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Voilà qu’Orange Blossom posait ses graines dans la célèbre salle parisienne de la Cigale ce 21 janvier 2025. Pour l’accueillir un vent glacial venait geler les os de ses spectateurs dehors, en ce premier mois de l’année, particulièrement rude . Pour le contrer, venait alors lui répondre le sirocco du groupe. Ces vents puissants et chauds que l’on retrouve habituellement dans le Sahara. Loin d’être une traversée du désert pour autant, la soirée qui montait crescendo laissait place au chant de la sirène Maria Hassan, fraichement débarquée dans le groupe.

Orange Blossom - La Cigale 2025 - Crédit photo : Louis Comar
Orange Blossom – La Cigale 2025 – Crédit photo : Louis Comar

Premiers bourgeons

Orange Blossom - La Cigale 2025 - Crédit photo : Louis Comar
Orange Blossom – La Cigale 2025 – Crédit photo : Louis Comar

Un simple décors, sans fioritures se dévoile ce soir. Devant lui, une femme. Mais surtout une voix puissante, unique. Celle d’une chanteuse qui venait prendre sa place dans le jardin d’Orange Blossom en mars 2024 lors d’un concert au Bataclan. Le public la découvrait avec surprise, apprenant par la même occasion le départ d’Hend Ahmed sans plus de communication. Orange Blossom n’est point de ces groupes qui aiment à s’exposer. Au contraire, la formation nantaise aime à enrichir son jardin secret. Une hérésie en 2025 ? Point du tout finalement. Seule la musique vient à compter et c’est par elle seule que l’inclassable OVNI réuni ce soir une Cigale pleine à ras-bords. On peine à se frayer un chemin au milieu d’une foule dense et compacte venue danser. Il faudra pourtant retenir quelques instants encore, les pas de chats qui nous démangent. Ce sont les pas de velours et la voix  tout aussi douce de notre maîtresse de cérémonie qui viennent nous accueillir sur deux premier morceaux sans instruments, habituel phare du chant, pour la guider. »Dounia » puis « Ya Sîdî » se succèdent, clouant sur leur chemin toutes les bouches. Les saisons défilent en un claquement de doigts. L’hiver sans pitié fait alors place à un printemps puissant. Les feuilles poussent et la nature prend ses droits. Nous voilà en train de vivre l’éclosion d’un immense moment de live. C’est pour défendre l’opus « Spells from the drunken sirens » que la formation nous a donné rendez-vous ce soir. Mais doit on seulement défendre une telle beauté ? Les percussions s’invitent à la soirée et ne nous quitteront plus. Elles sont obsédantes, maîtrisées, précises, endiablées. Une tornade musicale à couper le souffle. « Pitcha » et « Mawj » permettent de monter encore d’un ton. D’un périple dans les musiques arabes, nous voilà propulsés dans un décors inconnu.  Est-ce du rock ? du trip-hop ? de l’électro ? Avons-nous suivi la sirène, hypnotisé.es, bien trop loin ? Plus tard dans le set « Nouh Al Hamam » issu du dernier jet d’Orange Blossom donnera un début de réponse à ces questions. C’est un tout, un tout harmonieux, venu nous bouleverser. L’incantation fonctionne et les hanches s’activent. Le cardio suit les rythmes. En quelle saison sommes-nous déjà ?

Rock chéri

Le violon effréné de Pierre-Jean Chabot, créateur du projet et dernier de ses membres fondateurs, vient habiter le moment. Il faut dire que le groupe voyait pousser ses premiers bourgeons en 1993. Ne n’y en trompons pas. Orange Blossom est un secret qui se susurre aux oreilles des connaisseurs.ses. Parmi eux, le chanteur de Led Zeppelin, Robert Pant, avait lui aussi planté ses mots doux dans le terreau du groupe. Par delà les maltraitances de cet hiver, la musique elle continue d’habiter les âmes. Les riffs se font de plus en plus effrénés et seuls quelques mots de remerciements viennent interrompre le répertoire qui puise dans la discographie complète  de nos artistes. Quelques part durant le voyage, ces derniers viennent nous murmurer quelques mots d’amour à l’oreille. « Habibi » que l’on retrouve sur l’album « Everything must change » permet de chérir l’instant. Le titre profondément rock, aux guitares saturées est un pont puissant entre musique du Monde et l’amour de la formation pour Joy Division et Tindersticks. Si l’idée de faire cohabiter les deux pourrait faire bourgeonner en vous des vagues de joie, imaginez l’alliance qu’ils font mélangés à des sonorités arabisantes. Les frontières n’existent plus. On traverse le Monde à pieds, le sol est chaud, nos visages aussi. Au milieu de la Cigale, notre groupe qui ne joue pas la fourmi, a semé une généreuse forêt.

