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janvier 2025

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En mathématique, le chiffre 3 est un nombre parfait. Ce qui veut dire que c’est un nombre dont la somme de ses diviseurs est égale à ce nombre. En musique et pour Last Train, « III », le troisième album du groupe donc, est aussi un nombre parfait. La somme de ses accords y est égale à ses divisions de tons. Le groupe alsacien nous y propose un périple mature et sans concession. Un parcours tout en ruptures où le rock est osé et aimé. Pour trois fois plus de plaisir. On en parle.last-train-iii

Last Train : un nouveau départ

Sur le quai de la gare, ce troisième départ du dernier train se passe plutôt bien. Il faudra s’attendre à un démarrage en grandes pompes et peut-être quelques sursauts, tant son introduction s’amuse à alterner les rythmes. « Home », la maison que l’on transporte toujours avec nous lorsque l’on écoute Last Train offre le premier coup de sifflet d’une galette jusqu’au boutiste. Le voyage jusqu’à la lune ou jusqu’aux bras de nos amis de toujours. La bande de meilleurs potes donnent donc le ton d’entrée. Quelques notes douces et calmes, et boum les coeurs et les rythmes s’emballent, on redescent d’un cran, on repart à toute allure. La fin du titre est un périple à 100 km / h, des boucles et une voix qui monte dans les aigus. Du rock, du vrai, profond, puissant, gutural. Last Train a grandi et s’assume pleinement.

Prendre le train à toute vitesse

Il faut dire qu’en trois opus, le groupe a su se faire des adeptes. Trois albums si on ne compte pas son essai symphonique « Motion Picture Soundtrack » paru au printemps dernier. La bande de Jean-Noël Scherrer n’a pas chômé ! Du symphonique il ne reste pas grande chose sur ce « III ». A part une certitude, Last Train soigne ses arrangements et ses compositions. Les instruments y sont précis et cette fois, ils coupent comme une lame de rasoir. Le deuxième titre nous plonge dans une urgence à vif. Sans jamais dérailler. Certes, on pourrait arrêter les jeux de mots sur cette histoire de dernier train mais même la joyeuse équipe ne s’en prive pas sur son compte Instagram, alors pourquoi le devrions-nous ?

« The Plan » donc, deuxième titre sur notre chemin est sans commune mesure avec « Way out » qui avait permis aux alsaciens de se propulser sur le devant de la planète rock francophone. Le premier cadeau de la formation était rappelons-le plus radiophonique, rock certes, mais avec cette fraîcheur adolescente, des garçons dans le vent en quelque sorte. Aujourd’hui la fougue de la jeunesse et donc de nos garçons passe dans la précision. Plus d’excuses, les classiques ont été digérés.

Like a rolling train

« How does it feel ? » demandait Bob Dylan sur « Like a Rolling Stone », c’est aussi la question que va nous poser Last Train au court d’un titre bien plus doux que ces prédécesseurs. Bien sûr dans la navette Last Train le début ne laisse en rien présager la fin. Alors la montée en puissance vient inviter un tourbillon instrumental  et casser les codes définis en début de titre. Quand le groupe ralenti son tempo c’est pour mieux l’accélérer sur la suite. On n’y rattrape pas tant un retard que les paysage y défilent. How does it feel donc ? C’est plutôt plaisant, merci de nous demander. D’autant plus plaisant que le rock français venait peut-être à manquer de visages, d’icônes et de réelles tentatives ces derniers temps. Last Train trace constamment sa route. Sans se fermer à la tornade post-punk qui sévit actuellement – hello Fontaines D.C et autres Idles- nos amis eux, gardent leur identité. Unique et franchement inspirée par un mélange de Led Zepplin et Queen of the Stone Age. Il y a pire comparatif ! « All to blame » suit le mouvement, un titre qu’avait aussi utilisé en son temps Sum 41. Et le comparatif avec la bande de Wimbley ne s’arrête pas là, puisque le groupe comme du bon vin (mais ne buvons pas trop de vin), avait gagné en précision album après album devenant complètement rock en fin de course et faisant sonner ses guitares bien plus fort.

