres, le ton n’est pas le bon aujourd’hui. Puisqu’au plaisir de retrouver  une ambiance de festival s’ajoute la réalité actuelle du milieu. Les professionnels du spectacle vivant se tuent à crier leur détresse : un spectacle, un concert, un festival met des mois voire des années à s’organiser, il fait travailler de très grandes équipes, intermittents mais aussi personnel embauché par les tourneurs, lieux, management, agence de communication … et l’incapacité à s’organiser est devenu critique. N’en déplaisent à certains lecteurs du Figaro qui selon un sondage réalisé par le journal, ne souhaitaient pas à 58% que le gouvernement vienne en aide à ce secteur, il est un véritable pilier de l’économie française. Des emplois sont perdus, des emplois souvent réalisés par des passionnés qui se sont déjà battus en travaillant sans relâche pour exercer leur profession.  Mais pas uniquement nombreux sont les métiers à découler des événements : conducteur de tour bus, sécurité, techniciens, food trucks, producteurs et agro-alimentaire livrant le catering et les food trucks, transports variés pour acheminer les spectateurs … c’est tout une économie essentielle qui s’écroule et qui aura besoin de temps et de soutien pour se relever. Dans ce contexte, les demies jauges des zones rouges restent problématiques et ne permettent pas toujours pour les producteurs de ne pas travailler à pertes. Beaucoup de zones floues méritent un éclaircissement.

Le spectacle n’est pas un caprice de 2020, il existe dans l’histoire humaine depuis toujours, l’art également : théâtre, musique, gladiateur, rien n’a été inventé au cours des dernières années. L’art fait réfléchir, transgresse, fait avancer le Monde, parfois il se contente de divertir et c’est déjà pas mal. Avec tout cela en tête, il est plus difficile bien sûr de prendre un événement qui pourrait être la bonne façon de parler du problème au grand public, avec légèreté.

L’émission est lancée par une brève interview de Roselyne Bachelot, qui parle de « sentiment de sécurité » à donner en salle par le biais de masques et de distanciation. Ces méthodes permettent un grand pas en avant : celui d’une réouverture progressive mais l’interview assez simple se contente de redonner ces nouvelles directives et non de répondre aux nombreuses questions encore en suspens.

Place aux artistes

jeanne added izia
Jeanne Added et Izïa / capture d’écran Twitter de Rock en Seine

C’est finalement eux que nous sommes venus voir. Calogero ouvre le bal et en profite pour dire un mot sur les intermittents, mais au cours des brèves interviews de chaque artiste, le sujet est vite ramener à une promotion plus joyeuse : la tournée reprogrammée en 2021. Nombreux sont d’ailleurs ceux à rappeler que les plus petits artistes, les indépendants, n’ont pas la chance d’être reprogrammés. D’ailleurs c’est bien eux qui manquent à l’appel. Faire place à de grands noms pour attirer le public et l’audimat est évidemment cohérent mais il est dommage alors que Rock en Seine prévoyait la présence de groupes de grandes qualités tels que Structures ou Bandit Bandit de ne pas leur avoir fait une petite place sur scène. Heureusement le festival leur offrait quelques jours avant une belle session promo entre interviews et réseaux sociaux.

Autre bémol : cette idée télévisée que la musique ne soit  représentée que par des chanteurs / interprètes et non des musiciens. Exit donc les groupes place aux chanteurs uniquement. Cette obsession de la reprise et l’hommage en duo comme à la  « Nouvelle Star » manque toujours cruellement de saveurs.

Il ne faut pas être trop dur pour autant : si le format d’un titre par artistes est très très loin de se rapprocher de ce qu’est un concert et de la cohésion qui sera synonyme de talent, le simple fait de revoir de la musique jouée en live est un plaisir qu’il ne faut bouder.

De même que de nombreux temps forts musicaux qui viennent agréablement ponctuer la soirée : Catherine Ringer et son hommage à Rachid Taha, qu’elle confiera avoir été demandé par la production. Grande gueule, la chanteuse en profite pour dénoncer en quelques mots la situation  dans le monde musical actuel et n’a rien perdu de son tonus. Pomme, qui pensait « que 2020 serait son année » confie devoir faire preuve de patience et offre un morceau avec la grâce qu’on lui connait. Philippe Katherine en début de soirée puis en concert en fin de soirée amuse comme toujours par son côté grand guignolesque (souvent imité, jamais égalé) .

