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Julia Escudero

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Jeudi 2 février 2017, paraissait le clip de la plus improbable rencontre dans le domaine de la musique. Oubliez Bernard Tapie et Doc Gyneco au siècle dernier, voici d’un coté Yuksek, musicien et producteur de nu disco et …. Thomas Pesquet, le premier astronaute français depuis 15 ans! Le tout illustré par des images de l’Agence Spatiale Européenne ! Si sur le papier, on peut pousser un gros « Whaaaat?!?! ». La rencontre d’un fana d’astronomie et d’un fan de la musique de Yuksek aura débouché sur la collaboration des deux talentueux tricolores. Avec le concours de Jérome de Gerlache, le montage et la mise en scène des images de l’astronaute rouennais couplés à la musique du musicien électro rémois confère au clip une certaine poésie et nous transporte bien loin, loin de là ou nous sommes…

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« Mon album n’était pas encore terminé quand Thomas est parti mais c’était très excitant de penser que l’une des personnes qui allait l’écouter le ferait depuis l’Espace » confie Yuksek.

Pour Thomas Pesquet « on a trouvé le temps de concrétiser ce projet pour créer un clip en partie tourné dans l’espace, ce n’est quand même pas tout les jours., déclare Pesquet? « Je trouve le résultat assez poétique, notamment en grande partie grâce au talent de compositeur de Yuksek ».

Et le principal intéressé de conclure  « Grace au travail de réalisateur de Jérôme de Gerlache et Thomas bien sur, nous avons quelque chose de rare, je dirais même unique! Des images tournées pour nous depuis l’espace avec la vision d’un astronaute qui écoute ma musique! Je n’arrive toujours pas ç y croire…. »

 

Pour voir ce que ça donne, c’est juste là

 

L’album « Nous Horizon » dont est extrait le single « Live Alone »  sortira le 24 février 2017.

 

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Le 31 mars, la relève électro Made In France FORM, se produira en live au Batofar de Paris. Ceux qui ont fait leurs premiers pas scéniques aux côté de Fakear interpréteront un set créatif mêlant sublimement électro, hip hop, soul et jazz.

Chine Laroche venu présenter en live son EP, « On My Mind » se chargera de chauffer la salle et de faire vibrer l’assistance.

Laisse un commentaire ci-dessous pour tenter de remporter tes places pour et assiste peut-être à cette soirée de folie avec la personne de ton choix.

 

 

Ah le punk rock! Courant dont les membres sont régulièrement contestés et qui regorge d’anecdotes plus hallucinantes les unes que les autres. Pop & Shot vous propose donc de se faire un petit tour de 5 histoires qui ont marqué ses rédacteurs. Barrées, glauques, amusantes, tristes, en tout cas complètement rock’n’roll. Jugez par vous même…

 

         Germs : un suicide qui tombe mal

Avant la tragique nuit qui mettra un terme à la carrière de Germs, il est important de présenter notre combo. En 1981, le groupe de punk rock originaire de Los Angeles, publie son album intitulé « GI »… par accident. En effet, la formation a déjà très mauvaise réputation, nombreux de ses concerts se sont soldés par des bastons dans le chaos le plus total. Nos compères se retrouvent donc interdits de clubs locaux. De là leur vient une idée: se rebaptiser temporairement GI. Pour ne pas perdre sa fan base, Germs décide de mettre les deux noms sur l’album. Manque de pot, ou de clairvoyance, ils oublient complètement de prévenir la maison de disque qui fera toute sa communication sur le nom de GI. Maintenant que la formation a été située, parlons de Darby Dash, le chanteur, qui signe des titres aux paroles sombres et aux mélodie enragées ( quelque chose entre les Stooges et Motörhead).
Ce dernier voulait entrer dans la légende du rock. Pour se faire, il décida de se suicider d’une overdose en compagnie de sa petite amie une nuit de 1981. Il faut croire que gloire bien mal acquise ne profite pas puisque cette même nuit, John Lennon se faisait tuer par Mark Champman, lui raflant toutes les unes. Il y a sûrement une espèce de morale cosmique à tirer de ce genre d’histoires…

Richey Edwards : Une sensibilité à fleur de peau

 

