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Alexandre Bertrand

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L’année 2016 s’achève dans quelques heures et il est grand temps (et pas très original) de faire un retour en arrière sur ce qui a pu se passer de marquant ces derniers mois. Pop&Shot vous propose de revenir rapidement sur cinq événements ayant pu marquer avant de souhaiter les meilleures choses pour 2017…

 

Léonardo DiCaprio a (enfin!) l’Oscar

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ça avait fini par ressembler à un mauvais running gag : ces dernières années, les cérémonies s’enchaînaient et jamais l’Académie des Oscars ne semblait daigner vouloir accorder un trophée voire même parfois une nomination pour l’ancien bellâtre de la fin des années 90. Pourtant, depuis le tournant insufflé à sa carrière avec sa participation à Gangs of New York en 2002 et le début de sa collaboration fructueuse avec le légendaire Martin Scorsese, il faut dire qu’il mettait toutes les chances de son coté. Shutter Island, The Aviator, Le Loup de Wall Street! Il y eut aussi le remake de Gatsby le magnifique ou bien encore Django Unchained. Pourtant rien n’y faisait. Autant de performances maîtrisés qui auraient valu une statuette. Mais heureusement, comme le dit le dicton, tout vient à point à qui sait attendre et enfin il a fallu que DiCaprio s’engage sur le projet The Revenant mené par le très à la mode Inarritu ( Birdman) pour qu’il puisse enfin recevoir son du. Félicitations Léo!

 

Bob Dylan Prix Nobel de littérature

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La nouvelle n’aura pas été acceptée et on entend encore quelques commentaires d’esprits chagrins pour dire que si Dylan a été en mesure de l’avoir pourquoi le regretté Leonard Cohen ou d’autres paroliers ne l’ont pas eu avant lui? C’est mésestimé l’importance capitale qu’aura eu Dylan sur les mentalités à son époque et sur ce qu’il a pu représenter pour sa génération. N’en déplaise à certains, la musique est bien un art majeur et certains textes de chansons rivalisent avec les meilleurs poèmes ou romans. Jouant avec son image, Robert Zimmerman aura poussé la facétie jusqu’à décliner l’invitation à se rendre en Suède et envoyer une autre égérie des années 60-70, Patti Smith le représenter à cette mondanité. Sacré Bob!

 

Coups durs sentimentaux : la fin de Brangelina

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« haaaan j’te raconte pas!« , « j’aurais bien aimé que tu me raconte!« …. Non on ne tombe pas dans le sensationnalisme et on ne fait pas dans l’actu people pour obtenir du clic, rassurez vous ( c’est prévu pour 2017 ça). Mais force est de constater que la fin du fameux Brangelina marque la fin de ce qui a été le premier couple mythique de ce début du siècle. S’étant rencontrés sur le tournage du moyennasse « Mr and Mrs Smith« , le couple aura ensuite fait parler de lui que ce soit par son glamour, ses adoptions à répétitions, la médiatisation de son mariage…. On avait fini par s’habituer à leur présence, et cela semblait acquis de les voir ensemble… Chaque chose a une fin et concernant le couple Brad Pitt/Angelina Jolie cela semble ne pas s’être passé sans douleur…

 

Suicid Squad : Échec cuisant et déclin d’un système?

