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avril 2017

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Trois ans après le succès surprise du premier opus, la bande à Peter Quill, Gamora et autres joyeux drilles de l’espace remet le couvert sous la direction d’un James Gunn décomplexé. Au menu des Gardiens de la Galaxie 2, des retrouvailles familiales, l’Univers à sauver et le contenu de la Mixed Tape vol. 2 à découvrir. Pour quel résultat ? Pop&Shot vous dit tout.

DR Marvel Studios

On ne change pas une équipe qui gagne. C’est un lieu commun mais il saute aux yeux quand est présenté de nouveau les Gardiens de la Galaxie. Qu’une séquelle plutôt orientée action introduise ses protagonistes in media res semble judicieux, là ou c’est gênant c’est que l’on sent la volonté de coller à l’introduction de Peter Quill dans le générique tout en musique du premier opus. Innovation et répétition. Le savant dosage auquel doit s’éprouver toute suite à succès…

Pourtant tout commence pour le mieux avec une scène située dans les années 80 présentant Maman Quill et donc le mystérieux père de Peter Quill/ Star Lord : Ego joué par Kurt Russell. Pas besoin de balises spoilers, on est à peine à une minute de métrage quand est donné l’information… Assez malicieusement d’ailleurs, beaucoup d’informations sont donnés au cours de cette scène ou les progrès de la technologie sont affichés avec un Kurt Russell numérique rajeuni et à la crinière ondulante digne de l’époque de The Thing. L’époque de Benjamin Button semble révolue, tant les exemples se multiplient dernièrement, que ce soit avec Anthony Hopkins dans Westworld, Robert Downey Jr dans Civil War ou bien encore Johnny Depp dans la bande annonce du prochain Pirates des Caraïbes, pour des résultats toujours plus impressionnants.

DR Marvel

L’un des principaux points forts du film se trouve dans les coudées franches laissées à James Gunn pour réaliser la suite du succès surprise de Marvel. Là ou les autres franchises de la Maison des Rêves semblent s’enfoncer de plus en plus dans le formatage et la formule à succès répétée jusqu’à plus soif ( cf Dr Strange quasi remake du premier Iron Man avec une pincée de mysticisme histoire de différencier les deux), Gunn fait ce qu’il veut et ça se voit! Pas de références claires au reste de l’Univers Marvel (encore que… mais ce sera abordé plus loin dans l’article), si ce n’est à Howard The Duck. Plus de standards des années 70-80 en bande originale. Un Rocket Racoon lâchant plus de grossièretés. Du plaisir de geek biberonné à la pop culture des années 80 avec un Kurt Russell en protagoniste important mais aussi… Sylvester Stallone et David Hasselhoff en caméos franchement gratuits mais o combien jouissif ! Un Michael Rooker, éternel second couteau hollywoodien ( Jours de Tonnerre, Cliffhanger, Tombstone…), mis sur le devant de la scène par son ami et réalisateur d’Horribilis et Super, avec un rôle quasi aussi important que celui de Russell.

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Les Gardiens de la Galaxie au grand complet!

Quelle différence y’a t-il entre avoir les coudées franches et être en roue libre? La frontière est mince, et parfois, on peut se poser la question de savoir si James Gunn avec les Gardiens de la Galaxie 2 n’est pas atteint du syndrome Peter Jackson sur Le Hobbit… Cette théorie, qui n’engage que son auteur, est que aussi talentueux que l’on soit, sans un minimum de contrôle/contrainte l’efficacité de l’auteur sera moindre et peut avoir tendance à se perdre en route… Ainsi, James Gunn cherche à se faire plaisir, sans trop se soucier du cahier des charges de Marvel et c’est rafraîchissant. Mais une part de fraîcheur, d’authenticité (si ce terme peut être appliqué à un film se passant dans l’espace avec un raton laveur et un bébé arbre qui parlent comme personnages principaux) semble s’être perdu en cours de route.

