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octobre 2018

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C’est Halloween, non pas qu’on se prive à l’année pour vous parler avec amour du cinéma d’horreur, simplement, voici une  bonne opportunité de se lâcher et de créer encore plus de contenu à ce sujet.

L’année dernière, nous vous proposions 31 films d’horreur méconnus à regarder sans plus attendre. Cette année, forts de tous ces visionnages intenses, nous vous proposons de vous transmettre des règles d’une importance capitale pour survivre à un film d’horreur. Si par hasard, comme ça, vous en étiez un personnage. Parce que ça peut vous arriver à tout moment, on le sait bien. Voici donc un petit guide non exhaustif pour vous assurer d’être la finale girl ou le final boy de votre équipe.

NDLR: Attention, ne pas réaliser chez vous si vous n’êtes pas attaqués par un personnage horrifique.

Que faire si le grand méchant de votre histoire est un vampire?

 

 

Commençons facile, avec un petit piège. Un vampire, dans un film d’horreur. Vous en avez vu beaucoup récemment? Et bien non! Pourquoi? Parce que les vampires ne font plus peur. Ils ressemblent maintenant à des animaux en peluches qui quand ils se la jouent badass, portent un blouson en cuir (merci Damon de Vampire Diaries) ou zozotent presque sans honte en étant couverts de maquillage blanc (hello ShadowHunters), voire pire brillent à la lumière comme Edward Cullen de Twilight. En 2018, parler de vampires ressemble finalement plus à une longue liste de mes plaisirs coupables. Pourtant, dans le cinéma, le vampire a été fut une époque, un objet effrayant tirant en bonne partie sa légende du Comte Dracula et du célèbre roman qui lui est consacré de Bram Stoker. Pour la petite histoire, il est par ailleurs inspiré du prince Vlad Tepes de Roumanie, un homme fort cruel qui punissait toute infraction  d’une peine de mort par empalement. Ouch.  Mais pas seulement puisque ce prince d’une cruauté sans fin torturait ses victimes avec beaucoup de créativité: brûlure, étranglement, mutilations, ablation des yeux, du nez, des parties génitales, enterrements vivants, toutes ces joyeusetés lui ont valu le surnom de Dracula signifiant le diable en langue valaque.

Voilà pour la petite histoire, quelques vampires, à commencer par le très noble Entretiens avec un vampire d’Anne Rice ou plus récemment le discutable 30 jours de nuits peuvent rester des ennemis de taille.

Comment leur survivre:

1/ Vous avez à faire à un Edward Cullen, n’ayez crainte, il ne mange que des animaux, c’est certes discutable en fonction de vos pratiques alimentaires mais ça vous promet d’avoir la vie sauve. Cela dit s’il tombe follement amoureux de vous, fuyez, vous risquez d’être condamnés à la vie éternelle, avec un personnage certes beau gosse mais d’un ennui mortel et d’être mère et mariée avant même votre majorité. Mère d’un enfant qui grandit super vite qui plus est a été conçu par un puceau de 140 ans (c’est vraiment dans l’histoire, c’est angoissant.) Changez de ville, prétextez la peur pour votre entourage ou une allergie à la pluie.

2/ C’est un vrai vampire : pour le tuer il faut lui planter un pieu dans le cœur, le décapiter ou pour le blesser considérablement lui faire boire le sang d’une personne déjà morte. Si vous êtes pris au piège, n’oubliez pas que les vampires sont extrêmement forts et rapides et qu’en cas de morsure, vous pourrez toujours avoir droit à la vie éternelle.

Que faire si le grand méchant est un zombie?

 

 

Un peu d’histoire le zombie désigne un personnage désincarné, ne possédant plus son humanité, adoptant un comportement violent et étant très contagieux. Il nous vient du folklore africain et notamment d’Haïti et sert à qualifier les victimes de sortilège vaudou permettant de ramener les morts à la vie. Selon Zora Naele Hurston, écrivaine et folkloriste américaine partie à Haïti pour enquêter sur le cas Felicia-Felix Mentor, une femme décédée et pourtant errant toujours sur son lieu de vie 30 ans après, les véritables zombies seraient des personnes sous psychotropes privées de leurs volonté.

Dans le cinéma c’est autre chose.  De La nuit des morts-vivants de l’incontournable Georges Romero à The Walking dead, Hollywood nous a appris ceci: zombie = contamination de masse. Souvent utilisés d’ailleurs pour être une métaphore des problèmes environnementaux ou de la lutte des classes. « Land of the dead » en est un exemple criant tout comme The Girl with all the gifts.  Le problème avec les zombies c’est qu’ils agissent toujours en très grand nombre, vous sautent dessus et vous dévorent vivant. Ouais, un zombie a de super dents.

Comment survivre?

