La mode est à la nostalgie. Celle d’une époque candide et joyeuse, où la musique prospérait et où il faisait bon vivre. Les années 80 et les années 90 n’ont jamais autant fait rêver et autant inspiré. Inspirer oui mais pas au point d’imiter, il faut savoir les renouveler pour se plonger dans un passé revisiter, dans une nouvelle lecture moderne du propos qui sache se re-créer dans une époque.
S’approprier un courant pour le recréer c’est une chose que Laura Lefebvre a bien compris. Preuve en est donnée avec ce « FLASHBACK » déjanté auquel la chanteuse nous convie. Si son clip complètement fou allie avec succès le kitch des séries old school de science-fiction à une douceur sucrée pop, son titre n’est pas en reste. La folle aventure prend ses racines lo-fi dans une introduction aux notes suaves. Vient la voix qui s’invite comme une comptine sur quelques notes qui se répètent. Comme une Lolita moderne, la musicienne joue avec son timbre de femme-enfant. Jouer est d’ailleurs un mot qui convient bien à ce morceau qui se joue des codes pour mieux les tordre, faire du kitch un atout et monter en puissance sur un refrain aussi punchy que rafraîchissant. Le titre aurait pu être le thème principal d’une série qui aurait bercé notre enfance. Pourtant les sonorités urbaines qui touchent à un électro sensuel viennent vite changer la donne. Sans jamais se prendre au sérieux mais en étant sérieusement qualitative la canadienne Laura Lefebvre réussi un tour de force qui pourrait habiller aux couleurs lilas nos folles soirées d’été (on souhaite fort du moins qu’elles soient folles).
Celle qui officiait un temps dans le folk rock minimaliste ne connait plus aujourd’hui de frontières. Son nouvel EP « La Terre est plate » sortira le 23 avril 2021. Pas besoin d’un vaisseau spatial et de théories complotistes pour y adhérer.
Si 2021 part avec les mêmes difficultés que 2020, la lassitude en plus, le Monde de la musique continue lui de tourner. Au ralentis en ce qui concerne…
Voix envoûtante et grave s’invitent dès les premières notes du nouveau titre de Midnight Cassette. Comme dans un conte l’incroyable chanteuse Amy Winter épaulée par les doigts de…
Mais qui est Prudence ? Sous ce mystérieux nom de projet se cache Olivia Merilahti, la voix de The Dø. Après 10 ans de succès avec The Dø, elle prend une autre direction qui permet à son songwritting d’explorer une autre sphère et de laisser place à sa propre lumière.
C’est avec « Be Water », un EP de 5 titres pop sorti le 4 novembre que se dévoile tout le potentiel de Prudence. Un potentiel que l’on connait bien, dans ce précédent groupe, la chanteuse était connue pour être une bête de scène mais aussi pour sa voix cristalline reconnaissable entre toutes. Le duo qu’elle formait avec son compagnon avait d’ailleurs la force de créer du tube pop sur demande aussi grand public qu’acclamé par un public pointu adepte de sonorités indépendantes. Un premier single « On my shoulders » avait mis tout le monde d’accord. La belle aura-t-elle la même âme en solo ? Que vaut la moitié charismatique de The Dø ? Autant dire que les attentes sont élevées à la découverte de cette jolie galette.
Cette dernière s’ouvre avec le titre éponyme « Be Water » qui nous met tout de suite dans l’ambiance : Olivia met la barre très haute. Ce morceau est à la fois posé, plein de légèreté mais aussi très intense avec la voix claire de la chanteuse qui nous transporte à chaque refrain. Cette voix que l’on retrouve dans un registre similaire avec « Offenses », où Prudence s’aventure à chanter dans la langue de son pays de naissance, la France. C’est une alternance de français et d’anglais qui est proposée dans ce titre. Avec des changements de rythmes bien orchestrés dans la partie instrumentale correspondant à l’utilisation des deux langues, cette rare tentative d’Olivia de chanter en français est une réussite.
