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Décidément cette nouvelle décennie commence très bien pour  les fans de Julian Casablancas et de sa bande !!

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Le groupe mythique The Strokes a annoncé ce 4 février sur les réseaux sociaux une nouvelle date de tournée à Paris le 18 février 2020… soit 14 jours avant le jour J !

L’actualité des New-yorkais est plus riche que jamais.  Lors de leur concert du nouvel an au Baclay Center de Brooklyn, ils avaient notamment joué un nouveau morceau : « Ode to the Mets ». Une information qui avait fait jaser les fans de ce groupe qui a maintenant plus de 20 ans d’histoire. Un prochain album venait d’être annoncé en début d’année. Depuis cet été des nouvelles dates de concert sont régulièrement annoncées dans le monde.

Enfin pour les fans français, voilà qu’une date parisienne tombe ! Et contrairement à leur dernier passage en France, au Lollapalooza l’été dernier, il s’agira cette fois-ci d’une concert bien à eux, dans la mythique salle de l’Olympia !! Pour rappel leur dernière date Parisienne remonte à plus de 8 ans au Zénith de Paris !

C’est donc un événement rare qui se promet d’être inoubliable qui se profile dans deux toues petites semaines ! Je ne vais pas vous cacher ma joie et mon excitation. Le concert du nouvel an au Barclay Center avait déjà ravivé la flamme du rockeur des années 2000 qui sommeillait en moi. (même si elle ne s’était jamais éteinte)

Et en bonus voici quelques images de ce concert New-yorkais qui vous mettra des étincelles dans les yeux, histoire de fêter dignement cette annonce :

 

Côté Pratique :

Le billets seront mis en vente dès demain, le 5 février 2020 à 11 tout pile, soyez devant vos écrans, ça risque de partir très vite !

Lien billetterie : https://www.ticketmaster.fr/fr/manifestation/the-strokes-billet/idmanif/487247/idtier/4827637n 

Côté Prix : on le saura demain.

 

Baptiste W Hamon

Le Trianon n’est pas encore complet mais un petit groupe  soudé s’amasse déjà en avant la scène. Avec une scénographie simple, le talentueux Baptiste W Hamon enivre la salle de ses notes folk et graves. A ses côtés un guitariste au bonnet vissé sur la tête. Timidement, le brun moustachu laisse ses notes s’envoler. Il prend le temps d’interpréter le somptueux titre « Soleil bleu » qui donne également son nom à l’album. Le jeu de scène lui aussi est sobre. Qu’importe la forme quand le fond a tant de belles nuances. Corde après corde, le musicien fait vibrer sa guitare et laisse s’envoler ses harmonies calibrées, voyage inoubliable dans des contrées lointaines ou règne en maîtresse la mélancolie. Le dernier morceau arrive alors, bien trop tôt : « Bloody mary », comme le cocktail. D’ailleurs la comparaison pourrait se poursuivre quant au ton pêchu de cette mixture enflammée. Le titre s’agite comme dans un checker et garde un arrière goût doux amer. Si les guitares s’énervent, la voix grave évoque avec force un récit conté. La foule prend part à l’instant accoudée à la scène et s’en délecte. Point de doute Baptise W Hamon est à savourer sans fin en live comme sur album.

Pépite

Les accords se font grave lorsque les lumières s’éteignent et voilà que la foule scande déjà le nom des apôtres de la soirée « Pépite, Pépite…   » La voyage peut commencer. Deux notes, cette voix envolée reconnaissable entre toutes et voilà qu’on se surprend déjà à danser. Pépite conjure le rétro, l’invite a la soirée et transforme le Trianon en boum. Ils sont nombreux aujourd’hui à reprendre les codes des années 80 pour les moderniser (bonjour Voyou, Juliette Armanet pour n’en citer que quelques-uns) mais aucun artiste n’a la force de Pépite, aucun autre n’additionne les temps, ne les superpose avec autant d’aisance.

De cette maîtrise naît une pérennité certaine, de ces morceaux qui tombent en grâce et rentrent immédiatement dans un esprit collectif bienvenu. « Eviter les naufrages» suit et rappelle que le groupe nous emmène en voyage maritime. Le Trianon lève l’encre alors l’embarcation est maintenant au complet. En sa coque, on crie, des petits cris excités. Au fond de la scène un bob se fait apercevoir, qui pouvait savoir qu’on reverrait un jour cet objet ? Sert il à accrocher les hameçons ?  » Merci Paris ça fait plaisir de jouer à la maison! » lance le capitaine puis de reprendre plus tard « Je vous aime énormément j’aimerai vous offrir à tous du champagne » tout le monde à l’air d’accord, trinquons. Non, c’est plutôt une chanson pétillante que nous offre Edouard. Elle porte pourtant le nom du précieux nectar.