Le générique d’intro des Gardiens de la Galaxie 2 semble suivre une recette « musique entraînante et connue+personnage chantant » comme pour celui du 1. De nombreux plans sont en clins d’œils avec certains du 1. Comme si Gunn courrait après quelque chose de perdu. L’un des gros points faibles de cette suite se trouve être dans la Mixed Tape Vol.2 : les titres sont plus convenus, plus « bankables ». Chris Pratt disait dans une interview que la différence avec le premier Gardiens de la Galaxie était que « maintenant, ils pouvaient se payer de plus gros titres ». C’est là ou le bat blesse : de plus gros standards, des effets spéciaux à couper le souffle et réussis, de l’action à tout va… Mais pour quoi faire? Le personnage de Peter Quill, trentenaire adulescent, humain esseulé dans une galaxie extraterrestre, se raccrochant à ses origines par le biais d’une cassette audio passé en boucle au fil des années, semble bien terne. Aparté : il est à noter que dans le premier film, Quill flirtait avec Gamora sur la même chanson qui passait au moment ou il apprenait la mort de sa mère. Allo Freud?. Fin de l’aparté (mais il fallait que ce soit dit). Ce qui est quand même un beau gâchis quand l’un des thèmes principales du film est l’origine de Quill avec son mystérieux père au centre de l’intrigue!

DR Marvel Studios

Famille de sang VS Famille de cœur. L’antagonisme n’est pas nouveau et permet à Michael Rooker et Kurt Russell de nous rappeler au temps bénis des années 90 (que les moins de vingt ans blablabla…) de jouer de tirer leur épingle du jeu. Chris Pratt et Zoé Saldana font le minimum syndical, le premier semblant peu concerné et la deuxième ayant au final peu l’occasion de l’être. Les personnages de Rocket Racoon (doublé par Bradley Cooper) et Drax le Destructeur (joué par Dave Bautista) sont plus à l’honneur en ayant la plupart des scènes funs et/ou drôles. Quand à Vin Diesel… Il devait être occupé à mémoriser les dialogues shakespeariens de F&F8 Son fameux « Je s’appelle Groot » décliné sur tout les tons possibles et inimaginables ne retentit pas plus que ça, le Bébé Groot étant plus mis en avant pour jouer sur le créneau d’un BB-8 à la sauce Disney c’est à dire un petit machin kawai destiné à vendre du jouet pour les moins de 12 ans.

En résumé, Les Gardiens de la Galaxie 2 n’atteint pas le niveau du premier opus, l’effet de surprise étant probablement passé. Mais les moments de fun décomplexés, encore une fois, ne manquent pas ( Pac Man, David Hasselhoff) et sa coolitude finit par nous emporter au final. ALERTE SPOILER DANS LES PROCHAINES LIGNES, VOUS ETES PRÉVENUS. En parlant de final, l’une des nombreuses scènes post générique réussit le tour de force de faire retrouver au geek l’enthousiasme des débuts du Marvel Cinematic Universe. Ils étaient peu nombreux dans la salle mais ils ont donné unanimement de la voix en apercevant la promesse de voir apparaître ADAM WARLOCK!!! Rien que pour ça, et Hasselhoff, et Pac-Man, et Tango et Cash dans le même film trente ans après, ça en valait clairement la peine!

Il n’y a pas qu’une seule façon d’être féminine, il y en a mille. Il n’y a pas de schéma pré-établi et encore moins en musique où tout est permis. Si le Printemps de Bourges est un temps de découverte, il est aussi l’occasion de proposer de la diversité artistique, certes, mais aussi en terme de genre. L’occasion pour nous de passer en revue ces manières d’être femme dans la musique au cours de cette édition 2017.

La féminité selon Warhaus et son alter-égo Sylvie Kreusch a quelque chose de sensuel. Le chanteur flamand, ancien leader de Balthazar se produisait au Théâtre Jacques Coeur le 21 avril. Si il y présentait son projet solo, c’est loin d’être en solo qu’il officie. La chanteuse blonde à ses côtés est loin d’être un faire-valoir. Sur scène, la belle greffée sur un pupitre ondule à l’ancienne, façon Jessica Alba dans « Sin City ». Robe chemise fluide et talons rock au pieds, la belle lâche avec sensualité les paroles qu’elle chante. En coulisse, Warhaus confiait surtout qu’elle était sa muse. Celle qui n’a pas étudié la musique l’aurait inspiré sur ses compositions. Une naïveté, une fraîcheur inspirante ? Pour celui dont la scénographie fait penser à un film noir des années 60, cette présence féminine fait sens. Un peu old-fashion comme façon de voir la femme ? Plutôt complètement arty !

