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mars 2018

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20h17, t’as un peu peur d’être en retard mais t’es presque arrivé au Point Ephémère. Tu t’avances, doucement même si tu es impatient de voir SAINT MICHEL.

 

Tranquillement tu rentres. Soulagement, tu oses presque te convaincre qu’on t’a attendu ! Tu commandes une bière au bar et là un jeune homme, vêtu d’un pantalon argenté, débarque sur scène, il se présente et puis, parlons peu parlons bien, il envoie la musique.

 

Julien Granel est seul mais il n’a besoin de personne pour faire ressentir toute cette énergie qui émane de lui. Sur des sons électroniques, d’un modernisme inouï, il pose une voix qui traduit une maîtrise énorme alors même que son corps semble vouloir bondir. Avec ses textes poétiques autour de la nature, il s’impose avec conviction.
Première Partie Saint-Michel 2018
Toi, tu as déjà commencé à taper du pieds depuis les premières secondes et tu n’es pas au bout de tes surprises. Les morceaux s’enchaînent et, infatigable, Julien fait continuellement monter ton envie de danser. Si tu es comme moi, tu fais parti des gens qui n’ont pas regardé autour d’eux avant de reprendre avec Julien Granel une chorégraphie endiablée guidée par cette musique électronique et pop.
 

Et puis quatre voies envoutantes, cristallines et parfaitement synchronisées lancent le concert, tu ne peux pas te tromper, c’est SAINT MICHEL.
Philippe Thuillier, figure emblématique du groupe présente son dernier album, « The Two Of Us ». Sur scène il est accompagné d’un batteur et de deux claviers+voix : Elisa Jo et Elodie (du groupe Holy Two).
L’ensemble est planant, les voix sont exploitées comme des instruments à part entière. Douces, calmes, elles tempèrent un rythme bien présent. Mais elles savent aussi prendre le dessus et se faire hip hop avec sensualité sur le morceau Church (chanté par Closegood sur l’album).

 

Chaque membre du groupe a sa place sur scène et chaque voix son rôle à jouer. Tous s’expriment, les sonorités se complètent, le tout est hétéroclite mais toujours dans le ton.
Concert Saint Michel 2018

 

Ne te prends pas trop au sérieux, SAINT MICHEL c’est tout en décontraction. C’est sur ce crédo qu’ils entament une reprise de « Seras-tu là » de Michel Berger. Et là tu es presque content de ne pas connaître les paroles pour pouvoir profiter pleinement des voix dont tu ne te lasses pas.

 

Et vient la fin de la soirée. Quoi ? C’est pas parce que je reste dans la salle que le spectacle va reprendre ? Dommage, on aurait pu danser toute la nuit nous !

 

Heureusement, l’album est sorti le 9 mars 2018. 

 


 
Album The Two Of Us Saint Michel 2018

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 Album The Two Of Us Saint Michel 20184 ans après « Making Love & Climbing », Saint Michel est revenu le 9mars 2018 avec « The Two Of Us »

Philippe Thuillier (en collaboration avec Elisa Joe, After Marianne, Holy Two ou encore Closegood) en véritable expert du travail studio sort un album influencé par la crème française de l’Electro-Pop et de la French Touch. L’influence de Daft Punk, Phoenix, mais aussi de Pony Pony Run Run se retrouve tout du long des 10 titres. Décidément Versailles est une vraie petite mine à talents!

 

Mais un morceau comme « In a Girls World » sonne plus comme un Metronomy à l’ancienne.

Comme vous l’aurez compris Saint Michel a su réunir le meilleur de la musique électronique dans son dernier opus.

En plus d’avoir un univers sonore génial, le dernier clip de Saint Michel est totalement planant et novateur dans l’idée. Rien n’égalise les images alors découvrez le sans plus attendre!

Saint Michel - You & I

La musique cela se vit aussi. Alors vivez les tracks de Saint Michel qui sera en concert au Point Éphémère le 29 mars 2018! 

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affiche les femmes s'en mêlent 2018 En mars, la journée de la femme permet, un peu, parfois, de se préoccuper du problème des droits des femmes dans le monde le temps d’une journée. Certes, avec le temps, le message du 8 mars est devenu l’occasion de faire des remises sur les parfums et d’offrir des fleurs.

