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Le 30 octobre la bande des rockeurs de Telegraph et leur pop solaire investiront le Point Ephémère à Paris pour la bonne cause. En effet, le groupe offrira un set en compagnie de 21 Juin le duo, Bobbie et Holseek au profit de l’association Utopia 56. Cette dernière  se mobilise pour venir en aide aux migrants et la soirée, en plus de reverser tous ses bénéfices à l’association sera l’occasion de proposer une collecte de vêtements. Rencontre avec cette Telegraph qui dévoile les coulisses de cette très belle soirée à venir qui alliera festivité et défense d’une cause de première importance.

Vous organisez une soirée le 30 octobre au profit de l’association Utopia 56. Quelles sont les coulisses de cette collaboration ?

Matthieu : C’est une longue histoire ! On a rencontré l’équipe d’Utopia 56 à Paris un peu avant la pandémie… ça date ! On a toujours voulu faire quelque chose d’utile pour leur équipe et pour les personnes exilées. On voulait un moment festif et ouvert au plus grand nombre, pour fêter la diversité, l’échange, la solidarité tout simplement. Cette idée d’une soirée de concerts nous a vite semblé évidente, et a été stoppée net par les restrictions sanitaires. Donc dès que la situation a commencé à s’améliorer, qu’on a retrouvé des vies normales… on a relancé le projet. Ensuite tout s’est fait très vite, on a eu le soutien du Point Ephémère, celui des artistes, et un peu avant l’été on était fixés : on ferait notre grand retour à Paris avec une cause belle et juste à défendre.

entraidez-vous, tendez la main, n’attendez pas que cela vienne des autres, soyez le changement que vous voulez voir.

L’association se mobilise pour venir en aide aux migrants. Pourquoi cette cause vous tient-elle particulièrement à cœur ?

Matthieu : On connaît bien Utopia 56 car, quand je ne suis pas le guitariste de Telegraph, j’ai un pied dans ce monde. Je travaille au Comede, une autre association qui accompagne des personnes exilées qui vivent tant bien que mal en France, après des parcours d’exil souvent très difficiles et traumatiques… Donc je connaissais Utopia 56 depuis quelques années. Mais la cause dépasse largement mon cas personnel. Pour nous trois, en tant que groupe, il est évident que personne ne devrait avoir à survivre dans la rue, sans aide, sans espoir.. C’est aussi simple que cela. Tendre la main aux personnes en difficulté, à terre, c’est ce qui nous rend humain. C’est le message qu’on fait passer dans nos chansons : entraidez-vous, tendez la main, n’attendez pas que cela vienne des autres, soyez le changement que vous voulez voir.

La crise afghane résonne tout particulièrement aujourd’hui. Pourquoi est-il important selon vous de sensibiliser le public à ce sujet ?

Julien : Ce qui est terrible avec cette crise c’est qu’elle ne cesse de se répéter. On change de pays, on change de conflits, mais les drames eux, sont toujours les mêmes. On n’en peut plus de ça. Alors au-delà de ce ressenti que tout le monde peut partager je pense, on ne se revendique pas comme un groupe engagé. On se voit plus comme un groupe solidaire… solidaire envers celles et ceux qui se bougent pour faire avancer les choses dans le bon sens, à commencer à ne pas promouvoir des discours haineux à tout bout de champ. Donner la scène à Utopia 56, c’est leur donner une occasion de présenter leur travail, de casser un peu les mythes et les fantasmes. Si on peut apporter une petite pierre à cet édifice, on est ravis.

Comment les spectateurs peuvent-ils se mobiliser pour soutenir cette association et votre démarche ?

Maxime : Tous les bénéfices de la soirée seront reversés à l’association, donc la mobilisation des spectateurs passe par l’achat des billets. C’est l’idée de départ : venez vous amuser, faire la fête avec nous et faites un beau geste au passage pour des personnes qui ont grand besoin d’aide à l’approche de l’hiver. On a souhaité aller plus loin en organisant directement dans la salle une collecte de vêtements chauds. Alors si vous avez des gants, des pulls, manteaux, écharpes à donner, c’est le moment ! Tout sera prévu sur place par l’association pour les récupérer. On adore cette idée alors qui sait, on va peut-être le refaire à l’avenir ! Et bien sûr, cette soirée est l’occasion pour le public de venir s’informer, rencontrer les bénévoles d’Utopia, poser des questions. Profitez-en !