Sous le soleil du Trianon

Un tours sur la Côte d’Azur qui a sorti son clip récemment permet de faire une jolie escale. Dehors le froid polaire, dedans le soleil d’été sans fin. De ceux des grandes vacances qui s’étiraient dans l’enfance, de leurs soirées dansantes, des chouchous dans la bouche et dans les cheveux. Au fond de la salle, la boum bat son plein, seule dans la musique, seule au milieu de la foule de saisonniers, une femme danse et tente des mouvements proches du classique. Les salles de concerts peuvent aussi être ces lieux où l’on se permet de vivre, de danser, de chanter comme si nous étions seuls au monde.  Et si les vacances permettaient de faire escale en Egypte ? C’est ce que suggère « Hiéroglyphe » qui raconte ces amants blessés. Enfin résonne le culte « Reste avec moi », l’une des pépites de Pépite. L’occasion de se rappeler que le groupe excelle à interpréter ses titres avec la même justesse que sur album. La promenade se poursuit jusque dans des contrées lointaines puisqu’un ami du groupe originaire de Calcutta est invité à venir jouer sur scène. On abandonne le français, le temps de chanter en italien avec un nouveau capitaine. On goûte à la dolce vita, alors que les notes cette fois pourraient  se faire l’écho du fameux été d’Elio dans « Call me by your name ». Un bain de foule plus tard, il fallait bien se rafraîchir et l’heure des au revoir approche. Dernière date de la tournée oblige le groupe fait cadeau d’un titre quasi inédit à l’assistance.

Deux rappels dont une performance acoustique assis en bordure de scène et sans micro pour « Dernier voyage »  viennent peaufiner le tableau.

Le concert de Pépite c’est fini, dire qu’il était le théâtre de nos premiers rayons de soleil. Et rien ne sert de crier (crier) Pépite, pour qu’ils reviennent.

agnes obel myopia

Artiste complète, Agnes Obel sublime tout ce qu’elle touche. Elle invoque les éléments dans chacune de ses compositions, fait chanter la pluie, fait vibrer la mélancolie, parle aux oreilles et touche le cœur. C’est pour cette bonne raison que l’annonce de son nouvel album  » Myopia » prévu pour 21 février 2020 a été accueilli comme la première bonne nouvelle de cette nouvelle décennie par la rédac’. Au programme dix titres empreints d’une sensibilité à fleur de peau. Enregistré à Berlin, on y retrouve les forces de la musicienne, le piano, le violon, la douceur, la voix aérienne. De quoi satisfaire tous ses fans et donner à la rigueur de l’hiver, une touche de bien être et de sens. Nous avons déjà eu la chance de l’écouter et vous ne risquez pas d’être déçus.

Découvrez « Island of Doom », premier extrait de « Myopia »

Pour vous faire patienter, la très talentueuse chanteuse propose de découvrir dès le mois d’octobre un tout premier extrait aussi précieux et unique qu’un flocon de neige. Au programme

un piano léger qui entre en scène sur la pointe des pieds, un violon qui s’invite, des notes mesurées, savamment posées qui viennent sublimer la voix incomparable d’Agnes Obel. Toujours en douceur, avec raffinement, la musicienne accompagne son titre d’un clip lui aussi tout en simplicité. Proche des éléments, elle le place en milieu aquatique. Loin d’être tape à l’œil, il met en valeur les éléments et conte le morceau en mettant à l’image les sensations qu’il évoque. Découvrez-le sans plus attendre.

 

Un concert parisien!

Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez qu’Agnes Obel s’offrira une tournée pour fêter la sortie de son nouvel opus. En France, elle passera par la région parisienne et se produira à la Seine Musicale de Saint-Cloud le 20 mars 2020.  Si vous ne pouvez pas vous rendre sur Paris, sachez que de nombreuses dates sont programmées:

tournée agnes obel

 

 

A peine l’année 2019 avait-elle débuté que tomba l’heureuse nouvelle : Patti Smith de retour dans la capitale à la fin de l’été ! Ce n’est pas tous les jours que nos idoles (encore vivantes) viennent nous dire bonjour. Et autant dire que c’est le genre de bonjour qu’il est bête de manquer. Ni une ni deux, ma place était prise.

Huit mois me séparait du Jour J. Pour patienter, je n’avais plus qu’à écouter en boucle ses albums monstres, gravés à jamais dans l’histoire : Horses et Easter. Quel plaisir se fut. Radio Ethiopia, Wave ou encore Twelve, son album de reprise sorti plus récemment (mais il y a tout de même déjà plus de 10 ans !), sans être aussi puissants que les deux albums précédemment cités, n’ont pas pour autant été abandonnés à l’écoute. Il fallait être prêt pour le concert.

Puis, au retour des vacances, il était enfin temps. Les albums allaient prendre vie.

