Dans le cadre de la présentation de son projet « The Glitter Manifesto » , Lorène Aldabra était à la Scène du Canal dans le 10ème arrondissement à Paris les 23, 24 et 25 novembre 2017. Étaient convoqués pour cette soirée électro, pop, de cabaret, concert-spectacle, paillettes et… André Breton ! Quoi ?! Pop&Shot y était… Reportage !
DR Lorène Aldabra
Parfois, c’est rafraîchissant de se rendre à un concert sans se renseigner sur l’artiste qui va jouer. Bien sur, Youtube est ton ami et tu peux te faire une idée. Mais ne connaître que quelques minutes du répertoire d’un artiste, ne pas se laisser influencer et lâcher prise pour se plonger dans un nouvel univers, cela a quelque chose de cathartique…
Bienvenue à l’Amour Fou !
En pénétrant dans la Scène du Canal, je ne savais pas à quoi m’attendre. Une discussion, surprise à la volée, entre deux spectateurs venant se saluer me met dans le bain : « Je suis venue avant hier et c’était totalement différent de ce qu’il s’est passé hier à ce qu’on m’a dit. C’est à ça qu’on reconnaît les grands artistes. ». Voilà de quoi susciter l’intérêt… Dans quel univers Lorène Aldabra va t-elle faire plonger la salle ? Une projection vidéo a tôt fait de nous répondre … Ou pas. Car le Manifeste de la Paillette proposé par Lorène Aldabraest plus complexe qu’il n’y paraît…
Bienvenue à l’Amour Fou, la boite de nuit située à l’intérieur de votre cœur ! Dans un costume tout de strass et de paillettes, Lorène Aldabra nous prend par la main et nous entraîne dans son univers bien à elle. Et autant dire que son univers est vaste, ses références et ses influences balayant un large spectre. Alternant projections vidéo (dont l’esthétique n’a rien à envier à des clips de « professionnels ») et morceaux chantés, Aldabradéploie une énergie aussi impressionnante que convaincante.
Quand Lorène Aldabra fait se rencontrer André Breton et Kylie Minogue…
Les reprises et les morceaux de son « Glitter Manifesto » nous plongent dans un « Studio 54 » revisité à un point tel que la question finit par se poser de l’endroit ou le spectateur se trouve. Avec des rythmes rappelant tour à tour les années 70, 80 et 90, la sonorité des morceaux est tel que parfois on se demande si Lorène Aldabra nous chante une reprise ou bien un de ses morceaux. C’est dire la qualité de l’interprétation ses textes qui n’ont rien à envier aux standards des années 80-90.
DR Lorène Aldabra
Beaucoup d’illustres prédécesseures viennent à l’esprit en voyant la chanteuse : Madonna, Dolly Parton, Kylie Minogue, Mylène Farmer… Mais surtout, Lorène Aldabra a ce talent de pouvoir nous faire prendre conscience que ce à quoi elle fait avant tout penser c’est à elle même. Elle nous offre la chance, assez rare, d’assister au spectacle d’une artiste unique, aux références multiples certes, mais qui offre quelque chose de profondément authentique et intéressant. En effet, sous un apparat d’Euro Pop, Aldabra, sous une fausse candeur, nous offre des textes fouillés, dont le fabuleux « Dors mon ange » autant dans le fond que dans la forme ( voix puissante qui n’a rien à envier aux plus grandes, ambiance piano-bar intemporelle et instantanée) qui ne finira pas de nous trotter dans la tête… Play it again Lorène !
Enfin quand la chanteuse, inspirée par André Breton, nous « souhaite à tous d’être follement aimé » en guise d’au revoir, il y a la conviction profonde que le public de la Scène du Canal que le public l’a, elle, follement aimé le temps d’une soirée.
Si tu as envie de te plonger dans d’autres concerts, Pop&Shot te propose celui de BB Brunes ou bien encore celui de Lola Marsh
Je sais, je sais, un article sur « Handmaid’s Tale » si tard? Alors qu’on en a déjà parlé? Alors qu’à l’heure d’internet il faut aller vite, plus vite encore…
Lola Marsh, un nom qui avait déjà fait couler de l’encre à la sortie de son premier EP. Un nom qui évoquait de bons morceaux, bien interprétés. Une tendance qui nous pouvait que se confirmer, c’était certain.
Le 3 novembre, les compères menés par la talentueuse Yael Shoshana et l’inimitable Gil Landau décidaient de ne pas faire mentir ceux qui avaient cru en eux. « Remember Roses » leur premier album est en effet une belle réussite alliant la grâce de Lana Del Rey à la brillante capacité d’écrire de Moriarty. Autant se le dire: c’est un petit bijoux.
D’ailleurs une seule écoute suffit pour me convaincre d’aller faire un tour au concert du groupe prévu pour le 9 novembre à la Maroquinerie. Le live vaut-il l’album? Suspens!
