Le grand Mat Bastard a plus d’une corde à son arc. L’ancien leader de Skip the Use s’est lancé en solo et cartonne depuis avec ses singles universels dont « More then friend » qui vaut vraiment grave le coup d’œil si vous ne l’avez pas écouté. Si si vraiment vous allez l’adorer.
Il se produisait à Solidays le 25 juin le temps d’un live endiablé. Ce fou de scène à l’énergie inégalable a enflammé la scène Bagatelle y foutant un beau bordel purement rock, complètement déjanté. Tous ceux qui ont eu la chance de le voir en live savent de quoi il est ici question. Un live de Mat Bastard vaut à peu près 200 Red Bull, minimum.
Les Solidays c’est également l’occasion de parler d’inégalités, de la lutte contre le SIDA, c’est un festival militant, bourré de messages importants et de festivaliers sensibilisés à la cause. Parce que nous sommes tous égaux, tous potes, parce qu’il faut poursuivre le combat encore et encore. Et ça Mat Bastardl’a bien compris. Celui qui scandait sur scène que la « jeunesse emmerde le Front National », qu’on dit que les jeunes s’en foutent et que c’est FAUX, a pris quelques minutes pour souffler dans l’espace média et parler à la presse de ces thématiques qui lui sont si chères.
Après quelques mots échangés avec le parrain des Solidays, MC Solar,le rockeur a accepté d’adresser quelques mots aux lecteurs de Pop & Shot. Histoire de vous inciter à poursuivre le combat. Découvrez la vidéo ci-dessous et hophop allez checker les nouveautés de Mat Bastard et voyez-le en live, vous nous remercierez plus tard…
Il y a quelques jours, le 6 juin 2017, le DVD de Virtual Revolution, production SF mise en scène par Guy-Roger Duvert paraissait dans les bacs en France. C’est dans…
Agent Pop & Shot, votre mission si vous l’acceptez : avoir une dédicace de Vianney. Votre destination : Les Francofolies de Montréal… A vous de jouer !
Voyez-vous, comme disaient les Inconnusil y a le bon journaliste et le mauvais journaliste. Le bon journaliste, bon il voit du contenu potentiel et il l’obtient et le mauvais journaliste bha il voit du contenu potentiel, il l’obtient mais c’est pas pareil….
Sur un événement tel que celui ci, qui brasse près d’un millions de spectateurs il faut savoir se démaquer. Ni une, ni deux, parce que oui… il ne faut pas nous le dire deux fois ! Notre petit groupuscule de journalistes s’est emparé de la magnifique ville de Montréal. Un moment de fête et de convivialité mettant en avant la chanson francophone. Des superstars (Katherine, Julien Doré, Pierre Lapointe, Big Flo et Oli) aux plus confidentiels ( Fishback, Pontheix…) sans oublier les plus traditionnels québécois (avec une pensée émue pour la superbe soirée dédiée à l’Acadie Rock, ses pépites inconnues comme ses artistes plus folkloriques et difficiles d’approches pour nous petits français à l’éducation auditive finalement plus formatée qu’on ne l’aurait cru).
Mais entre ces découvertes et ces plaisirs auditif, il est un chanteur qui a su se démarquer par son omni (et agréable) présence. Le petit chouchou de la scène française du moment, Vianney !
Jour 1 (le jour qu’on retient, supplément mortel, qu’importe ce que ça veut dire, c’est pour la beauté de l’art).
Premier assaut de l’opération séduction du musicien outre Atlantique. Bah oui « Vianney est un amour, l’un des artistes, les plus sympas, les plus gentils à rencontrer en ce moment. » Ce n’est pas seulement moi qui le dit, c’est tous ceux qui ont pu croiser sa route… Nous, nous nous sommes contenté de le croiser au petit dej’ de notre hôtel. Et lui nous avait bien repérées puisqu’il n’a pas perdu de temps pour venir prendre de nos nouvelles entre un café, une omelette et du bacon.