 

Mais certaines personnes se tuent à donner de la voix à ces messages. Et quitte à donner de la voix, autant le faire en musique. Preuve que les femmes aussi ont du talent- mais attends qui en doutait? Une véritable distinction est-elle vraiment à faite surtout dans les milieux culturels?- Le festival Les femmes s’en mêlent leur laisse chaque année le micro et ce depuis 20 ans.

 

Au programme, la femme plurielle, comprendre, une multitude de talents, toutes différentes les unes des autres, tant dans l’appréhension de leur projet que dans leurs performances.

 

Après une avant-première au Théâtre des Etoiles le 8 mars– Logique- nos artistes féminines et leur public décidaient de prendre d’assaut la Machine du Moulin Rouge de Paris le temps d’un weekend.

Et alors tes soirées du vendredi et du samedi?

Deux scènes, deux ambiances. Vendredi en se glissant dans la salle parisienne c’est un lieu multiple que l’on découvre. Le bar à bulle est ouvert et propose de jolis cocktails modernes et des goûts atypiques.  L’espace central et son décors industriel est réservé aux grosses performances alors que la Chaufferie, petite salle souterraine avec l’ancienne chaufferie pour décors ( et pour le coup ça claque) servira de lieu aux sets acoustiques. C’est d’ailleurs cet espace qui ouvre le bal avec Helluvah.

 

The Pack AD suit. Les talentueuses rockeuses y font vibrer leurs guitares.  Le duo péchu issu du Canada ne manque pas d’énergie. Leur son brut s’empare de la petite salle qui rapidement s’embrase. De part et d’autre alors que les moins timides s’approchent de la scène et se mettent à danser les murmurent se font nombreux. « C’est vachement bien » osent certains face à ce rock incisif et noble qui sent bon les clubs rock nord américains.

 

Pas de temps à perdre pourtant puisqu’il est bientôt l’heure du duo live formé par l’écrivaine Virginie Despentes et le groupe Zero. Dans la salle, la diversité est aussi mise, femmes et hommes se mélangent. Les excentricités sont nombreuses, les tenues modernes, sexy, les coiffures osées. Ici, on peut être soit.

festival les femmes s'en mêlent 2018

 

Le moment tant attendu approche, très attendu pour l’auteure de ses lignes d’ailleurs pour deux raisons: la première c’est que lors du Printemps de Bourges 2017, il m’avait été impossible d’assiste à ce show, les billets ayant été trop rapidement pris d’assaut. La seconde raison s’appelle Virginie Despentes et son oeuvre en général. Est souvent cité son magistral « Vernon Subutex » par les initiés, pourtant, c’est le classique « Baise-moi » qui m’avait retourné lors de sa lecture. Je m’y étais accrochée mot après mot, une souffrance extrême se détachant de chacun d’entre eux. Cette pensée m’avait alors traversée « si tu poses ce livre il te sera probablement impossible de le reprendre tant chaque phrase, incroyablement écrite te fait mal aux tripes. » Un texte qui transmet tant, qui dit tant, ça ne se lit pas tous les jours. Alors oui voir son auteure sur une scène, ça fait très envie.

 

Et d’ailleurs ça donne quoi? Ce ne sont pas ses textes qu’a pourtant choisi de lire la maîtresse de cérémonie mais celui de Louis Calaferte « Requiem des innocents » paru en 1952. Accompagnée par les compositions enivrantes, profondes et fortes de Zero, la romancière engagée déclame les mots qu’elle lit sur scène. Un brin timide peut-être? Bien qu’habituée maintenant à la présence d’un public, elle donne corps avec force aux mots qu’elle lit. Les talentueux musiciens, eux en retrait, jouent doucement de leurs sonorités pour donner corps au tout. Il est peut-être à la longue difficile de suivre ce live très dense qui s’enchaîne sans laisser de pause au spectateur avec une certaine uniformité. Mais l’effort et l’énergie sont là pour donner corps à un propos au court de cette adaptation scénique abrasive.