Le jour J, voilà l’équipe de Pop & Shot qui se retrouve en backstages avec le duo créateur de la formation, le temps d’une petite interview.Seulement voilà, pour Yael, la chanteuse l’heure est grave. Elle a oublié sa valise dans son taxi et espère qu’elle lui reviendra à temps pour pouvoir se changer avant de monter sur scène. Si cette situation peut l’angoisser la jolie israélienne en rit volontiers. « Je pourrai porter tes vêtements? » demande t-elle avec humour avant d’appeler une amie parisienne pour lui demander un coup de main.
Qu’importe comment elle a fait, la voilà qui débarque à 21 heures pétante, changée et ravissante, dans le décors fleuri qui servira de scène à Lola Marsh ce soir. Sans pour autant être pleine à craquer, la Maroquinerie de Paris est bien remplie ce soir: le bouche à oreille a fait son travail.
Et c’est une excellente chose puisqu’il faut moins d’un morceau à Lola Marsh pour convaincre de ses incroyables capacités musicales. Chose rare: le groupe joue à la perfection sur scène, à tel point que la version live et la version album des morceaux se ressemblent comme des jumelles.
A ça près que, la voix de Yael dans ses improbables envolées lyriquesse sublime lorsqu’elle chante face à nous. En plus d’une capacité musicale bouleversante, le groupe mise sur la carte de la sympathie et de l’intensité pour servie.
En sortant de la salle plus tard ce jour là, un spectateur parlera même d’un incroyablement moment de partage. Et pour cause, la chanteuse, resplendissante n’hésite pas à interpeller son public. Il ne lui faut pas plus de deux morceaux pour demander à la foule de se rapprocher. La voilà ensuite qui demande au public de siffler un air « Peut-être le connaissez-vous » interroge-t-elle complice. En effet pas besoin de siffloter toutes les notes pour que la foule en chœur reprenne « Wishing Girl », le single phare de la formation qui a tout d’un tube en puissance à balancer en boucle sur les ondes. « You’re Mine » alors qu’il est facile de penser à un autre immense musicien offert par Israël au monde: Monsieur Asaf Avidan.
Son succès colossal s’adressant à un public mélomane est à souhaiter à Lola Marsh qui en a largement l’étoffe. Mais les interactions ne s’arrêtent pas là, il nous est tour à tour demandé de lever les mains au ciel, d’applaudir en rythme alors que sur scène, la chanteuse impose une voix forte, rayée, douce, sublime et change d’instruments régulièrement:
guitare, ukulélé, tambourins, tous se succèdent dans les main de la maîtresse de cérémonie. A ses côtés Gil, complice, excelle à la guitare.
Les présentations de l’équipe permettent à la salle de s’approprier la dimension de groupe de Lola Marsh. Pourtant, c’est à deux, comme à leurs débuts, qu’ils choisissent de revenir pour leur rappel. La foule est alors invitée à s’asseoir « Imaginez que vous être dans mon jardin » demande la chanteuse, qui nous racontait plus tôt que l’album écrit sur le thème de la nostalgie parle justement de ce petit coin de calme sur terre qui lui est si précieux.La conclusion se fait avec la réunion du combo sur scène et la part belle laissée à la guitare. Après tout, le guitariste n’est-il pas issu de la scène metal, particulièrement friante de solo?
Quelques salutations plus tard et voici notre équipe qui quitte la salle. Laissant un souvenir magique à ceux qui ont vécu ce live. Retenez bien ce nom, Lola Marsh, s’il y a une justice sur cette terre, alors il sera prochainement sur toutes les lèvres.
Les jardins du château de Versailles, ses bosquets, au loin le grand canal et ses barques. L’été passionnés, curieux et touristes s’y pressent pour découvrir ce lieu chargé…
L’exposition retrospective du dessinateur Jean Chakir a à peine finie que la Galerie Art-maniak revient avec une nouvelle exposition: « Au-delà du monde… » Et cette fois-ci c’est avec un…
Trêve de blabla, pour un bon film d’horreur, il faut bien trop souvent se matter 20 navets. Les listings conseillent régulièrement les traditionnels « Conjuring » et « Halloween » et même si la qualité est effectivement largement au rendez-vous dans ces oeuvres, lorsque vous êtes férus du genre, vous les avez déjà vu. Voilà pourquoi, nous vous proposons cette liste qui n’a pas la prétention de vous faire découvrir toutes les oeuvres sélectionnées ( ni d’être exhaustive d’ailleurs) mais qui essaiera de vous proposer quelques perles et quelques sueurs froides. A regarder pour Halloween et en toutes autres occasions. Sans plus de chichis, go!
Occulus
de: Mike Flanagan
année: 2013
pays: Etats-Unis
Un premier métrage sans acun budget, « Absentia », laissait présager de l’immense talent de conteur de Mike Flanagan. Seulement voilà, les bonnes idées sans budget sont toujours plus compliquées à porter à l’écran. Avec « Occulus », Flanagan peut enfin laisser libre court à son imagination pour créer une véritable perle. Angoissant, « The Mirror », en français, retourne le cerveau de son spectateur qui ne sait plus quoi croire. Plongez dans l’histoire de cette fratrie brisée par un miroir hanté (mais l’est-il?) alors que la soeur devenue adulte tente de prouver que la tragédie étant arrivée à ses parents dans son enfance est le fait d’un objet maudit et non d’un frère fou. Une merveille.
