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Crédit photo : Louis Comar

Dernier jour déjà au Parc de Saint-Cloud ce dimanche 28 août pour l’édition 2022 de Rock en Seine. Le temps est passé bien vite pour les festivaliers de l’évènement francilien. Il fut peuplé de réussites, notamment grâce à la performance de Nick Cave & the Bad Seeds, concert immanquable dont la beauté restera longtemps dans les mémoires, mais aussi les retrouvailles très attendues, bien qu’au résultats qui aura divisé d’Arctic Monkeys. Le festival n’a pas été à l’abri de quelques déconvenues.  Déjà en raison d’un golden pit, une fosse or à tarif supérieur, vue par de nombreuses personnes comme une attaque. Il faut dire que l’idée de rendre la fosse, ce lieu de partage, accessible à une certaine élite paraissait bien cynique. De même la présence sur les écrans géants de la pub Dior  avec Johnny Depp a été hautement contestée. Au milieu des polémiques, le plaisir de retrouver le festival était lui aussi bien présent. Déjà parce que l’évènement, synonyme de rentrée avait manqué mais aussi grâce à une programmation colossale qui avait de quoi faire frétiller. Conclusion donc pour ce dimanche à travers les deux concerts qui ont marqué notre journée.

Toucher les astres

En milieu d’après-midi, une présence bien particulière vient éveiller les esprits. La tornade Aurora est là et compte  toucher de ses doigts de fée une audience forcément conquise. Il faut dire que la jeune chanteuse vêtue d’une longue robe blanche, telle la prêtresse qu’elle est, sait diffuser sa bienveillance. Il y a une générosité sans limite dans le show de la musicienne. Venue défendre sa très jolie dernière pépite en date « The God We can touch », elle semble être surexcitée. Debout sur la Grande Scène, la voilà qui explique donc avoir joué sur une scène bine plus petite lors de sa dernière venue. Intimidée, elle expose pourtant de joie « Je suis très bien là finalement ». Il y a une sincérité à fleur de peau dans les gestuelles de la musicienne, une candeur innée qui rassemble et frappe fort. Elle va toucher les cœurs au delà de sa voix gracieuse qui prend encore plus de nuances en live.

D’ailleurs, elle invite par surprise Pomme à la rejoindre sur scène pour chanter en duo l’un des plus beaux titres de son nouvel opus : « Everything Matters ». Comme sur la version album, les deux voix angéliques s’additionnent à la perfection face à un public plus qu’heureux de cette invitation. Quelque part dans la foule une jeune femme pousse d’ailleurs quelques petits cris en découvrant la présence de Pomme. Une accolade et voilà qu’Aurora récupère l’entièreté de la scène sur laquelle elle semble flotter. Au plus proche de son public, la chanteuse sautille à chaque fois qu’elle parle et pousse ses prouesses vocales sans sourciller. Elle ne manque pas d’interpréter son titre le plus connu « Runaway » face à un parterre d’adeptes qui reprennent le titre en chœur. Toujours au plus proche de ses convictions qu’elle défend avec ardeur (et à raison) sur scène, sur album comme lors de ses prises de paroles, Aurora agite un drapeau LGBT+ (ou plus précisément un progress Pride Flag). L’amour sous toute ses formes, c’est bien de ça dont il s’agit. Et elle sait on ne peut mieux lui donner corps et chœur.

Vous étiez formidables

Il existe, il faut en convenir différentes typologies de concerts. Celui véritable, mettant en avant ses instruments, la voix d’un chanteur et une œuvre musicale et celui différent mais pour autant également intéressant qui tient plus en un spectacle. Ce second bien plus écrit, offre une expérience différente à ses spectateurs et c’est justement dans cette catégorie que se situe celui de Stromae. Il comporte d’ailleurs toujours une scénographie hallucinante pour porter une histoire racontée en musique. L’album y devient en quelque sorte une comédie musicale tant l’affaire est narrée. Attention pour autant, le plaisir y est quand même partagé et communicatif et les grosses machines tendent à époustoufler par leur rareté. L’histoire qu’est venu nous conter Stromae, elle est par ailleurs plutôt triste. Le célèbre chanteur belge publiait cette année son opus « Multitudes », un album assez inégale mais dont le propos sur la dépression avait permis pour certains, de faire un pas de plus sur le chemin de l’acceptation de la maladie mentale pour ce qu’elle est, une maladie difficile à combattre. Et rapidement, le musicien prend le temps d’expliquer que ce spectacle va parler de cet galette : « Mais on retrouvera aussi des morceaux issu du précédent album. » rassure-t-il. Pour autant, il faut lui reconnaitre, il sait rendre sa détresse aussi joyeuse que poétique. Il réussi même l’exploit de faire danser la foule en chantant les souffrances du cancer qui décime une famille et en ça l’exploit est fort. On dit Stromae, mais c’est pour mieux introduire une autre réalité, il serait bien plus véridique de parler d' »ils » au pluriel. Puisque la musique lorsqu’elle vient à rencontrer un large public n’est plus l’affaire d’un seul artiste sur scène mais bien le travail collectif de toute une profession qui œuvre dans l’ombre pour faire exister cet art si fort. L’affaire pourrait être oublier lors d’un concert mettant seulement en avant la musique. Mais pas sur ce show. Notre chanteur en a pleinement conscience et la liste de ses remerciements en fin de set qui sont « Très importants » ressemblera d’ailleurs à un long générique. Notre homme a entièrement raison. Ici des écrans géants montés sur bras radio-guidés permettent de donner au show son aspect spectaculaire. Des images défilent, d’un Stromae créé en 3D à des jeux de couleurs, un immeuble se créé puis un apocalypse proche en couleurs de celui de l’Upside Down de « Stranger Things ».

