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The Wombats - Trabendo Paris 2025 - Crédit photo : Louis Comar
The Wombats – Trabendo Paris 2025 – Crédit photo : Louis Comar

The Wombats est un trio originaire d’Angleterre formé en 2003 qui excelle à la création d’univers indie rock solaire. A ne pas confondre avec le wombat, le mammifère de la famille des marsupiaux fouisseurs. Un des rares animaux à faire des crottes cubiques pour votre culture générale. Si ce fun fact vous semble un peu délirant, il aura au moins ce trait commun avec l’atmosphère musicale, et sûrement scénique de The Wombats, le groupe cette fois. Pour cause, la formation de retour avec le percutant « Oh ! The Ocean » a aussi la particularité d’aller doit au but dans ses composition et de savoir créer une atmosphère tout aussi joviale sur scène qu’en studio. Laissons tomber nos cubes quelques temps pour mieux se focaliser sur la musique intemporelle de nos copains qui sera vous faire dire « Chier, que c’est bon ! ».

Oh ! qu’il fait bon vivre sous le soleil des Wombats

The Wombats - Trabendo Paris 2025 - Crédit photo : Louis Comar
The Wombats – Trabendo Paris 2025 – Crédit photo : Louis Comar

C’est le 14 février 2025 que le nouvel opus des mammifères les plus rock de la planète sortait. Jour des amoureux idéal donc pour créer le coup de cœur. Et, l’opération séduction est, il faut le dire, particulièrement efficace. Déjà parce que l’album « Oh! The Ocean » a une beauté inoubliable et une efficacité de composition radicale. Objet conçu pour s’écouter dans son intégralité, il se repose tant sur son approche easy listening que sur sa vocation tubesque. D’une écoute à l’autre, ce nouveau jet, à la production carrée pour ne pas dire cubique (wink wink),  pourrait bien vous faire coller ses refrains aux tripes de façon irrémédiable. Voilà qui est bien mieux que la poche ventrale du wombat d’Austalie, l’animal cette fois. D’ailleurs en concert, le mini ourson d’Australie fait son apparition sous forme géante, représenté par un costume qui vient semer la fête plutôt que de creuser des terriers. Voilà qui est aussi sympathique que la joyeuse troupe de fans qui les suivent mot après mot. Quand on aime, on ne compte pas, Saint-Valentin ou pas.

Notre formation a des guitares qui feraient passer le soleil de Melbourne pour une triste journée hivernale. Les originaires de Liverpool, à l’accent bien tranché savent monter dans les plus hauts sommets. Il y a de ça deux ans, leur « Fix Yourself Not The World » s’offrait la première place au Royaume-Unis, là où ils remplissent des stades. Le sixième né de leur portée musicale compte bien le surpasser en s’offrant un album ambitieux mais surtout très très honnête. C’est ainsi que pour ne pas laisser de place au hasard, on retrouve à la production John Congleton connu pour avoir travaillé avec des pointures en terme d’efficacité : Wallows, le groupe hyper tendance de Dylan Minette mais aussi du projet très pointu qu’est St Vincent. Coloré et riche il l’est et pour autant, il n’hésite pas à questionner. De trouver de la beauté chez les autres et dans le monde à pourquoi on ne s’arrête pas pour sentir les fleurs. Du sérieux et puis du moins, tout est permis et rien n’empêche la catharsis. C’est ce que laisse immédiatement entendre le premier titre de l’opus qui s’appelle quand même « Sorry I’m late I didn’t want to come ». Outre, sa traduction qui fait sourire, le groupe y est très sérieux sur son refrain aussi aérien que planant et qui évoque quelques effluves de Phoenix.  Difficile de ne pas apprécier cette sensation proche de celle qu’on ressent lorsque commence une grosse soirée avec de bons potes. Ce même sentiment qui prend d’assaut lorsque l’on se trouve au concert de la formation qui cette année s’offre une tournée géante. Elle posait d’ailleurs ses valises au Trabendo de Paris pour une soirée aussi chaude qu’un mois de janvier australien. Vous savez les saisons y sont inversées et ce soir là, mars est devenu août pour celles et ceux qui y assistaient.

