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Ce weekend à Solidays, la fête était folle et a entrainé les festivaliers jusqu’au bout de la nuit. Les concerts ont permis de célébrer ces 25 années dignement. Au gré de déambulations sur l’immense site, retour sur nos coups de coeur du samedi et du dimanche et sur les lives qui resteront gravées dans nos esprits.

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©Maud Ferrari

Zaho de Sagazan

S’il ne fallait retenir qu’une performance de la totalité de l’évènement c’est bien celle de Zaho de Sagazan. L’an dernier, la chanteuse faisait partie de la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges. Elle y faisait son entrée dans la cours des grands, retenant l’attention des experts. Aujourd’hui la voilà déjà propulsée à l’Olympia et son nom s’échange comme celui d’un joyaux qu’il faut connaître. C’est plus que mérité quand on voit ses immense qualité de performeuse. Sa progression dans sa gestion d’une scène touche à l’hallucinant. Il faut dire que son immense premier album « La Symphonie des éclairs » donnait le ton. Sobrement vêtue, avec un léger rouge à lèvre rouge, la musicienne mise tout sur ses qualités musicale, sa voix à part, sa simplicité évidente et son naturel. Point de grande mise en scène, elle n’a besoin d’aucuns artifices et compose un live qui va crescendo. Comme une certain Jeanne Added, Zaho construit son set sur une progression puissante, d’un départ doux porté par des balades sombres pour mieux monter dans les tours et offrir une note électro galvanisante en fin de set. De l’électro certes mais au service surtout d’une chanson française à la modernité affirmée. Que se soit dans ses thématiques, son approche féministe de la sexualité mais surtout dans ses sonorités : le mot d’ordre est là : la créativité, la pointe de ce qui se fait. La nouvelle scène française semblait tourner en rond, avoir ses têtes et se la jouer 80’s. Voici enfin venir le temps de son renouveau. Celle qui affirme en live avoir horreur des acclamations « Ca me gêne ! Arrêtez ça ! », mérite des ovations. Enfin un nouveau souffle, enfin une vraie proposition qui sort des cases. Merci à elle. Faites vous du bien, prenez vos places pour ses futurs concerts.

 

Hervé

Dire qu’un show d’Hervé est un plaisir de tout instant sonne comme une vérité absolue. Il suffit d’avoir déjà vu le monsieur sur scène pour savoir à quoi s’attendre. Sa présence sur la scène Dôme confirme son statut de valeur sûre. Hervé c’est un concentré d’énergie absolue porté par une voix de loubard. De la vitamine C injectée directement dans les oreilles. Le voilà qui comme toujours saute partout, virevolte inarrêtable. Hervé balance son électro-pop français et ses titres emblématiques portés par des cassures de rythmes bienvenuse. Son écriture est précise, sa capacité à gérer une scène l’est tout autant. D’ailleurs, malgré la chaleur écrasante, le public s’affaire au plus près de la scène pendant que certain.es profitent des mélodies allongés sur les pelouses. Malgré le nom de son premier single, Hervé ne va jamais piano.

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©Maud Ferrari

Oete

Tout comme Zaho de Sagazan, Oete faisait partie de la sélection des Inouïs tout juste une année plus tôt. Un grand cru quand on y pense. Au court de l’année l’oisillon a largement déployé ses ailes, pailletées les ailes d’ailleurs, puisqu’il sortait son tout premier album « Armes et paillettes ».  Sur scène, le chanteur qui ne cache pas sa joie d’être là ne lésine pas sur sa chanson française pour séduire et remettre au goût du jour ses idole de Daniel Darc à Niagara. « Le prochain morceau vous le connaissez sûrement. Je ne sais pas comment son vos idées mais voici les couleurs des miennes. » annonce-t-il avant d’entamer sa reprise bien sentie d' »Idées Noires » de Bernard Lavilliers et Nicoletta, autre de ses idoles. Une chanson française dense et obscure qui fait mouche avec le répertoire claire-obscure de notre musicien. Ses références, il les assume en chantant « Merci d’avoir vécu », un hommage émouvant qui leur est dédié. Oete a appris a maitrisé sa scène, sortir de sa carapace et se donner pleinement à son public avec aisance. Lorsque son single « La tête pleine » débute, la chose est certaine : le poète a fait son bout de chemin. Nombreux.ses son ceux à le connaître par coeur. Un moment intense, puissant à retrouver cet été sur de nombreux festivals.