Crédit photo : Louis Comar

En scène maestro !

Ces effets ne sont pas les seuls ingrédients utilisés pour créer un show orchestré de bout en bout. Un chien robotique vient sur scène lui apporter un pull permettant quelques gags sur son fonctionnement moyen – eux aussi travaillés- et surtout de lancer « Papaoutai ».  On retrouve également des chorégraphies expliquées directement sur les écrans telles que les consignes de sécurité dans un avion. Et la sauce prend très bien. Le public suit, hypnotisé, chaque action à laquelle il est invité. Il l’est aussi par le chanteur lui-même qui s’adresse régulièrement à lui. Et c’est sûrement là que l’homme reprend le dessus, non plus simple tributaire d’une équipe, il sait on ne peut mieux gérer une foule. A chacune de ses indications, Stromae se fait entendre et est suivi. Il s’amuse régulièrement avec son public, l’interpelle, lui donne des consignes et entame ses chorégraphies. L’homme devient alors un personnage, un artiste aussi, en représentation. Il sait se composer pour mieux exister. C’est peut-être là la première clés pour comprendre son succès planétaire, celui-là même qui l’a aussi emmené à Coachella. Pour « Formidable », le titre qui lui a valu de nombreuses comparaisons à Jacques Brel, il prend cette fois les traits du désespoir et de l’homme alcoolisé. Stromae est un comédien qui joue parfaitement son rôle. Celui qu’on attend de lui, mais aussi celui qui expulse entre la scène et ses albums ses maux eux, bien encrés dans la réalité.

Crédit photo : Louis Comar

C’est sur le classique « Alors on danse » repris par une foule déchainée puis par un live a capella face à une fosse entièrement silencieuse (joli exploit) que le concert se termine.  Ce show est une excellent allégorie du festival Rock en Seine et plus généralement du milieu de la musique. Derrière chaque concert, chaque moment se trouve le travail colossal d’une équipe. Des bénévoles qu’on voit en direct à de nombreuses mains qui œuvrent dans l’ombre à ce que le public puisse passer le meilleur des moments et que l’évènement puisse exister chaque année. Des personnes qu’on prend trop peu le temps de remercier. En ce qui nous concerne, nous aimerions profiter de ces quelques mots et de cette conclusion pour remercier le service de presse d’Ephelide et sa merveilleuse équipe, notamment Marion et Catherine. Mais aussi les autres médias qui couvrent chaque année les évènements pour parler de musique, en débattre, la raconter à ceux qui n’ont pu y assister. Sans oublier nos photographes qui donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes pour rapporter les plus beaux clichés et continuer de faire vivre le live par l’image bien après la fin des concerts. Tout particulièrement les nôtres : Kevin et Louis qui ont excellé sur le festival. La rentrée promet le meilleur pour la suite.

 


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The Hives @ l'Olympia Paris 2021
Photo : Louis Comar

Mercredi 17 novembre 2021, après une journée beaucoup trop fraîche dans la capitale française, le froid a laissé passer quelques rayons de soleil, et une chaleur mitigée. Assez du moins pour permettre à quelques fans téméraires d’attendre le retour de la légende suédoise, The Hives, devant les portes de l’Olympia. Amassés devant la grille, ces fans inconditionnels espèrent bien prendre d’assaut le premier rang  pour vivre la fameuse tornade venue du Nord de pleine face. Logique, le groupe de trente ans d’âge est réputé pour ses incroyables performances live.

Quelques heures avant de monter sur scène, Howlin’ Pelle Almqvist, le chanteur sirotait dans les loges un café chaud, confiant au passage être un peu malade. La faute à de nombreuses journées sans repos à courir les salles et les scènes. Pourtant rien ne pourra l’arrêter ni l’empêcher de tout donner en concert. C’est la passion de la scène qui les pousse, lui et sa folle troupe de compères en noir et blanc, à exister. « Je suis content que vous soyez là les gars, mais personne ne viendrait, je continuerai quand même à faire des concerts. » s’amusait-il d’ailleurs.