 

Et quitte à parler littérature, et textes viscérales, il aurait été difficile de faire les Femmes s’en mêlent sans La Piéta. C’est sans masque que la boule d’énergie débarque sur les planches. Si tu n’as pas vu la Piéta sur scène, courre rattraper cette monstrueuse erreur. La féline chanteuse se donne corps et âme sur scène pour chanter ses maux. Happant le public dans un tourbillon, utilisant les mots crus qui gênent et font saigner avec l’aide de ses musiciens. Déchaînée, impossible à arrêter, et ce même lorsqu’une panne technique essaie de s’interposer , la musicienne entraîne la salle dans un tourbillon de réflexions issues de son oeuvre. Après tout, les textes des morceaux de La Piéta sont les chapitres du livre qu’elle écrit. Bien loin d’être « La Moyenne » comme elle le chante, la musicienne convainc toujours avec une folie merveilleuse son assistance.

 

 

Le samedi s’il ne fallait ne retenir qu’un nom ce serait celui de Pink Kink. Ce quatuor féminin et très jeune de punk rockeuse à la sauce moderne débarque à la chaufferie pour créer un véritable raz-de-marrée et ce sans crier gare. Sapées avec des tenues grunge et barrées, la chanteuse porte son soutien-gorge sur un haut en résilles, la claviériste  une robe t-shirt destroy, la bassiste une longue robe rouge habillée avec des baskets, le tandem sent bon l’authenticité et a fraîcheuse de la jeunesse. Les voix se mélangent et se regroupent alors que notre lead singer, peut-être un peu malade, pousse les décibels. Le punk rock fait danser alors que certains titres plus doux flirtent avec la new wave (après tout le clavier apporte cette touche).  Bien que ce soit rarement le membre le plus remarqué d’un groupe, la bassiste de Pink Kink, elle, bouffe la scène. Véritable phénomène sautillant en robe rouge, la belle qui fait aussi les choeurs  apporte une dose de vitamine supplémentaire à cette performance qui vaut le détour.

 

Outre ce moment fou, cette fête qui aura duré toute la nuit aura aussi été l’occasion pour la France de rencontrer l’américaine Blimes Brixton, et son rap positif. Véritable déesse du flow, incroyable dans son appréhension de la scène, la chanteuse ne manque pas d’interagir avec son public.  Celle qui excellait aux battles a préféré les abandonner tant elle les trouvait néfastes : « La musique c’est supposé unir, regardez tous ces gens autours de vous, regardez cette diversité. » Amen. La musique c’est le langage universelle et la sienne illustre ce propos.

 

Impossible également de ne pas évoquer la performance de scratch de la DJ  de l’excentrique chanteuse Reverie qui a su très tôt donner une âme festive au moment. Et faire revivre les années 90.

 

Un média présent qui faisait un micro-trottoir pour l’occasion posait cette question « Et toi tu lui souhaites quoi au festival pour le futur? ». Surement deux choses: la première continuer à nous apporter ces talents variés et pluriels féminins et féministes et à faire vivre une scène qui vaut le coup. La seconde concerne sûrement plus le Monde. Il faut souhaiter qu’un jour les droits de la femme soient si respectés, si présents, si normés qu’aucune bataille ne soit plus nécessaire. Et qu’on se rende compte à travers le Monde, de Paris aux villages de terres lointaines que la femme n’est jamais qu’un humain comme un autre et que les différences qu’on nous voient ne sont qu’illusions. Chaque être humain est unique et comme disait Sniper, il faut de tout pour faire un Monde.

 

 

30 seconds to mars 2018 Bercy Hotel Accor Arena

30 Seconds to Mars en voilà un nom qui a traversé mes I-pods et mes playlists. Dans un premier temps, la formation était synonyme de curiosité avec des morceaux rock aboutis et expérimentaux comme « Fallen » et ses sonorités à part.

 

Et puis… le mot s’est répandu. Le leader de notre groupe n’étant autre que l’acteur Jared Leto voilà que nos martiens prenaient rapidement l’image d’un groupe à midinettes. Sauf que ceux qui ont pu voir le MTV Unplugged où le dit beau gosse chante une version symphonique de « The Kill » ne peuvent nier que bien loin d’être un simple groupe à leader charismatique ( vraiment beau diront certains), 30 Seconds to Mars a une véritable aura musicale à offrir au Monde.

