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décembre 2019

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La fin de la décennie est arrivée et voici venue l’heure des bilans. Après notre top des 100 meilleurs albums des 10 dernières années, nous vous avons préparé celui des 100 meilleurs morceaux de la décennie ainsi qu’une jolie playlist. A en juger par cette longue liste, les années 2010 auront été riches en créativité musicale. Les français ont su reprendre la tête des classements, en innovant à l’infini. Parmi eux quelques pépites à découvrir sans attendre : La Vague qui se réapproprie le rock et le Hip Hop pour lui donner des saveurs venues d’Asie, KosmoSuna duo fraternel qui se permet de mélanger art et musique, Rover et sa façon de réinterpréter le rock classique, Süeür et sa nouvelle vision du Hip-Hop rentre dedans, Les excellents Last Train qui font durer leurs morceaux pour les emmener du rock au blues, Bagarre un groupe de scène qui se vaut tout autant sur album, les irremplaçable The Do et leur pop reconnaissable entre toutes, le collectif féminin Canine, jolie perle aux spectacles complexes et aux voix enivrantes, l’incontournable Her qui a connu la perte tragique de l’un des siens, les évidents Feu! Chatterton dont le premier album pourrait hisser tous ses morceaux dans ce top, les plus discutés Fauve qui ont pourtant su se créer un univers et parler de détresse urbaine faisant résonner leurs mots chez un public qui en avait besoin, Laura Clauzel, son timbre blues et pénétrant, les rockeurs déchaînés de KO KO MO, les incroyables bluesmen de Mountain Men, la beauté glaciale de Grand Blanc mais aussi l’évidence hip hop d’Orelsan, plébiscité pour de bonnes raisons.

Ils n’ont pas été les seuls à briller et tous les registres ont su apporter leurs lots de nouveautés et d’excellence du classique revisité des bluffant Thomas Enhco ou de Yiruma, au rock sans concession de grands artistes comme IDLES, Jake Bugg, Balthazar et leur précision musicale chirurgicale ou les délirants PWR BTTM qui ont su garde une âme punk sans complexes, en passant par la folk enivrante des canadiens d’Half Moon Run et de Franklin Electric, ou celle l’irlandais Glen Hansard mais aussi aux extraordinaires Aurora et Agnès Obel dont les notes font résonner une belle palette d’émotions jusque dans les os de celui qui les écoute, des grands qui ne sont jamais très loin comme Paul McCartney et Morrissey et de la pop remise au goût du jour parfois grâce à des artistes que l’on attendait pas comme le Dooo it de Miley Cyrus qui n’a pas eu le succès qu’il méritait, Cat Power, The Strumbellas et leurs hymnes, le retour d’Eagle Eye Cherry, les sonorités variées d’Isaac Delusion ou les classiques qui fonctionnent toujours comme ceux d’Halsey mais aussi des voix bluffantes comme celles d’Asaf Avidan qui, même si la décennie précédente lui avait permis d’apporter ses plus belles œuvres reste un incontournable, de la grande Imany et du duo Lola Marsh. Ils ont été nombreux à marquer une décennie qui s’est inspirée des précédentes mais a aussi prouvé qu’il était encore possible de créer.

Découvrez notre playlist ainsi que notre sélection en espérant que vous y découvrirez des titres qui vous suivront pour les prochaines décennies et que vous y retrouverez quelques beaux souvenirs musicaux.

 

La Playlist

 

 

 