Jeanne Added et Izïa en duo qui reprennent l’immense « Glory box » de  Portishead  est l’un des temps fort de Evènement, même si Jeanne Added offre une performance vocale au-dessus de celle de son acolyte. Les deux femmes se font une accolade de fin de performance, le présentateur s’amuse en rappelant qu’on avait dit « 1 mètre 50 de distance », comme si certains yeux n’étaient pas rivés sur les écrans à la recherche de la petite faute qui prouvera que non, on ne peut pas déconfiner le spectacle vivant. Pourtant, il est vrai que la musique unis et qu’ il est compliqué de toujours aller contre notre nature au risque de perdre encore un peu du bon qui restait dans ce Monde.

A quoi bon reprendre « Angela » de Saïan Supacrew si c’est pour édulcorer ses paroles très sexuées ? Pourrait-on se demander. L’initiative aura pourtant fait le succès d’Hatik qui semble séduire un large public et lui aura permis ses nombreux passages en radio. Jane Birkin ne sera pas là ce soir, son titre ayant été enregistré en avance.

Alain Souchon, qu’on ne présente plus s’offre lui trois courts titres. Rodé des plateaux télévisés gère son timing comme un professionnel et se plie au jeu des questions/ réponses avec aisance.

Sébastien Tellier est aussi de la partie. Quel immense plaisir d’ailleurs d’entendre les premières notes de « La Ritournelle » en duo avec Charlotte Gainsbourg. Dommage de ne pas avoir interprété ce superbe titre dans son intégralité qui de plus était porté par des musiciens de talent.

Christine and the Queens (ou juste Chris ?) ajoute son grain de folie à la partie et ses pas de danse.

Ce méli-mélo de performances courtes coupées d’interviews brèves deviendra, pour ceux qui étaient au Parc de Saint-Cloud ce soir-là et ce malgré les averses de début de soirée, un souvenir heureux sorte de parenthèse masquée à la morosité d’une année qui s’étire bien trop. Restera à attendre que les nombreux acteurs du spectacle vivant puissent tous reprendre leurs événements dans le format que l’on connait et qui vient à beaucoup trop nous manquer.


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Depuis 15 ans Rock en Seine est la grande réunion des parisiens avant la rentrée. 15 ans de têtes d’affiche incroyables, mais aussi de découvertes.

Mais ce qui rend l’ambiance de Rock en Seine si particulière ce sont les milliers de festivaliers, qui chaque année viennent profiter de la programmation, des dizaines de stands, d’animations, d’expos, et des verts hectares du domaine de Saint-Cloud pour chiller.

Alors pour une fois, mettons à l’honneur cette foule d’anonymes si différents les uns des autres et qui viennent pourtant tous communier pendant 3 jours au gré des concerts. La musique unie on vous dit.

Au milieu des allées et des scènes on trouve toujours des look les plus WTF,

Festivaliers Rock en Seine 2017 what the fuck

Comme des bandes de potes qui ont harmonisé leurs looks pour mieux se retrouver,

Festivaliers Rock en Seine 2017 retro 80

Un mec qui fait une sieste tactique pour mieux profiter de la partie nocturne (ou qui a trop profité la veille 🙂 ) Mais stratégique la sieste on ne perd pas de vue son verre, euh… les concerts.

Des premiers émois amoureux, avec ici des charmants lycéens au couvre chef requin,

Festivaliers Rock en Seine 2017 cuties shark

Une casquette « légèrement » Pimpée, ( Si Xzibit tombe dessus, il va rajouter des écrans de télé partout)…

Festivaliers Rock en Seine 2017 casquette dorée

Quelques moments de vertiges,

Festivaliers Rock en Seine 2017 vertige

Une fête en tout petit comité au niveau de la grande scène,Jain Rock en seine 2017 Grande Scène Rock en Seine 2017

Des mecs torses nus bien accompagnés,

Festivaliers Rock en Seine 2017 I'm sexy and know it

Des filles portées sur les épaules pour mieux profiter du spectacle,

Festivaliers Rock en Seine 2017 et on fait des selfies

Des mains levées au ciel pour mieux vivre la musique,

Jain Rock en Seine hommage attentats

Des grands débats, (c’était quoi ton live préféré? fallafels ou burger? combien de temps prévoir pour la pause pipi? une heure ou deux?)

