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Tout d’abord, place au direct, place à l’information. Les nombreux fans du roman After signé Ana Todd peuvent enfin souffler. Après des mois d’attente, un suspens sans fin quant à qui interprètera Hardin, voilà qu’enfin est dévoilée la toute première bande annonce de l’adaptation cinématographique de la série de romans.

Le 12 avril 2019, Hardin et Tessa prendront vie sur grand écran grâce au traits d’Hero Fiennes Tiffin et de Josehpine Langford qui n’est autre que la sœur de Katherine Langford que vous connaissez pour son rôle dans la série 13 Reasons why.

After c’est l’histoire, relativement classique, convenons-en, de Tessa jeune fille bien sous tout rapports qui débarque à l’université pour sa première année d’études. Grâce à sa colocataire rebelle (et fan de rock puisqu’elle a les cheveux rouges), elle rencontre le beau, dangereux et impulsif Hardin. Leur histoire d’amour tumultueuse va tout changer pour elle… comme pour lui.

Voilà, c’est cette histoire qui est racontée 5 tomes durant avec de nombreux rebondissements plus ou moins bien écrits mais toujours mettant en opposition un amour passionnel, un sale caractère et un sombre passé. A cela, il faut ajouter, pour ceux qui découvrent l’existence d’After que l’auteure des romans s’est inspirée pour créer ses personnages, des membres de One Directions, Hardin étant… Harry Styles. Hardin/ Harry voilà hein. Cette anecdote pourrait si vous êtes un connaisseur, vous rappeler 50 Shades of Grey qui était aussi une fan fiction mais de Twilight cette fois. Pour refaire le clin d’œil Christian c’est Edward, Ana c’est Bella et bon mettez une photo de l’acteur qui joue Carlisle dans Twilight et celui qui joue le père de Christian dans 50 Shades of Grey et dites moi si vous ne trouvez pas un certain air de ressemblance.

Bref avant d’entrer dans le cœur de notre propos, découvrez la bande-annonce du film très attendu:

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Plaisirs coupables littéraires, véritables plaisir même pas coupable pour d’autres, on en parle?

Les Arlequins, voilà l’ancêtre des livres à succès qui ont fleuri ces dernières années mettant en scène des histoire d’amour tumultueuses et passionnées. Les fameuses ménagères ( le vilain mot) les lisaient pour s’échapper de leur train train ou du moins c’est la vision qu’en avait le reste du monde. Seulement voilà, l’arrivée de Twilight a tout bouleversé. Il a en effet rappelé, bien après que les séries mélodramatiques type « Beverly Hills » aient déjà fait le boulot que les adolescent(e)s étaient les premièr(e)s consommateurs (trices) de ce types d’aventures. Pas besoin de revenir sur le phénomène Twilight que tout le monde a vécu, avant d’en rire à gorge déployée, moquant les fans assidus de la saga qui ne demandaient qu’à rêvasser à une histoire d’amour avec un vampire. Enfin, un mec mort quoi qui plus est un puceau de 120 ans. Oui c’est dans les livres, non, je n’invente pas. Parce que ces livres et ces films, je les ai lu et vu. D’abord pour leur facilité d’accès puis aussi parce qu’on se prend au jeu, ayant envie d’avancer dans cette histoire et enfin parce que c’est amusant. Amusant de voir tous les points faibles d’une histoire qui pourtant pourrait être bien mieux. Comme par exemple pourquoi Edward et Bella n’ont-ils aucun sujet de conversation en dehors du fait qu’ils s’aiment et se mettent en danger? Ou pourquoi une fille doit-elle se marier et devenir mère à 17 ans pour prouver son amour? Qu’est ce qui peut bien faire croire à l’auteure qu’un bouquin supposé parler de mise en danger peut (attention spoiler) ne jamais sacrifier un seul de ses personnages et continuer à garder la notion de danger? Amusant aussi de se laisser prendre dans l’histoire, de lire sans faire d’efforts, le monde est compliqué, l’art est sublime et complexe. Il faut se frotter à tout ça mais quand tout ça est de trop, l’histoire la plus basique, comme celle que proposait Twilight fait du bien au cerveau, est facile à critiquer et à analyser. Malgré son style littéraire très limité (ceci est un mot doux), les réactions de ses personnages parfois absolument what the fuck, ses tendances mormones qui se font sentir dans la lecture, Stéphanie Meyer a fait le boulot. Elle a fait rêver son lectorat et a su créer ce délicieux plaisir coupable, celui qu’on aime voir pour de vrai et dont on aime aussi se moquer avec délectation. Comme un bon nanar de requins en somme, dont vous trouverez quelques exemples à voir ici,  toujours diablement efficace.