The Wombats - Trabendo Paris 2025 - Crédit photo : Louis Comar
The Wombats – Trabendo Paris 2025 – Crédit photo : Louis Comar

Dans l’œil des Wombats

L’album « Oh ! The Ocean » a pris pour couverture un œil de wombat en gros plan,  dans lequel l’océan se reflète. Ce clin d’œil était à souligner avant de bondir sur le morceau « Blood on the hospital floor » et son introduction aux doux accents synthpop qui frôlent les rythmiques pop-punk. Le courant revient en vogue en ce moment. De Sum 41 qui a fait ses adieux dans des stades, aux albums de Blink 182 remis au goût du jour, les mélodies teen s’offrent une nouvelle jeunesse. The Wombats, sans jamais tomber dans les travers de facilités du genre américain, lui piquent sa capacité à créer des titres aussi joviales qu’efficaces qui démarrent en trombe et posent leur refrain sans flancher. Facile de repenser à la période de ces créations musicales lorsque l’on voit que le morceau suivant porte le nom d’une icône d’une époque révolue : Kate Moss. Au cours des 12 titres qui le composent, le groupe va chercher la précision. Moins teinté d’électro que « This Modern Glitch », leur deuxième album, il offre une plus grande part de liberté à ses guitares. « My Head is not my friends » arrive à parfaire un équilibre doux-amer. « Pourquoi ma tête et mon corps sont-ils toujours déconnectés ? » se demandent les acolytes sur leur communiqué de presse. Si corps et tête se séparent bien souvent, les rythmiques du bassiste Tord Øverland Knudsen et du batteur Dan Haggis, elles s’accordent toujours à la perfection. La preuve en est donnée sur « I love America and she hates me ». Pays qui ne demande qu’à être remis en question avec sa politique actuelle dont on ne saurait dire assez de mal. Matthew Murphy n’aura d’ailleurs aucune retenue à en parler sur scène. L’album se conclut sur un met délicat, un peu de homard et le titre « Lobster ». Il se déguste avec les oreilles et non les doigts cette fois. Plus langoureux que ces prédécesseurs, il laisse instantanément une touche de nostalgie en fin d’écoute. Finir « Oh! The ocean » c’est finalement comme un dernier jour de vacances au bord de l’océan. Heureusement pas besoin de poser de RTT pour y retourner, il suffit d’appuyer sur « PLAY » encore et encore.

The Wombats - Trabendo Paris 2025 - Crédit photo : Louis Comar
The Wombats – Trabendo Paris 2025 – Crédit photo : Louis Comar

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Nous avons rarement vu la salle du Trabendo aussi habitée que le soir du samedi 11 novembre 2023 pour le concert de Timber Timbre. Il faut dire que le groupe canadien mené par Taylor Kirk est beaucoup apprécié pour l’entretien depuis ses débuts d’une musique merveilleusement élégante. Ce concert parisien, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album « Lovage », était là pour nous le rappeler une fois de plus. Et qu’est-ce c’était beau.

Taylor Kirk (Timber Timbre) – Photo : Théophile Le Maitre

Leur dernier album sorti il y a deux mois n’a pas fait beaucoup parler de lui. Comme passé quelque peu inaperçu. Cela faisait six ans depuis le précédent, Sincerely Future Pollution, qui marquait une étape importante dans la carrière du groupe. Production, composition, visuel… Tout y était en phase, et sublime. Ce Lovage aujourd’hui, en comparaison, n’est sans doute pas de la même étoffe. Il y a de bonnes choses, comme les deux premiers morceaux, de très bonnes choses, la chanson « Stops » par exemple, mais l’impression globale reste mitigée. L’album ne nous transporte qu’à moitié, et est un peu frustrant pour les adeptes du groupe, affamés depuis tant d’années. Pour autant, dans leur genre, qu’Arctic Monkeys essaie de squatter depuis quelque temps, ils restent de biens meilleurs talents que ces derniers. Taylor Kirk sait toujours composer. Et il ne se la joue pas, lui.

 

Une ouverture sublime

Donc à l’annonce de leur concert au Trabendo, une salle que nous aimons tant pour son côté intimiste et convivial, il était évident que nous irons. En live, le groupe est réputé pour être excellent. La formation de cette tournée est minimale : Kirk à la basse/guitare est accompagné de deux musiciens, Mike Dubue aux synthés, et Adam Bradley Schreiber à la batterie.