 

Le Femme

Habitués des festival, La Femme ne manque jamais de faire mouche. Il faut dire que les génie de composition de ses deux fondateurs y est pour beaucoup. Si le titre « Sur la planche 2013 » est celui auquel le grand public pense à l’évocation de son nom, le groupe a offert un panel de compositions hallucinant, sortant constamment de ses cases pour mieux se redéfinir. Sur scène, le génie excentrique en est. Des costumes tirés aux quatre épingles, des choristes aux chignons aussi hauts que ceux de Marie-Antoinette et un Marlon Magnée surexcité qui s’offre un bain de foule dès le deuxième titre, le spectacle est leur image. On passe en revue le classique « Où va le Monde ? » son efficacité chanson et ses rythmiques dansante pour retrouver l’univers pluriel du chef d’oeuvre de la formation : l’album « Paradigme ». « On a sorti un album en espagnol » lancent ceux qui préparent une série d’albums à travers le Monde, avant de commencer « Sacatela ». L’humour toujours sur les bout des lèvres « On vend nos albums là-bas, dis que tu viens de ma part tu auras une remise. », le groupe mériterait des heures de set, ne serait-ce que pour mieux plonger dans leur capacité à se réinventer, hors sentiers, albums après albums.

solidays 2023
©Maud Ferrari

Angèle

C’était l’un de moments les plus attendus de 2023, le passage de la super star Angèle sur la scène Paris le dimanche soir. Malgré la quantité de concerts que je peux faire, je n’avais pas eu l’occasion de retrouver Angèle depuis son passage aux Nuits Secrètes 2018. A l’époque, la jeune chanteuse se positionnait délicatement derrière son piano, se fondant avec grâce derrière ses musiciens. Evidemment, les choses ont complètement changées. Angèle est devenue une bête de scène, une show girl à part entière. Dans sa robe rouge, elle excelle par sa qualité vocale, la douceur de son timbre est là, c’est ce qui porte une grande partie de ce show millimétré. La chanteuse communique volontiers, danse, ondule avec une aisance digne des pop stars made in USA. Angèle explique chaque titre « Parce que c’était la Pride hier, parce que ce message est toujours essentiel », elle interprète son titre « Ta Reine » en brandissant le drapeau arc-en-ciel . Elle ajoute que ce morceau qui a changé sa vie est « Toujours si important pour moi et pour d’autres. » Les effets de mise en scène sont nombreux comme lorsqu’elle se filme avec son I-phone en diffusant les image à travers un téléphone dessiné sur les écrans géants. Elle sautille, bondit et ponctue ses titres de petits cris. Le public est conquis.  Normal, Angèle sait séduire avec grâce, sensibilité mais surtout professionnalisme. Elle ne manque d’ailleurs pas d’interpréter son large répertoire et passe en revus ses singles phares : « Tout oublier » passe en milieu de set alors que les hits s’enchaînent crescendo en fin de prestation. « Fever » fait danser l’assistance et c’est évidemment « Balance ton quoi » qui conclut la performance pour permettre à Paris « d’emmerder le patriarcat ».  Le tout hippodrome danse volontiers alors que la chanteuse confit qu’elle aurait aimé pour l’audience qu’il fasse un peu moins chaud. Elle fait pourtant grimper le thermomètre à son apogée.


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Oete – MaMA 2022 – Crédit photo : Louis Comar

Il a bien grandi en un rien de temps le jeune prodige Oete. Un an plus tôt, nous le découvrions et tombions fous amoureux de son immense talent mais aussi de sa touchante candeur. Carcan brillant comme un diamant brut aux nombreuses facettes. Entre temps, le colibri a pris son envol, la pierre a été taillée : il publiait en octobre son premier opus « Armes et paillettes », faisait un passage remarqué aux Inouis du Printemps de Bourges et passait sans transition des déambulations dans Pigalle pour voir des concerts pendant le MaMA à une place de choix au coeur de la programmation pour mieux devenir l’une des coqueluches de l’évènement.

Alors qu’il annonçait une date aux Etoiles, c’est déjà au Backstage By The Mill que le chanteur avait choisi de briller. Un show hautement attendu, repéré et suivi. Un constat qui allait de soit côté public alors que la salle se faisait de plus en plus dense à mesure que les titres défilaient.

 

Montée en puissance et perte de l’innocence

Oete n’est plus le colibri fragile qui virevoltait de ses débuts. A la place, notre oiseau rare, s’est paré d’une cape à paillettes et surtout d’une aisance scénique remarquable. Le voilà d’ailleurs qui s’avance sur scène comme le maître des lieux. Sa voix inspirée se répand, l’envie de très bien faire se fait sentir. Le trac lui a quitté le nid. Le chanteur propose d’emblée de découvrir ses nouveaux titres « Ami à mort » en tête de liste. Mais aussi l’une de ses plus récentes sorties « Défense » que l’on peut d’ailleurs entendre maintenant dans la pub Carte Noire. Une synchro qui vient à prouver la montée en puissance du musicien. Un détour par « HPV », titre à fleur de peau, confidence à coeur ouvert des premières heures, ravive la flamme. Exit la reprise de Niagara, c’est maintenant au tour de Bernard Lavillier de se faire une seconde peau à travers la voix d’Oete. C’est « Idées Noires » qui a sa préférence à lui.  « Où es-tu ?  » Il y a de quoi avoir la tête qui tourne et perdre ses repères dans la salles parisienne. Sauf que dans les bras du musicien, personne ne veut s’enfouir. On vit de l’amour, du plaisir, de la folie… Dans son interprétation, il lui donne un corps plus jovial, moins sombre et crasseux. Un jet de paillettes sur un classique.