 

La féminité à Bourges elle peut débarquer à tout moment et même venir, sans scrupules, d’hommes. Des hommes qui parlent de femmes ? Non ce serait trop simple : D’hommes en robe, qui jouent du punk. Sans tomber dans les clichés, sans se caricaturer mais en étant libérés, les compères américains  de PWR BTTM jouent sur une autre forme de féminité et tentent de se poser des questions. C’est quoi cette part de féminité ? Où se situe-t-elle ? On peut en débattre sans tomber dans les débats publics traditionnels et en se laissant rappeler que la différence peut-être suffisamment mince pour être gommée d’un coup.

Et si la femme était une salope ? L’homme serait un salop. C’est ce que répond du moins Therapie TAXI, petits nouveaux de la scène pop française. La formation, rencontre de trois mecs et une meuf se produisait à 20 heures 30 au 22. Si le groupe aime à parler trash, n’hésite pas à raconter ses soirées arrosées, à s’amuser de la prise de drogue, c’est bien son titre « Salop(e) » qui marque les esprits. On y écoute avec des paroles osées « tu vas bouffer mon tampon » au fur et à mesure que le couple se déchire. Loin de la polémique d’Orelsan et son « Sale Pute », la différence est dans l’échange.

Si de son côté la grande Virginie Despentes, auteur sans concession des incroyables « Baise Moi » et « Vernon Subutex » donnait la réplique à Zëro pour un mélange des genre, littéraire et musicaux cette fois, c’est bien le 22 qui donne la part belle à la féminité ce 22 avril.

Le 22 met à la femme à l’honneur

Il raconte comment on peut-être féminine et rétro avec Juniore. Le groupe d’Anna Jean a souvent été comparé à Françoise Hardy. Sur scène, cette image devient limpide : la voix extrêmement féminine et sucrée de sa meneuse, sa jolie frange brune, la douceur qu’elle dégage. La belle enchaîne les titres aux sonorités 60’s revendiquant de leur piquer leur légèreté. Bien loin d’être seule sur scène, Juniore est un groupe de fille plein de complexité. Un véritable groupe féminin composé de trois membres à trois personnalités distinctes. Sur scène, dans un premier temps, on pense à Brigitte. Pourtant quelque chose varie. Juniore crie son amour pour Polanski et le cinéma de genre. D’ailleurs les musiciennes n’hésitent pas à faire crier la foule « Un cri bien strident qui fait mal aux oreilles des voisins ! » Un cri de scream queen en somme qui rappelle la présence de « la chose » sur scène. Le bassiste, seul homme de la formation, est en effet vêtu comme un fantôme, allégorie de la Mort, visage caché et recouvert d’un draps blanc. De là à dire que Juniore cache son unique homme comme à l’accoutumé c’est la femme qui est cachée, il n’y a qu’un pas. C’est du moins un des pistes qu’utilise le groupe pour expliquer sa présence. « Panique » s’enchaîne comme pour prouver qu’on peut être féminine et pluriel.

Pas besoin pour autant de se défaire de toute présence masculine pour être féminine. C’est bien ce que les très énergiques Pirouettes prouvent au 22. Le couple de musiciens propose avec une pêche folle de se replonger dans la folie des 90’s. Installé derrière un synthé, le duo hyper complice s’amuse à recréer cette atmosphère folle et libérée dont la nostalgie est actuellement palpable. Les trentenaires dirigeraient-ils le monde actuel ? A en voir des « Stranger Things », le retour des « Minikeums », le remake de « Ça » et les nouveaux phénomènes rétros, la question mérite d’être posée. Avec un logo délicieusement ringard, les Pirouettes proposent pourtant de renouveler leurs classiques. On pense le temps d’une minute et un sourire aux lèvres à l’univers doux d’ « Hélène et les garçons » pour sa candeur. Pourtant bien loin d’être le projet d’un hommage à une époque, le combo sait jouer avec les codes actuels, les maîtrise et part à la conquête d’un public qui danse volontiers. Avec sa frange, ses longs cheveux et sa combinaison noire Vickie Chérie excelle et rappelle qu’à Bourges on peut-être féminine et amoureuse.

