Fabricant de larmes a fraîchement débarqué sur Netflix et voilà déjà que le film se situe dans les premières places des visionnages de la plateforme. Le métrage italien réalisé par Alessandro Genovesi et adapté du roman d’Erin Doom avait d’ailleurs tout pour séduire : une histoire d’amour torturée, des adolescents super beaux gosses, un sombre passé … la recette des histoires qui font toujours plaisir qu’on les prenne au sérieux ou non. Le fait est qu’on y prend facilement goût. Mais le drame a frappé. Le film n’est pas seulement mauvais, il est si mauvais qu’il ferait passer « 50 shades of Grey », cette douce comédie involontaire, pour un chef d’oeuvre. Après avoir autant rit que grincé des dents devant, on vous propose un tour des nombreux problèmes que l’on rencontre au cours de 103 longues minutes de visionnage. Promis, c’est pépite. Attention on spoile absolument tout !

le fabricant de larmes affiche
La rose noire fameux symbole d’un amour torturé …

Fabricant de larmes de quoi ça parle ?

Lors d’un accident de voiture, Nica (Caterina Ferioli) est blessée et ses parents tués sur le coup. Elle sera alors placée dans un orphelinat, le Grave tenu par la terrible Margaret Stoker (Sabrina Paravicini)  qui inflige aux pensionnaires de son institut des sévices psychologiques et physiques. Parmi les enfants se trouvent à la fois Adeline, une orpheline en attente de futurs parents comme elle mais aussi Rigel (Simone Baldasseroni) , un petit garçon qui semble être le protégé de Margaret, le seul à être épargné par la directrice. Quelques années plus tard, Nica et Rigel sont tous deux adoptés par le même couple. Si dans un premier temps, leur relation semble particulièrement toxique, leurs sentiments se révèlent au fil du temps jusqu’à les consumer peu à peu.

Le Fabricant de gêne

nica et rigel le fabricant de larmes
Une tension sexuelle existe entre ces deux personnages

Tout commence bien mal. La petite Nica perd ses parents dans un tragique accident de voiture… qui a bien peu de sens. Un camion qui roulait au milieu de la route et que le père n’esquive pas parce que euh il ne l’esquive pas. Sa mère a pourtant le temps de lui donner une dernière directive de vie « le loup n’est le méchant de l’histoire que parce qu’on lui laisse cette place », ça laisse songeur.  Le loup c’est un clin d’oeil super fin à Nigel, le méchant de l’histoire au coeur tendre. Mais voilà qui viendra plus tard. Pour l’instant, aidée par une réalisation à la lourdeur rare et aux gros filtres plus sombres que ceux de Twilight, notre petite Nica se retrouve orpheline et sans une égratignure. Dans son orphelinat, tout est triste. Margaret, l’horrible tenancière de ce lieu maudit qui apparemment n’a absolument aucun personnel, veut faire vivre l’enfer aux enfants qu’elle héberge et qui ont évidemment tous les même âge.  Elle lui fait d’ailleurs confisquer son collier, seule souvenir de sa maman. Un collier en forme de papillon, parce que Nica veut dire papillon, parce qu’elle est belle et fragile comme un papillon – les indices sur la qualité du métrage interviennent immédiatement, on peut au moins lui reconnaître de ne pas mentir.

C’est là qu’elle rencontre sa meilleure amie, Adeline (Eco Andriolo Ranzi), qui a tous les critères de la meilleure amie : comprendre insipide, gentille, sans personnalité et moins belle que l’héroïne. Les années de souffrance passent sans adoption. Et notre héroïne, comme Bella nous fait la narration de son histoire avec des phrases toutes faites récitées sur un ton inspiré. Mais voilà que Nica a un rêve, comme Raiponse, c’est d’être adoptée. Elle a en réalité, et ça va surement en surprendre plus d’un.e , toujours voulu avoir une famille ! Enfin à ses 16 ans, son voeu est exaucé. Des gentils parents la choisissent. Certes, elle aura une période d’essai mais tout de même, quelle chance ! En sortant de l’orphelinat quelle n’est pas leur surprise en entendant quelqu’un jouer du piano. Et la surprise est d’autant plus de taille que c’est un super beau gosse qui se cache derrière l’instrument. Ni une ni deux, comme si c’était promo sur les pulls, ils décident d’adopter les deux enfants et tout le monde monte en voiture. Sauf que Nica et Rigel ne s’entendent pas et doivent faire bonne figure pour rester adoptés. Et puis s’ils disent être comme frère et soeur, une tension (sexuelle) existe entre eux.