Déjà ne vous alliez pas aux riches survivants qui choisissent de refaire une classe d’élite comme si le problème n’existait pas. Non, mauvais plan. De prime à bord ça ira pépouze pour vous et vous continuerez à vous gaver de champagne mais à la longue un putch vous mettra en bas de la chaîne alimentaire où vous vous ferez massacrer. Le mieux étant de vivre caché avec un tout petit groupe de personnes de confiance, n’amenez pas d’inconnus à votre équipe, ils vous feront tuer. Si votre mère, fils, meilleur ami se fait mordre, abrégez ses souffrances, achevez-le, il en va de votre survie. Quittez les villes évidemment, puisque apparemment, mort ou pas, le zombie semble aimer son espace urbain, sa proximité avec les commerces et les transports en commun. Si vous êtes attaqués, apprenez à viser et tirez toujours dans la tête. Néanmoins, ne vous faites pas d’illusion, vous n’avez qu’une seule possibilité de rester en vie durablement: qu’un brillant chercheur trouve un vaccin. Ou que Brad Pitt et Will Smith soient de vrais scientifique.  Dans le cas contraire, vous êtes en situation de fin du monde. Et tôt ou tard ça sera la fin pour vous.

Et si le grand méchant de votre histoire est une sombre épidémie?

 

 

Pas de chance dans Le Fléau de Stephen King à Mayhem, en passant par It comes at night, Hidden, Blindness ou l’excellent Infectés, les films d’épidémies nous apprennent que pour survire à la dite épidémie, il y a peu de solutions: être immunisé miraculeusement contre la maladie ou avoir très bien su s’en protéger en vivant par exemple dans une maison isolée du monde réel. Si vous êtes le personnage central d’un film d’horreur vient néanmoins une bonne nouvelle: en début de pellicule vous n’êtes pas contaminé. Ouai, trop bien, la fiesta, je crache pas des glaires chelous qui m’étouffent toute les deux secondes jusqu’à ce que je meurs, trop bien.  Erreur mes petits chats, on se calme. Le vrai danger en cas d’épidémie n’est jamais la maladie. Quoi sérieux mais ça avait l’air vachement sale là avec les furoncles qui piquent et tout! Et oui! Le véritable problème dans chacun de ces cas, c’est l’homme, l’humain qui sans règle devient cruel pour survivre.

Cruel à quel point me demanderas-tu? Au point de se faire un garde-manger humain  comme dans »La route » qui n’est pas à proprement parler un film de contaminés mais joue des mêmes codes, de créer une dictature humiliante comme danq Blindnesss et de violer et tuer sans cligner de l’œil  comme dansInfectés et ce même les enfants. Que faire alors me demanderas-tu et c’est normal. Comme tout le monde, je te recommande de prendre la route pour trouver un lieu non habité, de t’y cacher, de t’armer jusqu’aux crocs, d’éviter toute forme de contact avec un inconnu qu’importe qui il est, de tirer lors de tous comportements suspect, de cacher ton lieu de vie… néanmoins et comme pour les zombies attends toi à être emmerdé, seul un scientifique talentueux et pas mort du gros nez qui coule pourra stopper l’épidémie.

Et si le grand méchant est un tueur en série masqué/ caché?

 

Bébé tu as touché le gros lot! Félicitations, de tout ce qui pouvait t’arriver, c’est le truc le plus cool. Déjà, si tu es confronté à ce genre de personnage c’est que tu es un jeune adolescent. Si tu ne l’es pas, chercher l’adolescent dans ton entourage qui t’a amené dans les griffes de ce tueur en série. Auquel cas, pour te simplifier la vie, tu peux donner l’adolescent au tueur et hop, problème résolu.

Si tu es l’adolescent en question, voici quelques notions simple: si tu es une fille, sois sexy mais pas trop. C’est sexiste et moyen? Certes mais Rose Mc Gowan ne survit pas à Scream, Paris Hilton non plus dans La maison de cire. Plus tu es bimbo et frivole et plus tes chances de survie sont minces. Tu es un mec, tu aimes fumer des pétards, tu parles de cul, tu es un peu le rigolo de ta bande? Tu es tellement mort! Sauf dans le cas d’une suite, auquel cas tu seras tellement mort dans l’acte 2. Évite donc de picoler, de tourner en ridicule la situation, d’autant plus que tu connais forcément l’assassin et que toi et ta bande de pote avez du lui faire quelque chose de pas très sympa, il y a fort fort longtemps genre il y a déjà deux ans. Si tu sens que le tueur tourne bizarrement autour de ta meilleure pote, n’attends plus, embrouille la, vous n’êtes pas si proche et tire toi en vacances le temps que ça se calme. Sache également que l’assassin est toujours derrière toi, que non il n’y a pas un problème de fusibles, on a bien éteint les lumières et que les grosses teufs sont toujours l’occasion d’un bon massacre tout comme les ballades en forêt. Reste armé(e), le tueur est humain et au bout d’un certain nombre de balles il devrait crever.

Et si c’est un tueur particulièrement sadique qui aime utiliser des pièges?

