Vianney

 

Agent Pop & Shot, votre mission si vous l’acceptez : avoir une dédicace de Vianney. Votre destination : Les Francofolies de Montréal… A vous de jouer !

Voyez-vous, comme disaient les Inconnus il y a le bon journaliste et le mauvais journaliste. Le bon journaliste, bon il voit du contenu potentiel et il l’obtient et le mauvais journaliste bha il voit du contenu potentiel, il l’obtient mais c’est pas pareil….

Sur un événement tel que celui ci, qui brasse près d’un millions de spectateurs il faut savoir se démaquer. Ni une, ni deux, parce que oui… il ne faut pas nous le dire deux fois ! Notre petit groupuscule de journalistes s’est emparé de la magnifique ville de Montréal. Un moment de fête et de convivialité mettant en avant la chanson francophone. Des superstars (Katherine, Julien Doré, Pierre Lapointe, Big Flo et Oli) aux plus confidentiels ( Fishback, Pontheix…) sans oublier les plus traditionnels québécois (avec une pensée émue pour la superbe soirée dédiée à l’Acadie Rock, ses pépites inconnues comme ses artistes plus folkloriques et difficiles d’approches pour nous petits français à l’éducation auditive finalement plus formatée qu’on ne l’aurait cru).

Mais entre ces découvertes et ces plaisirs auditif, il est un chanteur qui a su se démarquer par son omni (et agréable) présence. Le petit chouchou de la scène française du moment, Vianney !

Cible verrouillée !

Après avoir eu un coup de cœur scénique pour l’artiste lors de son premier concert au Café de la Danse à Paris il y a déjà deux ans, après l’avoir interviewé lors de son passage au Chorus des Hauts-de-Seine, il y a de ça un petit moment, voilà donc qu’on se retrouve à l’aéroport au départ de Paris. (oui, oui, on vous le dit le mec à la casquette c’est bien lui!).

Jour 1 (le jour qu’on retient, supplément mortel, qu’importe ce que ça veut dire, c’est pour la beauté de l’art).

Premier assaut de l’opération séduction du musicien outre Atlantique. Bah oui « Vianney est un amour, l’un des artistes, les plus sympas, les plus gentils à rencontrer en ce moment. » Ce n’est pas seulement moi qui le dit, c’est tous ceux qui ont pu croiser sa route… Nous, nous nous sommes contenté de le croiser au petit dej’ de notre hôtel. Et lui nous avait bien repérées puisqu’il n’a pas perdu de temps pour venir prendre de nos nouvelles entre un café, une omelette et du bacon.

Avide de laisser une autre impression que la tête enfarinée du breakfast, nous nous empressons de remettre le couvert le temps d’une autre rencontre dans la journée.

L’attaque en 10 étapes. Tuto pratique. Attention, la méthode pour obtenir le contenu que vous vous apprêtez à lire a été réalisée par des professionnelles. Ne pas reproduire chez vous. Tenir hors de la portée des enfants.

Assommées par la chaleur, puis rafraichie par un yaourt glacé, il est temps de dégainer le micro pour notre interview avec le grand pote de Joyce Jonathan. Comme d’habitude le charme opère, tant est si bien que la tribu frenchie prend place, le soir même, en tribune pour soutenir le guitariste en chantant très faux FORT « Je te déteste ». 

Mais pourquoi se contenter d’un concert de Vianney quand on peut en faire trois (en deux jours oui oui)! C’est comme ça que sur notre petit bonhomme de chemin on le croise à nouveau au lancement canadien de son label « Tôt ou Tard » où il nous a chanté son fameux « Je m’en vais ». Mais il n’est pas parti bien loin. Le soir même, guitare à la main et humour affuté il est remonté sur scène pour assurer la première partie de Vincent Delerme.

Après ce sprint de performances, il a enfin été temps pour lui de reprendre l’avion direction la France ! Le jour fatidique du départ. Matin. Petit déjeuner. Tiens encore lui ! Oui mais cette fois, il s’en va, c’est dommage, on était pourtant bien comme ça. Lui plus aimer nous ? ( jeux de mots foireux, on les avait évité pour l’article sur « Grave », on ne peut pas gagner à tous les coups). Yaourts et hashbrowns avalés, le voilà qui dit au revoir. « Salut, bon courage pour le vol hein ! ».

Mais non ! Ce n’est pas comme ça que ça se passe dans la « petite » ville de Montréal. Le re-voilà au détour d’un barbecue auquel la team festival était invitée par le label Dare to Care Records. Entre deux bouchés d’un hot dog végétarien et d’un bagel au Philadelphia goût saumon (eh ouais ma gueule, ça existe!) Vianney nous balance avec son grand sourire un « encore vous! ». Bah oui, oui, oui, on est des journalistes d’investigation. Toujours sur le terrain ! Et puis « on était là avant toi quand même ». En s’amusant de cette nouvelle rencontre fortuite, on lui fait nos au revoir « encore une fois hein! » Parce que c’était bien sympa de se voir 2704 fois jusqu’ici.

Histoire de digérer, non pas le départ de Vianney, mais notre repas couleur locale une petite balade s’impose. Et là, au détour d’une baraque à frite, ce n’est pas Michel que l’on croise… Mais encore une fois notre petit Frenchy. « Mais tu nous suis, ce n’est pas possible » ! On va finir par penser que tu es le fan number one de Pop & Shot. Bah oui… Il devait être pas là! ( lourdeur de la vanne t’as vu). « En fait tu t’en allais pas ? » Si si, vraiment promet le bougre, cette fois c’est la dernière. Professionnels de l’info, on check bien, tu ne seras pas là ? Pas à l’apéro, au concert et au petit dèj ? Non non ! Scoop, on sait où Vianney ne sera pas! Le terrain ça fatigue. C’est donc sur cette révélation qu’on décide qu’il est temps de se faire un petit ravalement de façade (à 35 degrés, se repoudrer le nez ce « nez » pas suffisant – vanne de merde numéro 575).

Le temps de prendre un verre d’eau glacé au lobby de l’hôtel le destin frappe encore… Il est là, dans son petit short et son polo blanc – toujours aussi charmant – Vian’ (oui maintenant qu’il nous suit on est intime on l’appelle par son petit nom). La réaction ne se fait pas attendre au détour d’un fou rire « Quoi ? Vous encore ! Mais c’est une blague ? ».

Holala Vianney est trop content de nous revoir. On a chaud au cœur, c’est beau comme moment. Maintenant on est copains pour la vie c’est certain. Mais avant de prévoir les vacances en commun, le prochain barbeuc, son concert pour la fête de la musique au japon, l’invitation à la maison, le… il faut dégainer le matos pro vite et penser à nos lecteurs.

Une petite vidéo ? Elle nous aura pris tellement longtemps à obtenir! Bon joueur Vianney, toujours super cool et pas fâché même pas quand tu lui fais la blague « Tu t’en vas ? » « heu. » « Tu en as marre qu’on te fasse des blagues sur tes chansons peut-être ? » « Non, pas du tout. » Trop gentil, on vous dit quoi. Moi j’aurai répondu « si d’ailleurs je te déteste, je vais te l’épeler. » Lui pas. Lui à la place, il nous fait même une petite dédicace pleine de kiss, cœur, love. Merci Vianney. T’es le meilleur. Nous aimer toi, tu es notre Véronica !

Découvrez ce contenu durement obtenu ci-dessous.

Et on a même le bêtisier de la vidéo, comme ça, en bonus. Hop!

Ecrit à 4 mains: Morgane Derrien et Julia Escudero

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