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Julia Escudero

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Le 30 mars 2018, le duo Hotel revenait dans les bacs avec un nouvel album haut en couleurs, « Room 102 » Un opus clairement pop rock aux accents 80’s qui font du bien dans les oreilles. Souvent comparés aux Kills mais aussi franchement inspirés par les Rolling Stones ou encore Radiohead, Victor et Anna ont su sublimer le successeur de leur premier opus « Express Checkout ».

Hotel pour la sortie de room 102
DR Hotel

C’est dans les locaux de leur agence de promotion, Ephelide, que le duo a accepté de rencontré Pop&Shot. Malgré la voix cassée d’Anna, ( un petit thé et un grand sourire pour oublier le coup de froid suffisent aux courageux), la joyeuse bande a répondu à nos questions avec le sourire abordant tour à tour la création, les influences et même le Pastis… Offrez vous un petit séjour ( houla les jeux de mots!) dans le meilleur Hotel de Paris:

Découvrez notre interview avec Hotel

 

 

Interview Hotel - Sortie Album Room 102 - Pop & Shot

Plus d’interviews?  Tu peux retrouver les déjantés Thérapie Taxi ici.

Soif de découvertes? Ecoute la session acoustique de « Girl on the Moon » de Naya.

 

30 seconds to mars 2018 Bercy Hotel Accor Arena

30 Seconds to Mars en voilà un nom qui a traversé mes I-pods et mes playlists. Dans un premier temps, la formation était synonyme de curiosité avec des morceaux rock aboutis et expérimentaux comme « Fallen » et ses sonorités à part.

 

Et puis… le mot s’est répandu. Le leader de notre groupe n’étant autre que l’acteur Jared Leto voilà que nos martiens prenaient rapidement l’image d’un groupe à midinettes. Sauf que ceux qui ont pu voir le MTV Unplugged où le dit beau gosse chante une version symphonique de « The Kill » ne peuvent nier que bien loin d’être un simple groupe à leader charismatique ( vraiment beau diront certains), 30 Seconds to Mars a une véritable aura musicale à offrir au Monde.

Toujours est-il que les commérages ont la vie longue et que ce matin du 14 mars 2018, alors que le culte des frères Leto s’apprête à jouer à l’Accor Hotels Arena ( Bercy un jour, Bercy toujours), les propos tenus par les novices sur les médias comme dans les couloirs sont du type  » Ok le chanteur est beau gosse mais ça donne quoi sur scène?- On s’en fout il est beau on te dit ». Hum oui bof comme analyse.

Que la grande messe commence

« Yes this is a cult ». A ce sujet 30 secondes to Mars ne ment pas, chaque concert aussi différent soit-il est toujours l’occasion de transformer les fans en fidèles adeptes prêts à tout pour transmettre la bonne parole. Cette fois l’église est remplacée par une salle immense à laquelle le combo s’était déjà frotté en y laissant quelques plumes. Qu’importe remplir Bercy, même quand on a été le Joker ( et si tu veux parler de  « Suicide Squad » va ici), n’est pas chose facile. Si une plus petite salle rend plus honneur aux qualités scéniques de notre groupe, un monstre comme celle-ci permettra à Jared de tester ses capacités de GO à grande échelle. Délaissant une configuration scénique trop classique c’est une estrade centrale qu’ont installés les rois de la soirée. Un cadre dénué de tout artifice à l’exception de panneaux lumineux oscillant au-dessus de la scène. Les mêmes qui, amovibles, montent doucement de la scène une heure plus tard que prévu pour laisser entrevoir le trio. Shannon Leto a la part belle avec une batterie lui permettant de se mouvoir debout pour toujours faire face à son audience. Tomo Milicevic, lui, est en retrait, comme d’habitude finalement, hein? Ce n’est pas un frangin Leto, un bon musicien oui, mais un frangin non.

