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Artiste de plus en plus remarqué au sein de la scène française depuis 2016, Adam Naas sort aujourd’hui son deuxième album, Goldie and the Kiss of Andromeda, une entrainante et sublime balade musicale nous ayant touché droit au cœur.

Adam Naas – Goldie and the kiss of andromeda

Les comparaisons sont nombreuses pour décrire celui qui préfère être simplement lui-même. Musicien, parisien, queer. Voilà qui est certainement réducteur, mais ce sont les seules vérités que nous savons de lui, et nous nous en contenterons. Il faut se rendre à l’évidence que la musique dont Adam Naas est à l’origine est loin d’être neuve, et fait appel à une pluralité d’influences : de la soul au glam en passant par le gospel et la new wave. Avec la particularité d’un mélange intelligent et subtil, et d’une identité éminemment unique et personnelle. Avec ce nouvel album, le chanteur passe un cap immense et signe une grande œuvre musicale de ce début d’année.

 

 

Une ouverture mémorable

Goldie and the Kiss of Andromeda s’ouvre sur une chanson qui, dès que vous l’aurez entendu une fois, vous obsèdera probablement jusqu’à la fin de vos jours, tant son aura vous prend au cœur, et sa mélodie semble vous élever, portée par une voix pleine de passion. Il est de ces morceaux évidents, dont l’exquise beauté se savoure sans chercher à comprendre d’où elle provient.

 

VOIX PASSIOnnée(s)

Adam Naas parvient donc de la plus géniale des manières à nous donner envie d’aller explorer son monde. Un monde intime, curieux, sensuel, gracieux. En ce sens, la pochette ne ment pas, puisqu’avec son élégance à toute épreuve, elle est le reflet fidèle de son contenu. Parfois dur, parfois fragile, souvent les deux, l’album brille surtout par la qualité de ses compositions et de son interprétation. Adam se raconte lui-même, mais parle avant tout de sujets auxquels nous sommes tous confrontés : l’amour, la mort, l’espoir… Il présente Goldie comme son alter-ego, une facette de lui plus jeune avec laquelle il tente de renouer un lien. Dans sa manière de chanter, très lyrique, très enrobée, très théâtrale, une forme de nudité ressort, qui rend tout plus intense, plus grave, plus précieux : « Between the Lilies and the Vine » en est le meilleur exemple, morceau acoustique sans grands décors instrumentaux. Il nous fait beaucoup penser à ANOHNI dans sa délicatesse vocale. A d’autres moments, c’est la voix d’Asaf Avidan qui nous revient. Parfois même celle de Robert Plant.

 

Plutôt danse ou balade ?

Sur Goldie and the Kiss of Andromeda, la danse est aussi conviée. « A Story We Don’t tell », à partir de sonorités disco/new wave, nous entraîne dans un mouvement épileptique que l’on redemande dès lors que la dernière note retentit. Ne vous attendez en revanche pas à danser sur une reprise de Blondie avec « One Way or Another », puisque c’est un tout autre morceau original qui est à l’honneur. Vous aurez plus de quoi vous tortiller généreusement sur la suivante : « too Lonely to be Healthy » malgré sa brieveté.

Les balades qui parsèment l’album, la magnifique « Hey Boy » et la douce « 6 Feet Under » sont également à l’origine de son caractère si pluriel, et participent manifestement à sa cohérence globale.

Adam Naas livre donc une œuvre des plus sensibles, puissantes et abouties, qui le mènera loin. Très loin on l’espère. Jusqu’au baiser d’Andromède.


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ODGE
Odge « Love and other Disorders »

Et d’un premier EP pour Odge. Et quelle entrée en matière pour ce « Love and other disorders » dont le nom vous rappellera sans doute « Love (et ses petits désastres) » avec à son affiche la regrettée Brittany Murphy.

