Tag

bourges

Browsing

Jeudi et vendredi, le Printemps de Bourges 2022 nous a concocté un festival aux petits oignons. Les stands de nourriture y étaient pléthore et les saveurs nombreuses. Quelle est la recette d’un excellent moment ? On vous donne le menu musical, à arroser d’un cocktail de notes.

Doux et Sucré

Polo & Pan

Le vendredi, le W et le Palais d’Auron ont décidé de cohabiter pour offrir aux festivaliers, majoritairement jeunes mais pas que, une des folles soirées dont l’évènement a l’habitude. Sous l’immense tante, l’électro a la part belle. Il s’agit pourtant de chiller, le temps est bon, le soleil au beau fixe, la fête et douce et aussi savoureuse qu’un cocktail qui monte à la tête et propose son lot de saveurs à la douceur indéniable. Polo & Pan et sa danseuse pailletée est de ceux là. Un set au décors minimaliste mais aux notes qui font mouche. Les tubes de cette machine huilée défilent alors que la foule éméchée ondule en se pressant au premier rang. Les jeux de lumières viennent parfaire le tout et le W devient un cadre chauffé à bloc qui sent les effluves d’une plage tropicale.

Miel de Montagne

Venus remplacer Jacques contraint d’annuler sa venue en dernière minute, Miel de Montagne a ajouté sa touche de chanson française à une édition aux couleurs tricolores.  Le set simple et très attendu a permis au 22 de se dégourdir les jambes pour l’une des dernières performances de la journée. Au programme, convivialité, instruments léchés (comme les doigts plein de miel), lâché prise et raffinement.

Charlotte Fever

Le Printemps de Bourges c’est aussi l’occasion de faire de belles découvertes côté pro. C’est d’ailleurs dans cet espace qu’officie le duo Charlotte Fever et ses riffs percutants. Le groupe français offre une atmosphère rétro dans un live qui sent bon la boule à facettes et les paillettes. De la chanson française oui, mais avec une énergie festive qui invite à la danse. Les notes se distillent, aussi euphorisantes que des bulles de champagne. Printanier, le set nocturne est pourtant gorgé de soleil. Deux voix : l’une masculine, grave aux accents à la Gainsbourg, l’autre féminine, aérienne et aigüe se répondent à l’infini chantant l’amour en général et l’amour d’une époque où la scène française rayonnait. Comme les Pirouettes avant eux, le groupe redéfini cette période musicale, prend le plis de la légèreté, fait vibrer la nostalgie et la modernise. Un temps fort de Bourges emprunt d’une fièvre nommée Charlotte (à la fraise).

Charlotte Fever - Printemps de Bourges - 2022
Charlotte Fever au Printemps de Bourges 2022 – Crédit photo : Louis Comar

Relevé et Salé

Aimé Simone

Le jeudi, pas de surprise Aimé Simone relève la sauce. Seul sur scène, le chanteur déchaîné n’a rien à envier à un Machine Gun Kelly et autre Yungblud. Armé de ses très nombreux tatouages, de son look américain et d’une fougue sans faille, le frenchie revisite le rock alternatif made in America. Comme un bon burger, le bonhomme dévoile une musique qui se déguste par couches successives, le tout en tapant juste dans les tendance. Le 22, sous le charme bondit au gré des interpellations du musicien survolté.  Rien n’arrête la tornade Aimé Simone. Pour preuve, chacune de ses performances fait un effet boeuf, celle-ci n’échappe pas à la règle. Elle sera tout le reste du Printemps de Bourges dans toutes les bouches.

Eddy de Pretto

Il y a cinq ans, Eddy de Pretto était un jeune chanteur qui débutait sa carrière en tant qu’Inouï au 22. Il confiera d’ailleurs le jeudi lors de sa conférence de presse y avoir été pour la première fois confronté au monde pro de la musique à la Prairie. S’il confiait à cette même occasion refuser d’être le drapeau de toute une communauté, ses paroles frappent toujours juste te fort. C’est d’ailleurs sûrement pour ça qu’en cette journée le W est plein à craquer. Le set passe à toute vitesse « On a une heure ensemble Bourges » lance-t-il jouant très rapidement son classique  » Fête de trop ». Son fameux « danse » lance une assemblée qui n’attendait pas l’autorisation. Les deux albums défilent d' »A tous les bâtards » à « Culte », il scande « Random » avec la même force que sur son album. « Kid » fait office d’hymne, repris par une foule qui en connait chaque note et ne prend pas le temps de parler. Alors que tous reprennent ses mots « Virilité abusive », Bourges frémit. « Merci Bourges… » déjà ? Voilà la pincée de sel qui pimente une fête qui n’est certainement de trop.

