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Le week-end du 23/24 avril dernier se tenait un peu dans toute la France et ailleurs le Disquaire Day ! L’occasion pour les disquaires indépendants de proposer à leur clientèle tout un tas de vinyles inédits sortis spécialement pour l’évènement. De quoi offrir à ces boutiques indépendantes dont nous avons tant besoin une scène sous projecteurs.

A Montmartre, au point culminant de notre cœur, dans la nouvelle boutique associée à notre média Pop & Shot : The Mixtape, située au 32 rue des Trois Frères, y a logé durant ce week-end l’effervescence musicale. Pour rendre honneur au large choix de vinyles inédits à disposition, entre le sublime album de SON OF que l’on attendait depuis 7 ans, l’étonnant mais implacable EP de Metronomy sorti l’année dernière et le best-of double vinyle d’une Patti Smith toujours plus importante pour l’histoire, The Mixtape a fait appel au duo musical HUNKYZ, deux bons potes d’enfance chargés d’animer les 15 heures de week-end.

Baignés dans la musique comme Obélix dans la marmite, HUNKYZ ont divisé leur immense set comme plusieurs petites sélections d’une heure chacune, toutes faites de morceaux piochés çà et là dans ce qui les anime depuis le début de leur amitié jusqu’à aujourd’hui. Pas de catégories spécifiques qui puissent renseigner sur ce qui allait être joué, mais des thèmes parfois loufoques et abstraits, pour mieux brouiller les pistes et se contraindre dans l’amusement.

 

PLAYLIST JAUNE

Pop & Shot vous dévoile une partie de ces playlists crées pour l’occasion.

La première est la playlist JAUNE. Le principe est simple : chacun des morceaux la constituant sont issus d’albums dont la couleur dominante de leur pochette est le jaune.

Bonne écoute ! Et à bientôt à la boutique The Mixtape (métro Abesses), venez nous rencontrer et farfouiller parmi notre sélection de vinyles ainsi que tout un tas de produits dérivés autour de l’univers musical. Venez également découvrir en ce moment à la boutique l’exposition de notre photographe Louis Comar.


Sleaford Mods Elysee Montmartre

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Chantier des francos 2021Depuis 20 ans, le Chantier des Francos accompagne chaque année une sélection des artistes francophones les plus prometteurs de l’année. Malgré la crise qui sévit dans le monde de la musique, 2021 n’échappe pas à la règle et propose un accompagnement à des artistes issus de tous les registres. L’objectif ? les coacher, les booster et les présenter au public tout en se focalisant sur la technique scénique et le live.  Le choix de poursuivre le dispositif malgré les difficultés est aujourd’hui un acte de résistance engagé que saluent les 22 sélectionnés, la profession et les mélomanes. Parmi les artistes sélectionnés, certains étaient déjà sélectionnés en 2020, quelques noms se sont pourtant ajoutés à ce palmarès qu’il était bon de retrouver et de découvrir lors de courtes performances en live le 26 janvier au cours d’une conférence de presse au théâtre de l’Atelier de Paris.

Difficile de ne pas se sentir privilégié-es en étant présent dans une salle de spectacle en ce début d’année 2021 et en étant unis par quelques notes de musique vécues enfin. Il est bon de rappeler que les salles de spectacles ont toujours respecté toutes les normes sanitaires imposées scrupuleusement et à la lettre minimisant les risques de contagion quasiment au chiffre de zéro. Alors que la profession se bat pour son droit de travailler comme d’émouvoir , il est plus que primordial de soutenir une scène émergente, talentueuse et inventive qui fait la fierté de la France.

Pour se faire, le Chantier des Francos propose de maintenir le cap mais aussi de s’adapter. Nouvelles formes, adaptation du parcours des artistes, nouveaux outils… tout a été repensé. Suzanne, Pomme, Christine & the Queens, Therapie Taxi, Radio Elvis, tous ont en commun d’être passés par ce dispositif. Cette année encore, ce sont les grands noms de demain qui sont formés et qui feront, on le sait, vibrer le public.


Une sélection comme toujours qualitative et variée

Côté artistes, on retrouve Aurus, Bandit Bandit, Bonnie Banane, Bro, Chateau Forte, Chien Noir, Clara Yse, Elia, Fils Cara (également vainqueur du prix Chorus), Ian Caulfield, Johnny Jane, Lonny, Lucie Antunes, Martin Luminet, November Ultra, Oscar Emch, Pr2B, Sally, Siau, Terrier (lui aussi vainqueur du prix Chorus), The Doug et Ussar. Découvrez les à travers leur musique dans la playlist ci-dessous. Attention, pépites en perspective!