Parce que cet EP est très bien conçu, Prudence ne se cantonne pas qu’à un seul registre et c’est ainsi qu’il est possible découvrir le punchy et dansant « More Love (Don’t Go Home) » dont la partie instrumentale, qui monte crescendo au fil du morceau, accompagne de très belle manière le chant, les rendant indispensables l’un à l’autre. Pour continuer de danser il faut se tourner vers « Never With U ». Un titre résolument pop qui, sur certains passages, rappelle Marina (ex Marina & The Diamonds). Si parmi les autres morceaux de l’EP il était possible de trouver quelques touches de mélancolie dans les sonorités, ce n’est pas du tout le cas de celui-ci qui du début à la fin nous transporte dans un univers dansant. Indéniablement un des titre phare de cette sortie.
Tiens, sur la dernière piste de cet EP il y a un air de déjà entendu ! En effet, Prudence gratifie ses fans d’une collaboration avec le génial Kiddy Smile qui remixe « More Love » à sa manière. Ce travail donne une autre dimension à ce titre, nous permet de l’entendre sous une tout autre facette, dans une ambiance plus clubbing. Une très belle manière de clôturer « Be Water ».
« Be Water » est une très belle entrée en matière dans l’univers de Prudence. Cet EP, très bien réalisé dans son ensemble, nous offre un aperçu de tout le potentiel du projet, que ce soit en studio ou en live. Olivia Merilahti a su s’entourer pour le concevoir (Xavier de Justice, Surkin, etc.) et nous apporte une collaboration inattendue en fin d’EP mais qui prend tout son sens une fois qu’on l’écoute. Cet ensemble de cinq titres de très bonne qualité nous promet du très bon pour l’album qui sortira début 2021.
2020 est une mauvaise année, il serait absurde de le cacher. Bien au delà de la crise mondiale, du fameux virus, des incertitudes pour l’avenir et de l’abandon…
Chaque année, l’automne est synonyme de très belles découvertes musicales et ce grâce au Crossroads Festival. L’événement qui se déroule traditionnellement à Roubaix est soutenu par la région…
Elle nous a séduit alors qu’elle remportait le tremplin du Zebrock avec La Vague, la tornade Thérèse est de retour et cette fois-ci en solo. Il faut dire que le confinement a permis à la chanteuse, musicienne, styliste, icône de la bienveillance de se retrouver seule à seule avec elle-même. De ce face à face sort un projet personnel, abouti et d’une modernité sans fausse note. Avec son aisance vocale, la lumineuse chanteuse entraîne son auditeur dans un tourbillon joliment écrit et parfaitement produit. Ce premier jet laisse présager le meilleur pour la suite. Un premier EP est déjà en préparation et une date de concert parisienne en octobre est également programmée. Thérèse a accepté de répondre à nos nombreuses questions concernant ce nouveau départ. Fascinante, engagée, la musicienne nous raconte son parcours, nous parle de relations toxiques à soi et aux autres, de l’avenir de La Vague mais aussi de la place de la culture dans notre société.
Retenez bien ce nom Thérèse ( T.H.E.R.E.S.E) vous assistez aux premiers pas d’une future grande étoile de la scène française.
Tu te lances en solo. Quel a été ton cheminement pour en arriver là ?
Voilà un peu plus de 3 ans qu’on avait monté La Vague avec John. C’était mon tout premier projet musical après une première vie qui ne me prédestinait pas du tout à la musique (bac S, prépa HEC, école de commerce, marketing dans une maison de luxe, burnout haha…). On a sorti 2 EP (« Serotonin » 2017, « Lemme Be » 2019), fait de super dates, aggloméré pas mal de monde autour du projet, c’était une super expérience ! Au fil du temps, j’ai grandi, en tant que personne. J’ai expérimenté différents métiers avant que celui de styliste me tombe dessus par hasard (ou pas), puis j’ai traversé des questionnements identitaires qui m’ont fait faire des rencontres, puis exposer publiquement ma démarche. A travers tous ces podcasts, tables-rondes etc. mes idées, mes convictions devenaient plus fortes, plus claires. Et j’ai eu envie de les assumer pleinement. De là est venue l’idée de monter un projet musical qui portait ces messages sans compromis. J’ai commencé à y songer en janvier dernier, sans trop me fixer de deadline. Puis le confinement est arrivé, me laissant le temps de me mettre à Ableton… La suite a été extrêmement rapide : Adam Carpels (producteur / beatmaker lillois) s’est proposé de se greffer au projet, ainsi que mes anciens partenaires (label, éditeur, DA, ingé son etc.), pour m’aider à porter cette vision. Quand les planètes s’alignent, il faut laisser les choses se faire !
