Le 11 octobre 2018, la rédaction AlloCiné a publié aux Editions Alain Ducasse, « Back to the 80’s – Génération Vidéoclub !« , lettre d’amour au cinéma des années 80 et aux années VHS à travers 100 films culte. L’occasion pour la rédaction de présenter le livre au cours d’une projection spéciale de SOS Fantômes et d’avoir en invité spéciale le doubleur Richard « The Voice » Darbois. Une soirée Madeleine de Proust toute en nostalgie.
Back to the 80’s – Génération Videoclub! :
C’est quoi un film culte?
Qu’est ce qu’un film culte? Il est vrai que ces derniers temps, le terme a été plus que galvaudé et utilisé à toutes les sauces. En se rendant à la soirée organisée au Forum des Images le 17 octobre 2018 pour la sortie de « Back to the 80’s – Génération Vidéoclub !« , le débat faisait rage entre membres de la rédaction de Pop&Shot. On peut adorer Empire du Soleil (et c’est le cas de l’auteur de ces lignes) et considérer néanmoins que le film culte de l’année 1986 est incontestablement « Top Gun« . Un film culte, c’est quelque chose allant au delà de la technique, de la performance. C’est la Madeleine de Proust, le Plaisir Coupable, c’est de ces films qui marquent et dont on se souvient des années après, le contexte et l’endroit dans lesquels on a pu les visionner. C’est celui qui a fait rêver, qui a permis de s’échapper du quotidien, celui qui a fait fantasmer. On a voulu devenir barman en regardant « Cocktail« , apprendre à danser devant » Dirty Dancing » ou bien partir à la chasse au trésor après avoir vu « Les Goonies« . Un film culte c’est un rappel indélébile à l’enfance, à l’adolescence, à la jeunesse en général. Un film culte c’est un film marqué au fer rouge dans son inconscient et qui, que l’on soit cinéphile ou non, fait partie de son inconscient. Un film qui finit par faire partie de soi. Qu’on reverra souvent ou auquel on empruntera éhontément des répliques dans la vie de tout les jours.
Back to the 80’s – Génération Videoclub! :
On a pas tout les jours 8 ans…
En rentrant dans la salle 500 du Forum des Images, la nostalgie battait son plein avec des extraits de BO des films des années 80, projections sur grand écran de répliques cultes convoquant tout aussi bien Shining que Rocky IV et un nombre impressionnant de spectateurs portant T-shirts ou casquettes Jurassic Park! Mais tout ça ce n’était rien comparé à l’émotion provoquée par l’interruption du speech de Yoann Sardet par un florilège de voix en provenance direct des décennies passées : Richard Darbois, doubleur officiel d’Harrisson Ford, Danny Glover, Patrick Swayze, Arnold Schwarzenegger, Dan Akroyd ou bien encore Richard Gere. Peu importe la date de naissance, à ce moment précis, l’age moyen de la Salle 500 du Forum des Images n’excédait pas les 10 ans. Indiana Jones, le Génie, Bodhi, Docteur Ian Malcolm, le Capitaine Crochet… Impossible d’être exhaustif tant la carrière de Richard Darbois est longue et tant il aura marqué toute une génération de cinéphiles en herbe. Une carrière sur laquelle Richard Darbois est revenue de bon cœur lors d’une séance de questions/réponses après la projection de « SOS Fantômes« , un film parfait pour maintenir cet état second dans lequel le spectateur aura été plongé tout au long de la soirée : celui d’un enfant de 8 ans qui regarde bouche bée la VHS qui vient de se lancer dans le magnétoscope.
Back to the 80’s – Génération Videoclub! :
Est ce que c’est bien?
Si une période se prête bien aux films cultes, ce sont bien les années 80 (ainsi que les années 90 prévues pour une éventuelle suite), la consommation de films s’est démocratisée et a fait son apparition dans les salons de tout à chacun. Toute une génération a pu facilement s’ouvrir à tout un pan de la culture ciné. Avec du bon et du moins bon. De l’avouable et du moins avouable. Illustrant à merveille cette richesse, les cent films proposés dans le livre de la rédaction d’Allociné » Back to the 80’s – Génération Videoclub! » plongeront les plus anciens dans leurs souvenirs et les plus curieux à la découverte ou redécouverte d’œuvres classiques. Bénéficiant d’une très belle mise en page c’est un très bon ouvrage à avoir pour lancer des débats cinéphiliques essentiels et enflammés sur les films nommés (Superman II?!) et ceux qui ne le sont pas (Police Fédérale Los Angeles? La Folle journée de Ferris Bueller?)!
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