Pop, rock, folk, électro, il y en aura pour tous les goûts.

Vous serez entourés d’autres formations lors de cette date : 21 Juin le duo, Bobbie et Holseek. Pourquoi s’entourer de ces artistes ?

 

Maxime : Ce sont des artistes qu’on connaît bien. On les a croisé sur la route, on a travaillé ensemble, on se fait confiance et on s’apprécie beaucoup. On est extrêmement reconnaissants car tout le monde a répondu à notre appel sans hésitation, ça nous touche beaucoup. C’est vraiment génial que ça puisse s’organiser ainsi, avec une soirée aussi variée. Pop, rock, folk, électro, il y en aura pour tous les goûts. Nous c’est simple, on les adore toutes et tous. Allez les découvrir, ça vaut vraiment le coup.


Après des mois sans concerts en raison de la crise, vous voilà de retour pour une date parisienne, comment préparez-vous ce live ?

Maxime : C’est un peu le grand retour depuis la pandémie oui ! On a beaucoup répété pour revenir en forme et proposer de nouvelles choses au public. Il y a donc pas mal de petites surprises depuis notre concert au Nouveau Casino en 2020. A présent nous sommes quatre sur scène, puisque notre ami William nous rejoint à la basse. C’est un concert très énergique qui se prépare, avec tous les ingrédients pour vous donner le sourire et vous faire chanter avec nous ! Alors ces prochains jours on va essayer de se reposer un peu pour tout donner le 30 !

Quelles sont les actualités à venir pour Telegraph ?
Julien : On est en pleine période de composition et d’enregistrements. On a beaucoup de choses en préparation, des dates de concerts qui vont être annoncées très bientôt, des nouveaux morceaux… On a hâte de revenir avec tout ce qu’on a dans notre sac !

Découvrez  le teaser de la soirée du 30 octobre 2021


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Photo : Louis Comar

En cette soirée de fête de la musique, la radio FIP nous accueille dans le site mythique des Arènes de Lutèce au cœur du quartier latin de Paris. Dans la rue, les parisiens font la queue. Dans l’arène, les spectateurs s’installent. Aux fenêtres des immeubles voisins, des habitants se penchent prêt à profiter de cette soirée. Une scène a été dressée au cœur de l’enceinte pour l’événement et des chaises ont été alignées afin de respecter les restrictions sanitaires. Pour une grande partie du public, cet événement marque la reprise des concerts, le retour à la fête et au plaisir dehors en soirée. Un air de renouveau vole donc sur le site. On distingue des sourires derrières les masques et des yeux qui pétillent sur le visage de l’assistance. La soirée peut commencer.

 

Il est 19h30 quand le rockeur britannique Pete Doherty, chanteur du groupe The libertines, prend possession des arènes. Il quitte Etretat le temps d’une soirée pour interpréter compositions personnelles et compositions de son groupe. Accompagné de sa guitare et d’un thérémine, il nous présente une version plus calme des plus célèbres morceaux du groupe tel que « Time For Heroes ». Le rockeur s’est assagi, n’en déplaise au public, calme et attentif. Cependant, il ne s’adresse pas à ces derniers et préfère se concentrer sur son set. Pour notre plus grand plaisir, le chanteur nous propose une reprise de la chanson « I wanna be your dog » d’Iggy Pop. Ce set change des performances habituelles de Pete Doherty qui se révèle dans un registre différent tout aussi plaisant à écouter.

Alors que le soleil commence à se coucher, la jeune belge Meskerem Mees monte sur scène. A sa voix pure et déroutante s’allient violoncelle et guitare acoustique. Avec ses morceaux doux aux textes soignés, l’artiste semble avoir capturer l’attention de ses spectateurs, le calme se fait dans les arènes. Le performance chaleureuse et bien construite de l’artiste se prête parfaitement à l’ambiance du lieu et est un réel plaisir pour les oreilles.