De là est né, un phénomène espéré et logique. Le rappel qu’une bonne histoire d’amour- impossible de préférence- avait toujours un énorme succès…

Fan Fiction, l’évolution du genre

50 shades of grey
Anastasia dans tous ses états… comme toujours

Si beaucoup d’ouvrages adressés à un public adolescent ont alors vu le jour, que les dystopies à la Hunger Games ont aussi gagné du terrain, que des séries/ films comme Vampire Diaries, The Originals, Shadow Hunters ou encore Sublime Créatures naissent des suites de ça et rencontre le grand succès qu’on leur connait, ils ne sont pas les seuls à découler de l’engouement Twilight. Non puisque survint un nouveau phénomène encore plus fort que son prédécesseur : 50 Shades of Grey, écrit donc, si vous avez suivi par une fan de la saga mettant en scène le vampire amoureux et sa maladroite petite amie.

En effet, grâce à l’air Internet, les fans du Monde entier, cherchant à approfondir les histoires des héros qui les avaient fait rêver, ou des artistes qu’ils adulent, se sont donnés rendez-vous sur des sites et formes dédiés, pour partager les histoires qu’ils pouvaient leurs inventer. Parfois pour donner vie à des histoires bien loin de la trame d’origine des matériaux existants existants, parfois aussi pour ajouter des scènes d’amour qu’ils auraient souhaité qu’on leur montre, parfois pour créer des couples ou leur faire vivre des scènes d’amour épiques ou pour creuser leur sexualité. Tout dépend de l’auteur des lignes. Certains d’ailleurs profitant d’une très belle plume, d’autres moins. C’est sur un forum que l’auteure EL James a pu apporter sa vision d’Edward et de Bella.

Ce que 50 Shades of Grey apportait cette fois, c’était la réponse universelle à cette question. Qu’est ce qui manque à Twilight? Le style? Des enjeux? Moins de clichés? Une connaissance du monde des vampires? NON, non! Du sexe enfin! Du sexe sauvage, incluant des fessées et surtout beaucoup de « je t’aime » « moi aussi » bref du danger dans une salle qui coûte une fortune, la red room. Rencontrant un certain succès face à son idée mais ben obligée de changer les noms de ses héros pour pouvoir aller plus loin, voilà qu’elle crée une histoire différente avec de nouveaux protagonistes. Sauf que bon, si o y regarde de près on sait tous qui est supposé être qui.

Intriguée par le bouche à oreille qui découlait de ces livres, j’ai tenté de les lire avec bienveillance, mais le coup de la déesse intérieure, les scènes du « si seulement il m’aimait », « Ana je t’aime », « Pourquoi ne m’aime-t-il pas? » ont fini par avoir raison de moi. Le deuxième tome a été insurmontable et insurmonté d’ailleurs. Pas les films, puisque s’ils faisaient rêver certaines personnes et après tout pourquoi pas? Changer un conjoint non docile en un gentil agneau et en profiter pour vivre une vie de princesse fait rêver les cœurs romantiques, il n’y as pas de mal ça. Pour d’autres, c’était l’occasion de regarder ce gros plaisir coupable en bande et de rigoler franchement de ces aberrations. Le deuxième film, à jamais dans mon cœur, profitait d’un lot de scènes tellement surréalistes qu’il devenait la meilleure comédie involontaire de l’année. Et haut la main. La scène de l’hélicoptère est un chef d’œuvre à elle seule. On n’avait rien vu d’aussi absurde en terme de mélodrame depuis l’excellente série qu’était « Sunset Beach ». Tout dedans sent le fan service, la mère qui ne veut pas que son fils meurt pour rentrer passer du temps avec sa belle. Oui, elle lui dit que son histoire d’amour est trop top alors que l’hélicoptère de son fils est perdu dans la forêt. BIG UP d’ailleurs à Jamie Dornan et son jeu au moment du crash, puisque personne n’aurait aussi bien interprété le désintérêt pour son propre sort. Le retour du héro qui après un crash a un peu de cambouis sur le visage ( Vous n’êtes plus mort Christian? Non je vais mieux merci) et rentre pour se faire sa douce fiancée, voilà un moment de cinéma qu’il ne faut pas rater. Plus fou que le requin à deux têtes vs Jorsey Shore. Seulement voilà toutes les bonnes choses ont une fin, un dernier volet, lui aussi complètement barré, involontairement (haha Taylor, la majordome qui jette son écouteur de rage, c’est trop!) clôturait les aventures de nos deux héros laissant à jamais un vide dans nos cœurs. Et si, certes, on peut quand même en rire hein, il se peut que 50 Shades of Grey aie aussi su faire plaisir tout autrement à une partie de la population. Celle qui avait besoin de fantasmer librement et qu’on lui raconte de simples histoires d’amour. Finalement toutes celles qui s’affichaient avec, le lisant partout dans les parcs et les transports rappelaient peut-être quelque chose d’instinctif au Monde. La femme a ses fantasmes et non le sociopathe Christian, malgré ses fouets ne menait pas la danse de son couple, c’était en réalité Anastasia, la fille à priori banale, madame tout le monde, à laquelle il était facile de s’identifier qui la menait. Il faut quand même ajouter que les livres et films ont laissé un certain point d’interrogation au dessus de la tête de nombre d’hommes démunis. Les femmes veulent-elles en fait qu’on leur mette des fessées? Le missionnaire toutes les deux pages, est-ce du BDSM? – A la première question, il est impossible de répondre pour toutes mais pour l’écrasante majorité, il s’agit sûrement plus du fantasme du bad boy torturé à soigner et d’une sexualité assumée qu’autre chose. Christian est magique, à chaque fois qu’il souffle vers Ana, elle a un orgasme, c’est vraiment mais alors vraiment une image hyper réaliste de la vie.