Fils Cara présente le clip envoutant de « Sous Ma Peau »

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Le Printemps de Bourges 2020, on s’en souviendra. Le 12 mars, la profession était sidérée, il devait être annulé en raison du Covid-19. Une idée impensable si peu de temps avant et pourtant c’était le début d’annulations en masse et de perte – pour un temps – du spectacle vivant. La rentrée 2020 est quant à elle, synonyme d’une reprise timide, et complexe des concerts. Il n’était pas pour autant question de laisser de côté les Inouïs qui regroupent chaque année la crème des nouveautés à découvrir.  Du coup, les concerts ont été reprogrammés, dans des circonstances atypiques,  à Bourges du 16 au 18 septembre pour présenter comme il se doit ces talents issus de tous les registres. Popnshot vous a fait une sélection de ses chouchous à découvrir sans plus attendre.  Allez-y les yeux fermés, les Inouïs sont toujours d’une qualité inouïe (rime riche).

Clay and Friends

Le groupe de Montréalais mélange les styles et les langues : français et anglais,  hip-hop,  soul et  funk s’y croisent et s’y assortissent. Le quintet est à l’image de cette nouvelle vague québécoise pointue, savante, moderne et talentueuse. En 5 ans leur succès transatlantique leur permis de faire un grand nombre de concerts au Canada mais aussi sur le vieux continent. En 2020 ils débarquent avec un nouvel opus vibrant. Un vent de fraîcheur qui donne envie d’agitez ses hanches (attention, seul chez soit !) comme un certain Jamiroquai le faisait à la fin des années 90.

Clay and Friends - Going Up The Coast

 


BARON.E

Faustine Pochon et Arnaud Rolle forment depuis 2019 le duo indie pop Baron.e. Les deux ami.e.s tout juste âgé.e.s de 22 ans ont déjà à leur actif un premier un Ep  publié le 13 mars 2020. Une date à la symbolique forte non anticipée, qui malgré les circonstances que l’on connaît n’a pas emperché la formation d’attirer l’attention sur elle. Rien de plus naturel quand le talent est là.  A l’écoute, il est difficile de ne pas penser aux débuts de Thérapie Taxi, l’alliance des voix chanteur / chanteuse, les sonorité acides en français aidant en ce sens. A cela près que Baron.e est bien plus léché et moins provoc’ que son prédécesseur. Il s’en dégage une harmonie plus proche des Pirouettes. Avec Baron.e, la chanson française en duo retrouve ses lettres de noblesses.

BARON.E - Bleu ou vert

Stuffed Foxes

L’année 2020 aura été terrible et ne finira certainement jamais assez tôt emportant avec elle un grand nombre d’espoirs. Pas tous pourtant. La preuve avec Stuffed Foxes, qui vu ses qualités invite à garder foi en l’avenir.  Avec ses sonorités sombres, difficile de ne pas penser à la nouvelle vague indie punk britannique et les merveilleux groupes qui en sont issus. Les tourangeaux martèlent de leur son déraillé les longues heures que l’on passe enfermés, faute de savoir ce que l’on peut/veut faire en ce moment. Cataclysme musical, exutoire de la mélancolie vibrante en chacun de nous, Stuffed Foxes est une tornade hypnotisante. Une véritable pente glissante vers la bile noire, mais dans laquelle on prend autant de plaisir qu’un enfant dévalant un toboggan au parc.

Stuffed Foxes - No Vacancy

Bandit Bandit

Si un seul Inouï devait être ici sélectionné, il se peut que la rédac ne vous ait parlé que de Bandit Bandit. Découvert, lors d’un show époustouflant en première partie de Last Train au Trianon,  – du temps où il était possible de faire des concerts à guichets fermés- il est impossible de ne pas succomber à la qualité rock et pointue de leur répertoire. Le titre Maux par exemple,  sent bon le désert et l’essence d’une grosse cylindrée. En les écoutant les yeux fermés il est facile de s’imaginer dans un rad miteux où l’on joue du vieux blues sur des enceintes qui grésillent, pour boire un bourbon sec. Trêve de fantasme, leurs morceaux provocants, sensuels, encrés dans les racines profondes d’un rock dur, qui a  également la finesse et la noirceur de Grand Blanc, leur permettront d’acquérir très vite le statut d’artistes internationaux à n’en pas douter. Du rock, du vrai, vif, insaisissable, novateur et puissant.