Extraterrestrial
de: Colin Minihan
année: 2014
pays: Etats-Unis
Les extra-terrestres à Hollywood débarquent souvent pour tout faire péter. Et si, cette fois au lieu de foutre le feu à la maison blanche, on se concentrait sur les enlèvement aliens à travers une joyeuse bande de potes. Ce serait l’occasion de créer un film barré, à base de ploucs, de sondes anales, de références à « X-Files » et d’une scène absolument sublime dans le genre à base de pluie ne tombant pas sous le vaisseau ennemi. Entre second degrès et frissons.
Frankenstein
de: Bernard Rose
année: 2015
pays: Etats-Unis
Tout le monde connait le classique Frankenstein, pas besoin donc de présenter sa trame. Seulement cette fois, l’intrigue est contemporaine, la créature, crée dans un laboratoire est d’une grande beauté, d’une grande force mais a l’esprit d’un enfant en bas âge. Alors qu’une dégénérécense, une erreur en somme provoque sa lente décomposition, la voilà, tel un animal qui lutte pour sa survie. Dehors, incomprise, rejetée, aidée d’une narration et d’un esprit incroyabement pure, confrontée à la méchanceté du monde, elle devient dangeureuse. En sort un film d’une poésie brute qui fait réfléchir sur la signification d’être humain, de filiation et l’importance du regard de l’autre.
Mr Babadook
de: Jennifer Kent
année: 2014
pays: australo-canadien
Rendre un livre pour enfants effrayant c’est possible! Et tout ça en parlant des difficultés de la maternité, du deuil, des démons intérieurs. En suivant l’histoire de cette mère démunie face à son fils turbulent, profondément détruite par la perte de son mari la jour de son accouchement, « Babadook » crée une histoire fine et efficace. Son grand plus? Des jump scares qui fonctionnent. Son très gros plus? Son ambiance sombre et sa jolie sensibilité.
Clown
de: Jon Watts
année: 2014
pays: USA/ Canada
Depuis la sortie de son remake « Ca », est sur toutes les lèvres. Et c’est à raison, ce film est une réussite ( d’ailleurs on vous dit pourquoi ici). Pourtant, il n’est pas le seul à avoir fait d’un clown son grand méchant. Présenté au festival de Gérardmer 2017, « Clown » suit les déboire d’un père de famille qui se retrouve possédé par un déguisement de clown impossible à retirer. Un simple déguisement? Ou plutôt une peau de démon. En comparaison Pennywise fait mumuse avec les enfants. Après tout flotter ou se faire dévorer, à vous de choisir. Glauque, éprouvant, voilà un véritable conte d’épouvante ponctué de scènes véritablement choquantes.
Dark Touch
de: Marina de Van
année: 2013
pays: France/ Irlande/ Suède
Impossible de sortir intacte de l’immense « Dark Touch ». Son premier visionnage m’avait tellement laissé en PLS qu’il m’a fallu un temps pour pouvoir dire l’avoir adoré. Et pourtant, le métrage traite des dégâts de l’inceste sans concessions, sans cadeaux alors que la jeune Neve, victime de ses parents se découvre un don de télékinésie. Impossible pour elle de sortir de son shéma d’abus ou même d’expliquer ses traumatismes et impossible donc pour sa famille adoptive de ne pas agir à contre-sens de ses intentions. Des scènes profondément éprouvantes découlent de ce drame qui utilise l’horreur pour pointer du doigts une monstruosité bien réelle. N’en déplaise à certains, la violence sert parfois à exprimer des idées fortes, à appuyer un propos, à la marquer au fer rouge dans les esprits. En voici la preuve. ( Toute impression de réponse à une critique dénonçant la violence de « Dark Touch » est érronée. Ce ne serait que pure coïncidence- Et puis qui s’amuserait à critiquer un genre qu’il déteste pour avancer dans son argumentaire qu’il n’aime pas la violence à l’écran? Ce serait comme dire « je deteste l’avocat, je vais critiquer une recette de guacamole et vous dire pourquoi ce n’est pas bon: parce que je n’aime pas l’avocat » ha- c’était constructif)
La Secte sans nom
de: Jaume Balaguero
année: 1999
pays: Espagne
On aurait pu citer « Rec » de Javier Barden mais tout le monde connait « Rec ». Bien avant ce film culte, Balaguero traumatisait ses adeptes avec « La Secte sans nom » et cette notion de souffrance ultime. Un film d’une grande violence psychologique qui a cette sensibilité propre au cinéma de genre espagnol. Un pays sorti tard d’une dictature et qui en garde en mémoire ses séquelles et ses traumatismes…
A noter que cette année j’ai vu Jaume Balaguero de mes yeux ( tralala), lors de l’Etrange Festival à Paris où il présentait ses premiers court-métrages. Pour ceux qui sont difficiles à choquer, pour les curieux, je vous conseille de jeter un oeil au déroutant « Alice », comme ça hein pour dire que vous connaissez.