 

 

Bien qu’il ne soit pas le seul, hello Evil Twin narnar de mon cœur et The Collector, Saw est le plus célèbre représentant du tueur aux nombreux pièges. Si tu es face à Jigsaw, déjà c’est pas normal, le mec se traîne un cancer en phase terminale depuis maintenant 10 ans et il est déjà mort. Mais bon admettons qu’en fait se soit un de ces très nombreux poulains. Parce que le mec il torture des gens mais ça a ouvert des vocations. Le petit gars aux nombreux principes, il a donné de sacrées leçons de vie à ses survivants qui maintenant trouvent ça rationnel, cool et normal d’apprendre la vie aux gens en les mutilant. Passé ce hobbie atypique, il faut aussi vous rappeler que votre ravisseur a énormément de pognon pour trouver des lieux désaffectés et y créer des pièges élaborés pour s’y venger tranquillement de sa dernière vexation.  Dans le cas de Saw, elles sont si nombreuses qu’elles mériteraient à elles-même un petit listing histoire de bien les garder en tête. Ma préférée doit rester à ce jour la fois où l’assureur à refuser à Jigsaw de financer son traitement pour son cancer. Normal me direz-vous, s’il n’a pas les moyens de se soigner. Non, les scénaristes ont choisi de mettre cette réplique dans le film « L’argent n’est pas un problème, c’est une question de principe. » La première règle pour y survivre est donc de ne pas vexer cet individu qui se vexe même si vous trompez votre petit ami qu’il ne connait pas. Soyez droit, ne doublez pas dans une queue de supermarché, ça peut être fatal… Malgré tout, vous pouvez aussi être la victime pour donner une leçon à la vraie victime. Exemple, avec notre assureur qui choisi à qui il accorde un remboursement des soins. Le choix lui est donné « Tu veux sauver ton nouvel assistant qui est jeune mais vient d’arriver en ville et donc est seul (vidéos en noir et blanc pour prouver le propos de Jigjig-  c’est vraiment dans le film ça ne s’invente pas) ou ta secrétaire plus vieille qui a des enfants ICI (vidéos en couleur avec sa famille à l’appuie). » Le choix est à peine orienté.

Si vous êtes une victime collatérale, pas de chance, fallait être sociable. Dites un truc gentil à votre patron, ne vous énervez pas, pleurez à chaudes larmes, ça peut passer peut-être. Si vous êtes au contraire la victime choisie, ne jouez pas au malin, faites ce qu’on vous dit, mutilez vous un peu, à la fin vous verrez que tous les pièges ont été pensé pour que viviez et alliez vous-même mutiler un proche qui aurait un jour piqué la dernière chips à l’apéro. No stress.

Le grand méchant de votre histoire est un esprit

 

 

Bandes de petits veinards, on ne se refuse rien. Un ou des esprits, une maison/ hôpital/ x lieu hanté, voilà qui n’est pas le pire qui pourrait vous arriver. Ah bon? Et pourquoi ?

1/ Déjà vous avez la certitude qu’il y a une vie après la mort et qu’elle consiste à trainer dans une vieille baraque en faisant des bruits chelous. L’eau-delà ressemble grave à un dimanche de cuite, je vous le dit.

2/ Les esprits étaient des vrais être-humains avant et donc il y a de grandes chances qu’ils ne vous tuent pas, non ils veulent juste raconter leur histoire.

La première option, la plus sympa est que votre copain esprit aie subit une mort longue, pénible, qu’il veuille en parler et se faire venger. Prenez un long congés et partez en road trip découvrir comment il est mort, la vengeance de sa mort vous libèrera, peut-être, sûrement sauf en cas de suite. Ou si le tueur est un proche parent et que donc vous êtes l’objet de cette vengeance. The Ring nous apprend néanmoins que de toute façon certains esprits torturés veulent juste tuer pour le fun, tout comme The Grudge qui ne laisse aucune chance à ses proies. Conjuring en revanche promet de pouvoir s’en sortir. Là où Hunting of Hill House et la première saison d’American Horror Story proposent de nouvelles options que personne ne spoilera ici.

Vous pouvez également tomber sur l’esprit d’un tueur en série, ce qui n’est pas forcément la meilleure des nouvelles. Ce genre de sinistres personnages restent néanmoins dans les lieux qu’ils hantent.  Le mieux à faire est de vider les lieux et de s’enfuir vite. Si tu as un enfant qui te dit « papa, maman, la nuit y’a un monstre dans le placard qui vient me chatouiller les doigts de pied  » évite de jouer au con en répondant  » Non bébé c’est toi qui a retourné le placard même si tu as trois ans et que tu ne touche pas l’étagère du haut. » Si c’est ta pote qui te dit « Je vois le fantôme d’une petite fille » arrête les « Mais non Gisèle, tu pète un plomb » Dis toi que soucis il y a et que si soucis il y a le mieux à faire c’est de se barrer. Comme dans le très mauvais final d’Amytiville, l’horrible dernière version en date, on ne crache pas sur l’original. De même si le barman mort de l’hôtel désert dont tu t’occupes en ce moment parce qu’en traversant la rue y’avait que ce poste de dispo, te raconte qu’il faut que tu massacres ta famille à la hache, ne lui dit pas « Bonne idée. » Barre toi de là, fais plongeur comme tout le monde, comme tu te la pètes là à avoir des ambitions dans la vie et des diplômes, en 2018 on ne choisi plus sa carrière.