Come On !

Il est 20 heures lorsque le concert commence sur une performance survoltée de The Dahmers. Originaire de Suède, le groupe de rock garage féru d’horreur, arbore des costumes de scène noir et blanc mais cette fois à l’effigie d’un squelette. Enervés et énergiques, la joyeuse bande balance franchement, bondit et rugit tout en insistant sur sa passion du gore et son envie de donner des frissons. Pas vraiment étonnant quand on sait que la fine équipe a choisi le nom d’un tueur en série comme étendard. Côté public, la chaleur monte d’un cran et les notes acérées font mouche. Aiguisée comme une pointe de couteaux, les morceaux entrent autant en tête que les périples du célèbre serial killer qui n’avait pas hésité à ouvrir le crâne d’une de ses victimes. Détail atroce, on en conviendra.

The Hives @ l'Olympia Paris 2021
Photo : Louis Comar

Les lumières se rallument, avec une violence presque douloureuse. L’heure pour certains de se ruer sur l’un des nombreux bars de la salle et prendre quelques victuailles avant de se lancer dans l’arène.  Un show de rock se doit de sentir la bière et la sueur. Pour la deuxième partie, l’audience peut compter sur The Hives qui débarquent enfin, à 21 heures sous un tonnerre d’applaudissements. Sans grande surprise les musiciens balancent d’emblée leur titre « Come On » en invitant le public à se déchaîner. Dans leurs nouveaux costumes du meilleur effet, qui brillent dans le noir, ils transforment immédiatement l’Olympia en un immense garage où le rock est roi. Le costume, expliquait le chanteur, est bien la façon d’être encore plus punk que les punks. Après tout, faire un pied de nez aux tenus traditionnellement associées au courant, n’est-ce pas la meilleure façon de se rebeller ? Le ton est donné.

L’heure du crime

La sauce prend complètement alors que les titres s’enchaînent « Main Offender » précède « Go right ahead » alors que Pelle enchaîne les sauts et les bonds, se jetant régulièrement de son ampli, les cheveux au vent. Garder le rock’n’roll sexy malgré les âges ? Voilà l’une des problématique d’une formation qui une fois sur scène n’a rien perdu de sa superbe et de sa folie. Le frontman n’a de cesse d’interpeller la foule, de lui parler. En anglais, en français avec aisance et un fort accent qui lui fait prononcer le U d’album. L’initiative est appréciée de tous alors que la foule maintenant devenue un seul corps répond favorablement à chaque demande et à chaque note distillée par les maîtres de la soirée.

Il est temps d’écouter un nouveau morceau et « Good Samaritan »parue en 2019, ce qui dans l’histoire des Hives est particulièrement récent, fait trembler les murs de la mythique salle. Le groupe sait composer son histoire et s’inspirer de ses icônes, recréant l’univers particulier d’un the Sonics, Social Distortion ou même des Dead Kennedys en un nouveau jus dosé et actuel.  La set-list défile : « Two Timing Touch », « My Time is coming », « Hate to say I told you so » s’enchaînent.

Les yeux écarquillés, la tête pleine de notes, voilà que notre frontman interpelle la foule pour lui expliquer qu' »It’s my time ». Evidement après les confinements, les restrictions, les interdictions, qu’il est bon que l’heure soit enfin au lâcher prise, à l’amusement. L’anarchie rock, le tourbillon d’ondes déchaînées, vibrantes, larsenantes, enragées n’aura jamais été si pertinente, si bestiale et primordiale. Voilà donc que le messe est dite « If it’s my time, then it’s your time! » balance-t-il comme un cris de guerre. La troupe est alors mise à contribution. Il faut lever les mains, il faut répondre, il faut crier, et le tout fait office d’exutoire parfait. Un show de The Hives laisse les chichis au placard. Pas d’écrans, pas d’artifices, seule l’énergie compte. Et cette dernière se propage en ondes de chaleur et de notes. Elle percute chaque membre du public maintenant électrisé comme un pantin, sommé de danser. Quelques sauts en plus et voilà que l’onde touche jusqu’au plus réticent des spectateurs, qui a maintenant les bras dans les airs.

Une petite pause ?