Festivaliers Rock en Seine 2017 Hang out

Des photobombs,

Festivaliers Rock en Seine 2017 discrétion

Des couples langoureux qui ne passent pas toujours inaperçu, ( la musique rapproche vachement)

Foule pour PJ Harvey Rock en Seine 2017

Des hipsters au look impeccable,

Festivaliers Rock en Seine 2017 Hipsters

Des privilégiés qui profitent des espaces VIP, (le bracelet VIP- voir la scène autrement et quand t’es petit voir la scène tout court)

Festivaliers Rock en Seine 2017 Espace VIP Festivaliers Rock en Seine 2017 Espace VIP 2

Des T-Shirts vintages,

Foule devant Her Rock en Seine 2017

Ceux qui se mettent au fond,- pas besoin de voir pour boire-

Festivaliers Rock en Seine 2017 easy life

Des filles à la dégaine bien rock mais confortablement installées dans des transats (Kro quand même, il faut pas déconner hein)

Festivaliers Rock en Seine 2017 Dandys Punks

Des petits malins qui ont tout prévus pour être posés, ( les gens prévoyant ça fout les boules aux autres- « moi j’ai un canapé portatif et t’as quoi toi? » « moi j’ai mon cul pour le foutre dans l’herbe qui gratte et sur la paille qui éponge les restes de pluie, qu’est-ce que tu vas faire? »

Festivaliers Rock en Seine 2017 à l'aise blaise

Ceux au premier rang toujours plus chauds que jamais,

Festivaliers Rock en Seine 2017 Scène du bosquet

Les artistes qui profitent des expos,Festivaliers Rock en Seine 2017 Street Art  D’autres se sont fait faire des Képis chez Bonobo,

Festivaliers Rock en Seine 2017 Képi Bonobo

Beaucoup profitent des pelouses pour écouter les concerts de l’après midi avant de sauter partout le soir,

Festivaliers Rock en Seine 2017 chill pelouse

Festivaliers Rock en Seine 2017 nice glasses

On joue avec les goodies remis par les partenaires, et on crée des bulles de fumée (de la poésie),

Festivaliers Rock en Seine 2017 des bubulles?

Toujours accompagnés de leurs compagnons (je parle de leurs verres bien sûr),

Festivaliers Rock en Seine 2017 avant la fac

Des couples qui ce font des câlins,

Festivaliers Rock en Seine 2017 chill tatoué

Des indiens dans la ville,

Festivaliers Rock en Seine 2017 des indiens dans la ville

Des ballons solitaires, et grunge (les ballons sont des gens cool, on ne dit jamais assez de bien d’eux),

Festivaliers Rock en Seine 2017 ballon Nirvana

Des débardeurs « chat plongeur cosmique »- mais qui a eu l’idée de ce design et en quelles circonstances?-

Festivaliers Rock en Seine 2017 Pokemon tshirt chat

Une licorne, un roi et un « vahiné »,Festivaliers Rock en Seine 2017 licorne

Un couple retro seventies,

Festivaliers Rock en Seine 2017 Pikachu

Des rockeurs à kilt,

Festivaliers Rock en Seine 2017 bande de potes

Une vue imprenable, Festivaliers Rock en Seine 2017 vue en haut de la nacelle

Du personnel « détente », ( gars tu la sens la responsabilité? « oui je gère Marcel » t’as la vie d’une vingtaine de personnes dans les mains « ouai détente je te dis »)Grue Festivaliers Rock en Seine 2017

Et enfin une amitié homme/banane improbable! aimons nous tous, hommes, femmes, animaux, enfants, banane et prenons nous par la main pour une grande ronde du bonheur 🙂

Festivaliers Rock en Seine 2017 - Banane

Un grand merci au artistes, au personnel, aux organisateurs, aux agents de sécurité et de la croix rouge, aux journalistes et à la centaines de milliers personnes venues faire la fête, toujours avec le sourire, de la bonne humeur, de la folie, issus de toutes les générations et de tous les milieux qui ont su encore une fois faire ressortir le meilleur de ce que nous apportent la musique, le rock et les festivals.