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Dire que l’on a été déçu par Suicid Squad relève de l’euphémisme. Monument de promotion par excellence, avec sa campagne marketing commencé au moins un an à l’avance, notamment avec le recrutement de Jared Leto pour assurer la succession de feu Heath Ledger, bandes annonces efficaces, promesse d’un ton sombre et désespéré…. Quoi? Sombre et désespéré?
Oui, il faut se souvenir qu’au tout début de la promotion, l’idée du film était de faire un film de super vilains envoyés au sacrifice… Parce que pour Warner et DC, on restait inspiré par le modèle de la trilogie du Dark Knight, qui se prenait (pompeusement) au sérieux. Mais voilà, déboula un petit film qu’on attendait presque pas : Deadpool. Iconoclaste, irrévérencieux, rigolard, ce film au budget modeste comparé aux mastodontes de Marvel comme Iron Man, Thor et autres Avengers vint redistribuer les cartes… Pris de panique, Warner ne voulut pas passer à coté de ce qui ressemblait à une nouvelle mode. Finie l’époque nolanesque, l’heure était à la rigolade… De plus, assez injustement d’ailleurs, Batman Vs Superman, autre mastodonte de Warner n’a pas les résultats escomptés au box-office. Ni une ni deux, Warner change son braquet et Suicid Squad devient censément un film fun et décomplexé. Un peu comme Deadpool, si si on vous promet! Reshoots de dernière minute, coupures nombreuses au montage, le tout pour un résultat… Affligeant. Manquant de sens, bancal, menteur sur la marchandise ( le Joker joue dans le film? Vraiment?), il n’y a pas assez de mots pour qualifier le film de David Ayer… Quand on voit le relatif anonymat avec lequel est sorti Doctor Strange, on peut se dire que 2016 aura peut être vu le début de la fin de la mode du film de super héros tel qu’on a pris l’habitude de le consommer…

 

Les disparus de 2016

Droits : Chris Barker
Droits : Chris Barker

En mettre un en lumière serait indécent pour la mémoire des autres. 2016 aura vu la disparition de nombreuses personnalités de la pop culture contemporaine : Prince, Bowie, George Michael, Carrie Fisher, Harper Lee, Alan Rickman, Michael Cimino, Leonard Cohen ou bien encore Tchernia ou Gotlib plus près de chez nous. Pas un domaine ne semble avoir été épargné et laisse chacun d’entre nous orphelin de plusieurs de ses idoles. Et si l’année 2016 était présenté, il y a environ un an, comme une année de transition et de fin de cycle, au vu de toutes ses disparitions, on peut raisonnablement se demander à quoi ressemblera 2017. Souhaitons en tout cas qu’elle soit meilleure et plus apaisée

 

 

 

Jeudi 8 décembre, Justice était au Faust pour un Dj Set exclusif chapeauté par Virgin Radio. Quelques semaines après la sortie de leur nouvel album « Woman », le duo français a une nouvelle fois satisfait son public en livrant une performance de très bonne qualité. Voilà trois raisons pour lesquels, si vous n’étiez pas au Faust jeudi soir vous avez raté quelque chose…

 

Droits : Julia Escudero
Droits : Julia Escudero

 

Raison numéro 1 : Busy P et Boston Bun

C’est le lot de toutes les « premières parties », peu importe le domaine ou le style musical. On joue sa partition devant un public arrivant progressivement et étant venu pour quelqu’un d’autre. Parfois, on s’arrange pour arriver pile à l’heure ou la première partie se finit, parfois on ne retient même pas le nom des artistes qui jouent en introduction de ce qu’on est venu voir. Si vous pensez ça des premières parties, Busy P et Boston Bun auront réussi le tour de force de vous faire mentir. Dépassant le simple statut de chauffeur de salle pour Justice, ils ont réussi à capter l’attention du public. Si Justice n’était pas prévu au programme, on aurait même pu regretter qu’ils doivent céder la place si vite…

Raison numéro 2 : Parce que c’est toujours cool d’être privilégié…

Virgin Radio avait fait les choses bien. Jusqu’au dernier moment, l’endroit du DJ Set est resté secret. Du coup, quand on s’avance en milieu de soirée, en direction du pont Alexandre III, on a le sentiment que l’on va assister à quelque chose d’unique et d’être dans une sorte de cercle secret. Et le cadre du Faust renforce le coté privilégié. Si les bords de Seine étaient assez froids jeudi soir, c’était l’exact inverse à l’intérieur du « lieu de vie », tel qu’il est nommé sur sa page Facebook. Une scène au décor aussi simple qu’efficace, tout en longueur. Une programmation de qualité. Tout est réuni pour profiter au maximum de Justice qui est censé arriver aux environs de minuit. En pleine semaine, est ce bien raisonnable ? On finit par rapidement ne plus se poser la question.