Last Train et  ses ruptures de ton

Last Train aime particulièrement a casser ses rythmes. On s’y était habitué avec l’immense The Big Picture, sûrement leur meilleur morceau jusqu’ici, sans objectivité aucune -quoi que. Démarrer doucement, monter en puissance, prendre le temps de souffler, repartir plus fort. C’est en cela que le groupe est franchement bon. Et pour autant ne va pas jouer à se répéter. De « This is me trying » et sa phrase obsédante répétée comme un let motiv à « How does it feel », la prise de position, la coupure de style ne se gère pas de la même façon. La production y est soignée. Mais soyons honnêtes, sommes-nous surpris ? Du tout puisque, derrière leurs airs de rockeurs, leurs blagues et leur propositions de boire quelques bières ensemble – alerte talent caché Jean-Noël sait en ouvrir avec absolument n’importe quel objet, il l’a fait avec une bougie devant moi ! true story- se cachent en réalité des musiciens minutieux obsédés du détail. Et voilà qui se sent continuellement sur cet album de 9 titres. The Big Picture est aussi loin. Cette page a été tournée. Ici on vise la précision et l’efficacité de morceaux courts mais pour autant jamais trop rapides. Au plus long, il faudra compter les 7 minutes 30 qui composent le tout dernier morceau « I hate you ».

Pour répondre aux mélodies longues et développées de son dernier né, et sa BO fantasmée, le groupe pose en fin de course un mini-titre. « You’ve ruined everything » qui dure 54 secondes. Et ces secondes sont un temps d’accalmie instrumentale dont les dernières serviront de mise en bouche à son final. il fallait, impossible de ne pas l’admettre, reprendre son souffle après le très rock « One by One », aux allures de classique efficace aux guitares saturées.

Arrivée au terminus

Ceux qui quittent toujours la scène sans une bain d’amour et de francs calins, règle respectée d’ailleurs sur la release au Nouveau Casino, nous laissent donc sur « I hate you ». Comme avec l’intro, comme si ce final tenait à y répondre, on marche sur le pointe des pieds. Le ton y est presque inquiétant, comme si, du calme apparent allait sortir un jump scare. Et pas Pedro le chat qui faisait des siennes, non, une vraie grosse claque musicale qui débarque sans crier gare. Le titre prend le temps de poser son cadre et son décors. Et c’est finalement la batterie, qui choisi de nous accompagner doucement dans cette montée vertigineuse alors que Jean-Noël répète en boucle un doux I hate you… La claque arrive bien mais pas sous forme d’un sursaut, non, elle vient nous cueillir. On grimpe doucement jusqu’à l’aliénation. Le timbre au bord des larmes, à la sincérité alarmante. Last Train a grandi et s’exprime pleinement. La noirceur du morceau pourrait bien évoquer les débuts de Korn, tiens Fontaines D.C s’inspirait du groupe d’ailleurs tout autrement pour son « Romance ». Contrairement aux irlandais nos français ont perdu en cette fin de parcours toute forme de romantisme. La haine semble être un bon carburant. Et comme toujours cette fin de parcours se fait en apothéose.

Il y aurait mille manière de conclure cette chronique, sûrement quelques jeux de mots à faire sur le train, la gare et le contrôleur. Nous sommes désolé.es de vous les épargner cette fois pour dire à la place, qu’avec cet album, au même titre que ceux d’avant, il y a fort à parier que Last Train laissera sa marque dans l’histoire du rock français. La folle ascension de la formation semble inarrêtable . Le chiffre III est celui de l’expression de soi et de l’esprit du libre penseur. C’est vérifié, c’est aussi pour nous  celui de l’espoir de voir un groupe de rock français atteindre tous les sommets.


last train trianon 2019

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Romy (Nicole Kidman) dans "Babygirl" de Halina Reijn (2025)
Romy (Nicole Kidman) dans « Babygirl » de Halina Reijn – 2025

Babygirl est la sensation de ce début d’année 2025. Avec Nicole Kidman et Harris Dickinson, ce film veut s’éloigner du genre du thriller érotique, en imposant une nouvelle vision du Female Gaze. Babygirl sort en salles le 15 janvier prochain et met en scène les désirs secrets d’une riche femme d’affaire. Alors, est-ce que ça vaut le coup ?

SCENES FROM A MARRIAGE…

Babygirl ouvre sur des gémissements, aigus, rapprochés qui résonnent avant même que les premières images du film n’apparaissent. Gros plan sur le visage de Romy (Nicole Kidman) en plein ébat. Et dès lors, les sons ne semblent pas correspondre à la bouche qui les produit. Quelque chose de contraint, simulé, qui veut faire plaisir à celui qui est en face. Celui qui est en face d’ailleurs, on ne le voit pas tout de suite, son visage est flou, il pourrait être n’importe qui, ce mari qui ne satisfait pas sa femme. Sa femme, qui, elle se plie en quinze pour le rassurer dans sa masculinité. l love you, qu’on entend ce mari dire. Une remarque qui semble laisser Romy de marbre, puisqu’elle laisse un long silence passer avant de répondre.

