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The Marshals c’est un trio qui sent bon l’Amérique, ses contrées sèches et ses musiciens de génie. Dans la catégorie, nos frenchies n’ont rien à leur envier. Entre blues et rock, la formation à l’harmonica incisif revient avec une nouvelle galette de 9 titres « Les Courriers Sessions ». Une pépite dont ont accepté de nous parler ses créateurs. Rencontre avec The Marshals. 

 

  • Comment décririez-vous « Les Courriers Session » à ceux qui ne l’ont pas encore écouté ?

Julien : Brut, vivant, spontané.

  • Vous ne vous en cachez pas, les sonorités de l’album font clairement écho à l’Amérique sèche et âpre, pourquoi ce choix ?

Julien : On ne fait pas vraiment de choix, on se retrouve, on joue et cela donne ce genre de choses. En tous cas .

  • Pourquoi ce titre « Les Courriers Session » ?

Julien : Tous nos disques sont nommés du nom du lieu où l’enregistrement se déroule. Celui ci c’est passé au lieu-dit « Les Courriers » à Chatel De Neuvre.

  • Comment les paroles sont-elles écrites et quelles sont leurs thématiques ?

Julien : Les paroles sont écrites en dernier lieu en général, bien que l’idée soit déjà trouvée en amont, lors de la phase de mise en place des morceaux. Et tout ça tourne autour de la vie dans sa globalité, les relations humaines, tout en regardant vers l’avenir.

  • Pourquoi avoir choisi de chanter en anglais ?

Julien : On écoute à 99% de la musique anglo saxonne, il est donc naturel pour nous de se tourner vers l’anglais.

  • Est-ce une difficulté ou un avantage pour obtenir de la visibilité en France ?

Julien : Honnêtement, aucune idée… Tout dépend de l’ambition que l’on a…

  • Le film « Une Nuit en enfer » est cité dans le communiqué de presse de l’album, vous aviez le film en tête lors de la création de l’album ?

Julien : Pas du tout, on a pas vraiment de choses en tête quand on se retrouve pour jouer, on se pose on joue un moment et des choses en ressortent, c’est vraiment de l’instantané, rien de réfléchi à l’avance.

  • Comment s’est déroulé l’enregistrement au lieu dit Les Courriers ? Pourquoi ce lieu ?

Julien : Nous avions décidé de faire cet enregistrement dans un gîte à la campagne, du coup on a loué cette petite maison pas très loin de chez nous. Le but était clairement de passer 3 jours de bon temps entre nous tout en mettant en boîte le futur album. Entre tartiflettes et pots-au-feu, nous avons réussi à enregistrer les 9 titres de cette session.

 

  • Le choix d’avoir un harmonica dans une formation actuelle n’est pas courant, comment le groupe s’est-il formé, quelle est son histoire ?

Julien : Le groupe s’est formé en été 2009 suite à l’arrêt d’autres projets. On a démarré batterie et guitare, puis 4 ans après environ, on s’est dit allez essayons avec Laurent à l’harmonica. Nous avons enregistrés 4 sessions, deux en duo et les deux dernières en trio.

  • Pourquoi l’avoir baptisé The Marshals ?

Julien : On cherchait un truc autoritaire.

  • Comment se déroule votre collaboration avec Freemount Records ?

Julien : Très bien, Mike est tellement cool qu’on a pas hésité une seule seconde à lui demander de jouer sur le dernier disque !

  • Une belle tournée s’est déjà mise en place pour promouvoir l’album, à quoi peut-on s’attendre lorsque l’on vient vous voir en live ?

Julien : Ce qui revient en général, c’est le fait que l’on ait du plaisir à jouer, à sourire, à se regarder. Nous allons sur scène pour passer un vrai moment, pas pour jouer un quelconque rôle.

  • Quelles seront les prochaines actualités de The Marshals?

Julien : Et bien, des concerts qui commencent à rentrer, une vidéo, un projet de plateau partagé et d’un petit set commun avec le groupe Yellow Town.

 

Retrouvez tout l’univers de The Marshals sur Bandcamp.

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