Le grand méchant de votre histoire est un démon

 

 

C’est la putain de merde mon pote, t’es trop foutu! Un démon te suivra partout, il ne te lâchera pas et il emportera ton âme en enfer. Le grandiose Jusqu’en enfer, L’Exorcisme d’Emilie Rose et même le mitigé Paranormal Activity n’ont offert aucune solution à part peut-être faire appel à tous les représentants possibles de toutes les religions et d’exorciser autant que possible. Pour Regan, ça fonctionne à peu près dans l’Exorciste, pour les autres ce n’est pas trop ça. Une brin d’espoir? Le très très risible Annabelle proposait une alternative : sacrifier ta voisine un peu trop sympa au démon en y allant à la grosse culpabilité  » Non, c’est pas que ça nous dérange d’aller en enfer mais c’est que ça nous arrange si tu saute du 7ème étage avec la poupée, c’est pour le bébé tu comprends, sinon on aurait pu le faire. » Il faut revoir cette scène avec cet œil absolument « Je me sacrifie je vais sauter, je n’ai rien à perdre » crie la voisine « C’est bien aimable. » répond le couple. Enfin des experts du paranormal peuvent aussi donner un coup de main comme dans Conjuring 2 et son fameux « C’est bon démon, je connais ton nom, casse toi ou je le dis. » Les démons, ils ont vachement honte de leurs noms apparemment. Attention! Méfiez-vous de votre entourage, les voisins et villageois son souvent potes avec le démon, on se souvient tous de Rosemary’s Baby

Le Grand méchant de votre histoire est un / des aliens

 

On pense à X-Files, ses théories du complot sans fin et les aliens sont moins pris au sérieux. Erreur, Extraterrestrial ou encore Honeymoon nous montrent bien que les petites bêtes venues de l’espace peuvent être très dangereuses. Notamment lors de leurs envies de vous enlever pour pratiquer des tests sur votre faculté à ressentir des émotions et en plus quand vous pensez vivre, voilà que le gouvernement vient nettoyer la zone. Les aliens ont le pouvoir d’arrêter le temps, de vous paralyser, mais ils restent mortels. Tirez dans le tas comme des gros rednecks sans compassion, ne vous enchaînez pas au lit pour lutter, fuyez les lieux au moindre doute, n’appelez pas les autorités qui vous feront taire façon homme à la cigarette. Ne sous-estimez pas leur nombre, les arrêts du temps, les comportements changeant, les promenades nocturnes dans les bois et les paralysies du sommeil sont vos ennemis. Pour vous en sortir, faites appel à un club d’accrocs aux théories du complot et médiatisez votre histoire. Les petits hommes gris aiment se la jouer discrets.

Le Grand méchant de votre histoire est un monstre/ une créature

 

Dans leurs majorité, les monstres et autres créatures appartiennent à un espace. Un monstre marin façon Un cri dans l’océan par exemple ou le requin à trois têtes ne vient pas vous emmerder sur la terre ferme, aussi dans ce cadre, comment s’en sortir, la réponse coule de source, restez au sec.

S’il s’agit  d’un pote de Freddy Krueger, chacun d’entre eux à son point faible. Freddy lui peut-être tué si vous le ramenez dans le monde réel. Michael Meyers, Jason Voorhies, tueurs masqués oui mais si humains, peuvent être décapités histoire de gagner quelques années d’espérance de vie avant leur retour.

Les créatures de The Descent, elles ne sortent pas de leurs grottes alors de façon général, évitez de découvrir des lieux. Ca se la pète au début et puis très vite on finit mangé. Bien souvent, elles ont leurs faiblesses, elles n’entendent pas ( comme dans Pas un bruit) ou son aveugles, il peut ainsi être facile de s’en cacher.

Pennywise lui-même a besoin de se nourrir de la peur et réagit très mal à son absence et au courage. Restera donc à trouver le point faible de votre croque-mitaine.

Vous être la victime d’une de vos ancienne victime de viol/ tentative de meurtre

 

Tout comme dans I Spit on your grave, vous êtes l’objet d’une femme ou d’un homme que vous avez violé, torturé et que vous aviez laissé pour mort.

Comment s’en sortir? Et bah crève Emile  L (*), t’as déconné franchement personne ne pleure devant le petit écran en regardant ta mort. Tu peux éviter ça en suivant dès à présent une thérapie contre tes pulsions violentes.

(*): nom fictif, toute ressemblance avec une personne ayant existé n’est que pur coïncidence

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Du 17 au 19 octobre 2018, le MaMa festival investissait les salles du quartier de Pigalle et ses alentours pour présenter au public et professionnels les artistes qui vont compter dans les mois à venir. Au programme des performances dans tous les registres, dans une variété de salles hallucinante mais aussi des conférences et des débats. Retour sur trois jours de course aux lives, de découvertes, de retrouvailles et de rencontres qui nous laissent les jambes en compote et des étoiles plein les yeux.