Quand le concert commence, dans une ambiance lumineuse très sombre à la dominante rouge qui ne changera pas, dû au fait que Kirk n’aime pas se montrer au-delà de sa voix exceptionnelle, la magie opère directement. C’est un morceau instrumental du dernier album qui ouvre le set. En studio, celui-ci a tendance à nous ennuyer. Et pourtant là, il n’en est rien. On sent tout de suite l’élégance mélangée à la tension, la précision mélangée à l’atmosphère onirique. La basse de Kirk sonne claire. Le piano, quant à lui, grésille exprès. La batterie ondule avec classe. Il y a comme une élancée retenue, dans un mouvement imparablement fluide qui finit par trainer sans que cela dérange. Cette ouverture n’annonce que du bon pour la suite. Et la suite sera bonne. Excellente. Formidable.

 

Ce que mec est sympa, il nous fait des doigts !

Timber timbre version trio est parfaitement adapté à la scène du trabendo. Dans le public, on sent tout le monde transporté, conquis, émerveillé même. D’abord par cette voix, tant élégante, mais aussi par les interprétations en général, toujours précises et justes. Le groupe enchaine des chansons issus de toute leur discographie. Il y a bien sûr du nouvel album (« Ask the Community », « Mystery Street », « Sugar Land »…) , mais bien sûr aussi des précédents, cultes pour la plupart des personnes présentes.

Le tout forme un sublime ensemble où l’on ne parvient même plus à distinguer les nouvelles compositions des anciennes. Le chant de Kirk navigue avec classe partout là où il veut, au milieu de quelques doigts d’honneur qu’il balance à on ne sait trop qui (aux photographes car il n’aime pas se montrer ? Aux téléphones portables braqués sur lui-même s’il y en a peu ? A tout le public parce qu’il nous emmerde ?). Paradoxalement, il semble être heureux d’être là, assez souriant même derrière son voile d’obscurité.

Taylor Kirk (Timber Timbre) – Photo : Théophile Le Maitre

 

RÊVES CHAUDS…

Le sommet du concert résidera dans l’interprétation d’ « Hot Dreams », morceau onirique comme l’indique son titre issu de l’album du même nom sorti en 2014. On tient là tout le cœur de la musique de Timber Timbre : forte dans ses invitations, intense dans son interprétation, classe dans son flegme.  Pour son morceau, le groupe était accompagné par le saxophoniste de Foundling, le duo ayant assuré la première partie.

Foundling – Photo : Théophile Le Maitre

Le public, sous le charme, parviendra à obtenir non pas un mais deux rappels ! Foule en délire à la fin du premier, déjà long de quatre chansons, ce qui est rare.

Sur le second, complètement improvisé, Kirk reviendra seul et réfléchira quelques secondes sur scène à quel morceau jouer. Son choix sera issu de leur album éponyme (2009) : « We’ll find out ». Nous le découvrirons. Oui un jour, promis, nous le découvrirons, si la musique de Timber Timbre est réellement humaine ou bien si, comme nous le pensons, elle nous vient directement du ciel.


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You Said Strange : un premier shoot de psyche

You said strange au trabendo
You said strange au trabendo Kevin Gombert©

C’est  You Said Strange qui ouvre le bal avec leur sonorités psychédéliques. Le Trabendo a déjà bien commencé à se remplir. La terrasse pourtant ouverte n’accueille que peu de spectateurs tous baignés dans le jus. Certains s’accrochent à un premier rang sans barrière qui pour quiconque connait un peu la salle évoque autant de souvenirs douloureux que de lives de qualité. La sauce prend particulièrement bien et s’étoffe même en live. Avec un rock qui balaye les années 6O et apporte une touche 90’s au programme, ces originaires de Giverny percutent d’emblée. Leur rock solaire se densifie, s’étoffe alors que le quatuor prend le tout avec beaucoup de sérieux. Pas de temps pour blablater avec le public, seul le son compte. Impossible de détourner les oreilles pendant ce set plus long qu’une première partie traditionnelle qui ne lasse pas. Le groupe peut aussi bien prendre d’assaut les têtes d’affiches grâce à une maturité bien sentie et un set aussi psyché que maîtrisé.