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Photo : Louis Comar

Après une petite pause, c’est au tour de l’Impératrice de s’emparer de la scène. Après avoir salué le public, le groupe d’électro-pop partage sa joie de revenir sur scène après cette longue pause imposée par la pandémie. Ils sont de retours avec leur costumes colorés, toujours aussi heureux de faire de la musique et toujours autant énergique sur scène. Entre clins d’œil et regards complices, une réelle cohésion semble régner au sein du groupe. Cette joie se fait ressentir dans leur musique et construit un lien particulier avec le public. Alors que les notes de leur dernier album Tako Tsubo résonnent dans les arènes, les parisiens ne résistent pas à l’envie de se mettre à danser et chanter, rapidement encouragée et saluée par Flore, la chanteuse du groupe. Cette dernière aime parler à son public et présenter chacun des morceaux du groupe avant de les interpréter. Après avoir joué « l’Équilibriste », » Fou », « Voodoo », le groupe nous quitte avec leur single « Peur des filles », chanson au fort message féministe. Le morceau semble traverser les époques et se perdre dans l’espace. Des sonorités et des rythmes se répètent entre les chansons de l’album et rendent ainsi la musique de L’Impératrice si singulière et reconnaissable. Le groupe quitte la scène alors que le public conquis en redemande.

C’est sous un ciel nuageux et menaçant que le musicien Ballaké Sissoko prends la relève et s’installe sur scène pour jouer plusieurs duos de son album Djourou à l’aide de son mythique instrument, la kora. La chanteuse Camille, Arthur Teboul du groupe français Feu ! Chatterton et enfin le rappeur Oxmo Puccino se succèdent ainsi sur scène pour associer leur voix à cet intriguant instrument. La voix si singulière d’Arthur Teboul résonne dans les gradins. Chacun se tait pour écouter cet étonnant duo. Le talent du chanteur a encore frappé.

La soirée s’achève avec un groupe phare du rock français : Last Train. Le groupe, présenté par certains comme les sauveurs du rock français, enflamme les arènes avec leurs morceaux énergiques et inspirants qui contrastent avec la douceur et la légèreté de la kora de Ballaké Sissoko. Entraînés par la voix puissante du guitariste et chanteur Jean-Noël Scherrer, les spectateurs se lèvent et dansent devant la scène. Oubliées les restrictions, ils veulent s’amuser, profiter et bouger. Le groupe finit son set avec son single « The Big Picture« . Un morceau saisissant qui captive le spectateur et le guide à travers un large panel de sentiments. Le spectateur, saisi aux tripes, ne peut rester impassible face aux rugissements du chanteur et aux variations rythmiques de la musique. Après un set endiablé, la fête de la musique s’achève dans les Arènes de Lutèce. Celles-ci se vident peu à peu. La musique résonne encore au loin. Les techniciens s’activent pour démonter la scène. Demain, les enfants seront de retour pour courir, rire et s’amuser dans ce lieu mythique.

Par Baptiste de La Barre.


Décidément cette nouvelle décennie commence très bien pour  les fans de Julian Casablancas et de sa bande !!

concert-strokes-paris-2020

Le groupe mythique The Strokes a annoncé ce 4 février sur les réseaux sociaux une nouvelle date de tournée à Paris le 18 février 2020… soit 14 jours avant le jour J !

L’actualité des New-yorkais est plus riche que jamais.  Lors de leur concert du nouvel an au Baclay Center de Brooklyn, ils avaient notamment joué un nouveau morceau : « Ode to the Mets ». Une information qui avait fait jaser les fans de ce groupe qui a maintenant plus de 20 ans d’histoire. Un prochain album venait d’être annoncé en début d’année. Depuis cet été des nouvelles dates de concert sont régulièrement annoncées dans le monde.

Enfin pour les fans français, voilà qu’une date parisienne tombe ! Et contrairement à leur dernier passage en France, au Lollapalooza l’été dernier, il s’agira cette fois-ci d’une concert bien à eux, dans la mythique salle de l’Olympia !! Pour rappel leur dernière date Parisienne remonte à plus de 8 ans au Zénith de Paris !

