Extrait de « Over your dead body » de Takashi Miike

Du 7 au 22 avril 2018, en parallèle de l’exposition Enfers et fantômes d’Asie au musée du Quai Branly – Jacques Chirac, se déroulera Fantômes d’amour et de terreur – Vision d’un cinéma hanté la programmation -gratuite!- d’une trentaine de longs métrages, en provenance d’Orient ou d’Occident, tous liés par la thématique commune du fantôme. 

 

Couverture du catalogue « Enfers et Fantômes d’Asie » par Stéphane du Mesnildot et Julien Rousseau aux éditions Flammarion

 

Du 10 avril au 15 juillet 2018, se déroulera l’exposition  » Enfers et fantômes d’Asie », une plongée mêlant les différents arts graphiques ou bien encore le théâtre pour un voyage dans l’histoire de la représentation des fantômes en Asie. Chapeautée par Julien Rousseau, responsable de l’unité patrimoniale Asie au musée du quai Branly – Jacques Chirac, l’exposition  » Enfers et fantômes d’Asie » mettra particulièrement en avant la partie consacrée au Septième Art tout au long du mois d’avril.

Sadako dans The Ring (1998)

En effet, du 7 au 22, la programmation d’une trentaine de longs métrages soigneusement choisis par Stéphane Du Mesnildot, critique aux Cahiers du Cinéma, spécialiste du cinéma asiatique, et notamment du cinéma fantastique japonais sera organisé gratuitement ( dans la limite des places disponibles) au musée du quai Branly. Quelle meilleure occasion alors de pouvoir découvrir ou redécouvrir des classiques du cinéma de genre tels que « Le carnaval des âmes« , « Ne vous retournez pas« , « Histoire de fantômes japonais » mais aussi les plus récents « Ring« , « Le voyage de Chihiro » ou bien encore le cultissime « Jack Burton dans les griffes du mandarin« (revu dernièrement à l’occasion du PIFF 2017)?

Éternel Kurt Russell dans Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin

L’au delà est une thématique universelle et Stéphane Du Mesnildot ne s’y est pas trompé en mettant des passerelles entre cinéma d’Asie et cinéma « d’Occident ». Du Japon de l’ère Edo « d’Histoires de fantômes japonais » au Los Angles des 80’s ( et la quasi coupe mulet de Kurt Russell) de Jack Burton dans les griffes du mandarin, de la mortifère Venise de  » Ne vous retournez pas » au Bangkok de « The Spiritual World« , toutes les époques et tout les lieux se prêtent à des histoires de fantômes. Et avec elles, parfois, souvent, l’une des meilleures façons de parler des vivants…

Pour voir dans le détail la programmation des trente films choisis dans le cadre de « Fantômes d’amour et de terreur – vision d’un cinéma hanté » au musée du Quai Branly c’est par ici !

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