Tag

peter doherty

Browsing

peter doherty frédéric LoOn ne présente plus Peter Doherty, coqueluche des Libertines, rock star virtuose, musicien sauvage, célébrité faisant les choux gras des tabloïds, le bonhomme a le mérite de s’offrir une carrière prolifique.

Depuis ses premiers pas dans le rock, le chanteur a su se réinventer en excellant dans la brit pop cette fois-ci en solo.  Le musicien sera de retour en 2022 et bien accompagné puisqu’il signe un nouvel album « The Fantasy life of poetry & crime » avec Frédéric Lo à la composition et la production. Si cet opus au titre prometteur est programmé pour le 18 mars, il est déjà possible d’en écouter un second extrait « You Can’t keep it from me forever ».  Il fait suite à un premier single éponyme qui s’écrivait comme une ritournelle pop, sensible à la mélancolie affirmée. L’enfant terrible du rock y apparait d’ores et déjà calmé. Grâce peut-être à sa nouvelle vie en France à Etretat, où il est, pour reprendre l’une de ses anciennes répliques cultes, difficile de se procurer de la bonne drogue. Toujours est-il que ce nouvel homme n’a rien perdu de sa voix de velours et la pousse en français et en anglais au cours d’une comptine à la pop soignée qui entre facilement dans les esprits. Un premier jet qui attise donc la curiosité.

Qu’en est-il de You Can’t keep it from me forever ?

Dès ses premières notes le second extrait de cet opus s’inscrit plus  largement dans la lignée de la carrière solo de Peter Doherty. Il est ainsi facile de penser à « I Don’t love anyone (but You’re Not Just Anyone) » grâce à sa mélodie entre pop glacée et rock sucré, sa douceur dosée et son fond de guitare aux nuances rock. Un joli démarrage qui redescend avec un refrain trop facile qui manque d’arguments massifs pour se hisser dans les sommets des créations de notre musicien. Reste des couplets entêtants, une mélodie bien mise en place par Frédéric Lo. Les arrangements sont soignés tout comme la production. Côté texte le duo évoque l’isolement, le confinement et les mois durant lesquels il a travaillé à la création de ce jet. Le clip aux couleurs froides réalisé par Roger Sargent profite d’une esthétique épurée et met joliment en avant ce travail réalisé entre Etretat et Paris. Reste à attendre que le reste de cet album se dévoile pour juger de ce retour entre douceur et amertume, rencontre entre un rock anglais léché et une pop française au spleen prononcé.


Rowland S. Howard ou la revanche silencieuse d’un génie oublié du rock

Rowland S. Howard Une silhouette mystérieuse, frêle et presque recroquevillée. Une voix ténébreuse. Un son…

« By the Fire » : la nouvelle fresque musicale splendide de Thurston Moore

 « By the Fire » – Thurston Moore  La prévisibilité dans les milieux artistiques n’est jamais vu…

« A Hero’s Death », le deuxième album subjuguant de Fontaines D.C.

Tandis que « Dogrel », premier projet très réussi des talentueux Fontaines D.C., tourne encore régulièrement sur…