TOP des 100 meilleurs titres de la décennie

Rover- Aqualast / 2012
Alt-J- Matilda /2012
Sufjan Stevens – Mystery of love / 2018
The Franklin Electric – So Far / 2017
La Vague – Lemme Be / 2019
Agnes Obel – Fuel to fire / 2013
Half Moon Run – Full circle / 2012
Paul Mc Cartney – New / 2013
Miley Cyrus – Dooo it / 2015
Last Train- Fire / 2015
Balthazar – Leipzig / 2015
Cat Power – Manhattan / 2012
Pépite- Reste avec moi / 2017
Juniore – Je fais le mort / 2015
Bagarre – La Bête voit rouge / 2013
Radio Elvis – Les Moissons /2016
Therapie Taxi – Salope / 2016
Jeanne Added – Mutate / 2018
Aurora – Runaway / 2015
Daft Punk et Julian Casablancas- Instant Crush / 2013
Fauve – Les Hautes lumières / 2015
Eagle-Eye Cherry- Streets of you / 2018
Cabadzi X Blier – Bouche / 2017
Asaf Avidan – Cyclamen / 2013
Placebo – Jesus’son / 2016
Halsey – Colors / 2015
The Do – Sparks / 2014
Jabberwocky – Fog / 2015
Grand Blanc – Degré Zéro / 2014
Laura Clauzel – Female / 2017
The Strumbellas – Spirits /2016
Tom Odell- Another Love/ 2016
José Gonzàlez – Stay Alive / 2013
Christine and the Queens – Paradis Perdu / 2014
Le Prince Miiaou – Flip the Switch / 2018
The Murder Capital – Feeling Fades / 2019
Casseurs Flowters – Manger c’est tricher / 2013
Michael Kiwanuka – Cold Little Heart / 2016
Leon Bridges – River / 2015
Milky Chance – Down By the river / 2013
The XX –Angels / 2016
Lana Del Rey – Born to Die / 2012
Vance Joy– Riptide / 2013
Mountain Men – Egotistical / 2012
The Rodeo – When The storm is over / 2015
Cat’s Eyes- Standoff / 2016
Isaac Delusion – Voyager / 2017
Hospitality – Going Out / 2014
Canine – Laughing / 2018
Phantogram- When I’m small / 2010
Telegraph – Broken Bones / 2018
Jake Bugg- Lightning bolt / 2012
Eddy de Pretto – Random / 2018
Yiruma – River Flows in you / 2011
Lykke Li – Gunshot / 2014
Orelsan – La Terre est Ronde /2011
Andrew McMahon in the Wilderness – Cecilia and the Satellite / 2014
Trongate Rum Riots – Dear Hope / 2019
Michael Nau – Rides through the morning / 2019
Hozier – Wasteland, Baby / 2019
Machine Gun Kelly, YUNGBLUD, Travis Barker – I think I’m Okay / 2019
KosmoSuna – Amour de Voyage / 2019
Bartleby Delicate – Sibling / 2018
Last Train – The Big Picture / 2019
Pete Doherty – I Don’t love anyone ( but you’re not just anyone ) / 2016
Ron Pope – I don’t mind if you don’t mind / 2010
Imany – Don’t be so shy / 2014
MGMT – Congratulations / 2010
Morrissey – World Peace is None of Your Buisiness / 2014
Süeür – MTM ( Sur ma vie) / 2019
Thomas Enhco – Watching you sleep / 2015
Jeremy Loops – Higher Stakes / 2014
Her – We Choose /2018
Mademoiselle K – R U Swimming? / 2015
Feu! Chatterton – La Malinche / 2015
Adam Naas – Fading Away / 2016
Rihanna – We Found Love ft Calvin Harris / 2011
Wiz Khalifa – No Sleep / 2011
Fakear – La Lune Rousse / 2014
Nekfeu – On verra / 2015
La Femme – Où va le monde ? /2016
Florence and the Machine – How Big, How Blue, How Beautiful/ 2015
The Growlers – Vacant Lot / 2016
Arctic Monkeys- Do I wanna know ? / 2013
Avicci – Hey brother / 2013
Rose – Je compte / 2015
Fiona Walden – Cold Heart / 2015
Mathieu Saïkaly – Mama Oh I Swear / 2019
Nina June- We Watched it All come down / 2018
Pomme – On brûlera / 2017
PWR BTTM – I Wanna Boi / 2015
IDLES – Danny Nedelko / 2018
30 Seconds to Mars – Up in the Air / 2013
KO KO MO – White house blues/ 2019
Glen Hansard – Who By Fire / 2016
Timber Timbre – Run from me / 2014
Viola Martinsson – Made Of / 2015
Warhaus – The Good Lie / 2016
Lola Marsh – Wishing girl / 2017
Julian Casablancas and the Voidz – Human Sadness / 2014

 

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Yadam

C’est face à une salle en configuration assise que Yadam ouvre les festivités. Le chanteur vénézuélien, finaliste de la Nouvelle Star est accompagné d’un guitariste également en charge du pad. Avec douceur, le musicien prend le pari de mélanger influences world musique à de la pop légèrement teintée d’electro. Configuration oblige, à moins que l’atmosphère hivernale soit aussi à mettre en cause, la salle écoute religieusement le live qui lui est offert. Côté scène, une gestuelle simple accompagne le set. «  Je suis arrivé en France il y a deux ans, plein de rêves en tête, j’ai quitté ma mère en lui disant qu’ici j’aurai pleins d’opportunités et c’était vrai puisque je suis ici » explique le chanteur avant d’interpréter son premier morceau disponible en ligne en français uniquement dans le texte. Si le titre évoque une épopée, le périple s’entend dans les notes. Malgré son envie de mélanger les genres, Yadam propose des compositions classiques. Simples mais mais néanmoins bien ficelées. Reste un travail sur ses notes vénézuéliennes à faire, une part de culture musicale à embrasser pour que le meneur ne puisse dire à sa mère qu’il a entièrement relevé son défi.