Déambuler dans les quartiers de Pigalle

La Boule Noire, la Cigale, Le Carmen, le Backstage by the Mill, la Machine du Moulin Rouge, le Bus Palladium… Entre le Moulin Rouge et ses touristes, les sex shops qui amusent, les rues typiques, les boutiques d’instruments, les bars tendances et les brasseries, les salles du quartier de Pigalle prennent toutes vie en même temps, trois jours et trois nuits durant pour le MaMA Festival. La musique les unie et prend plusieurs visages au court de ces soirées-là. Pourtant, la ville elle-même, sa chaleur du premier jour, l’automne qui la gagne en fin de course, fait partie intégrante de cette expérience qui réuni une fois par an professionnels de la musique et public. De découvertes en découvertes, en courant d’une salle à l’autre, on découvre les derniers nées du quartier, un restaurant à lasagnes comme un traiteur mexicain, des bars bondés et branchés où l’on déguste une mozzarella de Buffala en sirotant du vin, des troquets et des restaurants à burgers aux couleur roses de leurs néons. Le quartier grouille de monde qui rient et vivent. On les aperçoit en changeant de salle, d’ambiance, de couleurs de décors et de musique. La vie bat son plein. Elle fait plaisir à voir. Pas d’arrêt dans ces lieux là pendant trois soirs. Il y a tant à découvrir et si peu d’heures pour se réaliser.

Du rock, du bon vieux rock avec MNNQNS!

Vous les connaissez? C’est normal! Voici un petit moment que MNNQNS a quitté le monde des artistes confidentiels pour entrer dans le panthéons de ces artistes qu’il faut avoir vu en live. Logique donc de les retrouver au MaMA ce mercredi 17 octobre. C’est au Backstage bu the Mill que la magie opère. Une salle bien remplie les accueille, pourtant il ne faut pas plus de deux titres du groupes pour qu’elle soit pleine à rebords. Cheveux aux vent à la mode des 70’s, le combo livre un live enragé, old school et maîtrisé. Ses compositions sentent bon le rock du CBGB, une pointe de punk à l’ancienne relevé par les sonorités new-yorkaises des Strokes. Sur scène la pression monte, on bouge volontiers aux rythmes des guitares qui se balancent. Si le rock s’essouffle aujourd’hui en France, il avait repris de jolies couleurs avec Last Train. Dans ce même mouvement, ce même amour pour ses classiques, MNNQNS est un allier de taille. Pas étonnant que le combo soit signé en Angleterre!

Petit oiseau pop: Naya

Pop&Shot l’avait rencontré à ses débuts. La jolie Naya, jeune-fille au talent incroyable nous avait alors fait le plaisir de nous interpréter en acoustique « Girl on the moon » son premier single. Lorsqu’on lui parle, cette passionnée des Beatles regorge de l’enthousiasme de la jeunesse. Lorsqu’elle chante, elle laisse son public bouche bée. Pourtant, les radios? L’industrie? ont décidé d’aller contre ses instincts de créatrices. En sort alors le titre « La fille de la lune », en version francisée (franglisée?) de son premier jet, avec quelques mots d’anglais et une mélodie quelque peu retouchée. La transformation se verra-t-elle sur scène? Réponse au Bus Palladium ce mercredi. Ses fidèles Doc Marteens à paillettes aux pieds, sa coiffure à la Princesse Leia sur la tête, toute habillée de blanc, notre prodige entre en scène. Adorable, sincère, généreuse, Naya a déjà tout d’une grande. Tout et même une touche de fraîcheur en plus. S’il est vrai que la pop folk que proposait la jeune fille semble plus lissée, notre petit brun de compositrice n’en reste pas moins une artiste entière. Véritable touche-à-tout, cachant bien toute forme de timidité derrière un grand sourire, elle alterne guitare et pédale de loop avec aisance. Adorable, elle propose même un morceau sur son chat. Naya a ce qu’il faut pour conquérir le cœur du jeune public, la preuve en est faite ce soir, mais elle devra pour ça suivre ses instincts et garder ce qui la rend unique.

Parenthèse dans un nuage avec Leonie Pernet

Le Backstage by the Mill déborde. Il fait chaud à l’intérieur. La foule est si dense qu’il est plus simple de fixer les écrans pour suivre le live que de regarder simplement la scène. Et pourtant dans ce chaos, des frissons naissent. Les notes de clavier emplissent la salle et la possèdent. A cela s’ajoutent les percussions. Avec une voix puissantes et des morceaux d’une beauté éclatante Léonie Pernet signe un tour de force musical à côté duquel il ne faut surtout pas passé. Aérien et maîtrisé, le concert donne envie de se jeter sur sa discographie intégrale. Reste à travailler les interractions avec le public, trop peu nombreuses, pour signer le sans fautes.

Le rap a de très beaux jours devant lui

Le hip hop est mort, vive le hip hop! C’est un retour fracassant pour les musiques urbaines qui s’annonce depuis quelques années. Le MaMA confirme la tendance avec sa soirée du mercredi soir à la Boule Noire. Pour y entrer, il faut faire une queue sans fin qui rejoint celle de la Cigale accueillant également le fleuron du rap urbain, dont Vald, mais hors MaMA ( il fallait quand même dire bonjour). Composé majoritairement d’adolescents et d’adolescentes, un public adulte se joint au mouvement. Au programme L’Ordre du Periph, Apollo Noir et Concrete Knives.