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Raison numéro 3 : Parce que Justice. Tout simplement.

Si on a pu apprécier leurs compères du label Ed Banger, quand Justice arrive dans la place, on sait qu’on va assister à un moment de qualité. Maîtrisant leur set comme les pros qu’ils sont, mettant le feu d’entrée, le public est conquis. Il n’attendait que ça et ne sera pas déçu de bout en bout. Les 60’s comme les 80’s sont convoqués en terme d’influences, les nouveautés ( « Alakazam », « Randy ») comme les classiques ( « D.A.N.C.E. », «  Stress ») sont joués et repris par un public semblant les connaître par cœur. La fin du set va venir d’ailleurs bien trop vite, tellement on aurait pu rester jusqu’au bout de la nuit. La tournée prévue pour l’an prochain arrivera à point nommé pour prolonger le plaisir qu’aura procuré le DJ Set offert par Virgin

Qui dit fin d’année, dit bilan et dit classement un peu à la manque… ça a déjà été fait autre part, mais, y’a pas de raisons, Pop&Shot vous propose un petit classement des 5 suites supplantant l’original…. Libre à vous de commenter si vous pensez qu’on a oubliés quelqu’un ( et c’est probablement le cas)….

 

5 : L’Empire contre-attaque (Irvin Kershner, 1980)

 

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Il y aurait beaucoup à dire sur l’épisode V de la saga Star Wars. Peut-on le considérer véritablement comme une suite ou est-il partie prenante d’une trilogie, la plus connue et la plus grande de l’histoire du Cinéma, n’ayons pas peur des mots?
Essayons de jouer le jeu et prenons le film pour ce qu’il est à l’époque la suite de l’épisode IV : Un Nouvel Espoir qui a marché au delà de toutes les espérances, réalisateur (un certain George Lucas) ou producteurs compris. Enrichissant la mythologie, notamment au niveau de la Force, beaucoup plus mature, s’ouvrant sur la mythique bataille de Hoth, L’Empire contre attaque nivelle par le haut la saga et enrichit chacun de ses personnages, que ce soit Luke (Mark hamill), Han Solo ( Harrisson Ford) ou bien encore Leia Organa (Carrie Fisher). Que dire de plus? Le meilleur twist qui n’ait jamais été fait : I’m your father. Meme encore à l’heure actuelle, il n’y a personne dans le monde qui n’ait pas été au courant de cette cette scène…. Et dire que Lucas n’y est pour (presque) rien… Rendons hommage au personnage de Randy Meeks dans Scream 3 qui parlait des règles d’une trilogie… Le brillant cinéphile, maître à penser de pas mal de monde à la rédac’ disait de la fin d’une trilogie qu’il n’y avait plus de règles et que tout le monde est susceptible d’y passer. Avec un Luke ayant quitté prématurément son initiation Jedi auprès de Yoda pour se faire briser par Darth Vador à tout points de vue, un Han Solo cryogénisé et une Princesse Leia captive, les perspectives pour le futur troisième épisode ne semblent pas des plus joyeuses… Au final, force est (avec toi…ahahaha. Pardon) de constater que ce film avait tout les atours d’une des meilleures suites qui soient : enrichissant le 1, donnant foutrement envie de voir le 3, d’une noirceur absolue donnant envie de savoir ce qu’il est advenu des personnages ( Han? Luke?)… La meilleure suite qui soit et le meilleur des sept films (mais cela n’engage que moi)….