« On va prendre 10 secondes de pause. » explique maintenant le leader. Non, impossible, les corps et les esprits sont chauffés, personne ne peut s’arrêter. « C’est pour mieux repartir pourtant. » justifie-t-il. Les pieds tapent, l’audience en demande plus, l’apogée du show, bouillante comme si son équipe venait de marquer un but, l’Olympia est un stade qui réclame d’être nourri et le rappel arrive alors comme une délivrance. Il en faut plus, laisser les pensées vagabonder et se perdre, encore dans les guitares saturées. Le groupe revient sur « I’m Alive » avant d’inviter toute l’assistance à s’accroupir. Ceux qui sont familiers des concerts de rock connaissent bien le principe, rester assis pour mieux bondir tous ensemble. The Hives faisait partie des précurseurs du mouvement. Le dernier saut de la soirée est collectif et enragé. Côté morceau, c’est « Tik Tik Boom » qui clôt les festivités. Tik, tik, tik, le temps passe si vite quand on s’aime.


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Chantier des francos 2021Depuis 20 ans, le Chantier des Francos accompagne chaque année une sélection des artistes francophones les plus prometteurs de l’année. Malgré la crise qui sévit dans le monde de la musique, 2021 n’échappe pas à la règle et propose un accompagnement à des artistes issus de tous les registres. L’objectif ? les coacher, les booster et les présenter au public tout en se focalisant sur la technique scénique et le live.  Le choix de poursuivre le dispositif malgré les difficultés est aujourd’hui un acte de résistance engagé que saluent les 22 sélectionnés, la profession et les mélomanes. Parmi les artistes sélectionnés, certains étaient déjà sélectionnés en 2020, quelques noms se sont pourtant ajoutés à ce palmarès qu’il était bon de retrouver et de découvrir lors de courtes performances en live le 26 janvier au cours d’une conférence de presse au théâtre de l’Atelier de Paris.

Difficile de ne pas se sentir privilégié-es en étant présent dans une salle de spectacle en ce début d’année 2021 et en étant unis par quelques notes de musique vécues enfin. Il est bon de rappeler que les salles de spectacles ont toujours respecté toutes les normes sanitaires imposées scrupuleusement et à la lettre minimisant les risques de contagion quasiment au chiffre de zéro. Alors que la profession se bat pour son droit de travailler comme d’émouvoir , il est plus que primordial de soutenir une scène émergente, talentueuse et inventive qui fait la fierté de la France.

Pour se faire, le Chantier des Francos propose de maintenir le cap mais aussi de s’adapter. Nouvelles formes, adaptation du parcours des artistes, nouveaux outils… tout a été repensé. Suzanne, Pomme, Christine & the Queens, Therapie Taxi, Radio Elvis, tous ont en commun d’être passés par ce dispositif. Cette année encore, ce sont les grands noms de demain qui sont formés et qui feront, on le sait, vibrer le public.


Une sélection comme toujours qualitative et variée

Côté artistes, on retrouve Aurus, Bandit Bandit, Bonnie Banane, Bro, Chateau Forte, Chien Noir, Clara Yse, Elia, Fils Cara (également vainqueur du prix Chorus), Ian Caulfield, Johnny Jane, Lonny, Lucie Antunes, Martin Luminet, November Ultra, Oscar Emch, Pr2B, Sally, Siau, Terrier (lui aussi vainqueur du prix Chorus), The Doug et Ussar. Découvrez les à travers leur musique dans la playlist ci-dessous. Attention, pépites en perspective!


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Le 15 octobre 2019, le trio le plus british de Paris, Alexandr, revenait un force avec un second EP rock aux sonorités 90’s, « Surrender ».  Un beau succès dans la scène rock française indé, largement salué par la critique.  Un second clip, extrait de cette galette, « Neon » avait par ailleurs été dévoilé au mois de mars de l’an de grâce apocalyptique 2020.

Privés de concerts, comme toute l’industrie musicale qui subit aujourd’hui de plein fouet le confinement, Alexandr ne compte pas s’arrêter de jouer pour autant. Alors que nos frontières sont aujourd’hui fermées avec le Royaume-Unis, le groupe a décidé d’offrir aux lecteurs de Popnshot une ballade Outre-Manche et ce, sans bouger de leurs canapés. Qui pouvait se douter que ce meuble habituellement dédié aux séries télévisées serait depuis le mois de mars, le centre de nos vies ? Cette vie qui a plus que jamais besoin de culture pour s’oxygéner. Ainsi chacun sur le sien, les compères se sont unis pour te faire vivre en exclusivité une très belle session acoustique de son morceau « The Race ». Viens l’écouter et faire le plein de jolis frissons avant de retourner à tes très nombreuses activités d’intérieur, du télétravail au rangement, en passant par tes cours de cuisine en ligne, ton matage intensif de Netflix ou encore ton envie de tout simplement regarder par la fenêtre en pyjama, chacun tient le coup comme il peut. Amour, musique et beaucoup de courage à toi.

 

Découvre la session canapé exclusive de « The Race » d’Alexandr

 

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