N’empêche qu’importe les motivations de chacun, la fin de ce cycle laissait un trou dans nos vies… et voilà qu’arrive After.

After, après moi le néant

after le film

Le succès de la saga d’Anna Todd a été telle que 5 livres plus tard, elle écrivait même ses spin off. Loin de la catégorie romans pour ado, il fallait aller jeter un œil dans la littérature rose pour se la procurer. En dehors de l’aspect fan fiction, qu’ont en commun les trois œuvres évoquées? La présence d’une jeune-fille, vierge, toujours vierge (POURQUOI?!) et naïve, découvrant les plaisir de l’amour et charnelles aux côté d’un bad boy très dangereux pour diverses raisons. Pour Hardin c’est son tempérament sanguin qui prime d’ailleurs et ses tatouages et le fait que le mec expert en littérature n’arrive pas à faire une phrase sans dire putain. A cela s’ajoute le jeune âge des héros, puisque plus on est jeune et plus on aime avec passion. Tout d’ailleurs son amoureux(se), ses copains, son artiste préféré…

De quoi faire mal aux plus féministes d’entre nous? Peut-être un brin oui, puisque voir l’héroïne se faire maltraitée page après page peut sembler une vision bien étrange de l’amour respectueux et égalitaire.

Seulement voilà, avec ce type de romans, qui se lisent facilement d’ailleurs, il ne faut jamais chercher à entrer dans une grande réflexion politique ou métaphysique, non, il faut juste abandonner toute réflexion et suivre l’histoire page après page, retomber en adolescence, tout simplement.

Et finalement ça marche? Ca se lit tout seul, du moins et ce jusqu’au quatrième tome, qui va trop loin dans la maltraitance de ses personnages. En plus de tourner en rond, il devient compliquer de même avec le cerveau en off, comprendre les motivations des deux personnages et d’une auteure qui n’a pas dû prendre l’avion bien souvent à en juger par sa connaissance du Monde.

Et cette question qui vient parfois à la lecture de l’œuvre, quel est le problème de l’auteure avec les parents? Pourquoi faut-il que les parents débarquent absolument tout le temps dans cette histoire? Qu’ils soient en continue avec leurs enfants? Ces gens là n’ont pas d’amis avec qui trainer plutôt que leurs parents?

Il reste néanmoins, le premier tome aux accents juvéniles et au retournement final qui sent bon les vestiges de l’adolescence et des séries à la Dawson’s Creeks et autres qu’on prenait plaisir à regarder, ça, le sexe en plus. Le fameux sexe qui ne rend pas l’histoire plus adulte pour autant et qui n’apporte qu’à ceux qui ont vraiment l’envie de fantasmer dans le moindre détail. Il reste également une histoire universelle, blindé dans un premier temps de retournements de situations qui donnent envie de voir où va cette histoires et de croire que l’amour résiste à tout. Et au moins deux personnages ayant un goût partagé pour la littérature, ce qui fait que au moins, cette fois, ils peuvent avoir des choses à se dire. Par contre, le tacle sur Harry Potter qui seraient de mauvais romans quand on a écrit After, je ne sais pas si c’était nécessaire. D’autant plus dans la bouche d’un expert qui ne comprendrait pas la différence entre saga qui fait rêver et peut s’adresser à un large public et romans centenaires et classiques.

Le film devrait sans doute faire beaucoup parler de lui alors que de nombreux médias chercheront à s’en moquer ou à décrypter le pourquoi du comment ça marche. Ca marche parce que c’est un plaisir coupable. Que ça tire des ficelles connues. Un peu comme un plat de purée ou de coquillettes, rien à voir avec de la grande cuisine et pourtant, un plaisir pour un grand nombre. Ca marche parce que tout ne peut pas répondre à de hauts critères intellectuels, et parce que finalement les histoires d’amour torturé, c’est ce qui fait le plus rêver.

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