Si la comparaison pourrait largement s’arrêter  à une phonétique similaire, la fraîcheur des deux oeuvres et le talent de ses deux interprètes principales ne peuvent qu’être notés.  Les festivités s’ouvrent sur le puissant « Sad Love Song », petite bombe électro sombre aux notes suaves entre pop et rock. On pense volontiers à Fiona Walden et ses notes à la tristesse sucrée alors que la rythmique entre immédiatement en tête. Classique instantanée à la beauté pure, ce premier morceau prend la main de son auditeur et l’accompagne dans toutes les étapes de la rupture amoureuse. La perte de l’amour traité comme un deuil ? A la lumière d’une boule de disco tournant au ralentis, face au visage esseulée de la musicienne dans une chambre bien trop vide , les notes de cette comptine emplissent les esprits d’images net. Au détour d’une voix grave et puissante, ne serait-il pas possible que l’on soit finalement moins seul qu’on ne le pensait ?

Nuits de folies

« Champagne » , doit- on se servir une coupe pour célébrer sa rupture ? Point du tout, là encore le morceau a la bonne intuition d’avoir deux visages. Celui dansant de l’électro, qui donne l’envie de se déhancher follement. Oui mais la voix lancinante, elle s’inscrit dans une tout autre registre. Celui d’une ritournelle triste, d’une perte qu’on noie dans le champagne et des folies nocturnes pour moins s’y confronter.

La dualité, c’est bien ce qui fait la beauté de cette galette qui ose tout en maitrisant parfaitement son style. Voilà donc que le strombinoscope se lance à coup de notes psychédéliques. La voix se fait apaisante comme un cocktail, le tempo s’enflamme, se répète en boucle comme sur une piste de danse des années 90. Nous voilà en plein « Dancing in the heat ». La chaleur est là, l’été assourdissant que l’on oublie la nuit sur le dancefloor.  Le quoi ? Fermez les yeux, la crise n’existe plus, la nostalgie du moment se conjugue maintenant au présent, tout ce que vous avez à faire, c’est de vous laissez porter par le flow, la voix d’ODGE maintenant obsédante.

Maintenant que les bases ont été posée, Odge s’avoue être une « Weird Girl ». Là encore, le beat est aussi répétitif qu’envoûtant. Il prend le temps de s’installer, se développe avec naturelle, s’intensifie. Les notes de synthé se déploient à l’infinie. Pop et électro se racontent, la voix se fait narratrice, elle devient celle d’un’ confidence. A 1 minute 40, le titre prend en épaisseur en ajoutant des couches de tempos. Aïgue et grave se côtoient alors que la voix monocorde dévoile une part d’intimité, un mur de pudeur. La musique sous forme de journal intime ? Il est possible d’évoquer fête et noirceur, beauté et mélancolie sans jamais devenir antithétique.

C’est  « In Love » qui a la lourde tâche de conclure cette pépite hybride. D’ailleurs la musicienne lâche la bride dans une accélération vibrante et hynotisante. Dès ses premiers instants, le titre ne connait pas de barrière. Le rythme soigné est rapide. Il faut savoir rire de ses peurs, de relations amoureuses que l’on sabote inconsciemment. La douceur de la voix s’intensifie dans une flot de paroles maîtrisé, juste et pressé. Ce moment suspendu tient du besoin de tout exprimer avec rapidité, comme si les minutes étaient comptées, que le temps de parole accordé devait être au maximum utilisé. Au détour de cette sensibilité bouleversante, Eléonore Du Bois de son véritable nom, invite à une fête bienveillante. Celle qui permet à chacun de laisser sortir ses démons à coup de pas de danse effrénés, de paroles que l’on s’approprie et d’instruments vivants. La bille noire de la mélancolie y résonne comme un exutoire.

Ce premier jet fait honneur à celle qui avait appris le chant dès ses 11 ans à la maîtrise de Radio France. Tel un grand huit retournant,  il invite à l’introspection et promet de serrer les coeurs. Ce voyage en territoire obscure se vit comme un moment partagée avec une autrice complète et rassurante. « Love & other disorders » rappelle à juste titre que l’ombre appelle la lumière et que les deux peuvent cohabiter. Laissez vous porter, ici nuances, éclat et harmonie sont mots d’ordre.

Pour écouter le premier EP d’Odge, c’est par ici que ça se passe.


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massacre at two pinesCette longue et pénible année 2020 ne pouvait pas apporter que de mauvaises choses. On en a eu un lot, et c’était amplement suffisant. Heureusement, la scène indé avec la force qu’on lui connait n’a cessé de créer et ce malgré les conditions désastreuses qu’ont été les siennes depuis le mois de mars.