Orange Blossom - La Cigale 2025 - Crédit photo : Louis Comar
Orange Blossom – La Cigale 2025 – Crédit photo : Louis Comar

Le bouquet final

Il faudra achever notre périple, retourner aux froid rugueux et retrouver les réalités parfois difficile qui l’accompagnent bientôt. Avant de se dire au revoir, Orange Blossom nous offre un dernier bouquet : « Maria » issu de « Under the saheds of violets » qui, comme tout le set, baignera dans des effets de lumière sublimes, à ravir les photographes. La valse baroque laisse les têtes étourdies comme si des verres doublés avaient été consommés. Les joues rosies, comme si le sable les avait piquées, l’odorat captivé par la sensation que laisse le parfum des roses, les muscles tendus d’avoir trop dansés, nous voilà toutes et tous, un peu perdu.es alors que la sirène ne nous indique plus où aller. Tous et toutes ensemble néanmoins, comme des mélodies mélangées, plus fort.es, on devrait s’orienter, au moins jusqu’à notre prochaine écoute des morceaux d’Orange Blossom.

Orange Blossom - La Cigale 2025 - Crédit photo : Louis Comar
Orange Blossom – La Cigale 2025 – Crédit photo : Louis Comar

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Big Thief - La Cigale - 2022
Big Thief à La Cigale – Photo : Louis Comar

Big Thief. Deux mots qui s’installent dans les esprits pour ne plus jamais en sortir. Il faut, il est vrai, rentrer dans un univers dense qui touche autant à la lumière qu’à l’obscurité pour se perdre entièrement dans le pays des rêves dessiné par Adrianne Lenker et ses trois compères. Un Monde peuplé de dragons et de montagnes, de folk, de rock et de country. Et c’est bien dans ce parfait pays qu’invitaient nos inséparables les 5 et 6 juin à la Cigale de Paris après un périple où rodaient des trôles sous forme de reports et d’embuches. Conte d’un moment magique.

 

Le quatuor et la Cigale

Il était une fois, la Cigale de Paris. En ce 6 juin, c’est la seconde fois que Big Thief prend d’assaut la salle parisienne. La veille, tout n’avait pas été rose. Buck Meek, guitare et chœur du groupe manquait à l’appel. Un problème d’avion avait contraint le cœur de la formation à ne pas pouvoir rejoindre son public parisien.  Cette absence s’était lourdement fait sentir. Adrianne Lenker, perdue sans l’un des siens, dessinait alors un concert à consonance acoustique, d’une timidité palpable. Les traits étaient alors beaux mais la composition sentait l’absence, le manque. 1 heure 10 de set avait alors été interprété pour un moment qui, pour tout autre groupe aurait déjà touché les étoiles. Sauf que le groupe qui volait bien plus hauts, là où trainent les « U.F.O.F » de son brillant album folk du même nom,  pouvait mieux faire. En cette deuxième journée, il suffit donc d’une note, une seule pour se retrouver couvert de poussière de fée et savoir qu’enfin le meilleur concert de l’année, la claque qui devait transporter avait été donné.

Les portes du paradis

C’est le très mélancolique « Terminal Paradise » qui ouvre le bal. La veille celui-ci clôturait le débat. L’occasion de reprendre l’affaire où elle avait été laissée ? Composition d’Adrianne Lenker en solo, chef d’œuvre à fleur de peau également présent sur « U.F.O.F », le bijou a d’emblée la grâce des plus grands. Le son grandiose, parfaitement maîtrisé, touche droit à l’âme. Le voyage paradisiaque débute enfin, reste à se laisser prendre par la main. « Flower of blood » suit. En live, la formation prend un accent rock, ses guitares se font acides, elles sonnent. La voix elle, touche au sublime. De l’apaisement qui masse les esprits est crée une armée. La salle d’ailleurs s’éveille. La veille, le silence y était religieux, personne ne voulait déranger notre héroïne, plongée dans l’envie de bien faire malgré les circonstances. Quelques mots seulement avaient d’ailleurs été adressés à l’assemblée un « Merci » timide, bien longtemps après l’entrée au pays imaginaire et un vague « Buck ne peut pas être là ». Et puis rien.