Un départ fort en émotion

   Lundi 26 août. Le rendez-vous est à l’Olympia. Salle mythique parisienne pour une chanteuse encore plus mythique. Pas d’apéritif, le concert commence sans première partie. Cela aurait enlevé le côté divin de l’évènement. A 19h se forme déjà une foule devant la scène. Encore une heure et demi d’attente. Quand 20h30 sonne, Patti Smith arrive sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Quelques saluts de la main en signe de bonjour, et un grand sourire. Elle semble contente d’être ici. C’est une reine que le public vénère. S’il pouvait se mettre à genoux, il le ferait. Comme une statue, son aura continue de faire autant d’effet.

Elle fait signe à son groupe de démarrer et voilà que retentit déjà son hymne : People Have the Power. Les premières paroles me font comprendre que sa voix n’a pas perdu grand-chose : toujours aussi envoutante et combattive. Dieu merci, le micro est bien réglé ! Pas le droit à l’erreur avec des voix comme celle-ci. Voilà qui arrive le refrain, où tout le monde en profite pour porter son combat dans un moment d’euphorie. Le peuple a le pouvoir, et la foule nous le fait bien comprendre. Cet instant est tellement intense et honnête que je m’en trouve retourné. L’engouement que l’artiste a su créer en quelques secondes ne connait d’équivalent nulle part ailleurs. L’émotion est décuplée, et la joie de participer à cela me submerge. Je sens que je pourrais pleurer à tout moment, car il est très rare de se sentir aussi fort, presque invincible, dû à l’excitation qui nous entoure, au discours de la musique, et à la force abrupte d’une présence solide et convoitée. Un début de concert comme celui-ci forge les goûts et les attentes pour plus tard, autant qu’il répond de la plus belle des manières à une demande que le public se doit de faire à l’artiste lors de prestations live : donner du partage et de la conviction. People Have the Power a su révéler quelque chose enfoui profondément en moi, qui est le profond amour du rock, l’un des rares genres capables d’atteindre des sommets. Cette soirée, j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire, et il m’est quasi impossible de retranscrire cette extase à l’écrit, sinon parler d’une impressionnante intensité, ce qui n’est pas suffisant pour qualifier la grandeur de ce que Patti nous a offert. Je ne m’embêterais donc pas à faire un compte rendu des chansons qu’elle a joué, car la puissance se dissimulait dans l’atmosphère ce soir-là, mais j’aimerais plutôt vous parler d’elle.

 

Patti Smith 2019

 

Le voyage fascinant d’une rockeuse engagée

   Patti est venue, a joué, nous a envoutés, et ne nous a pas vaincus. Non, elle nous a emmenés quelque part ailleurs, sans jamais monter sur une marche plus haute que la nôtre. Son royaume n’a pas d’étage, même s’il est composé des meilleurs : Jimi Hendrix, Neil Young, Lou Reed, Bob Dylan, Sky (and the Family Stone)… Evidemment. Ce n’était pas une surprise, encore moins un étonnement. Elle porte le rock au plus profond d’elle. Elle est la porte d’entrée vers le splendide, et parvient à unir le public autant que son être scintille.

Elle rend hommage à ses amis, avec des chansons comme Are you experienced? ou After the Gold Rush, dans de sublimes versions que sa voix ne cesse de porter vers le haut. « Look at Mother Nature ». Neil Young lui permet de défendre ce qui lui tient le plus à cœur, à savoir Mère Nature. En tant que grande activiste, Patti Smith ne cesse de se battre pour protéger la planète de toutes les ordures qui la parsème (et autant dire qu’il y en a beaucoup), aussi bien matérielles qu’humaines. Car oui, elle nous le rappelle, ce n’est pas facile de se lever tous les jours avec un déchet à la présidence de son pays. Par maladresse probablement, et sûrement un peu d’ignorance, elle nous dit envier notre président qui lui, se soucierait apparemment de l’environnement. Autant dire que ce n’est pas vraiment le cas et qu’elle fait fausse route en avançant de pareilles choses, car moins pire ne veut pas dire meilleur, mais on lui excusera rapidement cette boulette qui, somme toute, ne change rien à son combat ni à sa personne, probablement mal ou trop peu informée sur le programme et les directives de notre gouvernement actuel et… on la comprend. Qui en a quelque chose à foutre de tous ces guignols en réalité ? Si les politiques pouvaient changer le monde, on le saurait déjà…

Le rock, lui, a le pouvoir de la portée symbolique. Il crée sa propre politique, et n’a nullement besoin de tous les hypocrites en costard pour prouver sa valeur et sa détermination. Le rock est un combat à lui seul, éloigné des mirages et des tromperies, prônant un monde ouvert, sans barrières, où tout découle du partage et du respect de l’environnement. Voilà les valeurs maîtresses. On construit le monde autour de cela. Point barre. Le rock est et ne peut-être que de gauche. Un groupe de droite ne fait pas du rock, il fait de la pisse… Patti Smith est une évidence pour cela. Patti Smith est grande. Patti Smith est un modèle. Ses concerts sont un moment de vie. Sa musique est une ode à la beauté et à la bienveillance.

 

   Vive le rock. Vive Gloria. Vive la nature. Vive le peuple.