 

4 : Evil Dead 2 (Sam Raimi, 1987)

 

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Est ce une suite? Est ce un remake? Est ce un reboot (comme dirait les jeunes)? Toujours est-il que Sam Raimi, à peine quelques années après la sortie du premier film signe une suite au budget plus conséquent que l’original, archétype du premier film filmé avec des bouts de ficelles réussis (on aura fait croire que Robert Rodriguez a réalisé une perle avec des bouts de ficelles avec El Mariachi mais sans atteindre le niveau de Raimi…), et donnant pour les années à venir le ton de la saga avec Ash. En effet, suivront un troisième film et une série plus que réussis. Mais déjà, à l’époque, Raimi signait une suite qui tranchait avec le premier film et qui laissait poindre les premiers effets de grand-guignol, de comédie à la Buster Keaton qui allait faire la marque de fabrique de la saga! Oublié le premier film réussi du précoce Raimi, Evil Dead 2 est un maître étalon du personnage d’Ash et de tout ce qui suivra dans les années à venir… Pourquoi une des meilleurs suites? Parce que supplantant l’original et définissant pour deux décennies à venir son personnage principal… C’est pas donner à tout le monde….

 

3 : Mad Max 2 ( George Miller, 1981)

 

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Mazette! Encore un film des années 80 me direz vous?! Avec un budget 10 fois supérieur à l’original, Miller réussit à donner ses lettres de noblesse au personnage de Max le dingue. D’un ton à la fois différent et beaucoup plus abouti que l’original, le metteur en scène australien arrive à réinventer et réitérer le coup d’exploit du film original. Mieux : Mad Max II réussit tout bonnement à définir et redéfinir le genre du post-apo. Pratiquement plus aucun film du genre n’arrivera depuis à exister sans citer directement ou indirectement le film de Miller. Un des meilleurs films post-apocalyptiques est aussi un des meilleurs westerns qui soient mais peu importe… La suite ose beaucoup plus que l’original en terme de mise en scène. Une suite qui définit un genre tout entier?! On ne peut décemment pas passer à coté!!!!

 

2 : Terminator 2 : Le Jugement Dernier ( James Cameron, 1991)

 

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Si T2 est différent de l’original c’est d’abord grâce au changement de statut d’Arnold Schwarzenegger. En effet, le T-800 est ici du coté des gentils, contrairement au premier film. Reprenant les tetes d’affiches du premier opus (Hamilton, Schwarzie) et les renforçant en mettant à leurs cotés rien de moins que Robert Patrick en temps que bad guy et le jeune et prometteur Edward Furlong comme futur John Connor, Terminator 2 enrichit la mythologie abordée quelques années plus tôt. Sarah Connor passe du statut de victime à celui d’une des plus marquantes femmes fortes du cinéma en compagnie d’Ellen Ripley (chuut chaque chose en son temps), John Connor, le fameux leader de la Résistance Humaine est ici introduit comme une petite frappe, le T-800 bad guy du premier film devient un gros nounours qui saura attendrir le cœur de chaque ado ayant grandi dans les 90’s…  » Hasta la vista baby« , « No problemo« …. Autant de répliques qui sauront marquer toute une génération…

 

1 : Aliens ( James Cameron, 1986)

 

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La meilleure suite qui soit? Carrément! Ne chassant à aucun moment sur les terres de l’original réalisé par Ridley Scott, qui se perd actuellement à raconter les vraies-fausses origines des créatures, la séquelle de James Cameron se paye le luxe de changer radicalement de ton par rapport au premier. Du film d’angoisse, on passe au film d’action. D’une seule créature, on le sait désignée par H.R Giger, on passe à une flopée, qu’on développe (la notion de mère porteuse). Bref, une mythologie enrichie avec un genre différent. Peu de sagas auront su innover comme ça avec une de leurs suites…. Le personnage de Newt restera dans les mémoires. Celui des différents Marines aussi, dont le fameux Hicks…. On a devant les yeux un des mètres étalons du genre et pourtant James Cameron n’est pas l’un des réals préférés de la redac’…. Et qu’est ce que l’on regrette que les studios hollywoodiens préfèrent développer les origines du reboot-remake-prequel fait mais pas vraiment assumé par Ridley Scott (Prometheus? On parle des sujets qui fâchent?!?!) plutôt que de laisser Neil Blonkamp, le réalisateur de District 9 développer son Alien 5 (enfin 2.5 avec une version alternative de Ripley, Newt, Bishop et Hicks)….