La chanteuse avait déjà prévenu sur son Instagram, chaque concert ne peut être identique, il s’agit d’un art vêtu des humeurs de celui qui le crée. Cette fois-ci, le monde a tourné. Buck,  plus bavard que sa comparse, ose s’adresser à la foule qui réagit à chaque note et leur précision. En musique, bien souvent, l’émotion prime. Ce qui fait les plus grands n’est pas tant la maitrise mathématique d’un instrument mais bien une sensibilité à fleur de peau. En ça, chaque album de Big Thief est magistral.  Une montagne de sentiments taillés dans une pierre précieuse. La mélancolie est certes là mais elle affronte une lumière sauvage et percutante.  Alors pour mieux chasser ses démons, pour mieux croire au pays des dragons, Adrianne Lenker donne de la voix, elle la pousse avec précision. Quelque part dans l’assistance, on évoque Porridge Radio. Et si l’autre formation excelle aussi, si ses musiciennes transportent aussi, Big Thief, eux empruntent plus de faisceaux. La troupe change de peau, des écailles d’un dragon rock, du planant d’un vaisseau spatial à la chaleur country d’une montagne idéalisée. Porridge Radio touche aux douleurs, parle aux angoisses. Big Thief apaise et dès « Black Diamonds » que l’on retrouve sur « Capacity », la salle semble partager un moment bienveillant, autour d’un feu de camp qui sait, avec quatre amis.

S’envoler dans les hauteurs

Ce soir, il ne faut pas attendre longtemps pour découvrir en live l’immense « Masterpiece » qui porte si bien son nom. Suave et délicat, le titre sublime ses guitares, ses changements de rythmes, ses couplets aux allures d’hymne.  Un chef d’œuvre ne ressemblerait-il pas tout particulièrement à ce moment ? Dans ses paroles, Lenker promet de nous garder à ses côtés et c’est bien le vœu que chacun fait ce soir, à sa bonne marraine.

Big Thief - La Cigale - 2022
Big Thief à La Cigale – Photo : Louis Comar

C’est chose connue, la formation profite d’une amitié fusionnelle. Elle cultive d’ailleurs l’image de ce lien à part, loin de toute sûr-exposition. C’est dans son cocon que se poursuit le trajet avec des titres comme le virevoltant « Sparrow » et le bienveillant « Certainly » issu de son dernier joyau.

Pas besoin de décors, un simple rideau noir peuple l’univers du groupe. Sur scène d’ailleurs tous se répartissent en arc de cercle, personne ne prend l’avant-scène. Pourtant le charisme de la chanteuse porte, ses « Merci » sont plus fréquents. Moins statique que la veille, elle se déplace dans l’espace qu’elle s’approprie, ose s’approcher, se colle aux enceintes pour faire sonner des guitares qu’elle change régulièrement. La voix de Buck plus sucré, gagne en osmose. « From » permet de mettre une lumière dorée sur notre magicienne alors que Noah, son frère, la rejoint pour quelques notes sur  « Not a lot, just forever ». Ce pour toujours est aussi une promesse à la candeur de l’enfance. Ce n’est pas pour rien que des animaux magiques peuplent les couvertures de Big Thief. Dinosaure et oiseau sont aussi bien présents sur la pochette de Masterpiece que sur celle de Dragon new warm montain I believe in you. Un nounours, celui que possédait la chanteuse dans son enfance est aussi de la partie. Ce bien-être naïf, s’invite dans les notes alors que le son lui, est aussi parfait que le monde imaginaire d’un jeune enfant.

Enfin, celui qui manquait à l’appel est interprété. « Simulation Swarm » résonne dans l’assistance. Sur album, le titre a la beauté d’une berceuse, d’une promesse profonde, celle d’une renaissance, de fratrie de cœur qui se crée. Dans le ventre de la nuit épaisse et chaude parisienne, il se fait plus rock en live, il se danse presque.

Perfection « Not » après « Not »

Si le concert n’offre que des temps forts, voilà que son apogée arrive avec le titre « Not » issu de Two Hands. Ce n’est pas seulement pour sa voix, ni pour ses guitares, ni pour sa structure, ni pour sa batterie qu’il est si facile de l’aimer. Sa construction démente en fait un objet unique et un tourbillon puissant. D’ailleurs, le groupe offre un solo d’instruments puissant, calibré et construit en fin de titre. Sourire sur ses timides lèvres, la musicienne s’assied en avant-scène, pour mieux sonner. La tornade est foudroyante, le moment grandiose.

Une version heavy du titre éponyme du dernier album s’invite à la soirée avant de retourner dans les étoile pour un dernier « Contact ». Ce morceau, l’un des meilleurs de Big Thief permet à sa chanteuse de pousser trois cris magistraux, plus libérateurs qu’écorchés. Quelle merveille sommes-nous en train de regarder ? Est-il encore possible de créer à ce point en live ?

