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février 2022

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H-Burns & The Stranger Quartet seront de passage à Paris, au Trianon, le 13 mars 2022 !

H-Burn Trianon
H-Burn Trianon

Pour les 5 ans de la disparition de Léonard Cohen, le musicien accompagné par le quatuor à cordes rendra hommage à l’artiste, auteur de nombreux titres cultes comme « Hallelujah », « Who by fire » ou encore « Suzanne ». Au programme, la version live d’un album folk d’une grande beauté et dont la richesse n’a d’égal que la qualité de ses nombreux invités parmi lesquels Pomme ou encore Kevin Morby.

À l’occasion de ce concert évènement, Pop & Shot vous fait gagner 3×2 places ! Pour participer 2 possibilités :

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Vous avez jusqu’au 8 mars inclus pour participer, bonne chance !


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black country new road Ants from up therePuis le deuxième album vint et le génie s’affermit. Un an après le prometteur For the first time, le septuor britannique Black Country, New Road lève le rideau sur un nouvel opus marquant: Ants from up there. Aux belles promesses post-punk esquissées se lient cuivres et violons pour de superbes compositions : chronique d’un classique en devenir.

L’artwork de la pochette associant ces « fourmis de là-haut » aux avions de ligne faisait déjà montre d’une jolie sensibilité poétique. Et qu’elle est suintante et sublimée cette émotion. Dans les dix titres fébriles et intelligents d’un lyrisme moderne voilé de mesure, la musique se métamorphose en la BO d’une vie. Snow globes en ressort spécialement à l’écoute. Orchestré de manière théâtrale, Ants from up there navigue au fil de l’écriture sincère et narrative du chanteur Isaac Wood, et ce pour la dernière fois.

Un départ, une nostalgie précoce

Car quatre jours avant la sortie de l’album, le front-man annonçait quitter le groupe en raison d’un mal-être insistant qu’il ne pouvait plus se permettre de nier. Au grand désespoir des fans et des autres membres du groupe qui affirment néanmoins continuer à faire vivre Black Country, New Road ; l’aventure avec Wood s’arrête là. Ce n’était pour autant pas une surprise immense : une tournée déjà annulée, et les paroles le crient sur le deuxième titre de l’album: « I’m leaving this body, and I’m never coming home again ».

C’est aussi ce qui rend cet album si particulier, une nostalgie précoce enveloppe le tout de ses bras mélancoliques. La voix grave de Wood chancèle et se martèle. Cuivres, violons, guitares, piano et basses se fédèrent dans une liesse de fanfare morose pour laisser la part belle à ce chant tellement spécial. Les compositions originales du groupe n’hésitent pas à durer près de dix minutes, et tout le génie est de garantir un rythme magnifique tout au long de l’album. Chaque morceau subjugue et renverse. The place where he inserted the blade en est l’exemple parfait et apparaît comme la meilleure chanson de l’album. Une beauté irritante est tapie dans ce titre aux allures de rose épineuse. Une réussite parmi neuf  autres.

Black Country, New Road créé l’album parfait. Une réussite de bout en bout où la maîtrise s’unit à la créativité. Les dix titres vivent d’une émotion rare et addictive. Les britanniques ont composé un second album où réussite et maîtrise sont les maitres mots. Qu’adviendra-t-il cependant du groupe après le départ de leur chanteur ? Affaire à suivre. Ants from up there demeurera en tout cas un de ces albums qui ne s’oublie pas, sur lequel on revient encore et encore ; un grand cru à apprécier.


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Enquête sur un scandale d’état, de quoi ça parle ?

Enquête sur un scandale d’état est le nouveau film de Thierry de Peretti, qui revient sur une affaire française aux  secousses légères, celle concernant la brigade des stups et ses méthodes douteuses. Révélations que l’on doit à Hubert Avoine, un ancien infiltré des stups chargé à l’époque de recueillir des informations du côté des trafiquants, pour mieux permettre à la tête des stups dirigée par le patron Jacques Billard d’organiser ses magouilles. L’accusation ? Utiliser les armes auxquelles ils sont censés s’attaquer. Ici la drogue, dont l’entrée et la diffusion en France furent facilitées dans l’objectif de prétendre ensuite l’intercepter. C’est en 2016 qu’Hubert Avoine révèle l’affaire, épaulé par un journaliste de Libération : Emmanuel Fansten. Les deux feront paraître un livre intitulé L’infiltré, revenant en détails sur la manière dont Hubert fut utilisé par les stups à des fins malhonnêtes.