Beat box man: Saro investit la Cigale

La soirée démarre doucement ce jeudi 18 octobre. Il n’est pas si tard, il est pourtant déjà l’heure de faire la fête. C’est du moins ce que propose Saro devant une salle qui se remplit au fur et à mesure que les minutes passent. Seul face au public dans un lieu un brin trop sombre, le musicien propose de danser sur ses beats de DJ. Bruitages avec la bouche, loop, paroles répétées et instrument qui entonne des rythmes dansant s’enchaîne. Le musicien communique volontiers avec l’audience de son titre de champion du beat box « parce que je suis champion du monde » à celui pour son « meilleur ami qui est parti. », les titres s’enchaînent et la salle répond volontiers. Elle chante même quelques mots. La machine est lancée bien qu’à la longue, les morceaux semblent se répéter en boucle.

La Boule Noire déchaînée avec Lüt

La Boule Noire, LE croisement entre Pigalle la nuit et la musique. La petite salle en longueur la plus chaleureuse du quartier est aussi la seule à proposer des dessins à caractère SM sur ses murs. Une merveille hors temps en somme pour boire une bonne bière fraîche en écoutant du rock, du vrai. Ce jeudi c’est Lüt qui s’y colle et met toute son énergie à être à la hauteur du lieu qui l’accueille. Les guitares sonnent d’entrée de jeu alors que la voix se fait puissante, ça balance avec puissance et à peine deux morceaux plus tard,  voilà déjà le chanteur dans la foule. « Est-ce le meilleur concert de votre vie? » tente-il un peu trop rapidement. Pas de réponse, il faut faire la cour plus longtemps au public pour qu’il te suive sur ce terrain-là. Meilleur coup de live d’une vie ou pas, l’intention elle est là!

Arthur Ely, le Phonomuseum, un miroir et de l’urbain

En face de la Cigale, au milieu des boutiques d’instruments se cache un lieu magique: le Phonomuseum. Nous vous en parlions précédemment, le lieu retrace l’histoire de la musique enregistrée et des différents appareils permettant de l’écouter. Au milieu des appareils d’autre fois qui ont fait danser des générations de mélomanes et pas que, des chaises sont installées. Elles font face à une petite scène joliment décorées. On y trouve aussi bien des instruments qu’un miroir en pied. Celui qui s’apprête à monter sur scène s’appelle Arthur Ely. Arthur Ely. Il le dit à son entrée de scène et il le fait même chanter à l’assistance « Je dis Arthur, vous dites Ely. » Avec l’air enjoué, avec l’air déçu. Le jeune chanteur amuse son audience autant qu’il la captive. Barré et soigneusement habillé avec sa veste bleue et sa chemise à froufrous, le jeune homme joue de ses charmes et de ses notes. Sa confiance en lui est celle d’un habitué des scènes. Un brin enfant gâté le personnage, mais surtout déluré. Il balance son flow à pleine vitesse, lui donne des notes d’électros, emprunte des riffs à la pop, fait sourire et ne fait pas une fausse note. Si le patron du Phonomuseum affiche une mine ravie, c’est aussi le cas du chanteur qui s’amuse avec un public rapidement enclin à le suivre. On vous redit une fois de plus son nom est Arthur Ely, retenez le, il pourrait bien faire un carton prochainement.

Du hip hop et du gin avec Comme1Flocon

Le Carmen est une petite salle. Une salle sublime mais une salle minuscule. C’est pourquoi en temps de MaMA y entrer est un défi. Sa programmation y est pourtant léchée. Ce jeudi soir c’est THE SOIR. Nous voilà enfin entrés. Et hop. Grands miroirs, murs sculptés, la salle aux allures de boudoir vaut le détour. Son bar propose une variété de gins impressionnante. L’alcool y est distillé avec un nombre de saveurs à tomber par terre: thé fumé, matcha, safran… chaque bouteille fait briller les yeux. Sur scène c’est au tour de Comme 1Flocon de donner la tonalité de l’instant. Originaires de Suisse, le rappeur et son DJ assurent. On lève la main dès les premiers instants et le voilà déjà dans la foule. Quelques membres de l’assistance, déchaînés se prennent au jeu et se lancent sur ses notes. La Carmen vaut définitivement le détour.