puissant et Pimenté

Deluxe

Le vendredi soir, la fête est folle et les paillettes pourraient lui manquer. C’est sans compter sur les fous furieux de Deluxe. Avec les titres particulièrement hot et une fougue scénique indomptable, la troupe soulève le W, l’entrainant dans une fête qui passe les frontières. Pour parfaire sa performance, le groupe, ne se donne aucune limites. Parmi ses astuces un jeu de pyrotechnie qui sort directement de sa trompette. La chaleur devient tropical alors que la foule ondule. Certains en profitent pour parler à des inconnus et leur demander des conseils de drague. Emmener l’heureuse élue à ce concert pourrait bien être une réponse acceptable.

Sopico

Etoile montante du rap français, Sopico a su fédérer en un clin d’oeil un public d’adeptes. Au MaMA festival déjà, le bonhomme avait su se faire remarquer. Il faut dire que loin de se contenter d’un rap urbain et classique, il le revisite à sa sauce, s’osant à jouer de la guitare sur les planches. Toujours est-il que c’est au Palais d’Auron que le musicien a posé ses valises. Sopico aime à interpeller son public ne perdant pas une seule occasion de l’inviter à danser, lorsqu’il demande qui a écouter « Nuage » son premier album, les réponses ne se font pas attendre. Chaque note propulse un peu plus les spectateurs contre la barrière qui sépare le public de la scène. Un début de soirée prometteuse pour un artiste qui se crée ici une nouvelle aura et donne à son style hybride une sincérité aussi touchante que relevée.

OETE

S’il était un nom attendu parmi les Inouïs du Printemps de Bourges, c’est bien celui d’Oete et qu’importe s’il ne remporte pas en fin de course la compétition, c’est bien lui qui offre l’une des plus belles performances de cette 46ème édition sur la scène du 22. Vêtu de paillettes et aidé de sa pianiste, le chanteur a toute la grandeur de ses idoles Daniel Darc et Christophe à qui il dédicacera d’ailleurs un titre.  C’est sur « HPV » qu’il entre en scène. « La tête pleine » single en puissance qui transpercera rapidement les ondes et les coeurs et très vite interprété. Porté par une force tangible, le diamant brut Oete ondule, tord son corps au gré de ses notes. Le monde cesse alors d’exister, concentré en un rayon lumineux porté sur la scène.  La conclusion sur un titre écrit  » à 17 ans », son premier où il chante se « Liberté chérie » met des larmes dans tous les yeux de l’assistance. La grandeur de la chanson française pourrait bien renaître à travers ces 4 lettres, soyez en avertis !

A mère et egagé

Cats on Trees

Tôt en cette journée du jeudi, Cats on Trees répondait aux questions de quelques journalistes. L’occasion de revenir sur leur parcours d’anciens Inouïs qui les mène aujourd’hui sur la scène du W. Mais également l’occasion de parler du décors sublime que le duo a préparé pour sa tournée. Cadre onirique aux méduses volantes qui ont été réalisées par la main du chanteur jusqu’au soir du nouvel an alors que les invités étaient dans le salon en train de trinquer à ce début de soirée. Entre les miroirs présents sur scènes, et ce set concentré pour pouvoir jouer de tous ses cadres, le moment prend une tournure hautement poétique. Au milieu de son épopée, Cats on Trees en profite pour faire passer ses messages bienveillants. C’est notamment le cas pour le titre « She was a girl » joué très vite en début de concert. Inspiré par le documentaire « Petite fille » disponible sur Netflix, il parle de transidentité alors que la violence du rejet rencontrée à l’école par cette petite fille a touché les musiciens. Un concert donc qui sait sublimer son propos pour mieux éveiller en douceur les consciences.

Clara Luciani

Habituée du Printemps de Bourges, Clara Luciani y occupe une place de choix. Après un Palais d’Auron quelques années plus tôt la voilà propulsée au W. Toute sourire, celle à qui l’on doit le titre féministe « La Grenade » ne boude pas son plaisir, à tel point qu’il devient hautement transmissible (et pour le coup nul besoin de porter un masque, tout le monde souhaite l’attraper). Entre danses et moments de pure chanson française, la musicienne acquière à sa cause une salle qui ne demande qu’à vibrer. On pense aux « Fleurs » avec elle. Le titre printanier à la légèreté et à la douceur enivrantes font rayonner les effluves du printemps sous l’immense chapiteau. Sa musique est une arme détonante alors que ce concert offre une « Sainte Victoire » qui frappe au « Coeur ».

