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Julia Escudero

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Aussitôt dit aussitôt fait, Paul McCartney sera de retour en France à l’automne 2018. L’ex-Beatles aujourd’hui âgé de 76 ans sort en effet un nouvel album solo, son 17ème pour être précis, le 7 septembre 2018. Intitulé « Egypt Station », il succède à « New » sorti en 2013.

Sa tournée Freshen, quant à elle, fera des crochets par le Canada et les Etats-Unis avant de rejoindre son Europe natale.

En France, le concert est donc prévu le 28 novembre 2018 et se déroulera à la Défense Arena de Nanterre. Les places, dont le tarif n’a pas encore été communiqué, seront quant à elles disponibles à compter du jeudi 13 septembre.

Les fans n’ont pas vu leur idole dans l’Hexagone depuis mai 2016 alors qu’il jouait à l’Accor Hotels Arena (Bercy donc) dans le cadre de sa tournée One on one.

Paul McCartney fait parti des artistes qu’il faut absolument avoir vu en concert au minimum une fois dans une vie. En plus d’être une véritable légende vivante, le chanteur fait des merveilles sur scène. Se privant de première partie pour assumer lui-même des shows de trois heures, l’idole promet de grands moments d’émotion, la reprise de classiques intemporels et parfois même un peu de pyrotechnie.

Côté nouveauté, Paul McCartney annonçait en juin un nouvel opus qu’il décrit comme un « récit de voyage musical ». Deux singles avaient suivis cette annonce « Come on to me » et « I Don’t know ». L’occasion pour lui de renouer avec un concept qu’il avait inventé avec les Beatles: le single à double face A. Ils avaient en effet en 1965 cassé la hiérarchie face A et B des 45 tours traditionnels avec les titres « Day Tripper » et « You Can work it out ».

 

Après 4 ans d’attente, The Kooks revient avec un 5ème album, « Let’s Go Sunshine » le 31 août 2018. Luke Pritchard, le leader et chanteur de ce quatuor le décrit comme l’album le plus excitant de sa carrière.

Pour cette occasion nous avons la chance de l’interviewer, entourée de guitares mythiques au siège de Gibson.

Découvrez quelques anecdotes personnelles et musicales sur le chanteur de The Kooks dans cette vidéo.

Interview Luke Pritchard à l'occasion de la sortie de Let's Go Sunshine - Pop & Shot - 2018

Cela a été aussi l’occasion de discuter de pleins d’autres sujets comme l’enregistrement de certains morceaux et en particulier d’ « Honey Bee », track dans laquelle il joue avec les pistes de son père décédé quand il était petit. Mais aussi de son héritage musical,  de sa vision de The Kooks après 15 ans de carrière, de ses prochaines tournées et du court métrage dans lequel il a tourné.

Interview de Luke Pritchard - The Kooks - Let’s Go Sunshine

Les 26 et 27 juillet 2018, Juan-les-Pins (proche d’Antibes) sera The Place to Be de l’été. Et pour cause, c’est ce weekend là que le Lunallena Festival posera ses valises dans cette charmante cité côtière.

Au programme, après une petite baignade dans les flots bleus (houla, je pense au sable chaud sous mes pieds et je me donne envie toute seule), des concerts de la crème de la scène actuelle (au soleil avec un rosé dans la mains pour se donner encore plus envie).

C’est le groupe Nice Matin qui est l’origine de ce festival qui soufflera cette année sa deuxième bougie. Deux ans seulement pour réunir sur scène une brochette de talents impressionnante.

Sur scène le samedi le public pourra danser et se déchaîner sur le set forcément fou de The Chemical Brothers. A ses côté les très demandés et très courtisés Bagarre chaufferont la foule (notez l’absence de jeu de mot du type « un live coup de poing »).Lunallena Festival 2018

Si vous n’avez d’ailleurs jamais vu Bagarre en live c’est une grossière erreur que je vous somme de réparer sur le champs, la bête vous réserve bien des surprises. Pour s’offrir un moment plus calme et surtout blindé d’émotions, Her viendra compléter cette belle programmation.

Le dimanche, la fête continue, c’est l’été, point de déprime du dimanche soir à la maison, à la place: de la musique. Et pour s’assurer de passer un bon moment c’est les cultissimes Suprême NTM qui assureront le rôle de tête d’affiche. Pour les seconder, le raggae de Soja donnera la réplique au funk des new-yorkais de Lucky Chops.

Et les deux jours, place à la découverte grâce au tremplins jeunes talents.  Au total 15 000 personnes sont attendues pour faire la fête sur le mythique scène de la Pinède Gould.

En pratique pour un pass un jour comptez 59 euros et pour un pass deux jours 99 euros.

Résumer rapide de quelques moments forts vécus sur cette 7ème édition du Champs-Elysées Film Festival. De l’indé, des soirées, du cinéma, de belles rencontres, des découvertes. Tout un programme.