Triangle
de: Christopher Smith
année: 2009
pays: Australie/ Grande-Bretagne
On vous dit « Triangle », on vous dit dans le résumé que l’action se déroule dans le triangle des bermudes et voilà, vous imaginez déjà un film banal de créatures marines ou d’esprits. Que neni, Triangle donne le tourni, perd son spectateur, le fait cogiter, le surprend, est inimitable. Difficile de dévoiler son plot sans risquer le spoil. Parlons donc d’une boucle temporaile, d’une mère désespérée aux prises avec ses démons et d’une torture infernale qui gonfle et gonfle et gonfle encore. Un ovni du cinéma en somme qu’il faut avoir vu.
The End
de: Jorge Torregrossa
année: 2012
pays: Espagne
On vous parlait de cinéma espagnol avec « La Secte sans nom » et nous y voilà encore avec l’injustement méconnu « The End ». Plus proche d’une oeuvre fantastique que d’horreur brute, et alors? L’angoisse n’a pas toujours la couleur rouge de tripes et boyaux, le métrage pousse à la réflexion. Il dépeint les retrouvailles de vieux amis, leurs tensions, leurs aventures oubliées. Seulement voilà que d’un coup, ils se mettent à disparaitre un à un. Un peu comme s’ils s’évaporaient. Et si ici le sujet profond était simplement de se poser cette question qui nous tracasse tous qu’est-ce qu’être seul? Comment peut-on être seul au milieu d’un groupe? Une oeuvre bourrée de questions, à voir quand on aime réfléchir sans que les réponses ne soient apportées sur un plateau. ( Mais pas non plus comme dans « Yellow Brick road » hein, j’ai une âme- je ne vais pas vous conseiller de devenir dingue à force de vous demander ‘mais de quoi il parlait ce film?’)
We Are Still here
de: Ted Geoghegan
année: 2015
pays: USA
Ah enfin un bon vieux film de maisons hantées dans ce palmarès. Mais pourquoi celui-ci en particulier? Pour son final complètement barré et hyper sanglant, pour son ambiance old school, pour avoir su s’éloigner des clichés de cette catégorie du genre sans pour autant y perdre en atmosphère lourde. Un petit bijou, qui loin du chef d’oeuvre reste un moment relativement jouissif.
Pet
De: Carles Torrens
année: 2016
pays: USA/ Espagne
D’entrée « Pet » ressemble à un banal film de stalker, avec son grand méchant obsédé par une fille au point de la kidnapper et de la mettre en cage. Et puis, voilà qu’il se transforme devenant doucement autre chose. Un thriller psychologique, un jeu du chat et de la souris, une descente aux enfers. « Pet » n’est pas celui que vous croyez et à travers quelques scènes très dures saura sans aucun doute contenter les amateurs d’horreur.
Starry Eyes
De: Kevin Kolsh/ Denis Widmyer
année: 2014
pays: USA
Hollywood est un monstre qui broie ceux qui s’y risquent. L’affaire Harvey Wenstein en est la preuve criante. « Starry Eyes » donne de la poésie à ce constat. On y suit la descente aux enfers d’une jeune actrice obligée de faire la serveuse pour survivre. Une très jolie fille qui finit par tomber sur un producteur prêt à faire d’elle une star, ou autre chose… Avec un petit budget et l’envie de dire énormément de choses, cet oeuvre ne manquera pas de réfléchir. Et vous, jusqu’où irirez-vous pour réaliser votre rêve?
Neon Demon
De: Nicolas Winding Refn
année: 2016
pays: USA/ Danemark/ France
Quit à parler de « Starry Eyes », poursuivons avec l’excellent « Neon Demon » qui a beaucoup fait parler de lui. Bien que, je vous l’accorde cette fable contemporaine ne soit pas à proprement parler un « film d’horreur », certaines de ses scènes lui valent néanmoins sa place dans ce classement. Après tout, l’horreur doit déranger autant que faire peur. Avec une photographie absulement sublime, une mise en scène magistrale, un sens du luxe et de l’esthétiqme rarement vu, « Neon Demon » n’en oublie pas de déranger et d’interpeller. Le film a en plus l’avantage de sublimer Ella Fanning, la rendant belle à croquer et chose rare, donnant une véritable crédibilité à cette femme parfaite et ce sans avoir besoin pour autant de le faire dire en continue par ses personnages. Une réussite savamment orchestrée et bourrée de pistes de réflexion. A voir plusieurs fois.
