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SomElse

SomElse - Kech

Le 16 juillet 2021, SomElse pour « Being someone else » publiait à pas de velours leur premier EP « Flowers for my Return ». Pour mieux rentrer dans l’univers poétique du groupe, trois singles avaient déjà été dévoilés.  C’est une expérience sensorielle qui accueille la découverte de ce combo à fleur de peau. Avec douceur, ce dernier distille des accords Indie folk, des notes qui massent les esprits et sont portées par une voix envoûtante. A travers chacun de ses titres, le quatuor invite à l’introspection et crée une beauté transportante qui sait parler au coeur. Derrière ces compositions à l’écriture léchée, se cache Frédéric guitariste et chanteur, titulaire d’un Master en Sciences cognitives dans son autre vie.  Pour le seconder, il s’entoure de Matthieu (violoncelliste), William (qui signe également les textes) et Florent (batterie). Pour porter leur musique à l’image, les compères dévoilaient en guise de présentation, trois courts-métrages et habillaient ainsi leurs titres sensibles de plus belles parures. Chacun d’entre eux est un véritable instant de grâce, aussi doux qu’aérien, une invitation au voyage intérieur, au calme et la volupté. A écouter pour mieux s’écouter et être au plus proche de soi-même.

Servo

SERVO - II

Le rock puissant, guttural, euphorisant, enivrant est bel et bien de retour en France. Si cette dernière est promise à une air hip hop et à un retour du rap aux paroles qui laissent à désirer (coucou Leto, Lefa et les autres), quelques irréductibles font vibrer avec force les notes de guitares les plus sombres et redonnent le pouvoir aux instruments, aux vrais et non aux beats pré-enregistrés. Si cette vague obscure et galvanisante peut se retrouver partout, la Normandie semble être le joli fief d’un débarquement sans concession où les notes acides libèrent les esprits. La preuve en est encore une fois donnée avec Servo et leur rock psychédélique tout juste hallucinant. Chaque note suintante de ce combo à la voix grave et profonde appelle au trip  hallucinogène. La sincérité dégouline des riffs endiablés et saturés qui peuplent leurs morceaux et se renouvellent à l’infini. Servo invite à une boucle temporelle endiablée, frénétiquement divine où la maîtrise pourrait passer pour de l’improvisation réussie. L’occasion de mettre son cerveau sur off en touchant à la plus belle des drogues : la musique vive qui tape très fort.

Fernie

Fernie - All My Wishes

La francophonie sait manier les notes, c’est vrai en France et tout aussi vrai chez nos voisins de Montréal. Fernie en digne représentant d’une scène immensément riche,  façonne ses compositions telles de la pâte à modeler et mélange les genres pour mieux créer son univers. Cet artiste brésilo-canadien convoque ses racines pour créer des mélodies où mélancolies et années 90 cohabitent. Si les références sont là et qu’il serait aisé de comparer ses riffs à sa source d’inspiration Frank Océan, le musicien dévoile son univers propre avec une sensibilité à fleur de peau. Portée par une voix douce, profonde, complexe et marquante, le chanteur se met à nu et offre un univers musical sensible et inclusif. Son premier album « Aurora » sortira le 24 septembre et promet d’être emprunt d’espoir. Un nouveau jour qui permettra de laisser le passé loin derrière et de se tourner vers un avenir qu’on lui souhaite aussi radieux que ses titres.

The Freaky Buds

The Freaky Buds - She's Made Of Fire

Formés à Nantes en 2018, les Franky Buds semblent tout droit sortis d’un club de Memphis. Les quatre amis servent en effet un blues calibré, référencé et divinement composé. Les rythmiques folles et marécageuses qui peuplent leur tout premier album « Soulful Rock’in Blues » sont la parfaite mixologie entre rock et blues. Avec une voix caverneuse et profonde, des guitares maîtrisées, des refrains qui s’envolent, ce premier jet s’avère être un gage de qualité bouleversant. Apre et subtile comme un grand whisky, il transporte l’auditeur dans le Sud américain à travers ses dix titres endiablés. Il faut dire que tout comme l’alcool, le projet aura pris le temps de maturer pour se bonifier. Il aura fallu trois ans à la formation pour enregistrer cette pépite qui ne connait pas de fausse note. C’est finalement au Garage Hermétique avec l’aide de Louis Marin (Her) que cet opus aussi groovie qu’obscure voit le jour. Difficile de ne pas penser en l’écoutant à l’âme de The Black Keys, Royal Blood ou R.L Burnside invoqués par quelques incantations vaudous. Solos et harmocina viennent parfaire ce tableau au contours joliment dessinés où la danse se conjugue à l’infini et rime avec juke joint et envoûtement. A écouter dès le 17 septembre.

