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Julia Escudero

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la fêlée tourtoisie music

Attention très bon plan ! Vendredi 31 janvier 2020, l’Espace B de Paris s’habille aux couleurs garage, pop-psyché et synth punk. En effet, l’équipe de Tourtoisie Music, crée par trois amis musiciens désireux de vous faire découvrir une scène indé et novatrice, y posera ses valises pour la soirée Fêlée #2.

Au programme un tarif tout doux 6 euros, 5 concerts de grande qualité et du couscous gratuit, pour tous. Bonne nouvelle ! Tu peux te faire péter le bide en écoutant du (très) bon son.

Au programme, découvrez sur scène :

Modern Men, duo aux accents synth-punk, punk-rock mené par Adrien le chanteur de MNNQS et Quentin du groupe SundduneS. Avec un EP sous le bras, au nom on peut plus intriguant Anéantir le Monde Moderne, le groupe promet un set énervé néanmoins emprunt de poésie.

L’An 2000, trio pop rétro synthétique qui a notamment fait ses armes en première partie de Grand Blanc promet un saut dans le temps entre passé et futur.

Bisou de Sadam, rock garage brutal et sans concession qui promet du psyché, une grosse caisse, des guitares saturées et des voix légères.

White Sands, changement d’ambiance avec ce trio folk aux synthés planants. La rencontre de deux univers qui s’aventure sur les terres du psychédélique.

enfin Last Quarter, quatuor metal, blues, rock pour ajouter une touche décalée à cette soirée.

Histoire de vous mettre dans l’ambiance, Tourtoise Music vous propose d’écouter sa playlist. Faites-le et laissez-vous embarquer. Nous on est déjà complètement accrocs !

Pour réserver vos places au tarif de 6 euros c’est par ici que ça se passe.

Playlist La Fêlée #2 par Tourtoisie Music

 

 

kosmosuna amour de voyage
crédit’ Eqko

 

Alliance de deux frères aux talents indéniables, KosmoSuna a su dès que nous les avons découvert marquer nos esprits. Bien plus qu’un projet musical, le duo propose un projet artistique entier, vivant et vibrant, mélangeant aussi bien les genres que l’imaginaire. Il n’est donc pas étonnant lorsque le groupe sort un nouveau clip réalisé par l’artiste vidéaste-photographe Camille Ropert de le trouver accompagner d’un site web et d’un magnifique voyage initiatique. Puisque ce dernier, bien loin d’être le simple habillage d’une mélodie aux accents cosmiques et des chants de sirène de l’indomptable Alexis Daumerie, est en réalité une invitation à un voyage à travers le cosmos.

A découvrir en parallèle du site internet, le clip d’Amour de voyage, propose une promenade sensorielle au coeur des éléments, de la nature et du corps. Comme l’explique le groupe, il s’agit également d’une nouvelle de science fiction sonore, visuelle et écrite pitchée comme ceci :

Rapport du 12 janvier 2020, à bord du vaisseau FRACTALMA.
Au travers d’une immense brume cosmique, nous avons embarqué il y a quelques minutes lumières. Nos ondes mélodieuses, éternelles et diffuses ont commencé à transmettre l’Amour dans l’infini galactique, une ode à la Voie Lactée qui fait danser nos astres et refluer le mouvement… »

Un voyage dont vous ne manquerez pas, on vous l’assure, de tomber amoureux. KosmoSuna repousse encore une fois les barrière de la créativité, expérimente, ose et se positionne en tant qu’OVNI repoussant les genres pour proposer une approche plurielle de la musique.

Pour mémoire Amour de Voyage est extrait du premier EP du groupe « Théiaphée part I » à découvrir absolument.

A noter que le vaisseau KosmoSuna s’offrira prochainement une tournée dans nos salles de concerts. On ne manquera de vous donner les informations dès qu’ils émettra un signal. Ground control to no lecteurs. A vous.