Dimanche 20 novembre 2016, Les InRocks Festival continuaient leur bonhomme de chemin à travers de multiples salles de la capitale. L’une d’entre elles était la mythique Cigale. Pop & Shot y était et vous raconte le déroulé d’une soirée riche en ressentis divers et variés à l’image de sa programmation.

La Cigale n’est pas encore remplie quand commence la soirée. On ne sait pas grand chose de ce Adam Naas, jeune auteur-compositeur français qui avait commencé à pointer le bout de son nez l’an dernier au cours des InRocks lab et qui commence à faire son trou. On ne connaît pas grand chose à propos de Adam Naas et on se dit qu’on passe parfois à coté de bonnes choses sans même le savoir ! Dès les premières notes, le chanteur prend par la main délicatement son audience et la transporte. Où? Qu’importe finalement la destination tant le voyage est planant. Les pensées s’envolent au grès des notes et des anglophones paroles de celui qui a longtemps hésité à prendre comme nom de scène « Le corbeau ». « Fading away », le titre phare d’Adam Naas mérite sa réputation. Son potentiel tubesque est sans fin. Seul réconfort au fait qu’il soit encore confidentiel: la sensation de faire partie de l’élite, ceux qui connaissent une pépite et la partagent comme un secret. Un secret, qui devrait bientôt être sur toutes les lèvres. Ce sont de très sincères « Oh non ! » qui viennent de quelques spectateurs quand le jeune français annonce qu’il chante son dernier titre pour la soirée. Cotonneux et envoûtant, le set a démarré sous les meilleures auspices.

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Vient ensuite Formation, un duo de jumeaux londoniens, trio pour l’occasion. Le son est bon, la technique est maîtrisée, mais pourtant au cours des premiers morceaux, quelque chose ne prend pas. Ne soyons pas injuste. Plus précisément, rien ne vient transcender réellement la Cigale. Une heure peut être longue, notamment lors d’un concert. Et petit à petit, au fur et à mesure de l’enchaînement des morceaux, quelques petites choses apparaissent, dans la gestuelle du chanteur, dans l’attitude du public, toujours plus nombreux… Enfin la sauce prend.  On vibre au son des boites à rythme et des basses et on se dit que ça valait la peine de laisser sa chance à la formation (ohohohoho) d’Outre -Manche, surtout quand le rythme se fait plus apaisé. La fin du set arrive lorsque le groupe se lâche enfin. Dommage. Un poil frustré mais néanmoins dans l’ambiance, le public attend de pied ferme Cassius, qui a eu le bon goût de sortir un nouvel album, après une décennie de disettes.

L’encart rappant avant Cassius semble trop en décalage avec le reste de l’ambiance de la soirée mais il faut lui reconnaître le mérite qu’à la fin de sa dizaine de minutes d’intervention, une bonne partie de la fosse sautille et est ambiancée…

Il n’en fallait pas tant pour que le duo des grandes heures de la « French Touch » mette le feu et fasse se lever une Cigale massée sur le devant de la scène. Les sons s’enchaînent les uns après les autres, emportant à chaque fois un peu plus de spectateurs laissant de coté toute inhibition et lâchant prise un moment. Peu importe le style que l’on préfère ou ses sensibilités propres, il y a quelque chose de beau et d’universel à voir une foule bouger en rythme. « Zdar » et « Bloom Bass » remplissent parfaitement leur contrat en mettant la Cigale en feu.

Quand vient la fin de la soirée, on ne peut que se réjouir d’avoir voyagé, vibré, dansé, sauté, dandeliné… Bref, tout ce qui fait un bon live, aura été donné à La Cigale ce soir là. De quoi affronter son lundi matin, certes fatigué mais des étoiles plein les yeux.