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extrait Slasherman 2020 film
Droits réservés : Elevation Pictures

Random acts of violence, seconde réalisation de Jay Baruchel est présenté dans le cadre de la 26ème édition de L’Étrange Festival. Le film aborde le genre balisé du slasher avec une adaptation d’un comic book de 2010 réunissant pour l’occasion Jordana Brewter, Jesse Williams et Niamh Wilson.  Un film d’horreur méta en 2020, est ce que ça fonctionne toujours?

Random acts of violence : De quoi ça parle ?

Auteur de comic books horrifiques, Todd ( Jesse Williams, La cabane dans les bois) connaît un succès fou avec son Slasherman, inspiré d’un tueur en série qui sévit quelques années auparavant. Avec sa compagne ( Jordana Brewster, The Faculty, Massacre à la tronçonneuse : le commencement), son assistante ( Niamh Wilson, Saw 3,4 et 5) et son manager ( Jay Baruchel lui même, Tonnerres sous les tropiques, C’est la fin), il part en tournée promotionnelle tout en ayant en tête de trouver l’inspiration pour conclure sa saga. Mais la route ne tarde pas à être parsemée de cadavres. Et si Slasherman, le vrai, était revenu ?
(résumé de l’Étrange Festival)

extrait Slasherman 2020 film
Jordnana Brewster, Jesse Williams, Jay Baruchel et Niamh Wilson dans Random acts of violence
Droits réservés : Elevation Pictures

Random acts of violence : Est ce que c’est bien ?

Qui de l’art ou du réel influence l’autre ? Les deux peuvent ils vraiment être séparés ? La question, pour d’autres raisons avait fait débat avant le confinement. Dans Random acts of violence, adaptation du comic book du même nom de Justin Gray et Jimmy Palmiotti, paru en 2010, elle se pose à nouveau, quand le personnage principal, auteur de comics, voit se produire sous ses yeux, au détail près, les meurtres qu’il avait imaginés il y a quelques années et qui l’ont rendu célèbre. Fiction et réalité, la barrière s’amenuise progressivement alors que Todd s’éloigne bien loin de chez lui pour une tournée promotionnelle…

Deuxième réalisation de Jay Baruchel après un premier essai en 2017 (Goon : The last enforcer, une comédie sportive avec Sean William Scott), Random acts of violence tient bien son rang une grande partie du film. On sent le metteur en scène à l’aise avec le fait de décrire le quotidien d’un artiste en tournée promotionnelle (Baruchel est « du métier » depuis grossomodo le début des années 2000) et d’asséner un petit discours méta de bon aloi sur le divertissement ( » Le public ne veut que du dessert » déclame Todd en début de métrage). Il y a peut être même un peu de vécu avec cette idée d’un auteur en panne d’inspiration pour conclure l’oeuvre de sa vie. Rien de très original (le discours méta depuis Scream est presque devenu un passage obligé) mais solidement mené.

extrait Slasherman 2020 film
L’oeuvre du Slasherman
Droits réservés : Elevation Pictures

La photographie de Karim Hussain est chatoyante sans tomber dans une surstylisation malvenue, l’homme ayant de l’expérience dans le genre avec Territoires et We are still here (ou bien encore Possessor qui sera projeté au cours du festival).  Tout cela fait de Random acts of violence un petit film de genre assez joliment filmé mais manquant d’un petit quelque chose pour pleinement convaincre, que ce soit dans les meurtres ou bien dans une résolution grandiloquente et qu’on voit venir de (très) loin, la faute à des flashs backs pas forcément bien gérés. Au final, Random acts of violence est un bon petit film de festival, dont il serait dommage de se priver, que ce soit au cours de son second passage à l’Étrange Festival (le 12/09 à 16h45) ou bien au cours d’une prochaine sortie en salles.

Et voici la bande annonce !


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