 

Master Class Tim Roth du vendredi 15 juin

Tim roth champs elysées

Rencontrer ses idoles, ceux habituellement si hors de portée derrière nos écrans, c’est bien là l’un des enjeux des festivals de cinéma. Et ce vendredi soir, à en juger par la foule qui attend, Tim Roth a su se fédérer un grand nombre de fans dans la capitale. C’est au cinéma du Publicis que le rendez-vous est donné. L’acteur en blouson en cuir et boots de biker se la joue cool et décontracté n’hésitant pas à faire de nombreuses blagues. D’ailleurs à peine entré dans la salle et face à une standing ovation le comédien y va de son petit «  Sit the fuck up« .  Mais la master class c’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur la carrière de l’acteur, ses débuts, sa vision du travail sur une série télévisée,  ses rôles de « méchant » de l’histoire, le tout porté par les questions d’un journaliste de Mad Movies et la présence d’un talentueux traducteur. Seul bémol, une petite frustration au niveau du public très désireux de poser ses questions et lesté par un journaliste trop avare de questions professionnelles. Seules trois questions ont pu être posées par l’audience alors qu’une belle trentaine de mains s’élevaient dans les airs. Rien qu’une petite séance de dédicaces finale ne sache rattraper.

 

Vendredi sur Mer et Aloise Sauvage: l’after féminin du vendredi

 

De retour sur le sublime rooftop du Publicis, il est temps de passer du cinéma à la musique. La soirée promet de mettre à l’honneur la femme et la nouveauté francophone. Doucement les invités affluent sur le dernier étage du bâtiment et sa vue imprenable sur l’Arc de Triomphe. Là leur est proposé de créer leurs propre shampooing et masque capillaire en guise de cadeau de bienvenue. Quelques pop corn salés et sucrés accueillent l’audience. Tim Roth, vêtu d’un costume impeccable se fond dans la foule. Vendredi Sur Mer, elle est accompagnée d’un danseur qui fait vibrer l’audience. Il devient doucement impossible de ne pas danser alors que les notes ordonnent de se déhancher. Les paroles, elles font échos et s’élèvent dans la nuit parisienne. Aloïse Sauvage débarque face à une audience chauffée à bloc. Le set se met doucement en place avant de finalement trouver sa force. Si le démarrage semblait compliqué, le final lui est magistral. Elle entraîne un public dansant sur « Aphone » à tel point qu’il sera même interprété deux fois. Aphone à force d’être à fond, ou pas, la foule, poursuit sa soirée sous les étoiles. Sauvage ce vendredi sur Paris!

Session de courts-métrages du samedi 16 juin

Ce qu’il y a de fascinant quand on est face à une sélection de courts métrages, c’est la possibilité en deux heures de temps d’être confronté à plusieurs univers différents, les thématiques et sensibilités des différents réalisateurs s’exposent à nous et nous permettent de réfléchir, d’être confrontés à des sujets inattendus. Que peut-on laisser apparaître en une dizaine de minutes, parfois moins à l’écran? A première vue, on pourrait dire pas grand chose. Et pourtant… Est ce qu’il en a fallu plus à Sudarshan Suresh pour dresser un portrait de femme tout en complexité dans Absent ? De même, est ce que Ready for love et Skip day, respectivement la présentation à travers trois époques de la vidéo de présentation d’une candidate pour le Bachelor et les instants filmés de la dernière journée de cours d’une bande d’adolescents des Everglades partant en virée auraient autant d’impact sur une longueur plus étirée ? Il n’aura pas fallu plus de temps pour que Chatman et Solen laissent poindre un prometteur talent d’une beauté formelle empreinte d’une poésie Wes-Andersonienne avec leur The Shivering Truth.