Adam Naas. Le Bus Palladium. Et la magie opère

22 heures 30. Le Bus Palladium est plein à craquer. Si dehors les températures baissent, dedans la chaleur humaine fait l’effet d’un radiateur. Il arrive et tous les regards se tournent vers lui. Tee-shirt blanc, jean noir, boucle d’oreilles, cheveux frisés. C’est bien lui. Adam Naas, entouré de deux musiciens, se lance dans un premier titre à cappella. Le silence se fait, et puis des murmurent. « C’est chaud! », « C’est fou! », « C’est magnifique! ». L’expérience est sublime, elle le reste quand les claviers reprennent. Du grave à l’aigu, les tonalités changent et se mélangent. Il y a du Asaf Avidan dans l’air, cette capacité à générer du frisson, à sublimer son timbre avec aisance, à prendre à la pop et à la folk ce qu’elle a de meilleur. Mais il y a surtout du Prince dans les arrangements et la gestuel. C’est une évidence. Loin d’être aussi calme que ne le laisse entendre ses titres Adam Naas n’a peur de rien, un problème technique est pour lui l’occasion de raconter une très courte histoire « Une fois j’ai vomi sur mon caca. » Ah oui, ça se pose là. « Je vais vous appeler les pétasses. » poursuit le petit génie qui peut bien nous appeler comme il le souhaite du moment qu’il continue à chanter. Le final 40 minutes plus tard semble arriver en une poignée de secondes. Si les pétasses demandent un rappel, la salle elle rallume ses lumières. xoxo bitches!

 

The G et One Sentence Supervisor feat Bahur Ghazi

the g mama festival 2018 boule noire

Vendredi soir la Boule Noire ouvre avec deux groupes rock’n’roll. Le premier The G, est une Inouï du Printemps de Bourges et se la joue plutôt heavy metal, le second complètement psyché est venu avec un parasol pour créer son décors scénique. Avec ses dreds et ses guitares qui sonnent, The G ne révolutionne pas la genre mais propose une performance diablement efficace qui réjouit l’assistance. Malgré un nom incroyablement long, « hey tu veux venir voir One Sentence Supervisor feat Bahur Ghazi? » à dire sans le lire c’est compliqué, le combo s’en sort plus diablement bien. Les instrumentaux entraînent le public dans une transe sans fin et les interactions sont nombreuses.  Une petite proposition marshandising amuse même l’assistance « On vend des CD pour ceux qui savent ceux à quoi sert cet objet… »

One Sentence Supervisor feat Bahur Ghazi MaMA festival 2018 à la Boule noire

Roni Alter: un piano, une voix, et tellement de frissons

Roni Alter mama festival 2018 phonomuseum

Au Phonomuseum, la salle plein à craquer ne peut détourner les yeux de la scène. Logique c’est Roni Alter qui joue. Un musicien pour l’ assister, son piano, sa guitare et surtout sa voix. C’est tout ce qu’il faut à la belle en short léopard pour convaincre. Les morceaux se suivent mais ne se ressemblent pas alors que les interactions se font nombreuses. Douceur et puissance s’alternent au court de cette performance émouvante aux nombreuses surprises. Pour la première fois la chanteuse s’essaie à un morceau en français. Et pas n’importe lequel, c’est une reprise de PNL que choisit notre artiste.  » J’aime beaucoup PNL, je trouve que leur titre a tout d’une immense ballade. » Si d’instinct, il est plus facile de se dire que whattt? La chanteuse prouve largement son point de vue. En sort un morceau puissant servit par une voix qui sait sublimer les graves. On finit sur un titre plus joyeux, point trop quand même mais le joli sourire de Roni Alter suffit à transformer cette traversée pop en morceau dansant. Difficile ensuite d’accepter de la laisser partir.

God bless the craziness of Coco Bans

coco bans mama festival 2018 boule noire

De retour à la Boule Noire, la petite salle aux murs habillés de jeunes femmes à moitié nues. La tornade Coco Bans débarque alors sur scène. Ce petit brun de femme franco-américaine est une véritable boule d’énergie incontrôlable. Barrée, la musicienne enchaine en français, un bon nombre de blague qui la font rire d’un de ces rires contagieux. Le virus Coco Bans lancé, le public n’a plus d’autre choix que de se déhancher. Les premiers titres incroyablement pêchus mettent tout le monde d’accord. Il faut dire que la voix surpuissante de la chanteuse y est pour quelque chose. Le bouche à oreilles fait son travail. Voilà que d’un coup, la petite salle parisienne est pleine à craquer. Un temps plus calme vient alors, pour deux morceaux seulement. Mais deux morceaux instinctifs et puissants. Les larmes aux yeux, l’artiste entière confie que ce titre est écrit pour une amie.  « Elle venait de perdre son père et elle n’arrivait pas à le finir, elle m’a fait l’immense honneur de me demander de continuer à l’écrire pour elle. » Le résultat est bluffant. Les émotions de notre chanteuse, à fleur de peau, transpercent le public.  Une réussite totale!

Are you still having fun?

Eagle Eyes Cherry débarque au MaMA

eagle eye cherry le mama festival 2018 machine du moulin rouge

Changement de décors. Cette fois-ci le rendez-vous est donné à la Machine du Moulin Rouge. Madame Monsieur, connus pour avoir participé à l’Eurovision terminent leur set dans un costume rouge. La salle n’est pas encore remplie. Ca ne saurait tarder. La preuve, à peine Eagle Eyes Cherry débarque-t-il sur scène, plus de 10 ans après son dernier passage dans la capitale, qu’il est déjà impossible de circuler dans la salle. Assisté de ces musiciens, le chanteur n’a rien perdu de son talent. Au milieu de tous ces artistes internationaux, le set de l’Américain parait bien différent. Rodé, propre, parfaitement huilé, les musiciens d’outre-Atlantique sont des machines à créer du spectacle. D’ailleurs la recette est toujours aussi efficace. Le musicien communique régulièrement avec une foule de plus en plus dense. Elle répond à chaque interpellation, pousse pour se rapprocher de la scène, chante. Pour s’assurer de sa communion, le maître de cérémonie enchaîne les titres : »Falling in love again », « Are you still Having fun »,  l’excellent nouveau titre « Streets of you » ou encore  » Long Way Around » se succèdent. Le final en feu d’artifice se fait sur l’inoubliable « Save Tonight » face à une foule qui en connait chaque parole. Un moment de partage magique.