D’autres façons d’être femme, le Printemps en propose en quantité: celle en duo de Kid Francescoli, celle en solo et au piano de Cléa Vincent ou encore celle de Calypso Rose, chanteuse trinidadienne aujourd’hui âgée de 77 ans et toujours aussi pêchue en live.

Il n’y a pas de règles, pas de façon unique d’être femme et il fait parfois bon de simplement le rappeler en musique.

Le Printemps de Bourges, coïncide avec la renaissance de la nature. Avec lui vient la curiosité. Si l’événement est réputé pour sa programmation pointue, il l’est aussi pour ses Inouïs, devenus le fleuron de la musique française. Preuve en est donnée cette année encore avec les petits protégés de Bourges revenus là où ils se sont fait connaître pour donner des lives hallucinants: Fakear, Fishabach et Frànçois and the Atlas Mountains en tête de liste.

Mais les découvertes de l’événement ne s’arrêtent pas là. Pour s’émerveiller, il suffit de se balader au grès du programme avec l’esprit ouvert, prêt, à tomber amoureux à tout moment d’un artiste.

Ce 21 avril c’est au 22 que la magie a opéré. La soirée est une déclaration d’amour au punk. Logique après tout, une exposition est carrément dédiée au mouvement durant toute la durée du festival.

A 22 heures 30, les improbables PWR BTTM pointent le bout de leur nez sur scène. Originaires des Etats-Unis, les compères provoquent la surprise : deux hommes en robe se tiennent devant nous accompagnés d’un bassiste. Le chanteur guitariste dans une jolie petite robe orange s’est fait un maquillage bleu et rouge, pailleté qui recouvre l’intégralité de son visage. Derrière la batterie, son complice, au visage poupin et en robe blanche, dégage instantanément une douceur attachante. Les tenues ne sont pas là pour faire rire, la preuve en est donnée, si besoin il y avait avec les paroles de leur titre « Oui je suis un homme avec une robe, tu as un problème ? Tu veux qu’on en parle ? ».

Les guitares se font punk, pop punk. Les titres énergiques pepsent, envoient et le public se retrouve conquis dans le tourbillon PWR BTTM ( je vous laisse quelques secondes pour penser au nom du groupe). Les compères sont interchangeables. Le batteur prend alors la place de frontman pour donner quelque chose d’encore meilleur aux titres. Avec douceur et quelque chose de profondément adorable dans l’attitude, il accorde sa guitare en papotant avec le public. L’occasion de raconter sur un ton naïf que « Ça me rend heureux d’être là. J’adore jouer de la musique, ça me rend heureux. » De quoi provoquer l’hilarité dans la foule. « J’adore la France et je ne dis pas ça pour vous lécher le cul, ça vous le faites très bien vous même » poursuit-il. Une leçon de français permet à son complice d’apprendre qu’en français « gay » se dit « gay » et de commenter sa surprise en ayant découvert que « pee » se dit « pipi ». Au milieu de bêtises et d’humour, au cœur d’un show complètement à part, de titres évoquant l’amour et la nourriture parce que la nourriture c’est quand même cool, la formation touche quelque chose du doigt.

Le punk est l’arme ultime de la liberté, du je-fais-ce-que-veux mais il est aussi une arme engagée. Libres de porter une robe sur scène, et ce sans un froncement de sourcils dans la salle, les compères remercie l’assistance d’être si gentille, « Aux USA, on est pas traités comme ça ! ». Gentille ? Peut-être, même sous le charme. « Tu es magnifique ! » lance quelqu’un dans l’assistance « Merci mais je suis juste comme toutes les américaines ! On est juste des américains normaux et comme tous les autres. » s’amuse à lancer le frontman.