Kid Thing: l’Amérique profonde est une môme destructrice

kid thing zellner brothers

Parmi les invités d’honneurs du Champs-Elysées film Festival, les frères Zellner avaient une place de choix, leur film « Damsel » lui avait été sélectionné pour s’offrir la clôture du festival. Pas étonnant de ce fait, de retrouver leur œuvre la plus indé dans la sélection de notre évènement. C’est donc au Lincoln que le public est amené à (re)découvrir cette œuvre à part datant de 2012. Sur l’écran, Annie, une enfant de 10 ans vivant au Texas prend vie. Son père alcoolique ne prend pas soin d’elle, alors qu’elle ne va plus à l’école la caméra suit ses déambulations dans le nature. Notre enfant casse-cous s’ennuie beaucoup mais surtout fait toujours ce qu’elle a envie de faire « Cause I feel to » étant l’une des phrases les plus prononcées durant la projection. Où cela nous mène-t-il? A vivre les évènements en plans longs, en gros plans et à la voir détruire tout ce qu’elle touche, volontairement. Tirer avec un fusil à paintball sur une vache morte par exemple, ou une bouse de vache, voler une enfant en fauteuil roulant. Annie se sent juste l’envie de détruire les choses, sans jamais sourire, sans jamais prendre de plaisir. La caméra des frères Zellner épouse le rythme imposé par ses déambulation, choisissant de ne pas transmettre d’émotions fortes par leurs acteurs, qui souvent finissent en contre-pieds de la musique, la seule elle à éprouver quelque chose dans ce Texas morne. Seulement voilà, notre étrange enfant tombe sur une femme, prénommée Esther qui est tombée dans un trou au fin fond des bois, un trou très profond dont il est impossible de sortir. Sans jamais dévoiler le visage de ce personnage que seule Annie pourrait sauver et dont seule Annie connait l’existence, le film dépeint le relation qui uni ces deux personnages qui souhaiteraient être sauvées. Sauvée d’une vie d’ennui avec un père alcoolique comme sauvée d’une mort certaine. Si fort que ça vous dites? Non le ton est donné, et il faut savoir lire entre les lignes. Véritable réflexion sur l’éducation, ce « Kid Thing » réussi le tour de force de créer un vif, un profond sentiment de malaise et ce jusque dans son étrange dénouement. A tel point qu’il faut bien à son spectateur quelques jours pour le digérer et être à même d’en parler. De le retranscrire. Puisque la force du message qui en découle, l’envie de fuir, l’ennui, la colère, l’éducation, la vie rurale aux Etats-Unis, l’alcoolisme, l’apprentissage du bon sens… tout cela ne peut être vraiment perçu qu’une fois l’image d’une énorme bouse de vache explosant à coup de paint ball ne vous sera sortie de la tête.

Damsel et cérémonie de clôture

damsel zellner borthers
Mia Wasikowska and Robert Pattinson appear in Damsel by David Zellner and Nathan Zellner, an official selection of the Premieres program at the 2018 Sundance Film Festival. Courtesy of Sundance Institute | photo by Adam Stone. All photos are copyrighted and may be used by press only

Toutes les bonnes choses ont une fin. On a beau le dire, c’est tout de même avec un pincement au cœur qu’il a fallu dire aurevoir à cette 7ème édition du Champs-Elysées Film Festival. Un cérémonie permet de récompenser les films primés mais aussi de saluer l’équipe du festival. Cette dernière a réalisé un travail colossale, que ce soit le trentaine de personne qui la compose tout comme les 70 bénévoles qui la compose. L’occasion de placer pour PopnShot un énorme big up à Victoria Levisse et Cécile Legros, chargées des relations presse pour la musique, merci à elles deux pour leur aide, leur professionnalisme et leur bienveillance. Côté films, nombreux sont les métrages récompensés de « Contes de juillet » ( rentrouvez notre reportage de la journée du 13 juin) à  » 1985″ en passant par « La Trajectoire du homard » qui se voit remettre son prix par la main de Chloë Grace Moretz herself ou encore « Soller Point », tous repartent les mains pleines. Lorsque l’équipe quitte la salle, le nouveau né des frères Zellner « Damsel » débute. Le film est un genre de western mais pas vraiment. A son affiche on retrouve Robert Pattinson et Mia Wasikowska. On y découvre les aventure du pionnier Samuel Alabaster qui secondé par un pasteur alcoolique part sauver son aimée Penelope, qui a été kidnappée, à travers les territoires indiens, mais les apparences sont trompeuses et les frontières entre héros et voyous sont plus minces qu’elles n’y paraissent. Avec humour, nos frangins dépeignent leurs anti-héros à la perfection jouant sur les rebondissements pour créer un film unique aux nombreux moments inattendus. Là où le bât blesse c’est bien néanmoins dans le format même du film, qui semble tomber dans la surenchère pour poursuivre son histoire. Le métrage se perd alors dans l’ajout de situations improbables donnant lieu à un tout pouvant surprendre tant sa fin peut sembler tomber à tous moments. Pourtant en jouant sur l’humour comme arme majeure, le métrage emporte volontiers dans son univers de faux semblants et de besoin d’un nouveau départ. Ce dernier est-il possible? Reste-t-il de l’espoir? Dans le cinéma de notre duo la réponse n’est jamais où on l’attend.

Pour pouvoir en débattre et se remettre de ses émotions, champagne et petits fours ( salés mais avec un design sucré) attendent les festivaliers à l’Elyseum. La salle aux murs fait d’écran permet de profiter du dj set d’Arnaud Rebotini pour se déhancher et manger un donuts au fromage frais et basilique. Le cinéma indépendant a encore de beaux jours devant lui, il est bien vivant, comme le public ce soir là désireux de le fêter jusqu’au bout de la nuit.

 

Découvrez également notre reportage de la soirée d’ouverture avec notamment l’avant-première de « How to talk to girls at parties ».