C’est reparti! Du 1er au 3 novembre 2018, l’heure sera à la fête à la Grande Halle de la Villette qui accueillera la 8ème édition du Pitchfork Music Festival. L’occasion pour les parisiens mélomanes et leurs copains qui viennent des quatre coins du monde, de s’offrir 3 jours de musique non stop, qualitative et diversifiée. La programmation, alléchante, promet de mettre en avant la crème de la crème de la scène indé internationale.
Qui sera là?
Le jeudi 1er novembre: Le chanteur canadien le plus tendance du moment et son pop rock dansant, Mac DeMarco ouvrira le bal. Etienne Daho, qu’on ne présente plus fera également parti des têtes d’affiches . Tout comme les rockeurs de génie de The Voidz dont le leader n’est autre que Julian Casablanca, des Strokes hein no big deal. S’ajouteront à cette soirée John Maus, Yellow Days, Rolling Blackouts Coastal Fever Cola Boyy et G Flip.
Le vendredi 2 novembre: Ce sera au tour de Kaytranada de représenter le Canada, cette fois à base de sons hip hop, house et funk. Il faut quand même rappeler que le monsieur s’est fait connaître en proposant des remixes bien maîtrisés de Missy Elliott ou encore Janet Jackson . Suivront des notes plus groovies avec Blood Orange et CHVRCHES Chromeo. Ensuite nos chouchous de Bagarre, les mecs qu’il faut absolument voir en concert parce que c’est complètement dingue, crois moi, feront danser l’assistance (c’est garanti). Enfin on retrouvera Car Seat Headrest, Dream Wife Tirzah, Lewis OfMan et Boy Pablo pour clôturer la soirée.
Le samedi 3 novembre: Jour 3 variation du délice. Bon Iver, grand habitué du festival puisqu’il s’y est déjà produit deux fois sera le meneur de la soirée. Sur scène une pluie d’artistes de talent lui succèderont. Avec une vague d’électro comme Daniel Avery, figure immanquable de cette scène, DJ Koze, le français Jeremy Underground et sa bien aimée house américaine des années 90. Stephen Malkmus & the Jicks seront aussi de la partie et si vous connaissez le nom du meneur de la formation c’est parce qu’il était dans Pavement ( oui Pavement, rien que ça). Il apportara sa touche de rock à l’édifice tout comme Unknown Mortal Orchestra Peggy Gou, Avalon Emerson, Muddy Monk. Autre show à ne pas manquer puisqu’il s’agira des premiers pas d’une future star, celui de Snail Mail avant de conclure avec Michael Rault.
Je veux mes places, vite prenez mon argent!
Jusque là, logique, vous avez bien suivi cet article. Pas de panique le Pitchfork Music Festivaln’est pas encore complet, pour l’instant, il faut quand même faire vite. Pour se procurer vos pass, rien de simplce, rendez-vous ici sur le site officiel du festival.
J’en veux encore plus!
Et tu as bien raison. Le festival ne s’arrête pas là. Il a aussi son before intitulé le Pitchfork Avant-Gardequi se tiendra les 30 et 31 octobre. Son concept? Présenter les talents de demain à travers de nombreux concerts et ce dans un large panel de salles parisiennes: du Café de la danse au Badaboum en passant par le Pan Piper. Et le samedi soir la fête sera plus folle avec un line-up programmé jusqu’à 6 heures du matin. Si tu es un oiseau de nuit tu peux donc également te procurer des places uniquement pour l’after!
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Rencontre avec le chanteur qui nous raconte ses voyages, son clip décalé et nous propose d’entrer dans son univers.
Découvrez également la très jolie session acoustique du titre « Les Ballons de baudruches ».
Interview de Lakolyn
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Lakolyn - Les Ballons de baudruches live acoustique Pop & Shot
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Du 5 au 16 septembre 2018, au Forum des Images, s’est tenue la vingt quatrième édition de L’Étrange Festival. Retour sur un festival de très bonne qualité qui…
Dans le cadre de la 24ème édition de l’Étrange Festival, au Forum des Images à Paris, était projeté le second film de Panos Cosmatos, Mandyavec en tete d’affiche l’iconoclaste Nicolas Cage. Au programme, un revenge-movie en pleine Amérique des années 80. Et une des plus grandes réussites du festival. Critique.