C’est donc un événement rare qui se promet d’être inoubliable qui se profile dans deux toues petites semaines ! Je ne vais pas vous cacher ma joie et mon excitation. Le concert du nouvel an au Barclay Center avait déjà ravivé la flamme du rockeur des années 2000 qui sommeillait en moi. (même si elle ne s’était jamais éteinte)

Et en bonus voici quelques images de ce concert New-yorkais qui vous mettra des étincelles dans les yeux, histoire de fêter dignement cette annonce :

 

Côté Pratique :

Le billets seront mis en vente dès demain, le 5 février 2020 à 11 tout pile, soyez devant vos écrans, ça risque de partir très vite !

Lien billetterie : https://www.ticketmaster.fr/fr/manifestation/the-strokes-billet/idmanif/487247/idtier/4827637n 

Côté Prix : on le saura demain.

 

affiche siestes acoustiques

Le weekend dernier, alors que la capitale cuisait sous un étonnant soleil brulant d’avril, je suis passée à La Loge, petite salle de spectacle coincée dans une adorable cour cachée du 11e arrondissement de Paris.

Ce dimanche 22 avril à 15h, à l’heure de l’endormissement postprandiale donc, se déroulait une sieste acoustique, concert intimiste où le spectateur est bercé par le son des cordes et des voix mélodieuses des artistes invités.

Les siestes acoustiques de Bastien Lallemant existent à La loge depuis 2010. Ces sessions assoupissantes se déroulent un dimanche par mois. Bastien Lallemant y convie quelques amis et invités pour offrir aux spectateurs un moment de calme et de détente dans une bienveillance apaisante. J’en suis ressorti un peu groggy, mais surtout le cœur plus léger.

 

Oreillers et couvertures sont de mise

 

la chanteuse Pomme couverture album Sieste acoustique

La salle est plongée dans le noir, seules quelques douces ampoules éclairent les musiciens. Des tapis et des coussins éparpillés offrent du confort alors que le public s’allonge histoire de patienter avant de commencer…la sieste. Arrivée à la fermeture des portes, je me replie dans un petit coin, et découvre que je ne suis pas venue assez équipée. Pour les habitués, oreillers et couvertures sont de mise. Qu’importe, je m’installe le plus confortablement possible et me laisse bercer. Les musiciens s’installent le plus silencieusement possible, de ma place je ne vois pas les artistes, mais je devine aisément que je ne suis pas là pour les contempler. Je reconnais tout de même la chanteuse Pomme que j’apprécie particulièrement, avec sa guitare et son autoharpe.

Après un coup de cloche annonçant le début de la sieste, on nous indique la marche à suivre : fermer les yeux et surtout ne pas retenir d’éventuels ronflements. Ça sera l’auteur Antoine Couder qui commencera d’une voix chaude la lecture d’un premier texte sur la musique, la vie, la société. 

A vos marques, prêts? Dormez!

 

affiche la sieste acoustique de Bastien Lallemant

 

J’ai les paupières closes et déjà je m’endors un petit peu. S’en suivra une heure de morceaux acoustiques chantés et susurrés par Bastien Lallemant, JP Nataf, Pomme, Louise Thiolon ou encore Superbravo. Chaque artiste, accompagné ou non par les autres musiciens, reprendra des chansons de son répertoire. Les couplets sont chantés, seuls ou en duo, les refrains sont repris en chœur, et ce mélange de voix murmurées m’emporte sans m’en rendre compte petit à petit dans un état de bien-être.

Entre deux bruits sourds de guitare que l’on dépose à terre, l’heure passe à une allure folle, mes voisins dorment déjà profondément, d’autres somnolent en dodelinant de la tête. Je serais bien incapable de vous énumérer les chansons tant elles se mélangent dans une harmonie bienheureuse. Mon cerveau peine à suivre les lectures, mais les mots savent toucher l’esprit. La cloche finale sonne. Les « siesteurs » se révèlent difficilement, mais le sourire aux lèvres. Jamais le fait de ne pas pouvoir apercevoir les musiciens en concert ne m’aura été si agréable.

Je ressors de la sieste revigorée, les notes de musique et des mots flottant dans ma tête. Je ne me souviens pas de tout, mais l’essentiel est là, je me souviens du partage et de la bienveillance. Le mois prochain, j’apporte mon oreiller.

Envie de découvrir d’autres rendez-vous conceptuels? Va donc découvrir Panic! Reverse  ou le Phonomuseum.