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ALBUMS 2025A peine commencée, l’année 2025 promet son lot de très bons albums. Les plus grosses sorties sont d’ores et déjà attendues pour la première partie de l’année qui sera très riche ! Rock, pop, électro vont s’y déployer et promettent de grands moments de musique. Petit tour des sorties qui font déjà rêver la redac de Pop&Shot !

Lady Gaga – LG7

Lady Gaga LG7
LADY GAGA par BEM PARANA

L’attente touche bientôt à sa fin ! L’iconique Lady Gaga tease depuis de nombreux mois son retour dans les bacs avec l’un des albums les plus attendus de 2025. Intitulé « LG7 », il promet d’être « profondément chaotique » si l’on en croit les premiers mots qui ont été révélés à son sujet. Après un opus, « Harleyquin » servi pour accompagner la B.O de « Joker: folies à 2 »,  ce nouveau jet devrait être encore plus fascinant. Un premier extrait, « Disease » n’a fait que renforcer l’attente. En effet, on y découvrait une petite bombe déjà culte sous forme de retour aux sources, proche de ses débuts et de l’immense « The Fame ». Reste à espérer un album complet dans cette lignée, efficace, résolument pop, sombre et bien écrit. Réponse au mois de février.

Franz Ferdinand – The Human Fear

FRANZ FERDINAND THE HUMAN FEARIl ne faudra pas attendre longtemps pour écouter la nouvelle pépite des toujours très créatifs Franz Ferdinand. « The Human Fear ». Il sera en effet dévoilé au grand public le 10 janvier. Composé de 11 morceaux, il promet de s’inscrire dans la lignée transgressive du groupe écossais qui faisait ses débuts en organisant des soirées clandestines dans des bâtiments abandonnés de Glasgow. Les premiers extraits que l’on a pu en écouté sont autant de preuve que le groupe a su garder son énergie rock ultra mélodique et y apposer une légère touche pop qui fait toujours mouche. Il serait surtout impensable de ne pas mentionner l’incroyable puissance du timbre d’Alex Kapranos. Le lead singer ne perd jamais de ses capacités et de son timbre aussi rauque que séduisant.  Boule d’énergie inépuisable, rock aussi pointu qu’accessible, la recette Franz Ferdinand fera forcément mouche et aura sa place parmi les meilleurs albums de 2025. « La peur te rappelle que tu es vivant. » expliquait le chanteur pour justifier son titre. La musique, encore plus.

Everything is recorded – Temporary

Everthing is recorded TemporaryLe 28 février est une date à noter d’urgence dans son agenda. Ce jour-là sortira le projet collaboratif le plus hallucinant de l’année. Une pure merveille créée à l’initiative de Richard Russell, producteur, DJ et fondateur d’XL Recordings. Temporary est la troisième création de ce type à l’initiative du producteur. Il faut avouer qu’il a su réunir le casting idéal autour de lui : Florence Welch, Sampha, Bill Callahan, Jah Wobble, Kamasi Washington, Nourished by Time, Alabaster DePlume et Noah Cyrus. On peut quand même souligner qu’avec les noms Florence Welch et Bill Callahan au générique la perfection était assurée. L’album a pour thématique le deuil, questionne sur la mort et les liens qui nous unissent. Concrètement on y passe de la folk  , à la soul puis à l’éléctro  avec une précision de compositions subjuguante.  Noirceur et luminosité s’y croisent à travers des titres hybrides, intemporels et modernes aussi différents les uns des autres que cohérents. Pour avoir eu la chance de l’écouter en avance, on tient déjà très certainement l’un des meilleurs albums de l’année.

Lana Del Rey – The Right Person Will Stay

Lana Del Rey The Right Person Will StayIl aura fallu s’armer de patience. La nouvelle merveille de Lana del Rey – et ça devrait en être une puisque sa discographie avoisine le sans faute et que son dernier opus était l’incarnation de la beauté que ce soit dit – devait pointer le bout de son nez au mois de septembre 2024. Finalement le grand moment a été retardé au mois de mai 2025. Il devait originellement s’intituler  Lasso et était promis comme un album plus country que ses prédécesseurs. Il faut dire que le genre a repris une certaine cote ces dernières années, personne n’ayant par ailleurs oublié le dernier album de Beyoncé, le fameux Cowboy Carter. Mais Queen Lana restant fidèle à elle-même elle a finalement choisi de le créer dans la continuité de Did you know there is a tunnel under Ocean Blvd. Une excellente nouvelle puisque, encore une fois, cet album était un chef d’œuvre de composition. D’ailleurs à la production on retrouve Jack Antonoff et Drew Erickso qui l’accompagnaient déjà sur ce dernier. Lana del Rey promet une ode à son nouveau mari et quand on connait ses prouesses pour chanter l’amour, la moi de mai n’arrivera jamais assez vite.