Majeur.e.es

majeur.e.s
majeur.e.s

Le Printemps de Bourges est aussi l’occasion de mettre en avant des initiatives engagées et nécessaires pour faire évoluer le monde de la musique.  C’est le cas avec Majeur.e.es, qui crée le premier annuaire de l’industrie musicale réservé aux femmes, aux personnes trans et non binaires. le but premier de l’opération ? Permettre aux recruteurs de trouver des candidat.es en se basant sur leurs compétences. Si tout le monde peut avoir accès au site, les hommes cis eux, ne peuvent pas y créer un profil pour s’y faire repérer. Aidées par de nombreux organismes dont le CNM, les deux créatrices  mettront à disposition cet outil à compter du mois de mai 2022. D’ici là, les pré-inscriptions sont possibles. Une nouvelle façon pertinente de valoriser les profils et permettre une meilleure inclusion professionnelle.

 

ENGAGE.ES

Engagé·e·s !
Engagé·e·s !

Toute la semaine, la toute nouvelle maison de la culture a fait la part belle à l’engagement dans la musique. Pour se faire, le lieu a choisi de proposer une expo aux couleurs des albums emblématiques des artistes qui ont défilé au Printemps de Bourges au cours de ces 46 éditions. De Brigitte Fontaine à IAM en passant par Mickey 3D ou même Francis Cabrel, nombreux sont ceux à avoir portés haut et fort des messages de lutte anti-racistes, féministes, pro droits LGBT+ sur les scènes du festival et dans leurs albums. Les spectateurs ont pu y découvrir gratuitement pochettes, partitions et autres dédicaces…

Acide et garage

Lime Garden

Il y a encore peu la tornade Wet Leg débarquait dans le monde semant un vent de rock féminin, moderne et révolutionnaire sur son passage. Quelque part dans son sillon, le phénomène Lime Garden pourrait bien faire les mêmes ravages. C’est le vendredi soir au 22 que les furies débarquent pour devenir l’une des plus belles perles de ce printemps 2022. Avec des titres entraînants entre riot et guitares qui donnent une sérieuse envie de danser, les musiciennes redéfinissent un rock féminin qui prend de l’ampleur. « Sick & Tired » a tout pour percuter les esprits et ce n’est pas le live qui fait mentir leur talent. Impossible de ne pas se laisser prendre au jeu de ce jus sur-vitaminé aux agrumes effervescentes. On se retrouve à danser, arrêtant tout pour mieux apprécier le cocktail proposé.

Lime Garden - Printemps de Bourges - 2022
Lime Garden au Printemps de Bourges 2022 – Crédit photo : Louis Comar

LIFE

Et d’un nouvel opus pour LIFE. Le groupe anglais qui a bien failli ne pas jouer en cette journée du vendredi pour cause de problème d’avion, s’offre une conquête indiscutable du 22. Ceux qui avaient déjà ouvert pour IDLES, plongent la petite salle dans un bain garage rock aux accents post-punk qu’il est bon écouter. Un premier jet franchement engagé, allant jusqu’à dénoncer la politique de Trump, laisse place à un second opus bien plus à fleur de peau qui parle autant de santé mentale que de la place du père célibataire. Sur scène, ces thématiques existent dans une ambiance aussi festive que sur le fil du rasoir. Avec des enceintes montées à font, difficile de ne pas perdre de vue les enjeux du Printemps de Bourges pour mieux se perdre dans un ton corrosif qui explose en des rythmiques qui touchent au punk, celui même qui manquait à la musique actuelle. Discutant volontiers avec un public en forme malgré l’heure tardive, le groupe dévoile ses titres et prend le temps de les expliquer. Le 22 est une cave révélatrice des plus grands talents. Le rock y a toujours une place maîtresse, celle d’un joyau qui se renouvelle enfin. LIFE sera la plus belle claque internationale rencontrée à Bourges depuis les excellents PWR BTTM, vus ici quelques années plus tôt.

Last Train

Ancien Inouï, le groupe de Jean-Noël Scherrer est un habitué du Printemps de Bourges. La formation rock est aussi des plus attendues sur le festival. C’est le vendredi soir que débarquent les compères pour clôturer la soirée rock du 22. Grosses guitares et énergie décuplées sont de la partie et promettent un moment de rock suave. La formation a bien grandi, du rock spontané qui coulait de leurs rythmiques avec une énergie adolescentes, les voilà aujourd’hui plus précis, heureux d’étirer à l’infini leurs rythmiques, de reconstruire en live un rock jusqu’au-boutiste. Forts de leur Olympia de Paris, les copains sont de retour sur les terres qui les ont vu devenir de grands artistes. Alors la bande ne lésine pas sur son plaisir, fait saturer ses guitares, offre des solos et ses plus gros succès. La salle est pleine et déborde presque, la chaleur est aussi palpable sur scène que côté foule. La voix du chanteur, reconnaissable entre toutes résonne dans les airs. Last Train a gagné en maturité et en précision, sans pour autant changer son fusil d’épaule, ils sont devenus des maîtres sur scène et apportent au rock français une sincérité troublante, qui n’a d’égal que leur envie d’offrir une performance perfectionniste où les instruments dominent.