BANDIT BANDIT - MAUX

La battue

Changement de registre avec ce trio, les Inouïs ont comme chaque année été cherché les talents sans distinction de genre. Big Picture est un morceau  à la progression exponentielle, il s’installe progressivement. Après une intro qui  laisse présager le meilleur, il prend corps avec force. Une montée en puissance viscérale qui est sublimée par l’écho suave de la jeune chanteuse. L’instrumental aidé par une touche électronique donne une impulsion positive. Un cri vers la liberté, vers l’envie de courir le Monde, de slalomer entre les voitures, de respirer la ville, de respirer la vie. Avec cette force musicale si palpable qu’elle en devient visuelle, La Battue pourrait bien se trouver créditer à la bande originale de certaines coming of age stories comme on en voit au cinéma. A moins que le groupe ne compose la bande originale de vos vies et de vos impulsions.  Le reste de leurs compositions est toute aussi qualitative, empruntes de ces sonorités actuelles elle même empruntées et ré-adaptées des années 80.

La Battue : Big Picture

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 Album après album #2. Quoi de mieux en cette période si particulière que de dédier son temps libre à la découverte ? Certainement l’une des choses les plus stimulantes de notre existence. Chercher… Découvrir… Ne pas s’accommoder à quelconque confort, mais toujours se trouver dans un état d’esprit d’ouverture au monde, d’élargissement culturel, afin de faire jaillir un sentiment de satisfaction nous donnant l’impression de nous construire en même temps que notre cercle s’élargit. Voilà ce dont nous avons tous besoin, même sans nous en rendre forcément compte. Et quel moment plus adapté que celui que nous vivons en ce moment, confinés, à l’heure où absolument tout est disponible en ligne depuis chez soi !

 En cette quatrième semaine de confinement, nous revenons aujourd’hui avec le deuxième volume de notre série Album après Album, qui se propose de vous faire découvrir quelques classiques musicaux, non forcément mondialement connus mais tous habités par une magie indescriptible, un génie à toutes épreuves, une force spectaculaire. Ces albums font partie d’un juste milieu, entre évidence et confidentialité. Somme toute des classiques pour tous ceux qui voudront bien les reconnaître comme tel ! Il n’y a rien de mieux à faire en ce moment que de se laisser gagner par la découverte et la nouveauté. Il se peut évidemment que vous connaissiez déjà ces albums, mais ce n’est pas une excuse pour ne pas s’y replonger ! Posez-vous, mettez votre casque sur les oreilles ou branchez vos enceintes et laissez-vous emporter, transporter, transcender… Ce sont cette semaine deux albums dont nous aimerions vous parler :

album n°1 : CONCERT CHEZ HARRY (Nino Ferrer)

 Enregistré en 1995 dans la maison de disque Harry Sun Records, Concert chez Harry est l’un des derniers disques que le chanteur français nous a laissés. Et quel disque ! Fantastique, hallucinant, intimiste en même temps qu’explosif, à la fois triste et rempli d’enthousiasme… Tout y est. Littéralement. L’œuvre ultime d’un immense artiste malheureusement trop vite oublié. Concert de 18 titres (dont un bonus rajouté quelques années plus tard) évidemment long, il n’y a cependant pas une seule seconde qui puisse vous ennuyer ! L’ensemble est maîtrisé de façon à suivre un chemin parfaitement lisse et lumineux, qui, au fur et à mesure de son écoulement, vous fait passer par toutes sortes d’émotions. Les chansons calmes d’une évidente beauté (Trapèze Volant, La Maison près de la fontaine, le Sud…) font chavirer notre cœur avant de laisser place aux morceaux plus dynamiques dont l’intensité nous assène plusieurs claques en bonne et due forme (Les Cornichons, Mirza, Notre Chère Russie, Le Téléfon…). Les arrangements sont stupéfiants et la prise de son plus qu’excellente. Concert chez Harry détient cette magie propre aux grands lives capables de faire ressortir tout le génie d’un artiste de manière condensé : on y fusionne avec la hargne et l’intensité du moment. Cet album témoigne d’un savoir-faire unique ainsi que d’un talent certain pour la scène.