The Murder Capital – Blindness

The Murder Capital BlindnessL’Irlande est-elle devenue le centre du Monde en matière de rock ? La tornade Fontaine D.C a ainsi tout emporter sur son passage, faisant de son Romance l’un des albums les plus encensés de l’année 20024. Plus confidentiel, The Murder Capital n’a pourtant pas à rougir face au groupe de Grian Chatten. Un premier album When I Have Fears frôlait ainsi la perfection en matière de post punk. Plus difficile d’accès son second bébé Gigi’s recovery marquait par ses qualités de composition. Qu’attendre alors de son troisième prévu pour le mois de février 2025 ? Deux premiers extraits viennent donner des indices. Words lost Meaning est plus rock que post punk et profite d’une trame assez simple, bien plus lumineuse que leurs débuts.  Un tournant dans la création ? Matière à s’inquiéter ?  Suspens. Toujours est-il que Can’t Pretend to know, lui, est bien plus énervé et donne au groupe un cheminement proche de celui, justement, de Fontaines D.C. La suite ? Réponse très bientôt.

Squid – Cowards

Squid CowardsFévrier sera donc le mois du rock en cette année 2025. Squid en profitera pour dévoiler son nouveau né, Cowards. Deux ans après O’Monolith les énervés du post punk expérimental remettent le couvert. Cette fois, la formation de Brighton promet de parler de la frontière qui sépare le bien et le mal. L’occasion de sortir des titres profondément sombres ? Très certainement si l’on en juge par Crispy skin, premier extrait paru, sa structure atypique et son riff central aussi angoissant que jusqu’au-boutiste. Le titre s’offre une structure désossée et surprenante, montagne russe musicale à la composition précise et surprenante. On en redemande, et en quantité ! Pour se faire une grosse plâtrée de Squid, il faudra attendre le 7 février et écouter en boucle les 9 titres qui composeront cette sortie très attendue, déjà par nous !

Sam Fender – People watching

People Watching Sam FenderRock toujours, mais changement d’ambiance quand même. Cette fois-ci c’est le 21 février que nos oreilles accueilleront avec le plus grand des plaisirs le très attendu nouvel opus de Sam Fender  People Watching. De celui-ci on sait déjà qu’il a été enregistré avec Marcus Dravs et Adam Grancuciel (The War On Drugs). Ce qui présage de belles choses. Ce troisième album a été écrit au court des trois dernières années et enregistré entre Londres et Los Angeles. A en juger par le premier extrait de l’album, également intitulé People watching, il faut s’attendre à un opus entrainant et très accrocheur qui comme toujours avec Sam Fender, a le sens du refrain. Un pure produit dans la lignée de ce que le compositeur anglais sait offrir de meilleur, d’une efficacité toujours redoutable.

 Frànçois & The Atlas Mountains – Âge fleuve

Frànçois & The Atlas Mountains Âge fleuveUn peu de français dans cette sélection et l’un des compositeurs les plus créatifs de notre pays ! Comme toujours, le nouvel album de  Frànçois & The Atlas Mountains promet d’être un moment sensible et lumineux. Il sera publié le 31 janvier et regorge en plus de très belles collaborations parmi lesquelles Thomas de Pourquery, Malik Djoudi et Rozi Plain. Voilà qui ne peut que promettre le meilleur ! Frànçois, sa voix unique et son univers imagé continue de se plonger dans le doux pays des songes. Des rythmiques souls, dansantes viennent faire pulser le cœur poétique d’un album à la pop sophistiquée. Dix titres peuplent ce voyages enivrant. Le dernier jour du premier mois de l’année sera l’occasion de faire ses valises en musique et de suivre aveuglément les tribulations musicales auxquelles nous convie le musicien. De quoi rompre avec la grisaille de l’hiver.

Sharon Van Etten & The Attachment Theory

Sharon Van Etten & The Attachment TheoryIl n’y a pas de secret, Sharon Van Etten est une éternelle valeur sure. La voilà donc qui sera enfin de retour le 7 février avec un album et on est déjà certain.es qui ne pourra qu’être excellent ! La musicienne sublime toujours l’indie, jouant d’un rock romantique sur la pointe des pieds. D’ailleurs si l’on en croit Pitchfork, le premier extrait de ce nouveau jet jouait dans la cour du romantico-gothique. Intitulé « Afterlife », le titre enivrant à une note d’intemporalité en lui. Sa progression obscure prend immédiatement aux tripes. Mais encore une fois, comment na pas être toujours conquis.e par la puissante capacité de création de Sharon Van Etten ? L’année 2025 sera d’ailleurs une excellente année pour les fans de la musicienne et de son groupe puisqu’ils s’offriront un Trianon de Paris le 6 mars. Une date à réserver d’urgence.