La fin du set, qui se fait sans le bassiste, congédié juste avant, est l’occasion de chanter contre les fachos. « On va tous chanter ensemble et à chaque fois qu’on chantera un facho mourra. Ça vous paraît fun ? » A en croire les cris de l’assistance, la réponse est un grand oui! Tous jeunes et moins jeunes, femmes, hommes, rockeurs, ou pas, tous sans exception chante, danse. La communion est totale, les différences n’existent plus. Il reste des choses à défendre. Le punk est toujours là et rien que pour ça, ça en vaut la peine.

 

Ce titre est à la fois dur et réaliste. Je ne voulais pas attendre grand-chose de ce film par peur d’être déçu mais je crois que l’adoration que je porte à l’animé a de toute façon créé une forte attente inconsciente que je n’ai pu réprimer. Et finalement l’impression à la sortie de la salle a été « ouais bof. » Que ce soit clair, le Ghost in the Shell de Rupert Sanders n’est pas un mauvais film, loin de là. C’est même plutôt un bon film, mêlant action et science-fiction de manière assez rafraichissante dans le paysage des blockbusters actuels. La réalisation est tout à fait correcte sans être révolutionnaire même si parfois légèrement paresseuse. Le scénario quant à lui est de bonne facture pour un film de ce type et est tout à fait cohérent s’il est pris individuellement. Par contre, si on s’amuse à le comparer à celui de l’œuvre original écrite par Masamure Shirow, là évidemment c’est autre chose, ça parait bien plus pauvre.

 

 

En fait, ça se sent que le film a été fait par quelqu’un qui aime certainement l’œuvre originale et a voulu la rendre plus accessible mais malheureusement, ça s’est fait au détriment du « ghost » même de l’œuvre. Lorsque l’on connait l’animé de Mamoru Oshii, la première chose qui nous vient à l’esprit c’est finalement que le film n’a pas d’âme, il est comme le corps du Major sans l’esprit de Kusanagi. J’ai sincèrement apprécié voir ce film, j’ai passé un bon moment de salles obscures mais quand le générique de fin est arrivé, il m’a laissé un grand vide, renforcé par l’apparition inespérée  du thème musical phare du manga mais qui arrive désespérément trop tard pour mettre dans l’ambiance et à ce moment-là ce fût le vide absolu pour moi…

 

Où sont donc passés tous les éléments qui font de Ghost in the Shell (l’animé) une œuvre culte malgré ses défauts évidents ? Le Ghost est juste mentionné mais non abordé et toutes les réflexions philosophiques qui en découlent deviennent d’un coup beaucoup plus superficielles, notamment par le choix d’un scénario fermé complètement opposé au scénario initial des plus ouvert. Les scènes entièrement contemplatives au rythme magnifiquement lent ont quasiment totalement disparues et le peu de tentatives d’immersion dans l’ambiance de cet univers riche sont gâchées par un thème musical fade et sans saveur. Pourquoi ne pas reprendre le thème musical original pour ces scènes ? Ça n’a juste aucun sens !

 

 

GHOST IN THE SHELL Bande Annonce VF (2017)

Et enfin parlons de la réécriture sans aucune saveur de la psychologie des personnages et de leurs interactions avec en première ligne le ratage complet du personnage de Batou. Certes je ne suis franchement pas fan de Pilou Asbaek, je l’admets, mais je ne suis même pas sûr qu’il y soit pour quoique ce soit dans ma déception à ce sujet. Sa relation avec le Major est littéralement ratée, sans aucune saveur. Le personnage de Togusa lui est carrément inexistant. Je passerai par contre sur le personnage de Kuze, totale retranscription du Puppet Master mais tellement modifiée pour des choix scénaristiques qu’il est très difficile de comparer.

En bref, Ghost in the Shell est un bon film de science-fiction pour un non-initié à l’univers, original par rapport à ce qui se fait depuis quelques années dans ce genre de grosse production, mais qui souffre terriblement de la comparaison avec l’œuvre animée originale. Un film intéressant mais auquel il manque une âme pour sortir du lot.