Le silence est un personnage à part entière dans ce film. Il est nécessaire, il écrase, il domine, il ridiculise et transforme en chimères tous les désirs jugés inavouables d’une femme. Il apparait sous forme de tension sexuelle excessive, de longs moments passés sur son téléphone « à répondre à des mails de travail » plutôt que d’accorder une seconde d’attention au mari (qui n’est autre qu’Antonio Banderas), lui-même aussi chimérique qu’empirique. Le silence se brisera plus tard, à grands coups de cris rauques, bien loin des sons étouffés de l’ouverture. Alors, comment se brise-t-il, ce silence ?

Babygirl, BabyBoss

Supposons que vous soyez une riche femme d’affaire à la tête d’une entreprise de robotique. Vous avez un mari aimant, deux adolescentes qui sourient (à peu près) sur les photos, de grands yeux bleus, un penthouse à New-York et une maison dans les Hamptons. N’avez-vous pas la vie rêvée? Si vous avez vu des films dans votre vie, vous connaitrez la réponse : non, les riches, aussi, ont des frustrations.

En effet, malgré le succès de Romy et son American Dream personnel, quelque chose manque à l’appel. Une excitation, une distraction, du bruit pour briser ce silence qui trahit ses désirs. L’arrivée de Samuel, stagiaire mesurant (au moins) 1m90 vient embraser ce feu intérieur. Tout est tacite dans ce film, tout est évident, tout arrive exactement comment cela devrait arriver dans ce genre de situation. Il n’y a pas vraiment de surprise. On est sur un film qui veut faire frémir et trembler des genoux, mais pas à la manière d’un Wes Craven avec Scream, plutôt à la manière d’un Eyes Wide Shut ou d’un Basic Instinct. Ou d’un Fifty Shades…

L’intrigue n’est donc pas la surprise qu’elle pense être. Le film n’est pas la claque qu’il pense être. L’intrigue, rappelons-là en quelques mots : une femme puissante, tout en haut de la chaîne alimentaire se rend compte qu’elle aime être… dominée. Et le dominant en question est le stagiaire de 20 ans, et qui la domine en partie « parce qu’il peut la faire descendre en un appel aux RH ». Dit comme ça, c’est pas très sexy, c’est juste de la coercition et du chantage.  Le commentaire sur l’inversion des rôles en est donc presque intéressant ; après tout, comment aurions-nous réagi à ce film s’il s’agissait d’un homme puissant qui se ferait dominer par une stagiaire de 20 ans? Oh, attendez, c’est le discours qu’on essaye de servir à chaque fois qu’une situation similaire a lieu. À jeune femme trop affriolante, vieil homme trop influençable, etc.

Romy (Nicole Kidman) et Samuel (Harris Dickinson) dans "Babygirl" de Halina Reijn - 2025
Romy (Nicole Kidman) et Samuel (Harris Dickinson) dans « Babygirl » de Halina Reijn – 2025

Female Gaze or Freudian Gaze? 

Par ailleurs, la psychologie des personnages manque trop de substance pour ressentir une quelconque empathie ou pitié ou quoique ce soit d’autre. Alors, on ressent vite de la gêne face à Babygirl, ce film aux tendances un peu trop voyeuristes pour plaire à tout le monde. Certain.es en ressentiront émoustillé.es, je n’en doute pas, d’autres en ressortiront plus circonspects. Qu’a bien essayé de dire la réalisatrice à travers Babygirl ? Que la personnalité d’une femme puisse être fragmentée en plusieurs aspects ? Que la boss au travail a besoin d’un boss au lit ? Que les femmes aussi peuvent abuser d’hommes plus jeunes ? Jusque là, rien de bien nouveau.

La question du pouvoir est centrale dans l’intrigue du film. Qui a le vrai pouvoir ? Elle ou Lui ? On a du mal à imaginer que ce stagiaire de 20 ans qui se balade avec des cookies dans sa poche pour apaiser les gros chiens puisse réduire en soumission une femme d’affaire de plus de 30 ans son aînée. Et pourtant, si. Et en même temps, non, c’est ambigu.  Lorsqu’il est question d’abus de pouvoir de la part de Romy sur Samuel, celui-ci nie avec une assurance et un aplomb quasi suspects. Et l’absence d’information sur la psychologie de ce dernier offre au film une part d’ombre qui ne se compense par aucune de ses parts de lumière.