Fin novembre, l’affaire se vérifiait encore grâce à l’excellent premier album de Massacre at Two Pines et ses influences psyché blues. Originaire de Paris, c’est un duo Simon et Julien qui est à l’origine du projet crée en 2018. Quelques dates plus tard (Truskle, International et même un Supersonic) voilà que notre troupe est rejointe par Paul à la basse.  L’album  intitulé « On the tip of my tongue » commence à se construire dès avril 2019, prenant du relief et des couleurs à mesure de ses collaboration. Si l’on en croit ses musiciens, le gourou spirituel de ces compositions serait d’ailleurs un certain Nick Cave. Promesse tenue ?

Sur sa première écoute cette galette de 10 titre marque autant par sa générosité que sa très belle cohérence. Les titres s’enchaînent avec aisance, l’univers est crée, le notes coulent colorées, vives, s’additionnent mais ne se répètent jamais.  C’est le titre « Six months (before the breaking of my heart) » qui a la lourde tâche d’ouvrir l’opus. Certains albums ont la capacité de briser les coeurs, on en tombe si amoureux qu’ils se font obsession, ils deviennent notre phare et notre repère et les maux du chanteurs peuvent alors se faire les nôtres le temps d’une écoute. Et pour parfaire cette ambition, il faut avant tout une qualité : être capable d’écrire une mélodie qui rentre dans la peau. C’est une condition indispensable, vitale, que remplit ici Massacre at Two Pines. Evoquant la douceur du blues et s’appuyant pour se faire sur une basse puissante, le titre entre dans les coeurs en quelques accords seulement. Le refrain invite l’oreille à l’attention, le reste se fait avec naturel, celui qui fait d’un titre un classique parce qu’il est conçu pour amadouer l’auditeur. Le chanteur, Simon, explique l’avoir composé pour accentuer son sentiment de non appartenance à sa génération et y évoque la prise de LSD du narrateur de son titre.

Ce décalage générationnel, il est tout aussi palpable dans un second titre franchement  énervé et profondément rock. Les guitares balancent et envoient invoquant la danse et une énergie tourbillonnante. A moins que ce ne soit ce morceau qui évoque les couleurs du LSD, qui sait ?  En sortant haletant de cette mise en bouche, il serait facile de se poser la question  » au fait qu’est ce qui fait un bon album? » Bien des réponses pourraient correspondre à cette définition. Parmi elles, il serait intéressant d’évoquer sa capacité à surprendre, à se renouveler, sans pour autant perdre toute forme de ligne directrice, son cheminement en somme. Certes en 2021, on écoute les morceaux et pas les albums, cette grossière erreur. C’est pourtant bien ce que fait ici la formation promenant son auditeur conquis d’un registre à un autre en maintenant les ponts entre les morceaux, en gardant une énergie positive lorsqu’ensuite le blues s’invite entièrement à la partie « Nothing I can say » et en teintant légèrement de mélancolie son rock.

Road trip sous acides

« Queen Anne » monte en intensité, se fait obsédant sur ses rythmiques cette fois-ci complètement psychés alors que les couplets invitent à un road trip hallucinant où les repères se brouillent pour mieux profiter du voyage. Les refrains  eux, s’énervent gentiment dans un tourbillon d’énergie, vive, poignante et entêtante, on plane franchement alors que l’odeur de le l’Amérique déserte semble s’installer sur un titre pourtant inspiré de la comédie dramatique « La Favorite  » de Yórgos Lán-thimos.  Loin du XVIIIème dans lequel se situe l’histoire, c’est bien aux 70’s qu’on pense note après note. La voix de notre chanteur s’éclaircit à mesure du voyage intime auquel convie le groupe. Sur « Casual Love » elle devient ainsi plus présente, plus claire, plus aérienne et révèle sincérité et sensibilité. Elle est épaulée par une guitare mélodieuse et présenté qui s’emballe joyeusement et est chargée en promesse de grands huit émotionnels. Lumineux, le titre est servi par ses gimmicks bien pensés. Fier de ses héros le groupe signe un morceau intitulé « Another song about Nick Cave ».  Du maître, le combo retient la noirceur sous-jacente, le titre lui emprunte sa capacité à prendre le temps de mettre en place ses éléments sonores et sa montée mélodique constante qui ne laisse pas de place à la respiration. Plus pêchu que ceux du célèbre génie, cette parenthèse mélancolique illumine le poisseux, le sombre, la nostalgie, les émotions à fleur de peau. Une inspiration hommage sincère et vibrante.