Edgär

Repéré aux inouïs du Printemps de Bourges, Edgär a su grâce à une pop aérienne savamment dosée s’attirer la sympathie immédiate de la redaction de Popnshot. Il faut dire que guitare, clavier et batterie s’attellent à donner une touche d’énergie rock à de jolies ballades introspectives aux refrains accrocheurs. Après les avoir revu au Supersonic, retrouver le combo au Café de la Danse s’annonçait d’emblée comme une très bonne nouvelle. La configuration assise, bouton au milieu de la figure d’une des plus belles salles de la capitale, vient à freiner l’énergie poétique qui se dégage d’un set pourtant parfaitement orchestré. Qu’importe semble répondre le trio, qui déploie des trésors d’ingénierie pour faire taper des pieds un public qui pourrait aussi bien être au théâtre. Il faut attendre trois titres pour avoir le plaisir d’écouter la pépite » Two Trees ». Hymne pop par excellence, savamment dosée et aux montées lyriques enivrantes. A partir de là, le groupe monte en puissance. D’ailleurs il n’en faut pas plus pour que le guitariste ne descende de scène pour venir saluer son audience de plus près. L’electro prend ses quartiers, de celui qui va si bien à Isaac Delusion. La pop reste de la partie tout comme le phrasé à la sauce new wave. Le dernier titre s’appelle « Heaven Tricks » Coïncidence alors que le groupe transcende la pop de façon pardisiaque ? Retenez bien le nom d’Edgar, c’est bien la seule formation qui sera aussi bien habiller vos soirées que consoler vos chagrins.

DAYSY

Coiffée comme Ariana Grande, la chanteuse du groupe DAYSY en a également la capacité à créer des morceaux qui parlent au grand public. Avec sa voix puissante et ses morceaux groovy, la belle et son acolyte à la guitare évoquent volontiers Adele, du moins sur leur ouverture de set. Après avoir chaleureusement remercié la salle et rappelé qu’il s’agit là de leur première date à Paris, DAYSY s’échappe du répertoire de la diva pour se glisser vers une la pop plus dansante et emprunter à d’autres stars Outre-Atlantique. Dans l’idée d’inciter une foule réceptive à danser… et ce malgré une vous l’ai je dit? Configuration assise bien dommage, la voilà qui s’approche bien plus d’une certaine Kathy Perry. Pleine d’entrain, la frontwoman danse volontiers devanture légèrement vers les lointaines contrées du rnb et semble tout droit sortie d’une clip que l’on retrouvait sur MTV à la grande époque. « On peut partir du principe que vous êtes un public super cool! » lâche-t-elle à son aise sur scène. Le sourire aux lèvres la voilà qui fait vibrer sa voix comme Pink! Si d’aventure, le groupe devait tourner en boucle en radio, la surprise ne serait pas au rendez-vous tant qualité et sympathie sont au rendez-vous. Face à face avec son musicien, la performeuse offre un set tout en douceur et sobriété. Le genre de représentation qui va de pair avec le joli lieu qui l’entoure. Suite à une nouvelle salve de remerciements, le duo s’ose au français, évoquant cette fois les compositions et interprétations des divas canadiennes. Les voilà maintenant qui invitent le public à allumer les lumières de leurs téléphones pour donner de jolies lumières. Suivi en masse le mouvement reste néanmoins tout à fait aléatoire tant chacun suit sa propre gestuelle. Une mélodie physique désaccordé et spontanée qui a de quoi faire sourire avec candeur. Si le groupe ne révolutionne pas la musique, il embrasse néanmoins les codes qui cartonnent aux Etats-Unis pour se les approprier et les apporter en France histoire de rappeler que Yes we can. Certes, l’affaire manque de piquant mais on ne peut lui reprocher son interprétation millimétrée ni la voix puissante qui la porte. S’osant à l’urbain, à l’electro populaire, la formation pourrait bien vous faire danser en  club cet été, et vous surprendre lorsque son made in France sera évoqué. En attendant de bouger nos popotins dans la chaleur de boite de nuit du sud, reste à affronter le froid hivernal qui encercle un Café de la Danse chauffé à bloque.