Nica elle est plutôt frustrée, ça se voit avec finesse au fait qu’elle porte toujours une queue de cheval. Rigel, lui, est torturé, ça se voit avec finesse quand il joue du piano avec l’air pensif et triste. Leurs premiers échanges dans la maison sont d’emblée problématiques. Il l’appelle « Papillon » comme si c’était une sorte d’insulte, s’auto qualifie de loup ( il n’y a pas à faire ça) et lui dit de ne pas venir dans sa chambre. Alors qu’elle n’essaie pas d’y aller de toute façon. En plus, il la menace en se collant très fort à elle et en lui tournant autour, comme un bon gros prédateur sexuel. Christian Grey est en admiration, même lui envoyait un peu moins chier Anastasia pour la draguer. Mais bon, qui resiste à se faire mal parler et maltraiter par un beau gosse ? Pas Nica, qui d’ailleurs profitera rapidement d’un Rigel torse nu pour montrer ses beaux abdos. Lui c’est un prédateur, un homme brisé par la vie. Elle, c’est une fille merveilleuse. Vous vous souvenez quand Bella tombait tout le temps dans Twilight parce qu’elle est maladroite ? Que c’était SON trait de personnalité ? Cette fois-ci Nica aime les animaux. Du coup, elle a de petits pansements au bout des doigts parce qu’elle adopte tous les animaux pour les soigner et qu’apparemment ils lui rongent le bout des doigts en continu. (Pourquoi le bout des doigts ? Pourquoi cette idée ? ). Cette passion de gentille pour les animaux donne lieu à deux scènes qui ont de quoi devenir culte. Puisque Nica se trouve son Jacob en la personne de Lionel (Alessandro bedetti). Un lycéen qui va tomber furieusement amoureux d’elle au point de la stalker, l’agresser sexuellement aussi mais tout ça est raconté comme si c’était de la drague et de l’amour passion pour que ça passe.

Le fabricant de PLS

Rigel au piano le fabricant de larmes
Rigel joue du piano pour avoir l’air super sombre

Pour qu’on comprenne que la protagoniste aime les animaux, il est important de créer un échange explicite sur le sujet, tout bon scénariste vous le dira. Dans les faits, ça donne ceci. Lionel se présente et Nica lui retire un escargot sur la pull. Ce n’est jamais arrivé à personne. Si quelqu’un a déjà eu un escargot accroché au pull qu’il portait sur lui au lycée, pitié qu’il me contacte pour m’expliquer comment ça a pu arriver sur son épaule. Le dialogue qui suit se ressent un peu comme ça :

Nica : Ho Lionel attention tu as un escargot sur le pull. Je te l’enlève et je t’explique ce qu’est un escargot parce que je connais bien les animaux. En fait ils ont une carapace mais si on l’écrase ils peuvent mourir. Ce qui est leur moyen de défense peut aussi les condamner. Clin d’oeil sur le fait que je suis aussi un être fragile.

Lionel : Tu viens de me sauver la vie ! Merci. En plus c’est si intelligent ce que tu dis, je vois que tu as une grande expertise du monde animal. Tu m’expliqueras ce qu’est une girafe un jour ?

Nica : C’est un chien avec une jambe à la place du cou. Et je voulais surtout sauver l’escargot.