Honeymoon
De: Leight Janiak
année: 2014
pays: USA
Qu’il est dommage que le début de ce film prenne trop son temps. Par envie de présenter ses personnages, le métrage traîne et s’attarde à nous faire aimer et comprendre ce jeune couple à peine marié. Pourtant lorsque la trame horrifique se met en route, « Honeymoon » devient un véritable métrage flippant et bien ficelé. Aidé par une montée en tension qui prend aux tripes et par un final cauchemardesque, cette lune de miel pas féerique pour un sous vaut le détours et promet quelques nuits d’insomnies. D’ailleurs j’en ai eu, quelque part au milieu d’un champs dans les montagnes corses à la fin de son visionnage. Je le dis parce que ça m’arrive trop rarement…
The Secret
De: Pascal Laugier
année: France/ Canada
pays: 2012
J’aurai pu parler de « Martyrs »‘, le chef d’oeuvre ultime de Pascal Laugier. J’aurai pu parler de cette oeuvre violente, jusqu’au boutiste, finement réalisée. Simplement mieux vaut laisser place à la découverte que de vous dire d’aller voir « Martyrs » qui tient déjà une belle place de classique. A tel point d’ailleurs qu’il a subit un mauvais remake américain n’ayant pas les c**** de faire le quart de ce que Laugier se permettait dans l’original. Là viendrait cette grande discussion du à quoi bon reprendre une oeuvre forte pour l’édulcolorer? Mais au lieu de parler de tout ça, revenons à « The Secret » signé donc par le même réalisteur et avec Jessic Biel. L’un des meilleurs films de genre qui soit dans sa façon habile de placer son propos et dans son superbe twist inattendu. Après tout, un film d’horreur peut facilement cacher un drame…. Et le boogeyman qui enlève les enfants n’est pas forcément ce qu’il semble être.
La Dame en Noir
de: James Watkins
année: 2012
pays: Royaume-Unis/ Canada/ Suède
En voilà un plus risqué, puisque plus coté, dans notre sélection. Un film d’épouvante aux traits classiques avec à son affiche un Daniel Radcliff prêt à tout pour ne plus être Harry Potter. Et pourtant en situant son intrigue au début du vingtième siècle, Watkins réussi à créer une atmosphère particulièrement angoissante et à créer de véritables jump scares.Sans être pour autant inoubliable, « La Dame en Noir » reste un très bon moment de cinéma d’épouvante.
House of 1000 corpses
de: Rob Zombie
année: 2003
pays: Etats-Unis
Impossible de faire un top horrifique sans y inclure le cinéma de Rob Zombie, amoureux du genre et puriste par excellence. Là où son « Salem » était un poil trop barré, là où « 31 » son dernier née n’était pas exempt de défauts ( dommage avec un thème si prometteur), sa « Maison des 1000 morts » était quand à lui un classique instanné bourré de scènes profondément dérengentes et de personnages mythiques. Une horreur brute et sans concession très 70’s qui pourrait faire pâlir d’envie et d’éffroit « Massacre à la Tronçonneuse », l’original hein?
Horns
de: Alexandre Aja
année: 2013
pays: USA/ Canada
Impossible également de faire un top horreur sans citer notre fierté nationale aka Alexandre Aja. Passionné de genre, celui qui a commencé avec le culte « Haute Tension » gâché par un final tout pourri ne mentons pas à ce sujet, a su prouver son incroyable talent dans le genre. « Horns » est probablement la plus belle pièce de sa filmographie. Ce conte sombre adapté du roman de Joe Hill -à savoir Stephen King junior – transporte par son humour comme par sa noirceur. On y retrouve Daniel Radcliff, accusé du meurtre de sa fiancée et qui muni de cornes diaboliques crée le chaos en forçant tout le monde à dire la vérité grâce aux pouvoir de ses mystérieux attribus. Qu’est-il vraiment arrivé la nuit de la mort de sa dulciné? C’est ce qu’il faudra découvrir le temps de cette fable épique servi par une bande son qui décoiffe et de scènes évoquant l’enfance comme seul Stephen King en a le secret. Un secret de famille apparemment…
Piranhas 3D
de: Alexandre Aja
année: 2010
pays: Etats-Unis
Mais Alexandre Aja c’est aussi du bon cinéma d’horreur gore saupoudré de marrades, de tripes et de boyaux. Voilà pourquoi son remake de « Pirannahs » est absolument à voir et de préférence entre potes avec des bières. Puisque le thème est des plus simple un spring break, des adolescents en bikinis et… des pirannah préhistoriques qui débarquent en masse pour dévorer toute cette petite troupe de fêtards. Sa suite, encore plus barrée pourra vous permttre de poursuivre votre soirée bain de sang. Attention néanmoins, ce second volet n’en est pas moins un gros nanar à l’humour douteux. Vous voilà prévenus.
Catacombes
de: Jonh Eric Dowdle
année: 2014
pays: France/ USA
Les catacombes parisiennes, lieu de mort dans une ville vivante. Logique donc, de choisir d’en faire le centre d’un film d’horreur. Et contrairement au très mauvais « Pyramide », ça fonctionne. Notamment parce que bien loin d’exploiter un lieu dans sa simplicité pour le rendre horrifique, « Catacombes » exploite ses personnages et leurs failles pour induire son horreur. En sort un film claustrophobe joliment foutu et suffisement original pour être loin du nanard redouté.
Emprise
de: Bill Paxton
année: 2001
pays: USA
Croire ou ne pas croire? L’influence de la foi en Dieu, l’influence d’un père, d’une frère, l’emprise du Père, tant de thématiques justement abordés dans « Emprise » qui plus proche du thriller psychologique que du film d’horreur laisse une empreinte indélébile sur son spectateur. Alors que le Texas vit dans la terreur d’un tueur en série qui se fait appeler la Main de Dieu, Fenton Meiks se rend au poste de police pour livrer le meurtrier, son frère Adam qui se serait suicidé. Pour expliquer ses crimes, Fenton raconte alors à l’inspecteur comment son père, veuf, leur a un jour raconté qu’un ange lui était apparu pour lui confier une mission divine… Folie ou réalité, voilà la question qui divise la fraterie, tout comme le spectateur. Un classique qui s’offre en plus la présence de Bill Paxton et de Matthew McConaughey à son affiche.