 

Est-ce que c’est bien ?

            L’adaptation cinématographique de Peretti s’offre une belle brochette d’acteurs avec Roschy Zem dans le rôle de Hubert Avoine, Pio Marmaï dans celui du journaliste et Vincent Lindon pour incarner le patron des stups… De quoi gonfler dès le départ l’intérêt pour celle-ci.

Quand on lit d’abord son titre, Enquête sur un scandale d’état, bien qu’il n’égale en rien la classe et la puissance d’un titre comme Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, on s’attend tout de même à quelque chose d’haletant, une histoire intrépide pleine de magouilles et de rebondissements. Ce n’est pas vraiment ce qui nous est servi. Le film joue quelque part d’autre. Il est surement moins l’exaltation d’une enquête que l’analyse des relations et des personnages qui le construisent. Partant de ce constat, qu’en est-il ? En ressort-il du bon de cette enquête cinématographique ?

            Pour y répondre, il conviendrait d’abord de s’attarder sur la matière cinématographique proposée. A vrai dire, nous cherchons encore, trois semaines après la projection, à l’identifier. Car si le sujet a de quoi intéresser, qu’il y a-t-il réellement à filmer de lui ? Mis à part les conférences de rédaction qui révèlent les coulisses d’un quotidien majeur de la presse française, difficile malheureusement de s’accrocher à quoi que ce soit. Mais est-ce vraiment la faute du sujet, ou davantage de la réalisation ? Un peu des deux nous semble-t-il, puisque nul ne rattrape vraiment l’autre, le film ne parvenant jamais à sortir de son ennui intrinsèque. Et même s’il est tout en son honneur de vouloir étudier les relations et les états d’âmes des personnages, il ne semble pas parvenir pas à dépasser la seule surface visible.

Enquete sur un scandale d'état - Teaser

            Sans aucunement chercher à restreindre l’importance des faits réels qui se sont déroulés durant cette enquête, ayant sans nul doute demandé grand investissement et détermination de la part des acteurs qui la composent, nous avons assez peu de scrupules à dire que la manière dont ces faits sont montrés à l’écran dénote un cruel manque d’appétit pour la mise en récit. Des personnages mous, des discussions à n’en plus finir, une trame qui n’avance pas, des choix de mise en scène à la recherche d’une originalité dont on espère qu’elle viendrait sauver le traitement de l’histoire mais qui ne fait que l’enfoncer dans une morne routine cinématographique… A croire que la notion de suspense sera inventée en 2023 et qu’en 2022, nous ne connaissons encore rien de ses ressorts. Le film ne semble pas croire lui-même en ce qu’il raconte, en ses personnages, en son dénouement… Il peint tristement sans couleurs, dans un faux reflet de la réalité proche de celle qu’arbore les téléfilms, mais surtout dans un désamour de son récit et de ses personnages.

            Si nous devons y relever une lueur, nous pouvons dire que les acteurs ne sont pas mal choisis, avec un Vincent Lindon dans un rôle tout apprêté. Roschdy Dem et Pio Marmaï collent quant à eux plutôt bien à leurs rôles, sans étincelles pour autant. N’est-ce pas d’ailleurs du fait que les étincelles recherchées n’ont pas réussi à s’échapper du titre du film, Enquête sur un scandale d’état ? Lui qui, dans son audace de porter vaillamment trois mots puissants, ne sera parvenu à en assumer aucun véritablement. C’est pourquoi nous sommes d’avis de les prendre séparément, et d’aller revoir Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon,  Etat de siège de Costa Gavras, et peut-être la série Scandal, que nous n’avons pas vu mais dont nous sommes certains que son affinité les notions de tension et de suspense est un peu plus marquée…


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