Pas facile d’être mise sur un piédestal pour la tornade blonde Alice Animal. La rockeuse prépare son album qui paraîtra au printemps et en donne un avant-goût avec son single « Tes éléphants roses ». Si l’heure de l’émancipation féminine ( et féministe) a sonné depuis quelques années, la chanteuse suit le mouvement refusant « un amour qui détruit », d’être l’addiction d’un regard et d’un seul homme. Aidée d’une guitare aussi électrique que féline, la chanteuse joue de sa voix suave pour scander comme un hymne son besoin d’indépendance à l’aide d’un texte écrit par Pierre-Yves Lebert. « I will survive » chantait Gloria Gaynor en 1978 se plaçant dans l’histoire comme l’icône de la femme forte quittée et pourtant plus forte seule. Autre époque, autre moeurs, avec une métaphore filée sur l’addiction, Alice Animal s’émancipe, n’ayant besoin que d’être elle et de s’assumer. A trop être aimée on se perd et parfois il est bon de rappeler à ces messieurs qu’une femme n’est pas une héroïne, elle a simplement besoin d’être elle-même. C’est au cours d’un road movie brutal à la « Telma et Louise » qu’elle illustre son propos. Pas de voyage en solo pour notre rockeuse qui préfère enchaîner son compagnon de route dans son coffre pour mieux s’en débarrasser plus tard. De quoi faire le deuil de feu une relation destructrice. En attendant de se plonger corps et âme dans son univers en 2021 sur l’album « Tandem » découvrez que le sauvage « Tes éléphants roses’.
Découvre le clip de « Tes éléphants roses »
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