BDRMM – Microtonic

BDRMM Microtonic« John on the ceiling », le premier single dévoilé du nouveau BDRMM promet déjà de l’excellence ! Et de l’excellence seulement. Le rock et l’électro s’y croisent en de belles boucles de sonorités, tout juste obsédantes. Voilà que depuis leur dernier album le groupe a tourné avec Daniel Avery et a pris l’excellente décision d’incorporer de la dance à sa texture habituellement rock. Le résultat est carrément bluffant. On retrouve également Alex Greaves aux crédits comme depuis leurs débuts, comme une promesse de garder ce qui fait son âme. Pour autant la formation de Hull semble décidée à prendre un nouveau départ. L’atmosphérique y prend une place de choix et permet à BDRMM de s’affranchir de toute frontière du genre. Il faudra attendre le 28 février pour mieux cerner ce tournant et le 29 mars pour profiter de leur concert au Trabendo.


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Depuis la sortie de leur premier album « When I Have Fears », les jeunes Irlandais (James McGovern au chant, Damien Tuit à la guitare, Cathal Roper à la guitare, Gabriel Paschal Blake à la basse Blake et Diarmuid Brennan à la batterie) qui forment The Murder Capital n’arrêtent plus de faire leur apparition lors de dates européennes. Déjà leur quatrième en France. Avec des salles de plus en plus grandes et réputées, le groupe ne cesse d’évoluer et de gagner en influence à chacun de ses passages par la capitale française, rendez-vous importants pour les étoiles montantes du rock. Une évolution marquée par une fréquence de venue régulière et un public en continuelle constitution. C’est le Café de la danse auquel les cinq garçons ont décidé de s’attaquer. Une salle magnifique et confortable, qu’ils étaient bien décidés à brutaliser. Car la musique du groupe n’y va pas de main de morte. Bien que sophistiquée, réfléchie et extrêmement construite, son côté sauvage a tendance à prendre le dessus sur tout le reste en live. Ils ont l’habitude d’un public irlandais déchaîné, ils voulaient voir de quoi nous étions capables, nous français, souvent plus modérés dans l’emphase. Pour en savoir un peu plus sur le groupe et leur premier album sorti en août dernier, vous pouvez retrouver l’interview qu’ils nous ont accordés en novembre juste ici.

Après un passage au Nouveau Casino qui aura marqué les esprits, qu’attendions-nous de cette nouvelle date parisienne ? Certainement une proximité public/artistes encore plus étroite étant donné la construction de la salle, qui veut que sa fosse, davantage en largeur qu’en longueur (contrairement au Nouveau Casino) nous donne la sensation de toucher la scène à n’importe quel endroit. L’expérience devait en être supposément plus intense. Avec l’énergie du groupe que l’on commence à bien connaître, fait d’une férocité scénique lié à un charme envoûtant, tout annonçait le meilleur à venir. Pari réussi ?

 

 

Junior Dad, le jeune Irlandais au charme déstabilisant

Avant de les accueillir, un jeune homme se lance dans le vide, seul, simple, touchant. Cette personne, c’est Junior Brother, un Irlandais à la voix étonnante. Accompagné de sa guitare, il ose avec un grand courage une prestation originale, livrant un folk déconcertant avec un arrière-goût de punk. En équilibre constant, Junior Brother joue de sa voix perdue à travers les âges et étonnamment envoutante, quoique parfois inconfortable. Mais l’artiste joue de cet agacement. Il ne semble avoir peur de rien, et nous fait vivre consciemment une épreuve, déstabilisante mais que l’on apprend à aimer, et qui, certainement, nous laissera des traces à l’avenir. Sous cette carapace inoffensive sommeille donc une force secrète. A surveiller de près.