SLIFT : pilule de bonheur et grosses basses

Il est 21 heures 10 lorsque SLIFT prend d’assaut le Trabendo. Dehors, il fait encore jour. La terrasse permet de capter les dernier rayons de soleil en sirotant une bière. Preuve de la qualité de la formation, les excellents We Hate You Please Die sont de la partie avec deux de ses membres dissimulés dans le public. Le début ne laisse en rien présager de la fin. D’ailleurs les premières minutes du concert s’ouvrent sur un moment d’électro à l’intensité poignante. Avec un jeu d’écran en noir et blanc qui voit tourner une sphère de plus en plus rapidement, le titre s’accélère pour atteindre la puissance narrative d’un certain « Stress » de Justice en fin de course. Il n’en faut pas plus, la salle est chauffée à bloc. Les premiers rangs se tassent, les cris accueillent nos trois musiciens.  D’emblée, toujours aidés par leur écran, les compères envoient un rock à la violence sauvage qui flirte avec le metal. Les enceintes hurlent et crachent, le moment est épais, l’atmosphère lourde. Désireux d’exploiter leur dernière galette parue en janvier 2022 « Levitation Session », la troupe enchaine ses titres. Ce sera d’ailleurs le maître mot de la soirée alors que 6 morceaux sur 8 seront ainsi interprétés. En live, les musiciens se donnent pleinement, sans trop gesticuler, ils étirent leurs compositions, font la part belle aux guitares et au synthé.

Le concert se déroule en chapitres, moins bourin, le second se fait plus psyché. Garage, à la pointe de ce qui se fait de mieux en matière de rock, le groupe est l’étendard d’une scène indé française qui a tout pour rayonner à l’internationale et marquer les esprits. Avec l’ampleur qu’on lui connait, le Trabendo devient un club londonien, un lieu de découvertes et d’émerveillements, plus encore, un lieu où le lâcher prise est maître. A la batterie, Canek envoie ses coups avec précision. Alors que les rythmiques s’envolent, le musicien garde un stoïcisme  percutant. Loin d’être une démonstration physique aux allures de grand sportif, il préfère la précision tout en prenant le temps de contempler le public. Chaque titre se déploie et vient entraîner dans sa folle danse jusqu’au spectateur le plus réticent de l’assistance. Les musiciens jouent entre eux, pour eux avant tout. Derrière ses cheveux longs, Rémi à la basse et à la voix garde son regard fixé sur ses amis. Son plaisir est palpable, entier, non feint. Une certaine timidité à regarder la foule suinte de sa prestation, seul Jean (guitare, synthé, voix) capte son attention. C’est ce qui ressort d’ailleurs globalement de ce concert. Les trois ne communiquent que peu avec le public et il faudra attendre que le set soit presque terminé pour qu’un vague « merci » soit adressé à l’audience. S’il est de coutume plaisant de voir un groupe qui communique plus volontiers avec le public, toute l’énergie est donnée dans la composition instrumentale. Sur la terrasse un spectateur s’extasie, « C’est vraiment un bon concert, ça fait du bien après le COVID ». Un constat qui semble partagé par une assistance à la dominante masculine qui pogote à chaque fois que les guitares s’aventurent dans de sombres contrées.

Un public sous extas

L’acidité des titres fait ensuite place à un Doom metal criant. En cours de théâtre, autrefois, on enseignait aux étudiants un jeu de confiance. Le principe, fermer les yeux et se laisser tomber sur un autre étudiant, lâcher prise en étant persuadé d’être rattrapé. Alors que les slams sont nombreux et que tour à tour des membres du public se jetent dans la foule, il est aisé de penser à ça. Comme la notion d’une masse, vibrant en commun, invite à une confiance telle que tout danger parait abstrait. Quelques ratés sont là, une chaussure se place dans un visage, le slam étayé par un peu d’air guitare s’arrête plus vite que prévu. Mais comme lors d’un plongeons dans une piscine, nos rockeurs en redemandent encore et encore. « Si vous êtes trop serrés ici, c’est que les meilleurs places au fond sont disponibles » indique un panneau. Là haut, alors que la salle est bien pleine, on hoche la tête avec détermination. Sans se regarder pourtant, les membres du public vibrent à la même fréquence et parlent la même langue. Il reste un titre et le public est en effervescence. Des cheveux bleus naviguent au dessus de la foule, les premiers rangs collés les uns aux autres vibrent en choeur. Un dernier merci et le groupe quitte la salle. Là au milieu de foule, reste l’image qui pourra le mieux définir ce moment vécu. Deux converse qui applaudissent portées dans les airs.

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Slift au Trabendo Kévin Gombert©

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