The Descent
de: Neil Marshall
année: 2006
pays: USA
Lorsque la question « quel est ton film d’horreur préféré? » m’est posée, The Descent fait toujours partie de ma sélection (on ne vas quand même pas en citer un seul). Et pour cause à son premier visionnage au cinéma, j’avais le souffle coupé comme toute la salle d’ailleurs, bien incapable de souffler tant l’ambiance était tendue. Alors certes, loin d’être une petite pépite méconnue, The Descent mérite d’être encore cité pour ceux qui sont passés à côté. Tant pour son premier act claustrophobe, que pour son second parfaitement violent. Si vraiment vous n’en avez jamais entendu parlé, évitez-vous tout résumé, c’est encore mieux quand comme nos héroïnes, on n’a pas la moindre idée de ce qui se cache dans les grottes qu’elles visitent. Néanmoins, évitez-vous le second chapitre, qui détruit réellement le mythe de son prédécesseur.
Dead Snow ( 1 et 2)
de: Tommy Wirkola
année: 2009
pays: Norvège
ZOMBIES. NAZIS!!! zombies nazis, scénar délirant, des tripes partout, tout ce qu’on peut faire avec des tripes et même plus. Voilà, pas la peine de faire des phrases, si vous n’êtes pas convaincus avec ces quelques mots, sans doute n’avez vous pas d’âme. A noter que le second volet est bien plus drôle et second degrès que l’original. D’autant plus que cette suite pourrait se résumer ainsi: ZOMBIES NAZIS vs ZOMBIES COMMUNISTES. Je ne vois vraiment pas quoi dire de plus, ou à la limite le dire en sautillant partout peut-être.
Game of Death
de: Sebastien Landry/ Laurence Morais- Lagace
année: 2017
pays: France/ Canada/ USA
Une belle journée d’été. Un groupe de jeunes fait la fête, picole, baise, fume… le tout sur un ton entre amertume et désenchantement, vous y êtes? Voilà qu’ils tombent sur ce jeu, le game of death. Le but est simple: tuer le nombre de personnes indiqué par la curseur avant que tous les participants ne meurent. Un fake vous pensez? Ho que non. « Game of death » part dans tous les sens, livre son litre de ketchup et joue même la carte de la fratrie incestueuse. Un délire immoral et un super moment de cinéma donc.
Projeté en ouverture de L’Etrange Festival 2017, « Mayhem » a de quoi vous faire sauter sur votre siège. Le film suit le périple de Dereck, viré de la super grosse boite qui l’emploie pour une faute qui n’est pas la sienne. Seulement voilà, un virus enlevant toute inibition contamine toute la structure qui se retrouve placée en quarantaine le temps que l’antidote fasse son effet. Décidé à récupéré son poste et prêt à tout, même à tuer, pour avoir la chance de s’expliquer, le voilà qui se lance dans un périple façon jeux vidéos où hémoglobine et humour font alliance.
Vous pouvez en retrouver la critique intégrale ici d’ailleurs.
The Bay
de: Michael Wallach
année: 2012
pays: USA
Il en fallait un non? De film de contamination et de faux documentaire à base de found footage tant qu’on y est. Et bien ce sera « The Bay ». Le petit film dont on n’attend rien, si ce nest une énième déception et qui finalement te fout bien les pétoches. Un univers assez glauque et plutôt réaliste qui donne son lot de sueurs froides.
Jusqu’en enfer
de: Sam Raimi
année: 2009
pays: USA
Est-ce vraiment une pépite méconnue? J’en doute. Pourtant en entendant peu parler, je le glisse ici au cas où. Petite merveille que l’on doit au papa d' »Evil Dead », « Jusqu’en enfer » fera à la fois sourire et angoisser son spectateur. Fable noire dont la morale pourrait ressembler à celle d’un conte, le film ne manque pas de jump scares bien sentis, de rebondissements et surtout maîtrise suffisemment ses codes pour pouvoir en jouer. Si vous ne l’avez jamais vu, courrez réparer cette grosse erreur.
Hidden
de: Matt et Ross Duffer
année: 2015
pays: USA
Une famille isolée dans un bunker. Dehors un épidémie, dedans, le besoin de rester en vie. En vie, ensemble et de faire comme si cet espace clôt pouvait être un cadre de vie normal. Oui mais dehors, les vivants rôdent… franchement plaisant dans la construction de ses personnages, « Hidden » promet un très agréable moment de cinéma et de jolis moments d’angoisses. A voir en évitant les spoilers.