En 1983, Red Miller, bûcheron taciturne, vit tranquillement avec sa compagne Mandy. Un jour débarque le mystique et charismatique Jeremiah Sand, accompagné d’une bande de hippies fanatiques et de motards inquiétants, qui s’en prend au couple. Ce sera le début d’une vengeance sans pitié. Ainsi est présenté Mandyqui aura fait pratiquement salle comble au cours de ses deux projections à l’Étrange Festival. Revenge movie. Nicolas Cage. Foret isolée. Secte. Bikers. Années 80. Tout est réuni pour venir titiller le fan de ciné de genre. En théorie.
Mandy : Une oeuvre référencée…. Encore?!
L’heure est aux commentaires, références et hommages plus ou moins prononcés et pertinents sur les glorieuses décennies passées du cinéma. Quentin Tarantino et Eli Roth avaient lancé la machine il y a une dizaine d’années avec le projet « Grindhouse« . Depuis, la mode est à la nostalgie. C’était mieux avant. Pour montrer qu’on crée intelligemment, il faudrait cligner de l’œil à intervalles réguliers en direction de la génération d’avant. Tarantinoaura lancé et quasiment épuisé le filon avec ses 70’s fantasmés, délaissés depuis sa période western ( Django Unchained/ The Hateful Eight) mais qu’il devrait se dépêcher de retrouver avec le prochain « Once upon a time in Hollywood« .
La décennie 70 étant réservée, il a fallu se rabattre sur les autres. Il faut bien dire que si David Robert Mitchella su rendre l’opaque Under the silver lake aussi marquant qu’intriguant en rendant un hommage (plus qu’) appuyé aux glorieuses 60’s, la nostalgie des années 80aura été, elle, bien moins fine dans son traitement. Les opportunistes » Super 8 » et « Stranger Things » sont là pour le démontrer, surtout pour le dernier, un projet artistique consistant en un patchwork de références et clins d’œils ne suffisant pas à donner du fond à une oeuvre et à la rendre viable.
L’anecdote est connue : Panos Cosmatos ( dont Mandyest le deuxième film, après Under The Black Rainbow, sorti en 2010) est le fils de George P. Cosmatos, réalisateur, entre autre de Cobraet Rambo II avec Sylvester Stallone ou bien encore de Tombstoneavec Kurt Russell et Val Kilmer. Du cinéma bourré testostérone et stylisé, mais avant tout efficace. Le fils va t-il marcher dans les traces du père en plaçant ainsi l’action de son film dans la décennie ou ont été faites les œuvres les plus marquantes de l’aîné?
« Encore les années 80 ?! « , est-on légitimement en droit de penser à la lecture du synopsis. Va t-on encore manger du môme errant à vélo dans du pavillon de banlieue déballant des dialogues remplies jusqu’à plus soif de références à la pop culture ? Heureusement, pas d’opportunisme Strangerthings-esque dans Mandy. Juste la déclaration d’amour de la part d’un cinéaste débutant, né en 1974, à tout un pan culturel de son enfance.
Mandy : Est ce que c’est bien?
Et des inspirations visuelles, oui il y en a dans Mandy. Mais sont elles là pour illustrer le scénario de Panos Cosmatos et Aaron Stewart-Ahnou bien au contraire sont elles aussi présentes pour cacher, en quelque sorte, la misère? Éternel débat de la forme et le fond. La trame de Mandyest classique. Sans que ce soit un inconvénient, ce n’est pas, pour autant de là que vient l’intérêt du film. On a à faire à un revenge movie, alors oui agression il y aura, détruisant à jamais un cocon idéal(-isé) dans lequel se trouve les protagonistes. Oui la vengeance aura bien lieu. Et oui, les agresseurs paieront et devront répondre de leurs actes. L’air est connu et la trame va se dérouler sans accroc.
Qu’est ce qui fait la particularité de Mandydans ce cas? Sa générosité et son ambiance particulière. Générosité car c’est dans tout un pan de la contre culture des années 80 que Cosmatosfait baigner son odyssée vengeresse. Les motards monstrueux ( à tout point de vue) semblent provenir du même culte bizarroïde qui traînait dans Cobra. On comprend que le personnage de Nicolas Cage est un vétéran, un ancien guerrier à la Ramboet traîne un passé sanguinolent. Sa scène avec le personnage incarné pour Bill Duke, qui jouait dans Predator et Commando, n’est pas innocente et fait la passerelle avec ce cinéma d’action. Là ou certains se seraient contentés de citer explicitement leurs références, Cosmatosfait appel à la cinéphilie du spectateur, à son imaginaire. La notion de réalité devient rapidement trouble dans Mandy, une pellicule composée de personnages qui préfèrent rester dans leurs reveries que d’être dans le monde réel. Ainsi, la fameuse Mandy(hypnotique Andrea Riseborough) s’avère désagréable et gênée dès qu’elle est tirée de la lecture de son roman d’heroic fantasy, de même Red (Nicolas Cage) n’échange pas avec ses collègues de travail et éteint rapidement la radio sur le chemin du retour chez lui, comme pour se couper du monde réel, les deux amants ne semblant s’épanouir que dans une bulle que rien ne doit venir troubler. Le gang de motards est coincé, pour des raisons particulières, dans un monde » à part ». Et le culte à l’origine de l’agression de Mandyuse de drogues pour entretenir leurs croyances. Mandyest donc composé d’une galerie de personnages fuyant une réalité qu’ils préfèrent travestir d’une façon ou d’une autre.