Les versions lives sont d’ailleurs primordiales dans la carrière d’un artiste, parfois même plus intéressantes que les enregistrements studios. Elles permettent de se rendre compte de la capacité d’un chanteur à jouer avec ses morceaux, à les tordre, les malaxer, les étreindre, les embrasser, les lâcher dans la nature… Rien ne pourra jamais être plus authentique qu’un artiste en cohésion totale avec sa musique et son public. C’est le cas sur cet album, où Nino Ferrer interprète ses plus grands morceaux, dont un bon nombre de classiques, d’une épatante justesse, entouré d’un chœur féminin endiablé et de musiciens hors-pair (lui-même en étant un). Le tout dans une orgie musicale aussi intense que jouissive.

L’amour du chanteur pour le jazz se fait ici grandement ressentir dans la manière d’arranger certaines de ses chansons et apporte une touche supplémentaire aux compositions déjà splendides. Avec cette prestation exceptionnelle, Nino Ferrer montre ici à quel point il est un artiste complet, grand chanteur et poète, avant d’être l’amuseur qu’on lui connaît. Concert chez Harry est une démonstration de force devant laquelle il est difficile de ne pas s’agenouiller et qui grave une ultime fois la puissance d’un chanteur et musicien aux morceaux formidables et au talent hors-norme.

 

 

THRAX (King Crimson)

 Démarrage en douceur avec quelques notes de violons bien senties quand soudain : VROOM, le moteur démarre ! On plonge aussitôt dans le vif du sujet. King Crimson revient plus en forme que jamais en 1995, bien décidé à nous surprendre avec de gros riffs et de lourdes guitares dont RED, un de leurs chefs-d’œuvre sorti 20 ans auparavant, s’était proposé d’être l’amorceur. THRAX voit le jour suite à une dizaine d’années d’absence, en plein milieu des années 90 où règne en maître le grunge. Il fallait marquer le coup pour Robert Fripp et son groupe touche à tout, aussi génial que déroutant. On les connaît principalement pour leur premier album monument : In the Court of the Crimson King, un modèle indétrônable de rock progressif. Sans oublier les non moins géniaux Larks’ Tongues in Aspic, Red, Discipline

 THRAX signe donc un retour en trombe du groupe avec des morceaux tonitruants, toujours habités d’une force de composition unique, entre évidence et expérimentation. King Crimson impose son savoir-faire dans un album brouillon mais non moins fascinant. Les premiers morceaux vont droit au but en s’inscrivant dans un style particulier que le groupe se plaît à remanier selon leur identité. Guitares distordues, riffs entêtants… Tout y est. Mais à la sauce King Crimson. La suite s’envole vers d’autres horizons et pousse encore plus fort la recherche structurelle des chansons, toujours accompagnées de lourdes guitares pour la plupart. Mais Robert Fripp a plus d’un tour dans son sac et parvient à allier profondeur et gros son. Ainsi, les guitares semblent être gagnées par une certaine volupté qui leur empêche de tomber dans la caricature. Ce n’est jamais vain avec King Crimson.

Dès lors, quelque chose devient flou, imperceptible. Quelque chose nous échappe… On ne sait pas vraiment quoi mais on se laisse prendre. Les compositions semblent être sorties tout droit d’une boîte à puzzle. Ça ne ressemble à rien d’autre et c’est excitant. Pas de structures classiques mis à part sur le génial morceau « Dinosaur » duquel s’échappe un air à la Alice in Chains. Le tout forme un bon ensemble : 15 morceaux aboutis, mêlant recherche sonore, déstructuration et répétitions. Il n’y pas à dire : King Crimson a un cran d’avance sur les autres et même si leur musique semble moins parlante et évidente que certains de la même époque (que nous admirons également en toute transparence), elle transpire ici de son imposante carrure, forme musicale novatrice et inégalée. Leur musique parle moins, mais rugit tout aussi fort (ça n’a pas la puissance d’un In Utero mais tout de même). THRAX est un colosse qui est prêt à vous marcher dessus, une expérience qui vaut pleinement le coup d’être vécue.

Voilà tout pour cette semaine, en espérant que ces albums puissent conquérir votre coeur. Nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle sélection d’albums !

By Léonard Pottier

 

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