 

Jared a décidé de se vêtir d’une cape (Gucci puisque le chanteur ne jure plus que par cette marque de luxe) et de lunettes de soleil ( Carreira surement puisqu’il en fait aussi la pub donc bon faut pousser à la consommation). A froid, ça balance tout de suite un bon gros « Up in the Air », premier single du précédent opus. Et là quelque chose cloche. C’est léger, invisible même à l’œil d’un newbie mais c’est présent. Le son est plus que moyen, la justesse est peu présente. Ce n’est pas faux mais bien en dessous de performances passées ( coucou le très joli concert de l’Elysée Montmartre pour fêter l’arrivée de « This is War »). Notre prêtre, toujours aussi à l’aise dans ses baskets rouges vernies fait tourner sa cape et campe des positions étranges. Etre un excentrique créatif, ce qu’il a toujours été c’est magnifique, mais de là à devenir sa propre caricature…

 

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Pourtant l’amour du public tient et porte ce show minimaliste dès ses premiers instants. C’est au tour de « Conquistador » puis de « This is War » dont le meilleur passage est tronqué et joué bien trop bas. Tous les fans vous le diront, Jared il oublie ses paroles. D’ailleurs lui-même en joue alors vite, très vite, il laisse l’audience chanter pour lui. L’audience de fidèles, elle, connaît chaque souffle, chaque mot, chaque respiration. C’est ça aussi être fan, dépanner le chanteur de temps à autre à la cool.

Oui mais, mais il est impossible que la soirée stagne. Un show du groupe ça transporte. Il y avait cette phrase dans le film « Presque Célèbre » alors que le chanteur expliquait que son job était de mettre le feu à chaque personne dans la salle, d’aller chercher le mec assis qui ne voulait pas participer et de l’emporter avec lui. Et cette phrase s’est toujours appliquée aux lives du groupe qui nous intéresse ce soir. D’ailleurs…

L’éveil de la force

Voilà enfin notre meneur, désolée de ne parler que de lui c’est à dire que nos deux autres copains eux jouent tranquilou de leurs instruments dans un coin sans déranger, se débarrasse enfin de sa cape et de ses lunette pour commencer à papoter avec la foule.  Et Jared dit que l’osmose soit et l’osmose fut. Moins forte qu’elle n’a pu l’être peut-être mais bien présente. D’ailleurs face à une foule entièrement debout le voilà qui va chercher un mec en chemise dans les gradins en l’incitant à danser. Une tentative de circle pit échoue ( où est le rock?) mais les discussions elles n’échouent pas. « Sortez vos smart phone taguez « #Monolithtour » sur Twitter et on vous fera monter sur scène » promet-il. C’est tout? Non du tout, le voilà qui choisit deux jeunes hommes pour venir danser avec lui sur le saint îlot central. Les deux fans en profitent pour faire monter leurs copines sur scène et hop la fête est repartie. Une vraie fête du type avec des surprises, quelques immenses ballons argentés par exemple. Le type de fête au court de laquelle on peut parler politique en faisant monter un spectateur sur scène pour adresser un tweet au président Macron directement du Twitter de monsieur Leto. Un peu polémique et contre le tweet hein? On est en France après tout alors on polémique et alors on danse ( poupoumpoupoum heu pardon).

« Kings and Queens » et « Do or Die » défilent avant que ne vienne le temps des reprises. « Stay » de Rihanna dans un premier temps et puis un medley « Purple Rain » et « Heroes ». C’est au tour d’« Hurricane ». Ce titre est ici cité pour dire ceci: Jared si tu nous lis, merci de l’avoir chanté de ne pas avoir juste mis le clip, la dernière fois quand tu as fait ça au Zénith c’était gênant rapport que ok t’étais fier de ton court métrage SM mais nous on a tous YouTube, on le regarde de nous-même pas la peine de se la jouer de force hein? Le SM c’est dans la vidéo ( t’aime ça regarder ma grosse vidéo?).