Mais une fois ne suffit pas. Dans un second échange plus tard avec Lionel, Nica décide de garder une cuillère en bois au lieu de la jeter. Ca peut toujours servir dit-elle si elle trouvait un oiseau avec une aile brisée et qu’elle devait la réparer. Mais de quel oiseau elle parle ? Pourquoi ? Combien de cuillères à usage unique léchée a-t-elle chez elle ? Est-ce pour ça que les animaux lui bouffent les doigts ? Lionel est évidemment charmé et décide donc de lui proposer un date.

Tout naturellement pour Rigel, l’affaire passe crème. Le mec qui n’est pas abusif va donc aller péter la gueule de Lionel salement parce que Nica, elle doit être à lui pour qu’il puisse se refuser à elle. Certes, elle a rien demandé mais il doit dire non et se frotter à elle avec des phrases du type  » Si tu te colles à moi tu vas brûler les ailes papillon. Je suis le loup, et ne m’approche pas pendant que je te tripote en te disant de partir. » Et voilà que pendant le combat qu’il a initié, le pauvre Rigel est blessé. La tension sexuelle qui était palpable bien que les protagonistes ne se disent jamais rien devient explicite. Tout en lui disant de rester loin de lui, il se frotte à son ventre et lui touche la poitrine. Il se frotte d’ailleurs très souvent à son ventre en ayant l’air de souffrir le martyr, gros regard mélodramatique. Que ce ventre lui fait du mal … L’amour passion est là, elle ne peut s’éloigner du « loup » et il voudrait bien lui montrer son « loup » mais ne veut pas faire mal au papillon…

Le fabricant de cringe

le fabricant de larmes
Nica, sa queue de cheval et « LE loup »

Chaque scène respire le cringe. Les pensées de Nica en trame narrative ne font que renforcer cette sensation de ne pas trop comprendre ce que l’on voit et de quel fantasme étrange est tirée cette histoire. Tout est très explicité au cas où le public serait très très bête. Quand Rigel joue du piano, il attrape d’ailleurs un papillon dans sa main. L’écrasera-t-il ? Nica qui l’observe en a le souffle coupé. Eh non, il le libère, il a le coeur tendre on vous dit. A chaque dialogue s’ajoute l’idée qu’ils doivent être frère et soeur. Même sans lien sanguin, quand même ils ont été adoptés ensemble à 16 ans.

L’héroïne se fait aussi des amies. Que des filles. Celle qui l’accueille le premier jour au lycée, Billie et devient immédiatement sa pote. On ne sait pas trop pourquoi puisqu’on ne les voit être complices à aucun moment. Du coup, c’est pas mal qu’Anna, la mère adoptive de Nica l’explicite un peu pour nous : « C’est bien tu as des amies dès le premier jour »

Nica : « Non je t’ai dit que  j’ai parlé à la meuf qui faisait le comité d’accueil au lycée même si personne ne fait ça dans la vraie vie. »

Anna : « Si, tu as une nouvelle amie insipide pour montrer que tu es un personnage que tout le monde apprécie grâce à ta beauté et ton expertise du monde animal.  »

Et puis, il y a aussi la pote de sa pote : Miki. Elle est au début très désagréable et ne dit même pas bonjour (alors que les yeux c’est le reflet de l’âme). Puis sans transition, l’invite dans sa grande maison. Elle est riche et ça se souligne de cette façon : « Rentrez les filles, je finis de brosser mon cheval et je demande aux serviteurs de nous faire à manger. » Vraiment. Même si Miki n’aime pas parler de son argent et que ça n’a absolument aucun interêt pour l’histoire. Toujours est-il qu’il existe une tradition au lycée : glisser dans le casier des filles une rose un jour spécial sans révéler qui a posé la dite rose. Chaque année Billie en reçoit une sans savoir de qui ça provient. C’est en fait sa meilleure pote qui lui laisse parce qu’elle est amoureuse d’elle. Ouf, on pensait que le film jouait d’un sexisme et d’une hétéronormativité malsaine et voilà que non en fait. Bon si, puisque l’histoire de révéler ses sentiments à sa meilleure amie sera bien vite oubliée. Ou la scène a été coupée au montage ou le scénariste a zappé cette histoire dont de toute évidence il se tapait.