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Oete – MaMA 2022 – Crédit photo : Louis Comar

Notre star s’approprie la scène comme une évidence. Déchaîné et possédé, il joue moins de ses danses endiablées pour mieux se focaliser sur la musique, ses arrangements et sa voix. Cette dernière prend en puissance à mesure que le set avance, elle se stabilise, peut-être parce qu’Oete se focalise maintenant moins sur son envie de bien faire pour mieux appréhender l’instant. Lorsqu’il remercie en chanson ses idoles de Christophe à Daniel Darc, l’évidence qu’un jour il profitera d’une aura similaire se fait sentir. Aujourd’hui il porte au moins leurs âmes et garde en main le flambeau comme une promesse que la chanson française continue d’exister à travers les âges, qu’elle se fait plurielle et change de visages.

La tête libre

Le passé fait une nouvelle apparition dans le set. Cette fois, le chanteur nous invite à découvrir l’un des premiers morceaux qu’il a écrit alors qu’il était étudiant. Mais avant, il demande à la salle d’être la plus silencieuse possible. Le voilà donc en train de chanter sa « Liberté chérie » mais cette fois-ci en guitare / voix. Exit son final sur ce même titre à la Boule Noire, une bonne année plus tôt, le piano comme arme et les yeux embrumés d’un jeune premier encore bien proche du temps où elle avait été écrite. Entre les deux un océan, une determination sans faille et les armes qui sont maintenant couvertes de paillettes. Reste à conclure la soirée sur une confidence. Il a aussi arrêté de fumer et puis cette victoire il veut la partager avec son plus jeune fan. Un garçonnet de 10 ans qui le suit date après date. Ce soir, le bonhomme monte sur scène. On chante sur « La tête pleine », pleine d’espoir et de demain pour notre oiseau rare. Les yeux rivés sur un jeune enfant qui chante avec son idole et un homme qui en a fini avec l’enfance. Le MaMA Festival continuera lui à jeter ses paillettes au bout de cette nuit mais aussi demain.

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Oete – MaMA 2022 – Crédit photo : Louis Comar

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Photo : Louis Comar

Vous ne le connaissez pas encore ? Voilà qui ne va pas durer. Depuis qu’il est sorti de son nid, le colibri Oete n’a de cesse de faire tourner les têtes. Le jeune chanteur a tout de ce qui fait l’étoffe des plus grands. Et il le prouve dès son premier titre « La tête pleine », perle pop de la chanson française, délicieusement moderne, impeccablement arrangée, consciente de ses classiques tout en ayant sa propre identité. Et puis il était ses plumes : des plus belles parures. Oete allie la candeur des débuts qui touche au cœur à la grandeur de celui qui saura remplir des stades. Un rapide coup d’œil à l’un de ses concerts ne pourrait d’ailleurs que vous convaincre alors que le virtuose ondule et communie.

Un autre titre « Hpv » et une reprise de Niagara « Pendant que les champs brûlent » n’ont fait que confirmer l’évidence. La voix grave et électrisante du bonhomme subliment un immense potentiel d’écriture, une force de frappe musicale rare. Alors, les regards ont commencé à se porter sur lui avec une attention toute particulière. Sans surprise, le musicien a été propulsé en première partie de Fishbach, Julien Doré ou encore Feu! Chatterton. Et puis il fait également à très juste titre partie de la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges où il y a fort à parier qu’il saura faire des étincelles. Ce 4 mars, notre petit oiseau déploie une nouvelle fois ses ailes avec un tout nouveau titre « Défense » et donc son clip.

 « Défense » : un classique instantané

Quelques notes bien senties, un beat qui s’accélère et se diffuse et voilà que la voix d’Oete s’impose. Le premier couplet sonne comme une évidence de la chanson française, il appelle à la danse avec une retenue mélancolique comme ont toujours su le faire les poètes que notre sol a pu héberger. Savamment dosé, on y retrouve la capacité à faire des hits de son idole Fishbach. Le refrain entre naturellement dans les têtes. Sans jamais y forcer son chemin, radiophonique sans être surfait, accessible sans jamais tomber dans la facilité, ce « Défense » marquera les esprits et deviendra, c’est une évidence, rapidement culte. Préparez-vous à la tornade Oete, elle devrait très prochainement prendre l’ampleur de celle qui était annoncée depuis ses débuts d’Eddy de Pretto.

Oete annonce sa tournée

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