KosmoSuna « Amour de Voyage »

bartleby delicate

Révélation folk de l’année, Bartleby Delicate enivre avec ses compositions harmoniques et sublimes. L’ancien leader du groupe Seed to Tree se produisait en mois d’octobre au Crossroads Festival à Roubaix où nous avons la chance de le découvrir sur scène. Impossible de ne pas purement et simplement tomber amoureux de ses mélodies aux testes littéraires et de sa sincérité scénique. Le luxembourgeois offre comme il l’aime à l’appeler une folk-do-it-yourself comme il aime à l’appeler. Il faut dire que Georges Goerens gère son projet solo de A à Z, de la composition aux clips en passant par l’organisation de ses concerts ou de sa promotion. Interview. Il nous parle de son idole, Daniel Johnston, de ses inspirations littéraire, de ses compositions et du développement de ce projet solo à découvrir d’urgence.

Comment est né ton projet solo Bartleby Delicate?

On m’a proposé un concert solo en première partie du groupe allemand Giant Rooks. Je n’avais plus envie d’interpréter les chansons de mon groupe Seed to Tree tout seul en acoustique et je savais que j’avais encore un tas de chansons qui étaient prêtes mais qui je ne pouvait pas imaginer dans le contexte du groupe. Donc j’ai proposé de faire le concert sous un autre pseudonyme. C’est comme ça que Bartleby Delicate est né.

Comment présenterais-tu ton projet à quelqu’un qui ne le connaît pas?

C’est un projet autobiographique, très personnel, intimiste et expérimental en même temps. Je suis tout le temps à la recherche de nouveaux sons et de nouvelles formes d’expressions. Je fais de la musique folk avec des influences électro et pop, mais il n’y a pas de barrières dans cette recherche, pas de compromis. J’essaie de toujours garder quand-même un fil rouge dans mon travail, en utilisant la même palette d’instruments et en abordant le même type de questions.

Quelles différences vois-tu entre le fait de composer de la musique en solo et dans un groupe? Te sens-tu plus libre artistiquement?

La liberté se développe de façon différente. On manque bien sûr de l’esprit collectif des autres musiciens qui inspirent beaucoup mais en même temps tout seul j’ose plus. Il n’y a aucun jugement dans le processus du songwriting quand je suis tout seul dans une salle de répétition, j’essaie de jouer des instruments que je ne sais pas encore jouer et je peux m’adapter à mon propre rythme. Je pense qu’on ressent cette liberté du processus de composition dans le résultat des chansons.

Comment fais-tu la part entre les deux projets et quelle sensibilité mets-tu dans un projet plutôt que dans un autre?

J’ai commencé la musique avec mon groupe Seed to Tree. Ces expériences vont toujours faire partie de ma façon de voir la musique. Je me consacre un maximum aux deux projets. Mais il y a toujours des phases qui sont plus intenses pour un des deux. Après avoir publié un album avec le groupe cette année, je veux maintenant investir toute mon énergie à la prochaine création de mon projet solo. 

 

Pourquoi ce nom de Bartleby Delicate?

Bartleby est le personnage principal du roman Bartleby the scrivener, une figure importante de la littérature américaine. Je voulais accentuer la qualité littéraire des textes des chansons en choisissant un nom avec une référence à la littérature. Bartleby m’a  particulièrement intéressé parce qu’il montre par sa façon de vivre une alternative à un modèle de vie traditionnel. Ce que je considère aussi d’être le rôle d’un artiste, de poser des questions et de remettre en question la routine et les habitudes de notre vie.

Au Crossroads Festival tu parlais de la mort de Daniel Johnston. Comment ce musicien a-t-il bercé ton univers?

C’est tout simplement la musique la plus touchante et plus honnête que j’ai jamais écoutée. Je l’ai découvert un jour à la radio et ça m’a rappelé que la musique ne doit pas être quelque chose de très complexe. Je vois beaucoup plus l’intérêt de raconter avec la musique les événements dont nous sommes proches et qu’on a du mal à les exprimer. Je pense que la musique sait dire des choses quand on manque de vocabulaire pour l’exprimer.

Pourquoi penses-tu que l’émotion soit si forte lors du décès d’un musicien que l’on idolâtre? Comment une personne que nous ne connaissons pas peut-elle, selon toi, à travers sa musique prendre autant de place dans nos vies?