 

Une session acoustique permet de revisiter quelques classiques du groupe enfin surtout leurs refrains parce que si vous avez suivi, le mec peut apprendre pleins de textes pour des films mais de là à se rappeler de toutes ses paroles faut quand même pas déconner. D’ailleurs il n’hésite pas à le dire lui-même, « Je ne me souviens pas de tout mais demandez moi ce que vous voulez et je le joue ». Ok, ça donne « From Yesterday », « The Kill », « Modern Myth », « Attack »… Et puis c’est reparti pour un peu de parlotte. Certains s’en plaignent mais de mon point de vue, c’est au contraire une force, d’amuser, de parler, de divertir et d’interagir. Un live planqué derrière une guitare vaut finalement peu le coup de se déplacer. Nous voilà donc en train de vanter les mérite de Paris, la belle, ville de culture et d’histoire et du plaisir que ça leur fait d’être là. Et pour le coup, même si c’est dit dans tous les pays, l’argumentaire est si soigné qu’on y croit volontiers.

Oui, mais il y avait pas une histoire de nouvel album tout ça?

Si, si d’ailleurs c’est l’un de ses morceaux qui est joué avant le rappel. L’opus sortira en avril et permettra au groupe de repasser « very very soon » et de remercier ses disciples pour leur bonne patience de 5 ans. D’ailleurs un mec dans la salle dont la patience avait atteint ses limites. Un peu comme quand t’en es au millième épisode de « Pretty Little Liars » et que t’en peux plus de pas savoir qui est A (désolée pour la référence maintenant que quelqu’un présente ses excuses pour ce final) a carrément crée une pancarte « Soon is now ». Nous voilà pourtant confronté à un nouveau soon, mais avec quelques nouveaux titres sous la dent.

 

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Avant de quitter ses fidèles, Monsieur Leto prend le temps de dire quelques mots sur le Bataclan. Et quelque part ça fait du bien. La plupart des artistes et même ceux que j’ai vu au Bataclan après cette épouvantable tragédie, n’y ont pas fait référence. Alors oui en tant qu’artiste dire un mot, ne pas faire comme si ça n’était pas arrivé c’est une bonne chose. « Nous sortirons vainqueurs à la fin » promet-il.

 

C’est en faisant monter des fans sur scène (comme le veut la grande tradition/ l’hostie final) que le set est conclut sur « Closer to the Edge ». Et comme disent les paroles « One day (maybe) we’ll meet again ». En espérant que soon veille cette fois dire bientôt.

DR

Panic! Reverse tu connais? Oui tu connais, on t’en avait déjà parlé sur Pop & Shot. Tu n’as pas suivi? Ce n’est pas grave, ici ce n’est pas l’école, on va t’expliquer.

Voila le concept: faire du cinéma mais à l’envers. A l’envers? Oui en appelant des artistes passionnés à créer les affiches des films qu’ils voudraient voir sur grand écran. Voilà la première étape. La seconde étant de créer la bande-annonce vidéo correspondant à l’affiche, du moins aux meilleurs affiches sélectionnées. Le résultat délirant, souvent inspiré du cinéma de genre donne sérieusement envie de voir adaptées l’intégralité des œuvres proposées. Après la victoire de « Kung Fuck » et de « Tenia » en 2017, la cuvée 2018 est invitée à se mettre en place.

Comme chaque année c’est un jury de professionnels qui est invité à juger des affiches en compétition. Cette nouvelle édition se jouera ainsi sous la présidence du célèbre acteur, scénariste et metteur en scène Jean-Louis Tribes. Il sera secondé par Nine Antico ( illustratrice et auteure de BD), Julien Sévéon ( journaliste spécialiste du cinéma d’Extrême-Orient et du cinéma populaire), Dominique Besson (directeur de la galerie Mondo Graphics Paris), Voyelle Acker (consultante et ex‐directrice des Nouvelles Écritures de France TV) et Régis le stagiaire des affiches (décryptages, détournements, parodies d’affiches de films de cinéma).

Jean-Louis Tribes président du jury de Panic Reverse
Jean-Louis Tribes, président du jury. crédit: Matthieu Tribes

La compétition est lancée, top créez!