C’est finalement « Wearing me down (The LSD song) » qui conclut cette galette sous acides. Comme un bon trip sous drogues la douceur est de mise, la guitare berçant la tête et massant les cerveaux. La montée est douce, elle accompagne les humeurs, propose un moment dans les étoiles. Ce flash hallucinogène se vit comme un périple dans les  70’s, sa liberté de vivre et de créer sans avoir à vivre ses effets secondaires. A moins que le sentiment de manque rapide et de reprendre l’album depuis le début n’en soit finalement un.


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Il fait beau dehors, il fait chaud,  mais nous voilà confinés dans notre salon.  Pour s’évader, une seule solution, écouter de la musique et en découvrir.  La découverte, voilà ce qui aujourd’hui fait sens. Et malgré la crise sanitaire, les artistes indépendants continuent de dévoiler des EPs de qualité. En voici la preuve à travers une sélection de pépites de rock indépendant, talentueuses, aux visages multiples et made in France.  Au programme du pop rock, du rock alternatif, du psyché, du punk rock, il y en aura pour tous les goûts. Vous nous remercierez plus tard.

 

Jak’s- Act 1

Si tu aimes le rock garage, le punk et les guitares soignées, Jak’s va forcément te parler. Le trio dévoile en avril 2020 son tout premier EP. Les guitares y prennent des tournures clairement punk et ne laissent pas place à la demie-mesure. Chaque titre à l’étoffe d’un hymne rock joliment travaillé. On s’enjaille alors que la batterie calibrée donne coeur à des rythmiques endiablées. Ces frenchies pourraient tout aussi bien venir de Grande-Bretagne, tant ses titres faussement désordonnés pourraient devenir la bande originale d’un pub. De ceux qui sentent la Guiness et dans lesquels la fête dure toute la nuit. A défaut de pouvoir y faire un tour, sers toi une pinte bien fraîche et écoute en boucle ce solaire Act 1, nous on en est fous !

Pour écouter « Act 1 » c’est ici.

Magon – Out in the dark

Plus qu’un simple artiste, l’excellent Magon fait partie de ceux à la personnalité si forte, qu’il marque instantanément. La preuve en est donnée avec ses clips hallucinants, profondément drôles, incroyablement atypiques. Lorsque l’on se détache de la qualité du métrage sous nos yeux pour se focaliser sur les morceaux du rockeur, impossible de ne pas se laisser séduire. Franchement hypnotisant, profondément rock, lancinant,  Magon maîtrise un flow en anglais, l’art du refrain bien senti et offre son lot de modernité. Après avoir fait ses preuves dans le duo, Charlotte et Magon, c’est maintenant en solo qu’oeuvre le musicien israélien installé à Paris. Son album, « Out in the dark » n’hésite pas à s’aventurer du côté de la pop, à offrir des sonorité décontractées et oscille clairement vers les nuances psychédéliques. Un coup de coeur en somme.

Pour écouter « Out in the Dark » viens par ici.

TV Sundaze – On the Balcony

le 17 avril, sort le premier EP de TV Sundaze au titre on ne peut plus dans l’air du temps. Si nos balcons, pour ceux qui ont la chance d’en avoir, peuvent sembler être un lieu bien morose, c’est loin d’être le cas de cet EP. Au programme, un pop rock solaire emprunt de bonne humeur. Ce quatuor valentinois s’offre une escapade hors de sentiers battus, empruntant, s’il fallait les comparer, ceux qui ont fait la gloire de Vampire Weekend. Bonne humeur et soleil estival y sont autant au rendez-vous qu’une touche rétro franchement bienvenue. Au détour de ces 6 titres, l’excellent « Sad ‘n Soaked » s’avère être une belle démonstration de guitares déchaînées portée par une voix qui n’aurait rien à envier à celle du talentueux Jean-Noël Scherrer de Last Train.  Un plaisir pour ce printemps en somme.