C’était une des premières fois que j’ai ressenti une sorte de tristesse par rapport à la mort de quelqu’un que je ne connaissais pas personnellement. D’habitude, le décès d’une personne célèbre ne me touche pas plus que la mort de quelqu’un d’autre. Pour le musicien Daniel Johnston, je pense que j’avais l’impression qu’il m’a appris beaucoup de choses sans se rencontrer, il a laissé une trace en moi et ça me faisait bizarre que quelqu’un qui m’était tellement proche, ou bien l’idée de cette personne, ne soit plus là. C’est une étrange sorte de tristesse, parce qu’on ne sait même pas ce qui nous manque. 

Tu as reçu des commentaires homophobes sous une de tes vidéo, ce qui a donné naissance au titre «  A Little less home », peux-tu me parler de cette expérience?

C’est important pour moi que tout le monde ait la possibilité d’être comme il est. C’est une évidence qu’en tant qu’artiste il faut parfois utiliser sa plateforme pour dire non à des commentaires discriminatoires. 

 

Tu définies Bartleby Delicate comme un projet folk Do It Yourself, peux-tu clarifier ce terme? Les jeunes artistes sont souvent obligés de gérer toute la complexité de l’univers professionnel musical en endossant différentes casquettes de celle d’artiste à celle d’attaché de presse ou de tourneur. Es-tu confronté à cette problématique? Comment apprend-t-on à tout faire soit même?

C’est vrai, je fais la plupart du travail moi-même. J’ai beaucoup appris au cours des années grâce à cette approche. Le travail à côté de la musique est fatiguant mais ce sont ces expériences aussi qui influencent la musique. Je pense qu’il y a un rapport: en faisant beaucoup seul au début, tout le travail administratif, organiser des shows, faire de la promo, transporter son matériel soi-même, grâce à cette expérience, on reste humble en tant que musicien. Cette humilité est reflétée dans une musique folk honnête qui ne veut pas être une chanson pop surproduite.

 

Tu as su te créer un univers scénique composé d’un décors lumineux, pourquoi ce choix?

J’ai compris que ma musique a besoin d’une atmosphère particulière pour pouvoir développer son énergie. Le décors de lumières crée une ambiance qui aide à s’ouvrir à la musique, c’est devenu une partie essentielle du spectacle.

Tes textes sont littéraires et s’inspirent notamment de l’écrivain Herman Melville. Comment les écris-tu?

J’essaie de lire beaucoup et de trouver du temps pour écrire. Parfois ce n’est pas facile de trouver le bon moment parce qu’il y a tellement de choses à organiser autour de la musique. C’est pour ça que j’aime beaucoup écrire mes textes dans le train. C’est un moment calme, j’ai souvent un carnet avec moi et là je trouve le temps d’écrire et relire des textes.

 

Comment composes-tu tes morceaux? Parle nous de la réalisation de ton EP.

Ça a beaucoup changé au fil des années. Avec mon EP, j’avais composé la base, c’est à dire la ligne de guitare et le texte. Je suis allé en studio et avec le producteur nous avons bricolé autour de mes idées pour finir les chansons. Maintenant je fais une grande préproduction moi-même pour donner un maximum d’idées. Il me faut quand même du temps dans le studio pour vraiment finir les choses ensemble et surtout avoir une autre opinion que la mienne. 

 

Peux-tu nous parler du clip de « Beyond good and evil » et des différents éléments que tu mets en scène dans la vidéo (escargots, plantes, encre, costumes…)?

La vidéo a été créée par une bonne amie à moi, Nina Bodry. On avait discuté du texte et elle avait l’idée de créer une installation d’art surréelle. J’ai bien aimé l’idée car la chanson parle d’une recherche d’identité, de la question où se placer dans le monde. Les différentes parties de la pièce sont des allusions métaphoriques à des passages du texte de la chanson.

Tu as remporté le prix du meilleur artiste émergeant en 2018, comment cela t’a-t-il aidé?

Déjà j’ai reçu un peu d’argent, ce qui aide toujours pour réaliser des projets. Mais surtout ça fait du bien de recevoir une reconnaissance de mon travail. Le prix m’a donné une nouvelle énergie et ça m’aide aussi en terme de visibilité médiatique. Ça m’a aidé sur de nombreux niveaux.