Telegraph

Telegraph - Time to Come Home

L’été 2021 restera dans les mémoires pour avoir trimballé son lot d’incertitudes mais aussi de bonnes surprises. Le retour de Telegraph fait évidemment partie des très bons moments de cette étrange année. Le groupe avait en effet su séduire le public et la rédac avec son excellent premier jet « Simple Drive », condensé pop rock à la sauce américaine et aux riffs entraînants. De retour le 18 juin avec un nouvel EP « From Cages with Love », la formation a, comme son nom l’indique, composé et enregistré ce joli bijou durant la période des confinements sans fin qu’on a tous subit. Si l’enfermement a pu pousser certains dans des retranchements mélancoliques, c’était sans compter la très belle fougue solaire de Telegraph. Loin des murs que l’on a bien trop eu le temps de regarder, le groupe invite a un voyage lumineux sans portes et sans frontières au court de trois titres revigorant qui insufflent vie et espoir. « Late June », premier morceau de cette galette enregistré en duo avec la chanteuse canadienne Sierra Lundy est le temps calme de ce jet. Pourtant conçu comme un hymne, avec une véritable maîtrise pop et une production soignée, il enivre et invoque la Californie et ses rêves. Ce nouvel EP est sans nul doute le compagnon idéal de votre été, pour parfaire vos road trip endiablés et pour le déguster comme une bonne bière fraîche les pieds dans le sable.


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Ian Violaine

Le 31 mai Ian Violaine publiera un son tout premier EP. Une date à marquer d’une pierre blanche. En effet, avec son  premier extrait sobrement intitulé « Violaine », le chanteur avait déjà placé la barre très haut. Au temps des morceaux aux nombreux artifices, cet originaire de Brest,  mise sur la simplicité et sur la beauté de sa voix tantôt suave, tantôt grave. Cette sobriété, fait inévitablement chavirer les cœurs et en quelques notes seulement. Violaine c’est un jeu de séduction qui invite au voyage, la folk  vibre,  les instruments sont savamment maîtrisés, ils s’envolent. Un souffle fragile, quelques notes d’une guitare aiguë, une voix qui inspire la confiance, le chanteur produit des refrains au naturel déconcertant, s’invite dans la tête de celui qui l’écoute avec l’aisance d’un vieil ami. Si la mélancolie est là, son timbre rauque gage d’une folle qualité.  A l’Amérique, il emprunte ses voix puissantes, ses guitares mélodiques efficaces, ses capacités vocales. Entouré de Philippe Paradis (Zazie, Christophe, Thiéfaine) et Yves Jaget (Pink Floyd, Sting, William Sheller, et Zazie en collaboration avec P. Paradis) à la réalisation, il promet des morceaux qui s’inscriront rapidement dans la bande-originale de votre vie, de ceux qui vous accompagneront toujours, qui parleront à votre cœur. Intemporel et forcément sublime.

 

 

Jonas

C’était un soir de confinement. Un mail dans ma boite , il contient un texte sobre, même pas de titre et m’invite à découvrir un nouvel artiste, Jonas. Rien ne laisse alors présager la claque que je vais recevoir. Derrière cette apparente simplicité se cache en réalité une sophistication à couper le souffle. Puisque le jeune Jonas, à seulement 22 ans, imprime immédiatement sa griffe profondément dans la peau de son auditeur. Quelques notes de cette folk aux accents blues et me voilà, surprise à appuyer sur repeat en boucle, à écouter la totalité de ses morceaux disponibles sur Youtube. Aidé d’une guitare sèche, celui qui fait ses premiers pas dans le monde de la musique ( avec deux EPs auto-produits au compteur ) propose des compositions sublimes portées par une voix époustouflante. Grave, maîtrisée, la frenchie envoie  autant que les meilleurs blues men qu’on envie à l’Amérique. Derrière ses notes, se cachent la force et le raffinement d’un très grand whisky. Enfermée, interdite de sortie, me voilà qui prend les routes des grands espaces du sud américain. Titre après titre, le musicien barbu se crée un univers aride et puissant. S’il explique avoir à son arc un certain nombre de covers et être un adepte du live, il a aussi su se faire une place dans quelques festivals. Il est certes douloureux de vivre dans un monde qui nous prive de voir Jonas en concert, puisque le « petit festival de 50 personnes avec des masques » n’existe pas. Il nous reste la possibilité de partager ce diamant brut en attendant de siroter un bon verre en écoutant Jonas jouer nous, peut-être dans l’un de ses pubs que le cinéma nous a rendu si familier.

 

JC and the Judas

Et si la meilleure relève du psyché-rock était originaire de Bordeaux ? La nouvelle serait-elle si surprenante ? La ville française nous a apporté son lot de très belles surprises ces dernières années. L’une des meilleures pourrait d’ailleurs bien être JC & the Judas. Hybride, le combo mené par JC Horgue, emprunte les codes de Pink Floyd, y ajoute le  timbre puissant d’Iggy Pop, s’aventure vers les chemins de la pop et s’amuse à créer une marche rock aux notes puissantes. Son meneur le Chanteur-percussionniste, JC Horgue, distille depuis 2005 ses puissants morceaux aux côtés d’un collectif variable de 5 à 8 musiciens. L’occasion de se réinventer régulièrement.  Passant par la pop, et même quelques aventures électro, le voilà de retour dans les bacs le 8 mai 2020 avec un maxi 45t vinyle. Bien au-delà de la musique, JC & the Judas a conscience de la cinématographie de ses compositions qui conjugue rock et grand écran. C’est d’ailleurs pour ça que sa dernière pépite fait renaître (ou découvrir) une série de films anciens triés sur le volet. « Vanisching Point » de Sarafian mais aussi « Ghost Dog » de Jim Jarmusch donnent leurs titres aux morceaux de cette galette à part qui s’écoute avec les yeux.  A déguster avec du pop-corn au beurre comme on aime le faire au pays de l’oncle Sam.


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