Originaire du Pays de Galles, le guitariste de Manic Street Preachers, Richey Edwards, était connu pour ses paroles politisées et intellectuelles, faisant de lui un des meilleurs songwritters de son époque. Pour l’anecdote dans l’anecdote, Edwards, diplômé en histoire politique, était dans un premier temps roadie et conducteur du groupe, avant de devenir son quatrième membre et sa voix face au public.
Punk ou pas punk ? Une question toujours d’actualité dans la musique, remettant régulièrement en doute l’authenticité et la démarche de ses groupes.
Le 5 mai 1991, le journaliste d’NME, Steve Lamacq, profita d’une interview avec Richey Edwards, pour remettre en doute la sincérité artistique de sa formation. Une question à laquelle le musicien répondit en se gravant sur l’avant bras, et le plus profondément possible, les mots « 4 REAL » à l’aide d’un cutter qu’il avait sur lui. Un démonstration qui lui valu 8 points de sutures et resta dans l’histoire comme un moment de pure punk.

Iggy Pop : Vous voulez du verre avec votre beurre de cacahuète ?

 

Iggy Pop, le parrain du punk, l’iguane, le charismatique leader de The Stooges, n’est plus à présenter. Bien que la plupart de ses fresques scéniques soient connues, il peut-être amusant d’en proposer un très bref tour, pour ceux qui seraient passés à côté. Le musicien, qui a l’habitude de se produire torse nu a toujours su créer la surprise en proposant des gigs rock’n’roll s’inspirant de Morrison. C’est ainsi qu’on le retrouve à s’enduire de beurre de cacahuète avant de se rouler dans du verre… Vous en voulez plus ? Iggy Pop s’est également produit sur scène entièrement nu, s’est lacéré devant son public, lui a vomi dessus et a même trouvé le temps de populariser le slam (qui consiste à se laisser porter par le public). Un palmarès.

Les Sex Pistols : le succès grâce à Queen, la descente aux enfers pour Bill Grundy

 

1er décembre 1976, les Sex Pistols sont encore inconnus du grand public. Leur succès s’arrête aux abords de Londres et à la scène locale. Ce jour là le super-méga-giga groupe Queen annule sa venue sur le plateau de l’émission « Today » de Bill Grundy. Ce dernier prend la mauvaise (ou très bonne, c’est une question de point de vue) décision de les remplacer par les Sex Pistols. Le présentateur fut suspendu pour deux semaines à la suite de ce passage et lorsque son contrat pris fin en 1977, personne ne pris l’initiative de lui en offrir un nouveau. Il faut dire que tout le monde était bourré sur le plateau et que les discussion furent radicalement crues. Le présentateur, dans l’ambiance tenta même de draguer (grossièrement) Siouxsie Sioux, présente sur le plateau.
Le contenu de ce moment paraissait si provocant à l’époque que la légende veut qu’un conducteur de camion préféra frapper sa télévision que de l’écouter, n’arrivant pas à trouver le bouton pour l’éteindre…

 

Johnny Thunders et l’enquête bâclée

 

 

John Anthony Genzale JR de son véritable nom, est un guitariste et chanteur américain connu pour avoir été le soliste des légendaires New York Dolls de 1972 à 1975. Il fonda ensuite The Heartbreakers avant de lancer sa carrière solo. Héroïnomane avéré, le chanteur décida pourtant de mettre un terme à cette (très) mauvaise habitude en suivant une cure de méthadone. Passons aux faits.
Le 22 avril 1991, Johnny Thunders fête un contrat signé avec une maison de disques japonaise. Il se trouve alors à la Nouvelle-Orléans et transporte sur lui une grande quantité d’argent liquide liée à cette transaction. Il se rend alors au bar de son hôtel où il rencontre deux hommes et une femme. Il leur propose de poursuivre la fête dans sa chambre. Au petit matin, il est retrouvé mort, au milieu d’un bordel improbable. La méthadone et l’argent ont disparu. Willie DeVille, qui occupait une chambre dans cet hôtel cette même nuit pense qu’il s’agit d’un assassinat. La police, elle bâcle l’affaire et l’autopsie avant de conclure à une overdose. Après tout, le musicien avait été un drogué et ce genre d’affaires étaient fréquentes à l’époque… Punk, Drogues et Préjugés vous dites ?

Vous êtes fans de rock et vous en voulez, toujours plus ? Faites un tour sur le site StoneAlone, vous le regretterez pas...

Sinon vous pouvez aussi découvrir, pourquoi s’il ne fallait écouter qu’un album, ce devrait être « Darkness on the Edge of Town » de Springsteen.