Avide de laisser une autre impression que la tête enfarinée du breakfast, nous nous empressons de remettre le couvert le temps d’une autre rencontre dans la journée.
L’attaque en 10 étapes. Tuto pratique. Attention, la méthode pour obtenir le contenu que vous vous apprêtez à lire a été réalisée par des professionnelles. Ne pas reproduire chez vous. Tenir hors de la portée des enfants.
Assommées par la chaleur, puis rafraichie par un yaourt glacé, il est temps de dégainer le micro pour notre interview avec le grand pote de Joyce Jonathan. Comme d’habitude le charme opère, tant est si bien que la tribu frenchie prend place, le soir même, en tribune pour soutenir le guitariste en chantant très faux FORT « Je te déteste ».
Mais pourquoi se contenter d’un concert de Vianneyquand on peut en faire trois (en deux jours oui oui)! C’est comme ça que sur notre petit bonhomme de chemin on le croise à nouveau au lancement canadien de son label « Tôt ou Tard » où il nous a chanté son fameux « Je m’en vais ». Mais il n’est pas parti bien loin. Le soir même, guitare à la main et humour affuté il est remonté sur scène pour assurer la première partie de Vincent Delerme.
Après ce sprint de performances, il a enfin été temps pour lui de reprendre l’avion direction la France ! Le jour fatidique du départ. Matin. Petit déjeuner. Tiens encore lui ! Oui mais cette fois, il s’en va, c’est dommage, on était pourtant bien comme ça. Lui plus aimer nous ? ( jeux de mots foireux, on les avait évité pour l’article sur « Grave », on ne peut pas gagner à tous les coups). Yaourts et hashbrowns avalés, le voilà qui dit au revoir. « Salut, bon courage pour le vol hein ! ».
Mais non ! Ce n’est pas comme ça que ça se passe dans la « petite » ville de Montréal. Le re-voilà au détour d’un barbecue auquel la team festival était invitée par le label Dare to Care Records. Entre deux bouchés d’un hot dog végétarien et d’un bagel au Philadelphia goût saumon (eh ouais ma gueule, ça existe!) Vianney nous balance avec son grand sourire un « encore vous! ». Bah oui, oui, oui, on est des journalistes d’investigation. Toujours sur le terrain ! Et puis « on était là avant toi quand même ». En s’amusant de cette nouvelle rencontre fortuite, on lui fait nos au revoir « encore une fois hein! » Parce que c’était bien sympa de se voir 2704 fois jusqu’ici.
Histoire de digérer, non pas le départ de Vianney, mais notre repas couleur locale une petite balade s’impose. Et là, au détour d’une baraque à frite, ce n’est pas Michel que l’on croise… Mais encore une fois notre petit Frenchy. « Mais tu nous suis, ce n’est pas possible » ! On va finir par penser que tu es le fan number one de Pop & Shot. Bah oui… Il devait être pas là! ( lourdeur de la vanne t’as vu). « En fait tu t’en allais pas ? » Si si, vraiment promet le bougre, cette fois c’est la dernière. Professionnels de l’info, on check bien, tu ne seras pas là ? Pas à l’apéro, au concert et au petit dèj ? Non non ! Scoop, on sait où Vianney ne sera pas! Le terrain ça fatigue. C’est donc sur cette révélation qu’on décide qu’il est temps de se faire un petit ravalement de façade (à 35 degrés, se repoudrer le nez ce « nez » pas suffisant – vanne de merde numéro 575).
Le temps de prendre un verre d’eau glacé au lobby de l’hôtel le destin frappe encore… Il est là, dans son petit short et son polo blanc – toujours aussi charmant – Vian’ (oui maintenant qu’il nous suit on est intime on l’appelle par son petit nom). La réaction ne se fait pas attendre au détour d’un fou rire « Quoi ? Vous encore ! Mais c’est une blague ? ».
Holala Vianney est trop content de nous revoir. On a chaud au cœur, c’est beau comme moment. Maintenant on est copains pour la vie c’est certain. Mais avant de prévoir les vacances en commun, le prochain barbeuc, son concert pour la fête de la musique au japon, l’invitation à la maison, le… il faut dégainer le matos pro vite et penser à nos lecteurs.
