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Hollysiz

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Le printemps de Bourges n’est pas un festival comme les autres. Avec Caro (notre nouvelle photographe ) on découvre cette ville et surtout ce grand rassemblement autour de la musique. Et quel événement incroyable! C’est toute la cité berrichonne qui est en fête. En effet, en dehors du festival officiel, il y a des orchestres qui circulent dans les rues, des concerts dans les bars, la FNAC affiche une liste de showcases impressionnante et des événements pros sont organisés en off aux 4 coins de la préfecture du Cher.

C’est par un de ces rassemblement que l’on commence : le Rock in Loft. Et c’est dans une charmante petite église que s’enchaînent les Head on télévision, I ME MINE, Comme John, La Bronze, Nans Vincent, Où est Charlène? et Red Money. Mais nous y reviendrons dans une autre chronique.

Après cette parenthèse dans le festival, nous rejoignons le lieux des festivités. Première impression: waw mais put**n c’est immense ! « oui c’est Bourges » me dit Julia, déjà habituée depuis plusieurs années.

Alors pour se mettre en jambe direction le « W ». Je ne sais pas ce qui m’a le plus ébloui : la taille de cette tente (aussi grande qu’un Zenith de Paris) ou la jolie Hollysiz,toute de blanc vêtue avec une combinaison pleine de sequins (bon des paillettes pour le reste du monde). Entourée de musiciens talentueux, la chanteuse accapare toute l’attention. Elle bouge, elle danse, elle se trémousse et surtout elle chante merveilleusement bien. Et le public le lui rend bien et s’accumule beaucoup autour de cette grande scène.

 

Mais l’envie de découvrir d’autres artistes nous prend. Nouvelle scène nouvelle ambiance.

Après la pop de la demie sœur de Vincent Cassel, nous allons découvrir le reggae d’Hollie Cook. Fille du batteur des Sex Pistols et d’une choriste de Culture Club, la musique est un véritable héritage familiale. Son reggae très doux est loin des rythme binaire de son kepun de père.

En parlant de punk on a va se glisser dans le 22 Ouest pour les anglais de Queen Zee. Un véritable retour à la fin des années 70 début 80, plus qu’influencé par le glam rock des New York Dolls. Le chanteur, affublé d’un corset de cuir façon SM très saillant, s’essaye au français et conclue son set sur un morceau qui parle de drague. Car d’après lui en Angleterre les mecs ont du mal à draguer et à trouver un-une petit(e) copain(ine). Un set bien brut de décoffrage qui enchante le gentil petit rockeur en moi.

Dans la même lignée on passe au 22 East pour les Dream Wife. Le trio très girl power revient au source de du rock féminin des Riot Girls. Un moment qui nous rappelle les Pink Kink.

Mais très vite on doit abandonner notre power combo pour rejoindre le Palais d’Auron.

Aucun de nous ne veut louper Mat Bastard, qui réalisera la performance de la soirée.

Pour ceux qui l’ont déjà vu, vous savez ce qu’un concert avec Mat Bastard veut dire. Un fou furieux qui court et jump partout sur scène, qui finit torse nu, trempé car il a donné tout ce qu’il a. Mais surtout on se souvient des ses interactions permanentes avec les spectateurs. Il appelle la foule pour les faire chanter, hurler, changer de côté dans la fosse, sauter un même temps. Le public devient partie entière du spectacle. Il demande à se qu’on relâche le dauphin, un joyeux ballon gonflé à l’hélium de la forme de ce même cétacé. Le public le suit volontiers à chacune de ses propositions. Les majeurs sont dressés en l’air pour la fin d’un refrain. Des signes poétiques qui sont adressés au FN. Le groupe finit intégralement, batterie incluse, dans la foule pour scander avec la foule son traditionnel « la jeunesse emmerde le Front Nationale ».

 

Un grand moment qui restera gravé dans les mémoires de beaucoup .

Il est tant de fuir le palais pour rejoindre le « W ». On arrive à temps pour entendre le tube des Polo & Pan!, Canopée. On redemande encore de cette electro-pop qui rappelle un peu « La femme » mais avec des sons qui sentent plus l’Amérique du sud. Un trio qui laisse la place à Shaka Ponk. Pas le droit de déborder pour installer la prochaine scène au décor et au matériel toujours plus grand.

Après plus de 30 minutes d’attente, le W plein à craquer d’une jeunesse très éméchées se déchaîne instantanément aux premiers sons de guitares. Peu être un peu trop. Très vite les secouristes évacuent des jeunes et des moins jeunes, surement pas habitués à l’agitation des concerts de Shaka Ponk.

 

De leur côté Sam et Frah font le show. Un spectacle nouveau, plus tribal, plus sombre mais qui reste à l’image de ce que l’on connait de Shaka Ponk. Un jeu avec les écran, une scénographie millimétrée, Frah qui se jette dans la foule, et Goz, le primate numérique du groupe sont toujours de la partie. Rien de très neuf mais un spectacle toujours aussi impressionnant à voir et surtout à découvrir.

Il est 1:05. Il faut partir pour circuler entre le W et palais d’Aubron qui ressemble un peu un chemin de croix. On circule entre la foule, les stands divers et variés, les controles pour atteindre la salle.

On arrive pile à 1:15, tout juste pour le début de nos chouchous de Thérapie Taxi. Un concert un peu tard pour ce genre de musique, mais c’est pas grave. La salle déborde de 20tenaires qui connaissent par coeur les morceaux. Les parisiens aiment leur ville, mais encore plus le quartier de Pigalle. Ce qu’ils nous rappellent avec leur morceau éponyme. La chanteuse est à l’image du groupe et de leur tracks. Habillée avec une veste de course des 90’s, sexy, provoque et captive le public (surtout le masculin, mais pas que)

Le chanteur ne manque pas de finir torse nu, d’aller dans la foule, de partager avec des bouteilles de rhum et reste tout de même le maître de cérémonie.

Ils finissent sur les très attendus Hit Sale et Salope que les festivaliers chanteront a tue tête tout le long de leur trajet vers Feder ou vers la sortie.

Il est 2:15, il faut rentrer. Demain on attaque nouvelle journée, mais surtout il faut écrire cette chronique.

Heureusement notre gentille logeuse (merci Chrystelle 🙂 ) nous réveille avec croissants et pains au chocolat et nous prépare une blanquette. Et un joyeux compagnon, Ninja,  m’aide à me concentrer après cette courte nuit.

 

Photo : Carolyn.C

 

 

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