 

Quelle place occupe la folk selon toi dans le paysage musical actuel?

C’est un genre de musique où on utilise souvent la même recette pour composer une chanson. On a souvent l’impression qu’on l’a déjà entendu. Je pense que c’est pour ça que ce genre n’est plus tellement populaire parce que ça nous surprend pas. Il faut oser à repenser les frontières de ce genre de musique et trouver de nouveaux mélanges de genre. Si on réussi à combiner la sensibilité de la musique folk avec des éléments surprenants, je suis sûr que c’est une musique qui peut toucher beaucoup de gens. 

 

Quelles sont tes actualités?

Je suis en train de préparer un nouveau EP. Un premier single va probablement déjà sortir en début 2020 et après je vais repartir en studio pour finir l’EP. Je n’ai pas encore un timing concret mais je dirai que je vais sortir l’album à l’automne 2020 et partir en tournée à ce moment-là. 

 

 

Si c’est la fin de la décennie pour tous et que 2020 s’est ouverte sur de nombreux top, cette année marque également la dixième bougie de la Machine du Moulin Rouge. Dix année de musique, de soirées, de clubbing, de fooding, de party-ing et de beaucoup de jolies choses en -ING.

Pour fêter ça la Machine met les petits plats dans les grands et propose non pas une mais six soirées de festivités, un peu comme dans les grands mariages en Inde. Au programme des expériences artistiques, des mélanges des arts et des souvenirs à se mettre dans la tête pour les dix prochaines années.

Pour se faire, la salle compte parer ses 2000 m2 et ses quatre étages de ses plus beaux atouts et offrir un programme des plus variés. A la Machine, on boit, on danse, on écoute, on découvre, on mange. Manger vous dites ? Oui puisque les célébrations s’ouvriront sur un événement complètement inédit, j’ai nommé un banquet.

 

Le 21 janvier: Banquet d’ouverture

Concocté avec SAGÍ,  lieu food et bons vins qui nous vient de Perpignan, le Central deviendra une grande tablée sur laquelle le chef Yannick Ferez et ses acolytes cuisineront sous les yeux du public un menu à la sauce Catalane. Produits de saison, spécialités locales, vins raffinés, accompagneront un menu en un apéritif et 4 plats qui ne laissera pas pour autant de côté les végétariens. Le menu musical sera lui aussi qualitatif puisqu’il sera concocté par Azamat B et Aurèle. Tout un programme pour une soirée atypique et on ne peut plus festive.  Les préventes sont disponibles ici pour 55 euros et devraient partir très vite.

Concerts et clubbing

Dès le 23 janvier, on passe aux concerts alors qu’il sera possible de s’offrir un bon cocktail au Bar à Bulles et de profiter du rooftop pour prendre l’air. Côté musique, on retrouvera sur scène un grand écart musical allant du jazz de Kamaal Williams au rap belge de Blu Samu en passant par le live futuriste de Catnapp, il y en aura pour tous.

Les 24 et 25  janvier c’est soirées clubbing !

le premier soir retrouvez: KODE 9 / TEKI LATEX / CEM / BARKER (live) / CRYSTALLMESS / CARIN KELLY b2b BOB SLEIGH   / CHRISTIAN COIFFURE.  Entrée gratuite avant 23h30 puis 15 euros sur place.

Le second soir retrouvez: PLOY / BLACK ZONE MYTH CHANT  (live) / THEO MULLER / PROMESSES / GIGSTA. Tout pareil pour le tarif  pour passer une nuit complètement folle au Central et à la Chaufferie.

Enfin le 26 janvier, on finit les festivités sur de (très) beaux concerts qui rendront hommage au côté psychédéliques de la salle, à ses recoins punk, ses nomberux festivals arty !  Découvrez sur scène: BEAK> / ABSCHAUM / VOX LOW / MARIA VIOLENZA

Toutes les informations sont disponibles sur l’event Facebook de la soirée.

Six soirées de fêtes à ne surtout pas manquer dans l’un des lieux emblématiques du plus beau quartier de Paris: Pigalle. 10 ans ce n’est pas rien !