Nica elle, reçoit une rose noire. La preuve d’une amour dévorant et malsain, c’est explicité- c’est vraiment dit clairement, presque lentement au cas où vous seriez trop stupides pour comprendre.  Mais qui a mis la rose noire dans le casier ? Le suspens est insoutenable. Pendant ce temps, Nica et Rigel continuent de se frotter et de mal se parler sous le regard jaloux de Lionel. Ce dernier finit par emmener Nica à la soirée du lycée et la coince dans une salle de classe. Là il l’embrasse de force et tente d’abuser d’elle. Mais bon tout va bien puisque Rigel débarque et pète la gueule du mec. Trop de tension sexuelle, ça y est c’est LE moment : nos frères et soeurs s’avouent leur passion dévorante l’un pour l’autre et couchent ensemble. L’amour c’est beau.

Le fabricant de fin expédiée après plus d’une heure de vide

rigel nica the tearsmith
Un baiser sous la pluie pour toujours plus de romantisme et d’originalité

Visiblement au montage, ils se sont dit que cette histoire de merde avait déjà beaucoup trop trainé. Il est donc temps d’envoyer du bon gros mélo et d’en finir pour le plus grand bien de toutes et tous. Lionel, toujours aussi jaloux agit comme quelqu’un de raisonnable comme tout l’entourage de Nica. Il coince les tourtereaux sur un pont avec sa voiture en parlant avec mépris de leur relation « incestueuse » qui pour rappel n’est absolument pas incestueuse. Il les menace, tente de les tuer en leur fonçant droit dessus avec sa voiture. Non pas parce que le mec a sa place derrière les barreaux et qu’il se fait une fixette sur une meuf qui ne veut pas de lui. Mais parce que comme le suggèrent dialogues et réalisation, il a toutes les raisons d’être choqué par cette relation si complexe et malsaine. Aussi, il s’inquiète un peu pour Nica parce que Rigel il est quand même étrange. Donc d’inquiétude le voilà qui essaie de la renverser pour la faire reprendre ses esprits et se mettre enfin avec lui. Oui, le film donne une jolie image du féminicide. Nos amoureux sautent donc naturellement dans la rivière pour se sauver.

Si jusque là tout n’était pas horriblement lourd, qu’on ne trouvait pas assez que ça en faisait des caisses, voilà qu’arrive le sommet des mauvais soaps, ce que seuls les pires séries osent. Le jumeau diabolique me demanderez-vous ? Non ça c’était dans 365 DNi, film lui aussi en dessous de toute attente. Cette fois, c’est donc… le coup du coma ! Bingo. Rigel est dans le coma mais ce n’est pas le seul problème. Seulement un petit coma n’aurait pas été assez dramatique. Il fallait continuer d’en faire des tonnes et des tonnes. Voilà donc qu’en fait Rigel se sentant trop « loup » et ne voulant pas compromettre l’avenir de Nica a refusé son adoption. C’est la méchante Margaret qui a récupéré sa garde ! Et comme elle est vraiment super méchante elle interdit à Nica d’entrer dans sa chambre, à l’hôpital où elle ne peut le voir qu’à travers une fenêtre sans le toucher. Ce moment de l’histoire oblige forcément à faire une recherche rapide sur l’autrice du roman pour savoir si par hasard elle aurait moins de 15 ans et abusé de « Pretty Little Liars ». Ca pourrait expliquer des choses. Mais même pas.

En parallèle, les enfants de l’orphelinat aujourd’hui tous âgés de 16 à 18 ans lancent leur procès contre leur bourreau. Nica accepte finalement dans un non retournement de situation que tout le monde a vu venir même le mec qui s’était endormi devant le film, de témoigner. La voilà à la barre :

L’avocate de la méchante : Nous sommes ici pour faire le procès de Margaret la méchante donc tout à fait normalement à la place je vais te balancer des trucs bizarres sur ton histoire d’amour dont je sais pas comment je les sais pour te mettre dans le malaise même si c’est sans rapport.