What the f****? Bobun Fever fait avoir des hallucinations

La soirée est bien avancée au Backstage By the Mill alors que Bobun Fever livre sa performance. Bobun peut-être puisqu’ils le disent mais fever certainement. En débarquant dans la salle, il est impossible de ne pas se demander ce qui se passe. Les membres de la formation à moitié nus ( body très très suggestifs et torse nus) semblent tout droit sortis d’un des club qui ornent le boulevard Pigalle. La musique en elle-même pourrait être la BO d’une rave. A consommer avec modération…

Photo :  Kévin Gombert

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Nous sommes le 9 octobre 2018, du moins c’est ce qu’indique le calendrier. Pourtant lorsque Pépite débarque sur la scène de la Cigale de Paris, rien ne semble si certain. Le combo qui s’est agrandit d’un nouveau membre, promet un voyage temporel qui sent bon les années 80 et leur romantisme.

A bord du bateau qu’est devenue la Cigale ce soir, les festivités s’ouvrent sur un solo de saxophone, planant. C’est probablement le son d’une transe annoncée, le coup de sifflet qui dépose l’esprit bien loin de l’époque smartphones et selfies. Habillé de sa traditionnelle chemise manche courtes et palmiers, le capitaine de la soirée se greffe rapidement derrière son clavier. Et là le chant des sirènes fait le travail. La foule est happée, elle ne détournera plus les yeux de la scène durant un peu plus d’une heure. A raison d’ailleurs. Si d’autres artistes peuvent perdre de leur superbe vocale en live, si les voix peuvent alors paraître plus banales lorsqu’elles résonnent devant nous, c’est loin d’être le cas de celle de Edouard, le leader de Pépite. L’écho de son timbre si particulier mérite de faire escale pour l’écouter. Une simple reverbe de micro suffit à la sublimer et à accentuer ce saut temporel.

 

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J’ai vu l’amour dans ce détour – @pepite

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Ici sur les flots, les chansons d’amour semblent éternelles, les couleurs se font pastelles et nous voilà à imaginer nos parents danser sur ces mêmes mélodies. C’est bien l’une des plus grandes forces de Pépite: créer de l’intemporel si fort que leurs morceaux sont intégrés instantanément par ceux qui les écoutent.

Certes Edouard est le capitaine de ce voyage enchanté mais il n’est pas seul à s’assurer de son bon déroulement. Thomas, le guitariste, n’est pas en reste. Sourire aux lèvres et sympathie naturelle se détachent de son attitude. Le musicien excelle. Ses solos apportent une touche de modernité nécessaire au tout. Voyager dans le passé est plaisant mais garder une ancre dans le présent est primordiale.

Les passagers suivent volontiers. Les vagues se font de plus en plus en plus fortes. De mélodies romantiques en début de set, le combo propose rapidement des titres plus dansant. Il ne faut d’ailleurs pas attendre longtemps pour s’offrir une virée sur l’excellent « Reste avec moi » qui met toute l’assistance d’accord. D’ailleurs parmi elle, il semblerait bien qu’on puisse reconnaître Arnaud de Therapie Taxi. La chaleur monte d’un cran dans la petite salle parisien, à l’étage les spectateur se lèvent, en bas, les popotins se déhanchent. Le mouvement est là.

Il n’est pas le seul invité de marque du soir. Benoît de Grand Blanc est de la partie et monte sur scène. Normal me direz-vous, c’est lui qui a composé le morceau qui se joue actuellement. Sans surprise, la réunion de deux des chanteurs les plus prometteurs du moment est une réussite totale. On entendra résonner dans la salle les morceaux « les bateaux », « Hiéroglyphes« , ou bien sûr « sensations ».

 

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Pépite – Sensations 💥💙

Une publication partagée par Claire 🌍🌎🌏 (@clair.st) le

Une dernière escale s’éternise et puis vient le rappel. Il ne reste que deux titres . Notre chanteur en profite pour se faire un bain de foule. Autour de lui, la Cigale entière chante. Pour faciliter les aurevoirs et l’arrivée sur la dernière île du périple, Pépite est venu avec des fleurs. De jolis fleurs multicolores qui sont distribuées dans la fosse. Elles ajoutent la couleur visuelle aux couleurs chaleureuses des notes.

Les aurevoirs sont difficiles. Nous voilà de retour à Paris. Il ne reste plus qu’à attendre le retour de Pépite pour s’offrir rapidement un nouveau périple.

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