Une petite vidéo ? Elle nous aura pris tellement longtemps à obtenir! Bon joueur Vianney, toujours super cool et pas fâché même pas quand tu lui fais la blague « Tu t’en vas ? » « heu. » « Tu en as marre qu’on te fasse des blagues sur tes chansons peut-être ? » « Non, pas du tout. » Trop gentil, on vous dit quoi. Moi j’aurai répondu « si d’ailleurs je te déteste, je vais te l’épeler. » Lui pas. Lui à la place, il nous fait même une petite dédicace pleine de kiss, cœur, love. Merci Vianney. T’es le meilleur. Nous aimer toi, tu es notre Véronica !
Découvrez ce contenu durement obtenu ci-dessous.
Et on a même le bêtisier de la vidéo, comme ça, en bonus. Hop!
Ecrit à 4 mains: Morgane Derrien et Julia Escudero
Pour les amateurs de cinéma d’épouvante « The Jane Doe Identity » est loin d’être une découverte. Pourtant, le film signé André Ovredal ( à qui l’on doit la très agréable…
Omoh c’est un duo. Celui de Clément Agapitos et Baptiste Homo qui commence à faire pas mal de bruit sur la scène électro-pop. Avec leurs sonorités acidulées, pas étonnant du coup que la bande qui prépare son album ait su s’attirer les bonnes grâces de Julien Doré.
Assis au soleil dans une petite cour parisienne proche du Père Lachaise, les deux compères ont la blague facile. L’occasion de parler de l’histoire d’Omoh, à commencer par la plus récente.
L’album est actuellement en préparation bien qu’il soit encore difficile de lui trouver un nom, « On est pas encore sûrs de l’histoire globale » confient-ils.
Pourtant, la majorité des chansons sont déjà prêtes : «On prend un nouvel axe, plus solaire. Pour l’instant, on a 12, 13 titres. Le nombre n’est pas définitif, on essaie des choses, il y en a qui rentrent, qui sortent.»
Pour ceux qui sont habitués aux EP, la création d’un album est très différente. « Sur un EP, j’ai l’impression de maîtriser mon sujet alors que sur l’album, ce sont les chansons qui nous maîtrisent. » raconte Clément. Baptiste le complète : « On part dans tous les sens dans la prod mais il faut trouver une cohérence. »
Omoh, avant d’être un groupe. C’est à la production qu’ils excellaient. Maîtres des arrangements à l’oreille fine, le duo a choisi de ne pas se focaliser sur une seule possibilité en musique: « On voulait être des producteurs mais on avait personne à produire, du coup on a produit nos propres chansons. On a plus de libertés quand on travaille pour nous même que pour un artiste. C’est un peu la récré.» s’amuse Baptiste.
A l’origine du projet, la rencontre de deux gars originaires de Nîmes. Les compères avaient chacun leur propre groupe de rock. Clément devient alors l’ingénieur son du groupe de Baptiste, il l’aide également à faire ses enregistrements. Ce dernier apporte sa touche créative aux compos qui lui sont proposées. Le résultat séduit la paire qui décide de pousser l’expérience et de bosser ensemble sur un nouveau projet.
Très vite, Omoh devient un jeu de réflexion et de reflet entre deux personnalités.Baptiste dans la composition, Clément dans la technique, se complètent, échangent et s’intervertissent. «Au début c’était un échange et aujourd’hui, il n’y a plus de rôle attribué.» Cette dualité en miroir, elle se retrouve jusque dans le choix du nom du groupe. Omoh, le nom de Baptiste Homo lu dans miroir, homo qui veut dire le même en latin.