VERDICT ?

Babygirl n’est pas un mauvais film, mais ce n’est pas un bon film non plus. Il n’est juste pas aussi novateur qu’escompté. En 2025, on sait que les femmes ont une sexualité aussi débordante que les hommes, si tant est que deux types de sexualité puissent se comparer. Le sujet a déjà été (mieux) traité par le passé : la sexualité féminine au cinéma n’est pas nouveau. Il suffit de chercher. La nouveauté vient du fait qu’aujourd’hui ce genre de films soit un évènement, attendu, plusieurs mois avant sa sortie.

Et pour finir, Nicole Kidman est sublime, on le sait depuis toujours. Alors, que viennent faire tous ces parasites et ces injections dans son visage? Si le propre d’un acteur est de nous faire ressentir des émotions, comment peut-il exprimer quoique ce soit si son visage est complètement impassible? Le jour où on laissera vieillir les femmes  tranquillement, peut-être les laissera-t-on enfin avoir la sexualité qu’elles méritent.


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Adrien Comar, journaliste

top album 20241. Amyl and the Sniffers – Cartoon Darkness

L’australienne et ses australiens ont réussi avec cet album à affiner leurs compositions : c’est moins bourrin, c’est plus varié – résultat : c’est génial. Le tout avec la même rage, la même énergie, la même riot grrrl, Amyl and the Sniffers 2.0, on en redemande !

  • IDLES – TANGK
  • English Teacher – This could be Texas
  • Charli xcx – brat
  • METZ – Up on Gravity Hill

Top concerts 2024  :

LCD SOUNDSYSTEM TOP ALBUMS 2024
LCD SoundSystem – Rock en Seine 2024 @ Louis Comar
  • LCD Soundsystem –  Rock en Seine
  • Porridge Radio – Centre Georges Pompidou
  • Nick Cave & the Bad Seeds – l’Accor Arena

Pénélope Bonneau Rouis, journaliste & photographe

top album 20241. IDLES – TANGK
Difficile de passer à côté de cette bombe qu’est Tangk. Sans perdre leur puissance,
malgré une nouvelle direction musicale remarquable, le groupe bristolien laisse la
rage de côté pour explorer une autre émotion forte. L’amour se glisse ici dans tous
les recoins de cet album, avec toute sa vitalité, sa tendresse, sa force. Idles a bien
changé depuis Brutalism, mais une chose est sûre, leur énergie, elle, est intacte.
Bref. Love is the fing.

  • Florence + The Machine – Symphony of Lungs
  • Vera Sola -Peacemaker
  • The Last Dinner Party – Prelude To Ecstasy
  • Fontaines D.C. – Romance

Top concerts 2024 :

PJ Harvey - @Pénélope Bonneau Rouis
PJ Harvey – @Pénélope Bonneau Rouis
  • Stevie Nicks – Ziggo Dome, Amsterdam
  • Anohni & The Johnsons – Philharmonie de Paris
  • PJ Harvey – Gunnersbury Park, Londres

Léonard Pottier, journaliste, community manager

top album 20241. Kit Sebastian – New Internationale
Il fallut attendre leur troisième album pour que je découvre enfin la magie Kit Sebastian. Le duo franco-turc, composé de Merve Erdem et Kit Martin, m’ayant laissé jusque là relativement indifférent, m’a cette fois-ci comblé d’un bonheur inattendu. « New Internationale » est une perfection. Sa qualité de composition et de production se dévoile au fil des écoutes, jusqu’à faire de cet opus, sous ses airs mielleux et légers, un monument de l’année 2024. Comme l’indique son titre, les influences vont piocher dans différents coins du monde : Brésil, Ethiopie, Indonésie… au service de morceaux astucieux, accrocheurs et réconfortants. Chacun d’eux vous restera en tête très longtemps.
« New International » fait de ses subtilités sa force majeure et de ses compositions une évidence. Nouvel album de chevet.

English teacher – This Could Be texas
Geordie Greep – The New Sound
Sylvie Kreusch – Comic trip
Anton Serra & Goomar – C’est grave Docteur ?