Avocat de la défense : objection votre honneur même si ça se dit pas en Italie !

Son honneur : Répondez à toutes les questions harcelantes et hors sujet Nica, je veux le potin.

Avocate de la méchante : Vous êtes amoureuse de Rigel et il a préféré plutôt que de sortir avec vous retourner à l’orphelinat parce que personne ne vous aime. C’est vous la méchante, jamais vous resterez avec ce super BG.

Nica : Heu l’histoire est plus complexe.

Avocate de la méchante : Oui ou oui il a choisi son retour à l’orphelinat ?

Nica : oui mais …

La voilà qui part aux toilettes, pleure, se fait réconforter par sa nouvelle mère aimante et enfin nous offre le pire monologue de l’histoire du cinéma. Si les frères Lumière avaient su …

Nica : Je vais pas parler de la maltraitance que j’ai subit même si c’est le sujet. A la place, je vais parler de Rigel et dire que c’est lui la victime. Comme Margaret le préférait, elle ne le maltraitait pas mais le faisait assister aux abus. Du coup, il a pensé qu’il était le loup, un monstre alors que non c’est un gentil. Les loups en fait se sont des chiens mais plus gros. Rigel c’est un gentil chien, je l’aime, il m’aime, l’amour c’est beau. Même les méchants ne peuvent nous séparer !

La salle d’audience : applaudissements, pleurs, se roulent sur le dos

Rigel au piano le fabricant de larmes
Rigel joue du piano pour avoir l’air super sombre

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Le spectateur chez lui : Mais putain c’est quoi cette merde ? Pourquoi je me fais subir ça ?

Et donc, en moins de quelques minutes d’écran, la méchante va en prison, Rigel se réveille du coma et dans le future il a une fille avec Nica. Il n’y pas plus de point à cette phrase que de transitions dans cette fin d’histoire.

Il faut savoir que le tome 1 de ce livre problématique a une suite. Aurons-nous la chance de subir ça au court d’un nouveau métrage ? Ou ce « happy end » de 10 secondes suffira-t-il ? Voilà qui laisse rêveur. En attendant, si ce n’est déjà fait n’hésitez pas à regarder ce film comme l’hilarant « 50 Shades of Grey » ou même « After ». Mais dans tous les cas  il faudra garder en tête qu’en matière de féminisme et d’entretient de la culture du viol, du féminicide, et des abus divers, ces films font l’apologie de tout ce qui ne va pas. Et non être maltraitée, ce n’est jamais romantique.


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2 Comments

  1. Avatar

    Malgré une critique qui, je suis certaine, pourrait encore plus tirer sur l’ambulance… tu as attiré mon attention ! Les Dieux de Kobol m’en sont témoins, il y a plus de bouzasses au cinéma et sur les plates-formes qui sortent, que juste de « bons » films. Du coup aujourd’hui on est obligé de choisir le bidon de Lessive qu’on va s’infliger. Et je dois dire que celle là, c’est une perle ! Mais bien sûr à se mater entre potes et cracher sur absolument chaque aspect du « film »…. Je comprends que c’est pire que After, 50 stades, twilight… et ça force mon respect! Pourquoi les films pour ado sont forcément neuneu de nos jours ? Qui pour marcher dans kes pas de John Hughes et autre John Waters, et faire une vraie critique, satire du passage à l’âge adulte ? De cette période clés, courte et ultra riche de l’adolescence ? Je vais me flinguer tiens…

  2. Avatar

    Si vous estimiez que c’était de la daube, pourquoi l’avoir regardé jusqu’au bout et en avoir fait une critique ?
    Perso, 5 min me suffisent pour savoir si je poursuis un film ou une série…
    C’est une question rhétorique

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