 

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over the moon

Ça pétille et ça sent l’amour fou. Ça c’est le nouveau projet d’Alexandre Ragon (le rockeur de The Earl Grey) qui s’est allié musicalement, et dans la vie, à la présentatrice de télévision Marina Tomassi. Des mois de travail et de chansons poussées au court d’instants de vie devaient se concrétiser par une première scène dans la capitale le 11 janvier 2017 à l’Etage.

C’est à 20 heures 30 qu’est donné le coup d’envoi par Narcisse dans la petite salle parisienne. Côté public, familles et amis, tous ont fait le déplacement. Mais pas que. Curieux, habitués ou encore fans de nos acolytes sont bien présents. Assis derrière des tables, parfois derrière une assiette de mets savamment présentés, l’audience se tourne vers la scène avec bienveillance.

Narcisse en concert à l'Etage

Sur scène, Narcisse adopte une position assise. Musicalement pop rock à tendance folk, le groupe guitare acoustique sous le bras propose des titres à l’anglo-saxonne en français dans le texte. Les riffs se suivent agréablement, la voix est belle et posée. Le choix du français, lui est plus étrange à l’oreille. Mais après tout pourquoi pas ? On est en France et nous aussi on est capable de produire ce genre de morceaux… laissons nos habitudes de côté !

Avant de monter sur scène, un Alexandre Ragon impatient fait le tour de la salle pour saluer les visages connus… vite, vite, tout le monde est impatient de découvrir le duo sur scène.

C’est enfin au tour d’Over the Moon de monter sur les planches. D’entrée leur complicité est palpable. Ils s’aiment de cet amour lune de miel des débuts qu’on peut leur envier, celui qu’on veut pour la vie. Quand l’un fait une blague, l’autre rit de bon cœur. Propulsés dans leur intimité, l’audience sourit alors que les privates jokes plus si privées fusent « C’est facile pour toi de jouer d’anciens morceaux, tu as deux albums à ton actif et moi zero » lance une Marina profondément adorable avec ses boucles blondes angéliques et sa robe argentée. A la guitare, le rockeur maîtrise la scène, normal avec deux albums et de nombreuses tournées à son actif. « On se croirait à notre mariage sauf que vous avez payé pour venir! Alors un grand merci » ajoute la belle.

Over the Moon  Une lune de miel musicale pour leur premier concert parisien 2

Un mariage vous dites ? Un peu mais c’est surtout dans un halo de bonheur que nous plonge le couple. Les titres s’enchaînent avec le pep’s et la bonne humeur d’une BO de Disney mais pas que… L’alliance de deux voix qui se complètent et de riffs pop bien ficelés laissent surtout à penser qu’Over The Moon a LA recette. Celle qui fera que leurs morceaux deviendront des tubes. Le genre de tubes que vous chanterez entre copines en roulant vers vos vacances, sur lesquels vous danserez l’été au cours de soirées mémorables. Les mêmes tubes que vous réécouterez l’hiver pour faire entrer beaucoup de soleil dans vos maisons et faire revivre vos plus jolis souvenirs.

 

Côté set-list s’enchaînent « Cet Autre Ciel », « On the Road », « Je serai là », un morceau écrit par Marina pour ses proches ou encore la reprise de Bruno Mars « Just the Way you are ». L’envie de se lever se fait sentir mais la configuration même du bar empêche de profiter autant qu’on le voudrait du moment. Tant pis, il suffit de se laisser porter par ce flot de bonne humeur, de s’y emmitoufler pour oublier un peu l’absurdité d’un Monde de plus en plus compliqué à l’extérieur. Et tant mieux parce que c’est bien ce que le duo propose. Une alternative à la morosité et pour ce faire quoi de mieux que le langage universel qu’est la musique ?

Alexandre s’offre une reprise de « Special » sa compo pour son autre projet, The Earl Grey dont on vous parlait plus tôt.

C’est sur « Party » que ce set bien trop court s’achève. L’occasion cette fois de se lever et de chanter. Enfin!

C’est déjà la fin et quelle frustration de pas pouvoir poursuivre les festivités plus longtemps! Vivement un concert bien plus long, pour présenter un premier album qui sera, il faut l’espérer aussi agréable que cette première soirée parisienne. Il faut retourner au Monde réel maintenant et à cette surprise, dehors c’est encore l’hiver…