En solo, il n’y a pas l’étape douloureuse de la confrontation dès la genèse.
Comment composes-tu seule ? As-tu l’impression de juger ton travail plus sévèrement en solo ?
Je démarre mes chansons seule, oui. Avec un texte, une mélodie et une prod plus ou moins aboutie selon les morceaux. Ensuite je passe le relais à Adam qui selon sa vision de la pertinence de la maquette, geeke sur les sons pour un rendu plus complet et propose aussi sa touche (harmonique, de structure, d’arrangements) que j’accepte ou non selon qu’elle entre dans la DA globale que j’ai envie de mettre dans le projet. Jusqu’à présent, j’ai vraiment le sentiment que son travail prolonge et complète le mien. A sa partie s’ajoute celle de mix et de complément de prod d’Alexandre Zuliani qui vient renforcer encore le propos.
Étrangement, je n’ai pas l’impression de juger mon travail plus sévèrement en « solo »… C’est presque plus léger comme processus. En fait, j’ai une idée, puis je la matérialise. Il n’y a pas l’étape douloureuse de la confrontation dès la genèse. Je peux aller au bout de ce que j’imagine. En revanche, il est important pour moi de travailler avec d’autres personnes pour enrichir le propos, ou parfois le simplifier quand je suis trop bavarde. Travailler en équipe permet de prendre du recul plus vite et d’être plus efficace au final. Puis c’est motivant de bosser en famille, c’est un peu comme ça que j’ai toujours fantasmé le métier ! Aussi, je pense que j’aurais du mal à « finir » les morceaux toute seule, pour des raisons techniques évidentes, mais également parce qu’au moment d’appuyer sur le bouton, psychologiquement c’est plus facile d’avoir plusieurs mains que d’être seule.
Le titre s’appelle T.O.X.I.C., dans sa description tu parles de relations toxiques, même avec soi-même. Souffres-tu de ce rapport à toi ? Tes rapports avec toi-même s’améliorent-ils en travaillant sur ce projet solo ?
Oui, évidemment 🙂 Mais de moins en moins, heureusement ! J’ai eu une éducation et une histoire qui m’ont rendue très dure avec moi-même. L’illusion de l’existence de la perfection imposée par mon père et par la société m’a rendue un peu tarée je pense. Et j’observe qu’on est très nombreux.ses dans ce cas ! Ce projet solo me pousse à assumer pleinement mes choix, mes convictions, mes décisions, mes erreurs. Quand tu portes l’image d’un projet seule (même si encore une fois je ne suis pas vraiment seule dans les faits, sur les plans créatif, opérationnel et financier), tu ne peux accuser personne d’autre que toi sur la tournure que prennent les choses. C’est une façon de me responsabiliser dans l’échec et dans la réussite vis-à-vis de moi-même et du public. Ça me fait plus peur, mais ça me rend plus forte je crois.
De quelles autres relations toxiques as-tu souffert et comment se défait-on selon toi de ce type d’engrenage ?
Il y en a eu quelques unes : parents, amis, partenaires, collègues… Mais avec le recul, je me suis rendue compte que je n’avais pas réellement croisé dans ma vie de psychopathe qui me voulait délibérément du mal. En vrai, nos relations sont les miroirs de notre relation à nous-mêmes. La toxicité apparaît quand on est dans l’incapacité de fixer ses limites. Faire des compromis est essentiel pour bâtir une relation humaine, mais quand elle se fait à sens unique, de façon perverse ou simplement de façon non consciente, alors ce n’est pas un compromis.
Je crois que pour se défaire de ce type d’engrenage, il faut apprendre à se connaître, dans son entièreté. Et à partir de là, déterminer ce qui nous correspond ou non (situation, environnement, type de relation etc.) et délimiter son périmètre de liberté qui va nous permettre d’évoluer sainement avec soi et avec l’autre.