Et le lien d’écoute de « On the Balcony » il est ici.

TV Party – Dark Heart

Mené par Joshua Spacek, originaire de Portlant, TV Party sort ce 17 avril son premier EP, « Dark Heart ».  Le combo franco-américain y diffuse ses sonorités indie-rock, inspirées par les légendaires The Strokes. Des new-yorkais, on retrouve la fougue, les guitares tranchantes, l’esprit rock sans concession. A cette recette s’ajoute une note de soleil bienvenue, une irrépressible envie de se laisser porter, de s’imaginer en concert et la fraîcheur d’une bonne pinte de bière. Ces finalistes du Ricard live Music, se revendiquent également de Tame impala, Phoenix ou encore John Lennon.  Tout un programme à découvrir d’urgence notamment à travers le single « Stuff » qui parle d’abandonner les attentes, les biens et les émotions pour mieux trouver de la beauté dans l’incertitude. Une invitation au lâcher prise qui fait profondément échos aux temps troublés que l’on vit en ce moment.

Pour écouter « Dark Party », c’est par ici.

Telegraph – Simple Drive

En février 2020, la joyeuse bande de Telegraph publiait un excellent premier EP « Simple Drive ».  La chose fut fêtée en grande pompe, au Nouveau Casino de Paris. La soirée forte en émotions s’est alors jouée face à une salle comble et investie. Il faut dire, que derrière leurs guitares qui touche autant la pop que le rock alternatif, se cachent des titres solaires, impeccablement produits et tout aussi festifs une fois interprétés en live. Telegraph a la force des grands groupes, celle d’une capacité à créer l’impeccable, à construire son récit et ses morceaux, à distiller de belles ondes positives et à les propager pour y rendre sensible un public varié. De son premier essai réussi sortent deux titres forts « Broken Bones » et « Down in the River ».  Puisqu’avoir un nouvel agenda de sorties fera du bien à tout le monde, sachez que Telegraph jouera aux côtés de Gunwood le 9 octobre à la MJC de Sceaux.

Pour écouter « Simple Drive » rendez-vous ici.

Hoax Paradise – Well Nobody is Perfect

Alors que le groupe mené par la talentueuse Laura Naval au chanta a dû, la faute au confinement, retarder la sortie de sa nouvelle galette, il est encore possible de se délecter ( et de découvrir pour certains ) son excellent dernier EP en date « Well, Nobody is perfect » publié en avril 2019. Si l’on se réfère à sa biographie, la troupe parisienne serait fortement inspirée par Foals et Block Party. Un fait indéniable qui pourtant sait être sublimé d’infinies nuances. Loin de se contenter de reprendre les recettes à succès de ses aînés, la troupe sait s’aventurer vers les chemins pop, porter une vraie voix féminine puissante en avant-scène (et quelle voix ! )et s’amuse à brouiller les pistes. L’EP  s »ouvre sur un hymne aux guitares vibrantes qui invitent à danser ( « Les Garçons ») pour mieux épouser plus tard un rock aux rythmiques obsédantes et  au refrain savamment senti (« Sober ») tout en s’aventurant vers l’émotion pure et l’acoustique (« I Don’t care »).  Après avoir fait partie en 2019 ( dernière année avant la fin du Monde) du tremplin Firestone qui envoyait à Rock en Seine son vainqueur, Hoax Paradise a su fédérer une troupe d’adeptes qui ne demandent qu’à profiter de leur très belle énergie et de leur modernité musicale.  Alors que l’attente semble infiniment longue avant de découvrir de nouveaux titres, le groupe a profité du confinement pour s’offrir une jolie reprise de « Maniac », aidée par les instruments trouvés chez eux : papier toilette et fourchettes inclus. Au programme un clip délirant qui fait appel aux internautes à découvrir pour s’offrir une belle dose de vitamine C. Cadeau.

Pour écouter « Well nobody is Perfect » c’est par ici que ça se passe.

 

 

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