Top concerts 2024 :

King Hannah - La Maroquinerie - Photo : Théophile Le Maitre
King Hannah – La Maroquinerie – Photo : Théophile Le Maitre

 

  • King Hannah, La Maroquinerie
    Marc Ribot, l’Orangerie (Bruxelles)
    Vampire Weekend – Adidas Arena

Théophile Le Maitre, vidéaste, photographetop album 2024Yellow Days  – Hotel Heaven

Hotel Heaven est un pur produit des années 70’s, comme s’il avait été enregistré par Phil Spector. Yellow Days entreprend un sublime hommage à John Lennon, particulièrement dans son travail sur la voix, tout en proposant quelque chose de parfaitement original. Les sept chansons invitent au lâcher prise, par un groove funk et des paroles légères. Une production bluffante qui vous tient en haleine le temps d’une petite demi-heure, c’est le meilleur album de Yellow Days à ce jour, et pour les fans, il existe une extended version de plus d’une heure.

  • Vince Staples Dark Times
  • Idles – TANGK
  • Grande Mahogany – As Grande As
  • Saya Gray – QWERTY II

Top concerts 2024 :

  • RVG – 11/09/2024, Le Hasard Ludique
  • AIR – 17/08/2024, La Route du Rock
  •  Cimafunk – 13/07/2024, Les Nuits de Fourvière

 

Louis Comar, photographe

top album 20241.  Fontaines DC – Romance

Un album intense et addictif qui fait passer le groupe Irlandais dans une autre dimension. Les 11 titres sont transcendent et ne demandent qu’à être vécus en live.

  • The Vaccines – Pick-Up Full of Pink Carnations
    Soft Play – HEAVY JELLY
    Frank Carter and The Rattlesnakes – Dark Rainbow
    Justice – Hyperdrama

Top concerts 2024 :

Miles Kane – La Cigale 2024 – Crédit photo : Louis Comar

 

 

  • Miles Kane – Cigale 19/02/2024
    Maneskin – Rock en Seine 22/08/2024
    Nick Cave – Accor Arena 17/11/2024

 

Kevin Gombert, photographe

top album 2024 1. Leon Bridges – Leon

Ce nouvel album de Leon Bridges explore les racines de sa musique. On plonge dans un univers très soul / rnb des années 60. L’influence de la scène texane et de la Louisiane est plus forte que jamais dans ses compositions. « Leon » est un chef d’œuvre intemporel qui marquera par sa qualité et sa production presque parfaite. Avec ce 4ème LP, Leon Bridges fait bel et bien parti des grands noms de la soul au même titre que Bill Withers ou Sam Cooke.

  • Bill Ryder-Jones – IECHYD DA
  • Fontaines D.C. – Romance
  • Micheal Kiwanuka – Small Changes
  • Kamasi Washington – Fearless Movement

Top concerts 2024 :

Lana del Rey à Rock en Seine 2024 @ crédit : Louis Comar
Lana del Rey à Rock en Seine 2024 @ crédit : Louis Comar
  • Nick Cave – L’Accor Arena
  • Paul McCartney – La Défense Arena
  • Lana Del rey – Rock en Seine

 

Julia Escudero, rédactrice en chef

top album 20241. Bill Ryder Jones – IECHYD DA

Il n’aura pas fallu longtemps pour déterminer de l’album qui gagnerait la première place de mon année 2024. IECHYD DA est sorti en janvier et n’a, malgré de très belle sorties cette année, jamais perdu sa place dans mon classement. En cause, un opus à fleur de peau qui profite de l’immense sensibilité et de l’honnêteté radicale de Bill Ryder Jones. Le musicien qui est aussi producteur touche la perfection sans jamais basculer dans l’hyper démonstration. Une lumière tamisée, une douceur amère peuplent et hantent ses compositions trop personnelles pour ne pas transpercer les cœurs. Pour ne rien gâcher, le morceau de l’année  » This can »t go on » vient parfaire l’instant. Comme si Bill Ryder Jones avait voulu personnifier toutes nos émotions. A notre santé, donc.

  • Hamish Hawk – A Firmer Hand
  • Vampire Weekend – Only God was above us
  • English teacher – This could be Texas
  • Adrianne Lenker – Bright Future

Top concerts 2024 :

Crédit photo : Louis Comar
  • Nick Cave -L’ Accor Arena
  • Anohni & The Johnsons – Philharmonie de Paris
  • Bill Ryder Jones – la Maroquinerie

 


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  ADRIEN COMAR – JOURNALISTE 5. Blur – The Ballad of Darren 4. Cash Savage…

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Adrien Comar – journaliste 5/ Ghost -Impera Eh bien oui les moins métalleux des métalleux…

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2021, c’est terminé ! Malgré son lot de péripéties, notamment pour le monde de la…