Ce que je défends, c’est l’acception de soi dans sa globalité : au niveau corporel, émotionnel et intellectuel.
Tu prônes le body positive, l’acceptation de soi. Tout cela résulte d’ un grand travail sur toi-même. Peux-tu nous parler de ton parcours personnel pour en arriver là et donner des conseils à celles. Ceux qui souffrent de leurs complexes ?
La notion de « body positive » seule m’a toujours posé problème. Car elle ramène à l’acceptation de soi uniquement au niveau physique. Or, ce que je défends, c’est l’acception de soi dans sa globalité : au niveau corporel, émotionnel et intellectuel. En effet, j’ai compris ces dernières années que pour combattre mes complexes physiques – si c’est de ça dont on parle – j’ai dû en parallèle bosser sur mon cœur et ma tête aussi. Car ces 3 piliers sont, à mon sens, interdépendants et forment un tout.
Je pourrais en parler des heures tant la recherche de cet équilibre est un sujet qui me passionne. C’est mieux développé sur ma chaîne YouTube, mais en gros, mon conseil c’est : creusez à l’intérieur de vous-mêmes pour vous connaître honnêtement, le bon comme le mauvais, et acceptez-vous, chérissez tout. Faites le bilan de ce que vous aimez chez vous, de ce que vous avez envie d’améliorer pour vous sentir mieux. Et bossez dessus. Testez des choses qui vont vous aider à vous développer (psy, sophro, sport, ostéo, astro…). Questionnez vos croyances, définissez vos propres concepts (« qu’est-ce l’amour, le travail, le bonheur etc. pour moi et comment j’atteins mon idéal ? »), trompez-vous, recommencez… Se libérer, c’est accepter cette fluidité.
Ton titre est d’une grande modernité. On connaissait avec La Vague ta capacité à osciller entre les registres, à casser les barrières. Quelles ont été tes inspirations pour ce nouveau projet ?
Merci ! Que ce soit dans La Vague ou dans ce nouveau projet Thérèse, il s’agit toujours de mélanges. De fluidité, justement. On retrouve de façon assez logique dans ce projet des consonances avec La Vague, mais disons que le côté rock qu’apportait John a disparu au profit de mes influences plus hiphop et bass music UK qu’Adam arrive très bien à traduire. Le tout restant dans un format pop-électro, car, à l’image de ma position « politique », j’ai cette volonté de faire de la musique qui rassemble. Les influences asiatiques sont toujours là, plus feutrées. M.I.A reste une référence évidemment. Dope Saint Jude, Tommy Genesis, Billie Eilish, Die Antwoord, Skip and Die, Lexie Liu, Nicolas Jaar sont aussi des figures dont vous trouverez des échos dans les tracks à venir !
La Vague prendra fin lorsqu’on pourra organiser un concert pour vous dire au revoir !
Avec ce passage en solo, qu’en est-il de La Vague ?
La Vague est actuellement en vacances hahaha. Le projet prendra fin lorsqu’on pourra organiser un concert pour vous dire au revoir ! On va pas vous laisser comme ça après 3 ans d’aventure tous ensemble !
Un Ep se prépare, que peux-tu nous en dire ?
Qu’il sera magnifique. J’espère fort qu’il trouvera son public 🙂
Le 10 octobre, tu retrouves la scène au Hasard Ludique. Comment se prépare un concert dans les circonstances actuelles ? Quelles sont tes attentes et tes craintes ?
J’ai trouvé ça très beau que le programmateur du festival booke le projet avant même qu’un titre ne soit sorti (euh il a entendu toutes les maquettes quand même, je précise hein). Je me dis qu’il y a encore des gens qui font des paris. Ca donne vraiment envie de se défoncer pour honorer cette confiance. D’ailleurs on entre en résidence fin août à Lille (Maison Folie Wazemmes) pour monter le spectacle avec Adam et Théau (ingé son). J’ai super hâte. Je n’ai pas joué depuis tellement longtemps que j’ai n’ai aucune autre attente que me retrouver sur scène haha. J’essaie de me dire que j’ai de la chance de faire ce métier. Qu’une équipe entière y croit au moins autant que moi et me pousse à développer tout ce bordel à un moment où l’industrie n’en mène franchement pas large ! Mes craintes actuelles, c’est qu’on se retape un second confinement et que le concert soit annulé. Pour le reste, j’essaie de faire confiance à la vie. J’ai plein d’amour à donner et plein de place dans mon coeur pour en recevoir ! Ceci étant posé, je vous laisse maître.sse.s de votre décision ! En plus on me dit dans l’oreillette que l’entrée est gratos.