 

La première étape de Panic! Reverse est déjà mise en route. Ainsi les illustrateurs et graphistes ont jusqu’au 30 mars pour créer leurs affiches et les envoyer. Ensuite le jury en sélectionnera 10 qui seront exposées le 18 mai chez Potemkine le temps d’une soirée dédiée.

Deuxième étape de la compétition: c’est au tour des cinéastes de jouer! Ces derniers auront jusqu’au 30 septembre pour sélectionner l’affiche de leur choix et réaliser la bande annonce qu’elle leur inspire. Les meilleures réalisations qui seront sélectionnées par le jury et par le public seront ensuite projetées au cours d’une soirée qui leur sera dédiée et qui aura lieu au mois d’octobre 2018.

 

Des récompenses sont également mises en jeu pour les meilleures: BD, livres, affiches de films, abonnements à des magazines, tu seras gâté(e) 🙂

 


Pour participer:

C’est super simple, tu envoies ton travail avant le 31 mars minuit ( sois plus précis que Cendrillon) à cette adresse: info@panicreverse.com.

Bonne chance!

 

Tu veux en savoir plus, ça tombe bien on t’en dit encore plus ici: avec l’interview de Lionel Le Pallec,  et les infos sur l’édition 2017.

 


Découvrez les affiches gagnantes de l’édition 2017:

affiche de de Tenia – Kax McMachin gagnant 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The End of the Fucking world

Si tu es un peu sur les réseaux sociaux, que tu as des potes qui ont Netflix ou que tu t’intéresses aux séries TV, tu en as forcément entendu parler.

« The End of the fucking world » est sur toutes les lèvres. Mais est-ce vraiment si cool que ça?

Déjà une première chose, une critique reste une critique, elle se base sur une expérience mais est toujours subjective. Ce qui est cool l’est dans le regard de chacun.  Cette ligne hors sujet est une réaction directe aux nombreux titres à base de « Que faut-il penser de… ». Pensez par vous même et soyez curieux.

 

Cela étant dit, c’est parti pour une critique de « The End of the Fucking world », son ton décalé et son univers barré. Tous les jours, où que j’aille, c’est comme un tourbillon, tu as vu « The End of the Fucking world? » me demande-ton.  « C’est trop bien non? ». Face à cette pression sociétal épuisante, 24 heures plus tard me voilà devant Netflix pour binge watcher ça à la bien. Cet article a été réalisé grâce à un abonnement payant. C’est une fierté totale (comme tout ce qui est rare), donc ça se souligne. Passons.  Mais de quoi que ça parle donc au juste ta série là?

 

Résumé :

James (Alex Lawther), 17 ans, est persuadé d’être un psychopathe. Alyssa (Jessica Barden), 17 ans également, vient d’arriver en ville et noue très rapidement une amitié forte avec James. Très sociable et communicative, elle va embarquer James à la recherche de son père qui a quitté le domicile conjugal lorsqu’elle était jeune.

Et alors?

The End of the Fucking world 2018 affiche

Tout le charme de cette romance adolescente tient dans son ton décalé. La narration omniprésente des deux personnages, leurs oppositions, ajoute une touche cocasse à ce cocktail complètement barré. Puisque ce qui fait le petit plus de cette série c’est avant tout son humour noir, dérangeant comme l’humour anglais sait l’être. Et le détachement total de nos deux adolescents à la fois hors du commun et à la fois si simplement adolescents.

D’entrée, James se présente lui-même comme un psychopathe tuant des animaux. Voilà qui pose une base solide. Le tout est servi par une mise en scène hyper moderne, et un rythme aussi calme que peut le rester notre tueur en série en couche culotte . Celui là même qui n’a jamais vraiment eu la chance de tuer une véritable personne. C’est pourtant son but premier. Alors quand Alyssa se pointe avec des rêves farfelus d’amour éternel et de sexe maladroit, c’est à assouvir ce besoin de sang que pense James. Oui, mais. Mais ça vous parait froid? Pas vraiment, « The End of the fucking world » joue surtout sur un décalage total et constant. Si l’envie de vivre des moments d’adultes et là, nos compères gèrent finalement les soucis avec le regard d’enfants. C’est à dire sans vraiment comprendre quoi que se soit aux conséquences, en les voyant comme une petite tape des parents sur les mains. Et c’est comme ça, grâce à ça que l’humour noir côtoie l’humour de dessin-animés, celui des cartoons à la « Tom & Jerry ». L’humour absurde, celui-là même qui est universel.