Truth or Dare
de: Robert Heath
année: 2012
pays: Royaume-Unis
Un petit jeu de massacre sur fond d’action ou vérité pour rappeler combien les adolescents peuvent être cruels. Rien de si radicalement original en soit et pourtant, la mise en scène, la montée en tension sont suffisemment présents pour promettre de passer un moment agréable et ce malgré l’évident petit budget de cette oeuvre. Sans basculer dans le torture porn à deux balles mais tout en jouant sur quelques scènes difficiles, « Truth or Dare » s’avère être un honnête divertissement. Côté pitch, l’action se situe un an après que Félix, un jeune garçon timide, se soit fait humilié à la fête des 5 jeunes les plus populaires du lycée. Voilà nos anti-héros à nouveau réunis suite à une invitation de Félix pour son anniversaire. Seulement sur place seul son frère aîné, Justin est sur place, prêt à tout pour comprendre ce qui est arrivé à son cadet et pourquoi a-t-il décidé de prendre une décision si dramatique à la suite de cette fameuse soirée…
Phénomènes paranormaux
de: Olantunde Osunsamni
année: 2010
pays: Grande-Bretagne/ USA
Sorti alors que les vrais faux documentaires étaient des plus tendances, « Phénomènes paranormaux » a su tirer son épingle du jeu. A tel point qu’il s’offre en tête d’affiche Mila Jovovich et une sortie sur grands écrans en France. Et le mieux étant que, pour un film qui parle d’enlèvements extra-terrestre, ça fonctionne. Quelques scènes promettent d’ailleurs de jolis moments de peur. A voir donc.
Tucker and Dale fightent le mal
de: Eli Craig
année: 2010
pays: USA
L’horreur peut aussi faire rire et d’ailleurs avoir du recul sur elle-même. Là où « Funny Games » était condescendant ( spectateur de ce cinéma, tu as un problème semblait dire l’oeuve qui pourtant était une franche réussite), là où « La Cabane dans les bois » regardait aussi le genre avec un certain mépris pour des codes trop faciles d’accès, « Tucker and Dale » lui, lui donne tout son amour pour le caricaturer fièrement sans jamais prendre son spectateur de haut. S’en suivent des blagues cocasses et des moments gores bien foutus. A voir absolument et de préférence entre potes.
Jessie
de: Mike Flanagan
année: 2017
pays: USA
Terminons ce top par un film récent et sorti grâce sur Netflix: l’adaptation (encore une?) du roman de Stephen King, « Jessie ». Un pari risqué tant le roman était complexe, blindé de réflexions sur le consentement ( on est en plein dans l’actualité) et de quêtes intérieures. Topo, le résultat est très fidèle à l’esprit de sa source d’inspiration et évite tous les pièges qui lui étaient tendus. Un thriller psychologique qui comporte pourtant une scène d’une grande violence….
Jour 2 du MaMA Festival dans le quartier de Pigalle ce 19 octobre. La température a perdu quelques degrés mais si peu finalement. Dehors les bars servent verres…
« Tu vas au MaMA Festival, tu vas écouter de la musique de bobo » lâchait un ami alors qu’il était question de faire un saut au célèbre festival parisien…
Amoureux comme jamais, nos chouchous d’Over the Moon ont bien fait pousser leur projet pop aérien. Plein de jolis sentiments et de morceaux ‘Feel Good’, l’alliance Alex Ragon/ Marina Tomassi revient avec un nouvel EP le 18 octobre pour vous (re)donner la foi: « Faith ». Une galette dont la sortie se fait en partenariat avec Pop & Shot. L’occasion de poser quelques questions à nos heureux tourtereaux qui non contents de créer des morceaux ont également entre deux Eps, décidé d’agrandir leur famille. Un partenariat à la vie comme à la scène qui s’inspire des joies du quotidien pour faire vivre ses compositions. Une bulle de joie dans ce monde de brutes, ça fait du bien. Rencontre.
1/ Votre nouvel EP paraitra le 18 octobre, comment le décririez-vous?
Marina: Je dirais que c’est un Ep qui permet de s’amuser, de rassurer et de se motiver soi même.
Alex : je pense exactement la même chose, on a fait cet Ep à notre image, et pour les gens. Un petit rayon de soleil plein de positivité.
2/ Lors de notre dernière interview, vous en étiez aux premiers pas et premiers singles du groupe, comment le projet a-t-il grandi?
Marina: il a grandi avec nous, dans notre quotidien, on se lève on a une idée et on la réalise tout de suite quand elle est bonne. C’est un projet qui grandit tous les jours aux côtés des gens qui nous soutiennent.
Alex : le projet est vraiment chaque jour plus important j’ai l’impression, on gère tout, de l’envoi du cd à l’enregistrement de celui ci, en passant par les clips. C’est une expérience enrichissante et authentique.
3/ L’album s’appelle « Faith ». En ces temps compliqués, en quoi faut-il avoir la foi, et en quoi l’avez-vous?
Marina: pour moi c’est super important d’avoir la foi, peu importe ce en quoi on croit l’important c’est d’y croire. Croire en son rêve, croire a sa vie, croire en l’amour, croire en soi. Ca parait ridicule dis comme ca mais « d’y croire » c’est pas facile et si on passe cette étape c’est le bonheur assuré.