Toujours est-il que les commérages ont la vie longue et que ce matin du 14 mars 2018, alors que le culte des frères Leto s’apprête à jouer à l’Accor Hotels Arena ( Bercy un jour, Bercy toujours), les propos tenus par les novices sur les médias comme dans les couloirs sont du type  » Ok le chanteur est beau gosse mais ça donne quoi sur scène?- On s’en fout il est beau on te dit ». Hum oui bof comme analyse.

Que la grande messe commence

« Yes this is a cult ». A ce sujet 30 secondes to Mars ne ment pas, chaque concert aussi différent soit-il est toujours l’occasion de transformer les fans en fidèles adeptes prêts à tout pour transmettre la bonne parole. Cette fois l’église est remplacée par une salle immense à laquelle le combo s’était déjà frotté en y laissant quelques plumes. Qu’importe remplir Bercy, même quand on a été le Joker ( et si tu veux parler de  « Suicide Squad » va ici), n’est pas chose facile. Si une plus petite salle rend plus honneur aux qualités scéniques de notre groupe, un monstre comme celle-ci permettra à Jared de tester ses capacités de GO à grande échelle. Délaissant une configuration scénique trop classique c’est une estrade centrale qu’ont installés les rois de la soirée. Un cadre dénué de tout artifice à l’exception de panneaux lumineux oscillant au-dessus de la scène. Les mêmes qui, amovibles, montent doucement de la scène une heure plus tard que prévu pour laisser entrevoir le trio. Shannon Leto a la part belle avec une batterie lui permettant de se mouvoir debout pour toujours faire face à son audience. Tomo Milicevic, lui, est en retrait, comme d’habitude finalement, hein? Ce n’est pas un frangin Leto, un bon musicien oui, mais un frangin non.

 

Jared a décidé de se vêtir d’une cape (Gucci puisque le chanteur ne jure plus que par cette marque de luxe) et de lunettes de soleil ( Carreira surement puisqu’il en fait aussi la pub donc bon faut pousser à la consommation). A froid, ça balance tout de suite un bon gros « Up in the Air », premier single du précédent opus. Et là quelque chose cloche. C’est léger, invisible même à l’œil d’un newbie mais c’est présent. Le son est plus que moyen, la justesse est peu présente. Ce n’est pas faux mais bien en dessous de performances passées ( coucou le très joli concert de l’Elysée Montmartre pour fêter l’arrivée de « This is War »). Notre prêtre, toujours aussi à l’aise dans ses baskets rouges vernies fait tourner sa cape et campe des positions étranges. Etre un excentrique créatif, ce qu’il a toujours été c’est magnifique, mais de là à devenir sa propre caricature…

 

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Pourtant l’amour du public tient et porte ce show minimaliste dès ses premiers instants. C’est au tour de « Conquistador » puis de « This is War » dont le meilleur passage est tronqué et joué bien trop bas. Tous les fans vous le diront, Jared il oublie ses paroles. D’ailleurs lui-même en joue alors vite, très vite, il laisse l’audience chanter pour lui. L’audience de fidèles, elle, connaît chaque souffle, chaque mot, chaque respiration. C’est ça aussi être fan, dépanner le chanteur de temps à autre à la cool.

Oui mais, mais il est impossible que la soirée stagne. Un show du groupe ça transporte. Il y avait cette phrase dans le film « Presque Célèbre » alors que le chanteur expliquait que son job était de mettre le feu à chaque personne dans la salle, d’aller chercher le mec assis qui ne voulait pas participer et de l’emporter avec lui. Et cette phrase s’est toujours appliquée aux lives du groupe qui nous intéresse ce soir. D’ailleurs…