 

L’Amour toujours

Au milieu de scènes cocasses, de sexe raté, de tueur en série, de flics et de bagnoles brûlées subsiste un élément central: l’amour, celui qui te permet de te découvrir doucement à travers l’autre. Mais aussi et surtout celui qui n’a pas qu’un seul chemin, qui n’est pas forcé de ressembler à un cliché hollywoodien type  » 50 Shades ». Au détour des envies de meurtres et de l’adolescente prête à tout et n’importe quoi pour se mettre en avant, née quelque chose d’inattendu. Quelque chose qui vaut la peine de se battre.

Le tout est servi par un casting aux petits oignons. Si tout le monde n’a de cesse de mentionner la performance d’Alex Lawther qui n’a pas à rougir face à un Freddie Highmore de « Bates Motel », Jessica Barden (que vous avez vu dans « Penny Dreadful ») lui donne parfaitement la réplique.

 

Les parents, leurs choix, leurs conséquences

 

L’impact de l’éducation sur les petits cerveaux de nos héros sont aussi abordés. Devient-on un psychopathe pour combler le trou laissé par une mère absente? Un père trop cool est-il un bon père? Comment gère-t-on sa place dans un foyer reconstruit?

Le rêve de la famille voulue idéal prend une nouvelle claque. Une nouvelle oui, ça fait bien longtemps que le cinéma te raconte comment derrière chaque foyer se cache un lot de saloperies sans nom. Là pourtant l’adulte est déconnecté de ce que fait son enfant. Et si tous les parents n’étaient pas des connards? C’est ce qu’espère Alyssa qui cherche son père, un véritable modèle, une preuve qu’on peut grandir sans être un con. A-t-elle raison? Faut-il attendre une éternelle main tendue ou celle-ci ne fait elle qu’empirer les choses? Se sont ces liens et ces attentes qui façonnent  nos deux ados mais aussi le besoin de les briser radicalement qui leur permettront de devenir eux-même des adultes. Et ho tiens, il n’y a pas qu’une façon de le devenir. Il n’y a pas de mode d’emploi.

The End of the Fucking world

Et la suite?

 

Si suite il y a, l’évolution de James (et son final) pourrait en frustrer certains ( ou pas), tout dépendra des nouveaux chemins que souhaitent aborder les scénaristes. Toujours est-il que si le succès se confirme- et c’est bien parti pour- une saison 2 devrait voir le jour. Le créateur de la série promet d’ailleurs de reprendre la route avec nos héros. Puisque pour lui, l’âme de cette histoire c’est bien de suivre ce couple barré ( si barré que ça face aux événements qu’ils traversent?) à travers un roadtrip déjanté.

Dommage diront certains tant la fin parait idéale et tant l’idée d’en rajouter pourrait paraître mauvaise. Un petit peu comme pour  » 13 reasons why » dont la saison 2 suscite autant de craintes que d’attentes. En ce qui me concerne d’ailleurs, il s’agit plus de crainte. Après tout, faut-il toujours chercher à en dire plus?  Chercher le pourquoi du comment? Ne peut-on pas simplement écrire une bonne histoire, la dérouler et la conclure si elle ne nécessite pas d’en inventer toujours plus? L’avenir nous le dira.

Certes cette quête vers la découverte de soit et de ses origines n’est pas exempt de défauts. Mais son grain de folie devrait convaincre un large public.  Quel que soit votre genre , cette petite pépite vous promet un moment dont vous n’aurez pas envie de sortir.

Voyez la vite, pour pouvoir en parler autour de vous et vous payer un joli moment de télévision.

 

Et si vous aimez les séries retrouvez notre critique de Handmaid’s Tale ici.