Alex: la foi c’est ce qui nous tient tous debout, peu importe si c’est religieux ou non. Tu te réveilles le matin tu vas au TAF t’as la foi. Pour nous c’était important d’en parler surtout après les évènements derniers, j’espère que chaque jour on se rend un peu plus compte qu’on a la foi, que ce soit en l’être humain ou en dieu.
4/ Votre précédent single délivrait le secret du bonheur, avoir la foi est-ce une des clés du bonheur?
Marina: oui complètement, quand on dit notre force c’est d’y croire c’est vraiment le secret du bonheur. Pour ma part je n’osais pas croire en mon rêve de chanteuse, j’ai changé ma vision de la chose et aujourd’hui nous sortons notre deuxième Ep !
Alex: avoir la foi est le secret du bonheur, s’aimer, se respecter, s’accepter en fait également parti.
5/ Vous composez en anglais, en français, est-ce le ça sur ce nouvel EP et en quelle langue êtes vous le plus à l’aise?
Marina : oui c’est le cas cette fois ci encore, je suis autant à l’aise en anglais que en français. En règle générale j’aime bien les langues étrangères et je trouve que ca ouvre pas mal de portes au projet.
Alex : tout a fait !!! Je suis d’habitude plus a l’aise en anglais mais j’ai trouvé le défi très inspirant et intéressant ! C’est venu spontanément et je trouve que c’est une valeur ajoutée au projet.
6/ Over the Moon c’est aussi un gros et beau travail sur l’image. Parlez moi du clip qui va accompagner « You and I » (j’ai corrigé ptete que tu voulais parler du premier single)
Marina: c’est un clip simple et sobre tout d’abord car j’étais enceinte de neuf mois quand nous l’avons tourné. Nous ne pouvions donc pas nous permettre d’aller dans Des endroits de fou et mettre des tenues de dingue mais je n’avais pas non plus envie de me mettre des barrière et j’ai trouvé le défi intéressant.
Alex: L’ambiance de ce clip change, c’était pour Mir super de pouvoir tester un autre visuel. Cette fois-ci plus simple et plus brute.
7/ De quoi va parler ce nouvel EP?
Marina : il parle évidemment d’avoir la foi mais aussi de notre amour car c’est le moteur de notre vie.
Alex : cet ep est un peu un mélange de ce qui nous touche au quotidien à savoir l’amour la mort la vie des sujets simples mais très inspirants.
8/ Comment a-t-il été composé? Racontez nous un peu les coulisses de sa création
Marina: Ca s’est fait naturellement, Alex compose les titres, on valide les prods ensemble et les textes nous viennent dans la foulée. En général le matin, après avoir déposé mon fils à l’école on s’assoit dans la cuisine on se fait un café et de là partent toutes nos idées.
Alex: Le processus s’est fait depuis le début d’Over The Moon, on a écrit plusieurs morceaux et sélectionné les meilleurs à chaque fois pour nos sorties. J’ai tout enregistré à la maison dans notre home studio, et à distance, mon ami Bertrand Poncet m’a donné quelques trucs pour améliorer mon son !
« Un bébé est la forme de création la plus incroyable, c’est donc sur que ça a joué et surtout sur notre dernier disque. »
9/ Comment votre complicité vous sert-t-elle à la création/ vous inspire-t-elle?
Marina: pour la création, c’est très pratique car nous sommes sur la même longueur, du coup pas besoin de débattre 107 ans sur les choix à faire (photos, vidéos, tenues, lieux de tournage, thème de chansons..) Et côté inspiration : l’amour ça inspire toujours.
Alex : Je suis en constante création avec Marina, elle me motive, elle me boost, c’est un peu ma muse. C’est donc un flux constant d’idées, de propositions, on est une équipe TRES productive et je pense qu’on se tire vers le haut l’un l’autre.
10/ Un album et un bébé en route, le fait de devenir parents ensemble a-t-il joué sur vos compositions?
Marina: oui évidemment c’est un peu comme si on attendait deux bébés finalement. En plus ils arrivent a peu près en même temps. En tous cas une chose est sur notre bébé connait déjà tous les titres par coeur.
Alex : Un bébé est la forme de création la plus incroyable, c’est donc sur que ça a joué et surtout sur notre dernier disque. Chaque chanson, chaque parole est écrit pour motiver et faire sourire les nôtres avant tout. C’est la plus belle source d’inspiration pour composer au monde.
11/ On parle de la création comme de l’enfant de l’auteur, quel place occupe « Over the Moon » au sein de votre foyer?
Marina: La même place que pourrait une personne si ce n’est plus. Même mon fils s’investit dans le projet, C’est comme si c’était la bande originale de notre vie !
Alex : Over The Moon est une chose de plus qui relie notre famille, chacun est concerné, donne son avis, fait avancer la chose. C’est notre char d’assaut, notre entreprise. On se déplace en tournée généralement ENSEMBLE, on fait les badges ENSEMBLE, les bracelets pareil. C’est notre profession.
12/ Avec tout ça où pouvons-nous voir Over the Moon en concert?
Marina : On ouvrira pour TheNoface les nouveaux Skip The Use , le 30/11 à Clermont Ferrand, le 01/12 à Lyon et le 07/12 à Strasbourg!
Alex: on est très contents et d’autres dates arrivent !
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