Un dernier tour au pays des rêves

Le rappel est court et attendu. Sans trop en faire, la formation revient pour deux titres. « Mary » d’abord puis finalement « Cattails »,  hymne présent sur U.F.O.F, touche de lumière et ode à la joie sur la pointe des pieds. Si les paroles confient ne pas savoir parfois pourquoi on pleure, ce soir, Big Thief est la cause de tous les sourires. La troupe quitte la scène, moins précipitamment que la veille, elle prend même le temps de distribuer les setlists. Lorsque les lumières de la Cigale se rallument, le retour  la réalité semble presque violent. Sur le morceau qui a inspiré le titre de son dernier jet, la troupe demandait au dragon s’il croyait en elle. Ce soir, une chose est certaine, toute une salle croit au pouvoir magique de Big Thief et de la musique live.


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Nous sommes le 9 octobre 2018, du moins c’est ce qu’indique le calendrier. Pourtant lorsque Pépite débarque sur la scène de la Cigale de Paris, rien ne semble si certain. Le combo qui s’est agrandit d’un nouveau membre, promet un voyage temporel qui sent bon les années 80 et leur romantisme.

A bord du bateau qu’est devenue la Cigale ce soir, les festivités s’ouvrent sur un solo de saxophone, planant. C’est probablement le son d’une transe annoncée, le coup de sifflet qui dépose l’esprit bien loin de l’époque smartphones et selfies. Habillé de sa traditionnelle chemise manche courtes et palmiers, le capitaine de la soirée se greffe rapidement derrière son clavier. Et là le chant des sirènes fait le travail. La foule est happée, elle ne détournera plus les yeux de la scène durant un peu plus d’une heure. A raison d’ailleurs. Si d’autres artistes peuvent perdre de leur superbe vocale en live, si les voix peuvent alors paraître plus banales lorsqu’elles résonnent devant nous, c’est loin d’être le cas de celle de Edouard, le leader de Pépite. L’écho de son timbre si particulier mérite de faire escale pour l’écouter. Une simple reverbe de micro suffit à la sublimer et à accentuer ce saut temporel.

 

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J’ai vu l’amour dans ce détour – @pepite

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Ici sur les flots, les chansons d’amour semblent éternelles, les couleurs se font pastelles et nous voilà à imaginer nos parents danser sur ces mêmes mélodies. C’est bien l’une des plus grandes forces de Pépite: créer de l’intemporel si fort que leurs morceaux sont intégrés instantanément par ceux qui les écoutent.

Certes Edouard est le capitaine de ce voyage enchanté mais il n’est pas seul à s’assurer de son bon déroulement. Thomas, le guitariste, n’est pas en reste. Sourire aux lèvres et sympathie naturelle se détachent de son attitude. Le musicien excelle. Ses solos apportent une touche de modernité nécessaire au tout. Voyager dans le passé est plaisant mais garder une ancre dans le présent est primordiale.

Les passagers suivent volontiers. Les vagues se font de plus en plus en plus fortes. De mélodies romantiques en début de set, le combo propose rapidement des titres plus dansant. Il ne faut d’ailleurs pas attendre longtemps pour s’offrir une virée sur l’excellent « Reste avec moi » qui met toute l’assistance d’accord. D’ailleurs parmi elle, il semblerait bien qu’on puisse reconnaître Arnaud de Therapie Taxi. La chaleur monte d’un cran dans la petite salle parisien, à l’étage les spectateur se lèvent, en bas, les popotins se déhanchent. Le mouvement est là.

Il n’est pas le seul invité de marque du soir. Benoît de Grand Blanc est de la partie et monte sur scène. Normal me direz-vous, c’est lui qui a composé le morceau qui se joue actuellement. Sans surprise, la réunion de deux des chanteurs les plus prometteurs du moment est une réussite totale. On entendra résonner dans la salle les morceaux « les bateaux », « Hiéroglyphes« , ou bien sûr « sensations ».

 

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Pépite – Sensations 💥💙

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Une dernière escale s’éternise et puis vient le rappel. Il ne reste que deux titres . Notre chanteur en profite pour se faire un bain de foule. Autour de lui, la Cigale entière chante. Pour faciliter les aurevoirs et l’arrivée sur la dernière île du périple, Pépite est venu avec des fleurs. De jolis fleurs multicolores qui sont distribuées dans la fosse. Elles ajoutent la couleur visuelle aux couleurs chaleureuses des notes.

Les aurevoirs sont difficiles. Nous voilà de retour à Paris. Il ne reste plus qu’à attendre le retour de Pépite pour s’offrir rapidement un nouveau périple.

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