Les deux inséparables n’officient pourtant pas seuls. Marie-Flore les rejoint rapidement pour apporter une touche féminine à l’édifice. Ce dialogue leur « permet de rendre les chansons encore plus réelles. L’amour c’est une rencontre entre deux personnes et c’est important de retranscrire cet échange dans la musique. Parce qu’écrire une chanson d’amour ça peut devenir rapidement macho. Ça élargit le champ de ce qu’on raconte. » explique Baptiste. Clément poursuit : « On veut raconter un maximum de choses, des histoires d’amour, les contradictions, l’euphorie. On fait de la pop après tout. Pour composer, il faut se nourrir de ses expériences et ajouter la petite touche de magie. »
En grandissant, le groupe habitué à composer dans la langue de Shakespear a choisi de passer au français le temps d’un titre, « Amour 3000 », avec la spontanéité qui les caractérise. « On fait les choses naturellement et cette chanson est arrivée naturellement, c’était très cohérent. L’écriture, l’enregistrement se sont passés en une journée. Petit à petit, des choses apparaissent en français.»
Omoh devient une bête de live
Aujourd’hui, le groupe devient également un groupe de scène malgré son inclination pour le studio. «On était pas des front men à la base » concèdent-ils. « Aujourd’hui, on est même arrivé à tester des titres qui n’étaient pas sortis sur album en live avant de les ré-enregistrer. » Leurs racines scéniques acquises lorsqu’ils avaient leurs groupes de rock servent dans ce sens. Un premier concert leur apprend à dompter les foules en juin 2015. Depuis cet International, le combo s’offre des Zénith en première partie de Julien Doré.La super star est en effet leur ami et prend conseil auprès des musiciens pour ses morceaux.
Julien Doré et Omoh, une grande histoire d’amitié
« On a co-produit et composé sur son album « Love » et sur « Esperluette », il nous a donc naturellement invité a jouer avec lui en live. Il veut tourner avec ses potes, donc partant de ce principe là…» Il est vrai qu‘Omoh, c’est un peu la face cachée de Julien Doré, ses conseillers et amis.
Le chanteur barré ne manque jamais de surprendre la paire. « Parfois il écoute un titre et il te dit ‘ce son, je veux exactement ça’. Il nous fait tenter des trucs qui nous font sortir de nos habitudes. » poursuit Clément. Et Baptiste d’ajouter : « Parfois, il propose quelque chose et je me dis ‘ouh la! ça va être un peu kitsch’ et puis l’écoute d’après c’est déjà acquis, c’est déjà dans ma tête.»
Cette touche de magie pop, cette capacité à créer le titre qui rentre instantanément en tête, Omohl’a aussi. Pour s’en persuader, il suffit d’écouter ne serait-ce qu’une fois le brillant « Amour 3000 » et se surprendre à le chanter en boucle pendant les jours qui suivent.
9 mai 2017. La date était attendue. Last Train, les chouchous, Last Train les petits génies du rock se produisaient en concert parisien. Un grand retour pour présenter…
De la douceur mais aussi une force folle. Celle que l’on retrouve dans les compositions d’Aurora. Avec une voix à vous donner des frissons, la talentueuse Nina Johansson…
Transporté, c’est vraiment ce qu’on ressent après avoir écouté le titre de l’originale et talentueuse Célinn. On a rarement entendu ça, tant les influences de la jeune française sortent de l’ordinaire. C’est une artiste atypique qui s’est formée au chant hindunasti, une forme de musique classique indienne, ce qui donne à sa musique un aspect universel.
Quand les premières notes du « Chat sous la lune » commencent , grâce à Etienne Jaumet, il est évident que ce morceau sort de l’ordinaire. Dès que la voix puissante et intense de Célinnretentit, elle vous transporte loin, bien loin de l’endroit ou vous êtes pour vous emmener… Sous la lune? Dans une lointaine rêverie? Peu importe après tout, la musique permettant de vivre des expériences propres à chacun au niveau du ressenti. Et l’oeuvre de Célinn, tout en mysticisme, permet ce genre de connexion avec son environnement…
Envie de voyager tout en douceur dans un univers musical original?Ecoutez le titre de Célinn, » Le chat noir sous la Lune » juste ici
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