Ce fameux contexte actuel n’a pas été tendre avec la culture. Elle a été malmenée, délaissée, en souffrance. En tant qu’artiste, selon toi, à quoi sert-elle, la culture ?
On a souvent dit que la culture, c’est ce qui nous différenciait des animaux (remember tes cours de philo de Terminale). Dans la société dans laquelle on vit, j’ai l’impression que la culture est ce qui nous empêche de devenir des robots. C’est ce qui nous permet de ressentir plus, de penser et voir les choses autrement, de questionner la vie, de rassembler physiquement des gens qui ne se seraient jamais croisés ailleurs, ou simplement d’échapper au quotidien souvent aliénant. Je trouve qu’on est à une période cruciale de l’évolution où il est important de se poser la question du type « d’humanité » qu’on souhaite pour le futur.
Découvrez le titre « T.O.X.I.C » de Thérèse
Si Thérèse s’est souvent revendiquée inspirée par M.I.A, elle n’a aujourd’hui plus rien à lui envier. Lui emprunter ses aisances vocales comme sa capacité à réinventer les genres et registres. Ce premier single « T.O.X.I.C » a l’audace des grosses productions américaines, elle en a le professionnalisme, le sens du rythme mais aussi la capacité tubesque. Pourtant loin de ne reprendre que les codes pop qui font mouche outre-atlantique, et qui avaient leur place sur MTV quand MTV voulait encore dire quelque chose et n’était pas qu’un autocollant sur un tee-shirt tendance, la musicienne innove. Elle tord les codes, s’offre des accents HIP HOP, passe du phrasé au chanté, garde la fougue de ses débuts rock, joue des intonations de sa voix, met en valeur un texte au message aussi fort que joliment lyrique. Le refrain s’invite naturellement dans la partie pour mieux rester en tête. Ce « T.O.X.I.C » vous accompagnera volontiers en quotidien pour aller danser, peupler vos soirées, mais aussi en boucle dans vos oreilles et ce dès le réveil. Bien plus addictif que toxique, il vous laissera chaos.
Si ce n’est pas déjà le cas, vous pouvez suivre Thérèse sur ses réseaux sociaux. Au programme, débats, féminisme, politique, cuisine, stylisme, musique et surtout beaucoup d’intelligence et d’écoute.
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Des petits nouveaux sur la scène musicale française, il y en a souvent. Pourtant au milieu de ce flow de curiosités, toujours fort plaisant, se cachent quelques pépites qui valent de tendre l’oreille avec attention.
C’est le cas de Pâle Regard, un groupe selon son communiqué de presse de lo-fi Junk pop. Qu’est ce que c’est me demanderas-tu? Derrière ce nom savant se cache un habile mélange de chanson française, de pop, une voix cristalline aux allures de Juliette Armanet et une vraie rythmique. Avec ses influences revendiquées entre Air, Sébastien Tellier et The Whitest Boy Alive, Pâle Regard propose de la musique mélancolique. Vaste terreau dans le genre, la bile noire n’a de cesse d’influencer les meilleurs des musiciens. Formé à Paris début 2018, le groupe a déjà à son actif un premier Ep « Fait Accompli », un EP track composé d’un long morceau divisé en 4 fragments.
Le titre « Reflets », nouveau morceau de la formation s’évertue à proposer une atmosphère emprunte de spleen et sa touche de luminosité finale. Une histoire racontée à travers ses instruments. Comme un morceau vaut mieux que mille mots, découvrez sans plus attendre « Reflets ».
C’est un véritable univers pluri-artistique que s’est construit le canadien Denique. Design, costumes, vidéos et art côtoient la musique de cet auteur pop aux visages multiples. L’électro…