 

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Leif Vollebekk

En solo, c’est l’excellent Leif Vollebekk qui a la lourde tâche d’ouvrir la soirée. Il convainc immédiatement un Trianon de Paris plein à craquer. Il lui suffit d’un piano et de sa voix grave pour bercer le public grâce à sa folk apaisante. En outre de titres bien sentis, d’une capacité de composition à couper le souffle, le chanteur a su au fil du temps devenir un véritable show man. Alors bien sûr lorsqu’il propose d’interpréter un titre Kendrick Lamar, il le fait en français: « et Paris tu en pense quoi ? ». La foule a des frissons, elle réagit à chaque interaction et applaudit à tout rompre à la fin de de chaque morceau. Plus fort encore quand le dernier titre est annoncé. Elle tape même des mains en rythme sur ce dernier sans qu’on ne lui demande. Il représente à lui seul la beauté du répertoire de ce puissant artiste: une ballade anglo-saxone à la pureté indéniable, au flow maîtrisé et au timbre clair. Une promenade dans la nature au cœur de la capitale française. Merci!

Half moon run

Les lumières rouges s’allument à peine et voilà que le public applaudit à tout rompre: pas de doute, ce soir Half Moon Run a su fédérer une audience de connaisseurs. Professionnels, les canadiens plongent immédiatement les spectateurs dans le grand nord. « Bonjour Paris ça va bien ? On est très contents d’être la, on vous adore! On est très heureux de vous présenter de nouvelles chansons. » commente le chanteur avec son joli accent québécois. Pas de chichis, la sincérité et la simplicité sont de rigueur, tout comme la générosité qui émane du beau pays dont sont originaires les maîtres de la soirée. Côté foule, un silence religieux s’installe, chacun se délecte du moment, hypnotisé, alors que l’exercice prend un tournant ecclésial. Les yeux sont braqués sur la scène, les oreilles tendues vers chaque note brillamment distillée. Seuls les sifflements et applaudissements viennent troubler la torpeur d’un public en trans.

C’est dans cet état d’épiphanie que résonnent les notes du magnifique Can’t figure it out. En live, Half Moon Run a la même grâce que sur ses albums. Chaque note, chaque mot sonne avec cette justesse qui transperce le cœur. En fermant les yeux, on peut presque entendre les crépitements d’un feu de bois, qui réchaufferait l’atmosphère lors d’une promenade dans les montagnes canadiennes et leurs étendues spectaculaires. Il ne manquerait plus qu’un harmonica  pour parfaire le tout, à moins que. A mesure qu’un décor lumineux se dévoile voilà que le précieux instrument se fait entendre. Le quatuor se répartit parfaitement la scène, enchaîne ses titres avec une aisance folle, les montées puissantes se réfléchissent dans les échos des voix. « On a un nouvel album et donc des morceaux comme ça » poursuit le chanteur avant de les enchaîner avec douceur.

Après quelques titres plus pêchus et l’intervention d’un clavier, le groupe passe à l’acoustique. A  quatre, en avant-scène et derrière leurs micros, les musiciens chuchotent leurs mots à la foule. Moment introspectif par excellence, caresse musicale revigorante, le temps s’arrête alors tout comme les respirations. On ne danse pas, on contemple. L’éclairage léger enjolive les titres laissant nos musiciens dans l’ombre d’une demie lune. On parle en anglais et puis en français « Le prochain morceau rassemble plusieurs titres en un seul, c’était un risque pour nous… » poursuivent ils avant d’enchaîner sur Razorblade  qui passe d’une folk langoureuse à des envolées qui touchent au pop rock. Call me in the afternoon fait monter la température d’un cran alors que la foule chante maintenant en chœur. Les dés sont jetés, la tension monte, et certains, possédés, se mettent à danser face à une guitare obsédante.

A la surprise générale (ou pas, on nous a déjà fait le coup) Half Moon Run revient le temps d’un rappel néanmoins réclamé chaudement par une assistance qui fait semblant, pour faire plaisir, qu’elle ne connaît pas le coup des rappels. Le groupe joue aussi le jeu de celui qui savait pas qu’il allait revenir. Qu’importe, ce qui compte c’est que cette danse entendue en vaille la peine. Et c’est le cas, le concert semble être passé en une poignée de secondes et l’étirer de quelques morceaux s’annonce comme un soulagement. Deux morceaux plus tard et voilà que se fait entendre le très attendu « Full Circle ». Le groupe en profite pour délaisser le micro et l’offrir au public qui chante alors volontiers.

Un léger pincement au coeur se fait sentir, cette fois point de courbettes, les au revoir sont proches. Un dernier titre permet néanmoins d’adoucir cette séparation.  Il était hors de question de quitter le grand nord Canadien si rapidement, hors de question de courir hors de la salle sans regarder en arrière pour aller contempler la pleine lune. Non alors on chante une dernière fois, du Neil Young à quatre derrière un micro, à plusieurs centaines de l’autre cote de la scène. Telle une berceuse pour se dire bonne nuit.

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