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aya nakamura

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Chaque année, le Fnac live sonne comme l’arrivée de l’été. Le soleil est là et l’hôtel de ville de Paris devient le lieu le plus festif de la capitale. Un coin de plage, sur lequel on danse face à Notre Dame de Paris. Cette année, l’évènement a concocté un cocktail,  savant mélangeant les genres pour faire place à la découverte et permettre aux parisiens de voir gratuitement leurs artistes favoris du scène.

Bon Entendeur

Le groupe transporte l’Hotel de Ville à Biarritz. Habillés de tee-shirts blancs et de shorts, le duo de DJ le plus en vogue du moment sent bon la saison estivale. Les mélodies balancées à la cool donnent envie de danser et tout dans leur performance donne l’impression qu’il doit être consommé avec une piscine de rosé. Avec cet esprit, vacances à la Baule et éternels adolescents, le groupe séduit l’assistance qui danse volontiers. Surtout sur « Le temps est bon », le single phare de la formation.

Aya Nakamura

C’est bien elle la star incontestée et incontestable de la soirée. D’ailleurs sa présence seule fait du Fnac live le lieu le plus prisé de la journée, voir de l’été. Il suffit de voir l’immense queue qui fait le tour de l’Hôtel de ville pour en juger. Et cela vaut-il la peine? Sur scène, la chanteuse sait captiver son audience. Vêtue d’une mini short et d’un mini-haut, Aya Nakamura semble dire nique aux complexes, avec ses formes de femme, elle devient rapidement un model pour les jeunes-filles. Cheveux long et faux ongles géants s’ajoutent à l’attirail. Elle passe bien sûr en revue ses titres phares « Pookie », « Djadja » ou encore « Comportement ». Si pour certains, le succès d’Aya Nakamura reste un mystère. Tout comme la signification de ses paroles d’ailleurs. Pour d’autres, l’artiste est déjà culte. C’est le cas de deux petites filles qui l’observent greffées sur les épaules de leur mère en chantant chacune de ses paroles. Quelque part dans le foule, un homme pleure même. Avant de partir, elle remercie chaleureusement l’assistance ajoutant qu’elle a su rester simple et accessible. Comme sa musique.

Aya Nakamura FNAC LIVE

Etienne de Crécy

Le géant de l’électro français sait varier les registres. Il passe d’ailleurs facilement de mélodies abordables sous le nom de Superdiscount à quelque chose de lourd et massif. C’est le cas ce soir-là. Alors que la foule observe le maître sous une chaleur qui ne décroît pas, ce dernier balance un son saturé, puissant, qualitatif, maîtrisé. A l’opposé d’un Bon Entendeur qui incite à danser, De Crécy se focalise sur la production d’un son puissant et d’un décors fait de lumières. Un pari réussi qui séduit les amateurs mais laissera sur la touche le grand public. 

Pépite 

C’est à 18h, le 4 juillet et sous un soleil de plomb qu’entre en scène le groupe Pépite. Les musiciens d’abord, en chemise hawaïenne et bob pour l’un, en t-shirt jean pour les autres. Suivis de près par les emblématiques fondateurs du groupe, caméra à la main, la déconne dans la poche. Ils sont ici pour nous amuser, mais surtout pour s’éclater eux-mêmes. Ils ont la décontraction des types qui savent ce qu’il font, un portable dans la poche, des tenues sans prétentions, ils sont à l’aise et ça se voit ! Et ils ont bien raison parce que le public les suit avec plaisir, tapant des mains en rythme, chantant à tue-tête et lâchant des « oh my god, c’est Sensation ! » aux premières notes de la chanson.

Clara Luciani 

Après Pépite, c’est Clara Luciani qui entre en scène avec un concert qui rappelle nettement celui de Bourges. La même introduction, la même entrée des musiciens et cette impatience croissante lorsqu’on attend son entrée sur scène. Là aussi, le concert est nettement plus rock que la version studio et c’est pour le mieux. La foule est immédiatement conquise et danse sans relâche au rythme des guitares électriques et de cette batterie à qui on offre la première place. Mais cette fois Clara Luciani apparait plus émue. Le public qui réunit des centaines de personne n’y est surement pas pour rien et elle se sent le besoin de le remercier à chaque chanson. Plus émue mais aussi plus espiègle, elle se laisse aller à quelques blagues; nous invite à « onduler » sur ses chansons et une fois qu’elle s’est assurée que nous savons danser, elle veut nous voir chanter. Elle créée un vrai lien avec ce public pourtant immense et offre un moment de décontraction complet.

Nelson Beer

La scène que vient de quitter Clara Luciani est très vite investie par un ovni, un on-ne-sait-quoi qui ne nous séduit pas. C’est Nelson Beer derrière son ordinateur qui propose plus une performance qu’un concert, en lançant les musiques successivement sur son ordinateur qu’il quitte pour l’avant-scène où il danse et se dénude. Une performance qui nous laisse pour le moins perplexe.

Flavien Berger 

Flavien Berger entre en scène ou l’attendent sagement les petits fantômes qu’il fait danser pendant ses concerts, ces grands draps argentés qui se dandinent au rythme de ses musiques, presque aussi bien que le public du Fnac Live ! Le concert début avec Océan Rouge, comme c’était déjà le cas au Printemps de Bourges quelques semaines plus tôt. Un concert qui laisse donc présager un revival de celui que nous avons vécu et pourtant, Flavien Berger laisse tellement de place à l’imprévu, à la spontanéité et à la création en direct qu’il réinvente une fois de plus ses titres emblématiques et s’en amuse. Une fois encore il se montre extrêmement drôle, s’amuse des problèmes techniques qui surviennent, papote avec le public, s’étonne du monde ou de la chaleur.

Silly Boy Blue

Chose promise, chose due, Silly Boy Blue, la gagnante des Inouïs du Printemps de Bourges a posé ses valises sur le parvis de l’Hôtel de ville pour jouer face à Notre Dame de Paris. En peu de lives, notre timide chanteuse a pris un peu d’assurance. Toujours habillée, invariablement elle-même, une elle-même si touchante et talentueuse, Silly Boy Blue convainc l’assistance. Un problème technique coupe son set, elle s’active rapidement, ne laisse pas transparaître son stress et gère la situation comme une habituée des lives.  » Cecilia » comme « The Fight » sont interprétés pour le plus grand plaisir d’une foule qui frissonne de plaisir sous les notes distillées par sa jolie voix cristalline. Elle est l’une des plus belles découvertes à faire au Fnac Live avait prévenu la presse, le public ne pourra que lui donner raison.

Eddy De Pretto

Attendu en masse par une foule d’adepte, Eddy De Pretto qui enviait Christine and the Queens sur la même scène quelques années plus tôt est aujourd’hui la coqueluche du public. Normal me direz-vous, avec son flow aussi bon en live que sur album et ses mots exacerbés, le musicien signe une performance qui fait rêver. On chante tous en choeur sur « Normal » ou encore « Random ». Ce qui fut un temps les pensées d’un artistes sont aujourd’hui l’hymne de tous, qu’importent les différences. La nuit est belle, les visages heureux et tantôt avec douceur, tantôt plus brusquement, le musicien envoie. Il interpelle la foule. Pas d’artifices, pas d’écrans, non, juste le musicien armé de ses compositions. En ce soir de Fnac live, l’artiste signe un moment que l’on aimerait retenir, de ce dont la fin arrivera toujours trop tôt.

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