
La bonne nouvelle du jour vient de Normandie et c’est We Hate You Please Die qui l’apporte avec le clip de « Can’t Wait To Be fine ». Le tout nouveau single du groupe, annonciateur d’un deuxième album pour le 18 juin.
C’est un titre résolument rock que nous propose ici le quatuor. Il est accompagné d’un clip engagé qui raisonne avec la période actuelle où le groupe y fait part de son ras le bol, son envie d’aller mieux, son envie de temps meilleurs.
Ce morceau est incroyablement bien construit autour de moments calmes et de déferlantes d’énergie. C’est d’ailleurs sur un bon rythme que la musique commence accompagnée de la vidéo réalisée par Gaëlle Manach. La bande danse au milieu d’un cercle lumineux et au son d’un trio guitare, basse, batterie très entrainant. Puis la voix grave de Raphaël entre en scène pour lancer complètement ce morceau. Tout d’un coup tout se calme, le temps semble suspendu comme si le groupe prenait sa respiration avant de repartir de plus belle sur un rythme effréné. Ce schéma, la formation va le répéter pendant tout « Can’t Wait to Be Fine », et c’est l’ingrédient qui fait que l’on ne va pas voir le temps passer sur ce titre de 6 minutes.
Une énergie communicative

Chaque passage plus calme est une montée en puissance vers une éruption d’énergie terriblement communicative. Le contraste entre le début du clip et la fin est frappant. Au commencement, bien que le groupe soit ensemble en train de danser ou bien allongé, il semble y avoir un manque, une certaine lassitude à l’image du chanteur sur son vélo d’appartement. Chaque membre du groupe parait déconnecté, voir presque seul, en tout cas un mal-être se ressent.
C’est au bout de plus de deux minutes qu’un changement commence à arriver, il s’installe crescendo au rythme de la musique, chacun commence à se libérer petit à petit, puis c’est l’explosion. Sur ce parking, toute l’énergie retenue sort d’un coup à la manière d’un exutoire.
Une revendication si simple de vouloir aller bien, mais pourtant si importante et rare en cette période
Tout se mélange, les instruments, les voix, les gens. Ce titre prend un tournant de révolte et les paroles une revendication que l’on a envie de scander avec les rockeurs normands. Une revendication si simple de vouloir aller bien, mais pourtant si importante et rare en cette période.« Can’t wait to be fine » se termine sur un cri de rage et de soulagement, avec l’impression d’avoir dit ce que l’on avait sur le cœur. Ça y est on peut aller bien, profiter du temps, de ses amis, de se rassembler à l’image des dernières secondes de la vidéo.
Avec ce nouveau titre We Hate You Please Die frappe fort et montre que l’on peut s’attendre au meilleur pour ce nouvel album à paraître. « Can’t Wait To Be Fine » est une explosion d’énergie et fait le plus grand bien en ce moment. La formation normande maîtrise à la perfection l’architecture de son single et nous emmène faire un tour de montagne russe bien trop court mais particulièrement bon.
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Avec son synopsis pour le moins intriguant, on parle bien de trois personnes souffrant d’handicapes, qui décident, n’ayons pas peur des mots, d’aller voir des prostituées, le long métrage de Richard Wong, pourrait facilement tomber dans la comédie potache et rappeler la chanson de Giedré « Jackie le nain ». Un texte drôle et incisif certes, mais qui aurait manqué de matière pour traiter en profondeur son sujet. Oui mais, avec sa mention « inspiré d’un fait réel », le film promet instantanément de partir dans une toute autre direction. A l’heure où films et séries se sont enfin mis à choisir d’incorporer des personnages issus de minorités, de donner une plus grande place aux femmes, aux personnages LGBTQIA +, de couleurs et de religions variées, les personnes ayant un handicape sont elles souvent exclues du casting. Rare sont ceux à accepter de se frotter au sujet et encore plus ceux à accepter de créer des personnages qui ne seraient pas entièrement définis par leur handicape et les souffrances qui en découlent. Dans ce contexte, aborder la sexualité de ces personnages est encore plus rare. C’est l’une des nombreuses raisons qui font de « Mission Paradis » une véritable pépite alors que le film s’inspire de l’histoire d’Asta Philpot, un américain vivant à Leeds qui entend parler au cours d’une voyage en Espagne d’un bordel équipé pour les personnes en fauteuil roulant. Il y perd sa virginité. Suite à cette expérience, il décide d’organiser un voyage avec d’autres personnes partageant ses difficultés. Une équipe de la BBC les suit et de là née l’idée de Erik Linthorst (scénariste) et Richard Wong (réalisateur) de raconter cette histoire.