En effet, il n’est pas question de réalisme dans Mandy. Tout y est excessif et saturé, que ce soit dans les actions ou bien sur l’écran. Généreux, Panos Cosmatos fait référence à tout ce qui a du bercer son enfance. L’heroic fantasy, tout d’abord, que ce soit par le biais des lectures de Mandy, les « reliques » du culte mené par Jeremiah Sand ( fadasse Linus Roache) ou bien encore la hache chromée façonnée par Nicolas Cage pour se venger. Le cheminement du héros devant se dépasser pour mettre à bas un à un ses ennemis en progressant dans une quête vengeresse fait écho aux archétypes du genre. A partir du moment ou Nicolas Cage bascule dans sa furia vengeresse, il accumule les punchlines que l’on pourrait croire sorties d’un « Commando » (en moins marquantes certes), comme dans tout bon actioner des 80’s. Les décors finissent par évoquer sur la fin un bon post nuke italien de cette décennie.
S’assumant totalement et ne se prenant guère au sérieux ( la scène Bill Duke- Nicolas Cage fait fi de psychologie et de finesse), Mandyoffre un spectacle entier. Création d’un artisan aimant réellement le genre, il lui rend hommage et lui fait honneur à travers un film excessif et respectueux. Et surtout jamais goguenard ni cynique des genres auquel il rend hommage. Apprécié au cours d’une séance de L’Étrange Festival, Mandyne sera pas distribué en France ( a priori), ce qui est fort dommage pour un film qui mériterait d’être plus qu’une « bête de festival » . Pour les chanceux qui auront l’opportunité de pouvoir le voir, Mandyest un excellent film de genre à savourer sans hésitation!
Du 5 au 16 septembre, le cinéma étrange prend possession du Forum des Images de Paris. L’Etrange festival y pose en effet ses valises le temps de dévoiler…
C’est la rentrée à Paris et avec elle le lancement de l’Etrange festival qui pour la 24ème fois met à l’honneur films étranges et hors normes dix jours…
Aussitôt dit aussitôt fait, Paul McCartney sera de retour en France à l’automne 2018. L’ex-Beatles aujourd’hui âgé de 76 ans sort en effet un nouvel album solo, son 17ème pour être précis, le 7 septembre 2018. Intitulé « Egypt Station », il succède à « New » sorti en 2013.
Sa tournée Freshen, quant à elle, fera des crochets par le Canada et les Etats-Unis avant de rejoindre son Europe natale.
En France, le concert est donc prévu le 28 novembre 2018 et se déroulera à la Défense Arena de Nanterre. Les places, dont le tarif n’a pas encore été communiqué, seront quant à elles disponibles à compter du jeudi 13 septembre.
Les fans n’ont pas vu leur idole dans l’Hexagone depuis mai 2016 alors qu’il jouait à l’Accor Hotels Arena (Bercy donc) dans le cadre de sa tournée One on one.
Paul McCartney fait parti des artistes qu’il faut absolument avoir vu en concert au minimum une fois dans une vie. En plus d’être une véritable légende vivante, le chanteur fait des merveilles sur scène. Se privant de première partie pour assumer lui-même des shows de trois heures, l’idole promet de grands moments d’émotion, la reprise de classiques intemporels et parfois même un peu de pyrotechnie.
Côté nouveauté, Paul McCartney annonçait en juin un nouvel opus qu’il décrit comme un « récit de voyage musical ». Deux singles avaient suivis cette annonce « Come on to me » et « I Don’t know ». L’occasion pour lui de renouer avec un concept qu’il avait inventé avec les Beatles: le single à double face A. Ils avaient en effet en 1965 cassé la hiérarchie face A et B des 45 tours traditionnels avec les titres « Day Tripper » et « You Can work it out ».
Au début de l’été, un jeune galeriste, fan de BD, que l’on a soutenu à travers ses nombreuses expositions, Art Maniak se voyait proposer de travailler avec un…