 

Au tour de nos Irlandais préférés

 Prévu à 20h50, les garçons arrivent vers 21h05. Et finissent avant 22h. Un peu court, sachant qu’une ou deux reprises n’auraient fait de mal à personne. Mais le groupe ne semble pas vouloir déroger à l’identité unique de son premier album. Une première œuvre certes incroyablement forte et cohérente, qui n’admet aucune sortie de voie, mais dont l’unicité ne devrait pas refuser sur scène certains apports bienvenus. Sur dix chansons, neuf seulement sont jouées. Les quelques minutes qui précèdent l’entrée du groupe semblent faire partie de la prestation, avec trois morceaux dont les versions enregistrées passent dans la salle à fort volume, mais sans personne sur le devant de la scène. Le public attend, impatient. Une question nous taraude alors : si ces morceaux (d’ailleurs très bons) font partie de l’univers musical du groupe, pourquoi ne pas les avoir joués eux-mêmes ? Loin d’être une trahison à leur identité, cela aurait surement renforcé cette dernière, car les influences ne sont jamais que des influences, et servent à gagner en pertinence et en profondeur. Surtout avec un groupe comme The Murder Capital, qui emprunte à beaucoup d’autres pour créer et renforcer un univers cohésif et très intime. Bon…

 

Une puissance toujours sauvage…

 Quoi qu’il en soit, avec un seul album à leur actif, difficile d’allonger ses sets. On ne leur en veut qu’à moitié. Ce qui nous importe réellement, c’est la qualité de leur proposition. Ils ouvrent directement avec leur morceau phare : « More is Less », contrairement au Nouveau Casino où ils avaient opté pour « Slowdance », une phénoménale montée en puissance. Nous avions d’ailleurs regretté de l’entendre si tôt, à un moment où le son n’est pas encore tout à fait réglé et où le public a besoin d’une bonne claque pour s’échauffer. « More is Less » convenait ici d’avantage à une ouverture, commençant le concert sur les chapeaux de roue. Le chanteur descend directement vers nous pour former un cercle au milieu de la fosse. Nous sentons son envie de nous voir s’affronter sous la sueur. Un concert de Murder Capital n’admet pas l’immobilité et fait appel à notre physique. Nous sommes vite emportés dans un tourbillon sonore auquel il semble difficile d’échapper, même pour les plus timides qui se voient soudainement pousser des ailes en entendant le cri perçant du chanteur sur la fin de « More is Less ».

 

… atténuée par un dosage maitrisé

 Néanmoins, le groupe a plusieurs cordes à son arc et réussit comme toujours à doser parfaitement son show, alternant entre brutalité précipitée et spontanée (« Feeling Fades, violence calculée (« For Everything »), et douceur maîtrisée (« On Twisted Ground »). « Love Love Love » détient la particularité en concert d’être d’une intensité apaisante. Les mots d’amour se mélange à des coups de guitare incisifs, et font du sentiment central du rock, de l’art et de la vie une épreuve sonore à multiples facettes.

Le concert poursuit sa route, avec un groupe que l’on sent heureux et épanoui d’avoir réussi à atteindre ce stade. Leurs têtes nous inspirent les meilleurs sentiments, car on y lit l’effort et l’honnêteté d’une démarche. Ce qu’ils nous livrent est pure et sincère : leurs âmes de rockeurs, que l’on devine authentique. Le public, dont la moyenne d’âge semble assez élevée, nous prouve encore une fois que le rock intéresse de moins en moins les jeunes. Quel regret ! Car c’est un véritable moment de partage qui se produit au Café de la danse ce soir-là, un moment destiné à toute personne qui se sent habité en son intérieur par la jouissance du rock. Et quelle plus belle jouissance que celle-ci, spontanée et sincère. Autant intimiste que minimaliste, un concert de The Murder Capital réveille nos désirs enfouis et restés secrets, si bien que la salle transpire de partout quand les dernières notes se font déjà entendre… Trop tôt… Nous ne reviendrons pas dessus.

 

 

Un concert malheureusement non dénué de défauts

 Cependant, quelques reproches sont tout de même à notifier : tout d’abord, une qualité sonore décevante, qui n’aura pas permis de délivrer toute la rage de la prestation. On reste plusieurs fois sur notre faim, dû à un son brouillon et à des instruments que l’on a parfois du mal à identifier voire à entendre… Bof pour un concert de rock. Ensuite, la prestation des garçons semble un peu trop quadrillée, calculée… Peu d’improvisation, aucune expérimentation. Juste l’album, dans un ordre différent, mais l’album quand-même, avec exactement les mêmes notes, les mêmes montées, les mêmes paroles, le même rythme. Zéro surprises. On regrette ainsi le manque de prise de risques, qui refusera au concert toute envolée, chose pourtant immanquable à tout rockeurs qui se respectent…. On se contentera de ça pour l’instant. Mais pour leur prochaine tournée, le groupe a encore des choses à apprendre et à améliorer pour passer de bon à très bon. Pour un jour devenir mémorable… Qui sait ? Personnellement, nous misons sur eux sans hésitations.

 

Retrouvez juste ici l’interview qu’ils nous avaient accordé en novembre dernier !

 

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