L’éveil de la force

Voilà enfin notre meneur, désolée de ne parler que de lui c’est à dire que nos deux autres copains eux jouent tranquilou de leurs instruments dans un coin sans déranger, se débarrasse enfin de sa cape et de ses lunette pour commencer à papoter avec la foule.  Et Jared dit que l’osmose soit et l’osmose fut. Moins forte qu’elle n’a pu l’être peut-être mais bien présente. D’ailleurs face à une foule entièrement debout le voilà qui va chercher un mec en chemise dans les gradins en l’incitant à danser. Une tentative de circle pit échoue ( où est le rock?) mais les discussions elles n’échouent pas. « Sortez vos smart phone taguez « #Monolithtour » sur Twitter et on vous fera monter sur scène » promet-il. C’est tout? Non du tout, le voilà qui choisit deux jeunes hommes pour venir danser avec lui sur le saint îlot central. Les deux fans en profitent pour faire monter leurs copines sur scène et hop la fête est repartie. Une vraie fête du type avec des surprises, quelques immenses ballons argentés par exemple. Le type de fête au court de laquelle on peut parler politique en faisant monter un spectateur sur scène pour adresser un tweet au président Macron directement du Twitter de monsieur Leto. Un peu polémique et contre le tweet hein? On est en France après tout alors on polémique et alors on danse ( poupoumpoupoum heu pardon).

« Kings and Queens » et « Do or Die » défilent avant que ne vienne le temps des reprises. « Stay » de Rihanna dans un premier temps et puis un medley « Purple Rain » et « Heroes ». C’est au tour d’« Hurricane ». Ce titre est ici cité pour dire ceci: Jared si tu nous lis, merci de l’avoir chanté de ne pas avoir juste mis le clip, la dernière fois quand tu as fait ça au Zénith c’était gênant rapport que ok t’étais fier de ton court métrage SM mais nous on a tous YouTube, on le regarde de nous-même pas la peine de se la jouer de force hein? Le SM c’est dans la vidéo ( t’aime ça regarder ma grosse vidéo?).

 

Une session acoustique permet de revisiter quelques classiques du groupe enfin surtout leurs refrains parce que si vous avez suivi, le mec peut apprendre pleins de textes pour des films mais de là à se rappeler de toutes ses paroles faut quand même pas déconner. D’ailleurs il n’hésite pas à le dire lui-même, « Je ne me souviens pas de tout mais demandez moi ce que vous voulez et je le joue ». Ok, ça donne « From Yesterday », « The Kill », « Modern Myth », « Attack »… Et puis c’est reparti pour un peu de parlotte. Certains s’en plaignent mais de mon point de vue, c’est au contraire une force, d’amuser, de parler, de divertir et d’interagir. Un live planqué derrière une guitare vaut finalement peu le coup de se déplacer. Nous voilà donc en train de vanter les mérite de Paris, la belle, ville de culture et d’histoire et du plaisir que ça leur fait d’être là. Et pour le coup, même si c’est dit dans tous les pays, l’argumentaire est si soigné qu’on y croit volontiers.

Oui, mais il y avait pas une histoire de nouvel album tout ça?

Si, si d’ailleurs c’est l’un de ses morceaux qui est joué avant le rappel. L’opus sortira en avril et permettra au groupe de repasser « very very soon » et de remercier ses disciples pour leur bonne patience de 5 ans. D’ailleurs un mec dans la salle dont la patience avait atteint ses limites. Un peu comme quand t’en es au millième épisode de « Pretty Little Liars » et que t’en peux plus de pas savoir qui est A (désolée pour la référence maintenant que quelqu’un présente ses excuses pour ce final) a carrément crée une pancarte « Soon is now ». Nous voilà pourtant confronté à un nouveau soon, mais avec quelques nouveaux titres sous la dent.

 

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Avant de quitter ses fidèles, Monsieur Leto prend le temps de dire quelques mots sur le Bataclan. Et quelque part ça fait du bien. La plupart des artistes et même ceux que j’ai vu au Bataclan après cette épouvantable tragédie, n’y ont pas fait référence. Alors oui en tant qu’artiste dire un mot, ne pas faire comme si ça n’était pas arrivé c’est une bonne chose. « Nous sortirons vainqueurs à la fin » promet-il.

 

C’est en faisant monter des fans sur scène (comme le veut la grande tradition/ l’hostie final) que le set est conclut sur « Closer to the Edge ». Et comme disent les paroles « One day (maybe) we’ll meet again ». En espérant que soon veille cette fois dire bientôt.

The Killers 2018 DR

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