 


Jok'air - Printemps de Bourges - 2022

Printemps de Bourges 2022 J2 : Le débat d’entre deux jours

Un printemps de Bourges sans pluie n’en serait pas un selon l’adage populaire. Cette édition…

Printemps de Bourges - 2022

Printemps de Bourges 2022 J1 : L’ADN de la scène française avec Dutronc & Dutronc et Gaëtan Roussel

Le Printemps de Bourges et de retour ! En ce 19 avril 2022, le festival…

Coup de cœur: PWR BTTM du punk en robe au Printemps de Bourges

Le Printemps de Bourges, coïncide avec la renaissance de la nature. Avec lui vient la…

Le Printemps de Bourges 2020, on s’en souviendra. Le 12 mars, la profession était sidérée, il devait être annulé en raison du Covid-19. Une idée impensable si peu de temps avant et pourtant c’était le début d’annulations en masse et de perte – pour un temps – du spectacle vivant. La rentrée 2020 est quant à elle, synonyme d’une reprise timide, et complexe des concerts. Il n’était pas pour autant question de laisser de côté les Inouïs qui regroupent chaque année la crème des nouveautés à découvrir.  Du coup, les concerts ont été reprogrammés, dans des circonstances atypiques,  à Bourges du 16 au 18 septembre pour présenter comme il se doit ces talents issus de tous les registres. Popnshot vous a fait une sélection de ses chouchous à découvrir sans plus attendre.  Allez-y les yeux fermés, les Inouïs sont toujours d’une qualité inouïe (rime riche).

Clay and Friends

Le groupe de Montréalais mélange les styles et les langues : français et anglais,  hip-hop,  soul et  funk s’y croisent et s’y assortissent. Le quintet est à l’image de cette nouvelle vague québécoise pointue, savante, moderne et talentueuse. En 5 ans leur succès transatlantique leur permis de faire un grand nombre de concerts au Canada mais aussi sur le vieux continent. En 2020 ils débarquent avec un nouvel opus vibrant. Un vent de fraîcheur qui donne envie d’agitez ses hanches (attention, seul chez soit !) comme un certain Jamiroquai le faisait à la fin des années 90.

Clay and Friends - Going Up The Coast

 


BARON.E

Faustine Pochon et Arnaud Rolle forment depuis 2019 le duo indie pop Baron.e. Les deux ami.e.s tout juste âgé.e.s de 22 ans ont déjà à leur actif un premier un Ep  publié le 13 mars 2020. Une date à la symbolique forte non anticipée, qui malgré les circonstances que l’on connaît n’a pas emperché la formation d’attirer l’attention sur elle. Rien de plus naturel quand le talent est là.  A l’écoute, il est difficile de ne pas penser aux débuts de Thérapie Taxi, l’alliance des voix chanteur / chanteuse, les sonorité acides en français aidant en ce sens. A cela près que Baron.e est bien plus léché et moins provoc’ que son prédécesseur. Il s’en dégage une harmonie plus proche des Pirouettes. Avec Baron.e, la chanson française en duo retrouve ses lettres de noblesses.

BARON.E - Bleu ou vert

Stuffed Foxes

L’année 2020 aura été terrible et ne finira certainement jamais assez tôt emportant avec elle un grand nombre d’espoirs. Pas tous pourtant. La preuve avec Stuffed Foxes, qui vu ses qualités invite à garder foi en l’avenir.  Avec ses sonorités sombres, difficile de ne pas penser à la nouvelle vague indie punk britannique et les merveilleux groupes qui en sont issus. Les tourangeaux martèlent de leur son déraillé les longues heures que l’on passe enfermés, faute de savoir ce que l’on peut/veut faire en ce moment. Cataclysme musical, exutoire de la mélancolie vibrante en chacun de nous, Stuffed Foxes est une tornade hypnotisante. Une véritable pente glissante vers la bile noire, mais dans laquelle on prend autant de plaisir qu’un enfant dévalant un toboggan au parc.

Stuffed Foxes - No Vacancy

Bandit Bandit

Si un seul Inouï devait être ici sélectionné, il se peut que la rédac ne vous ait parlé que de Bandit Bandit. Découvert, lors d’un show époustouflant en première partie de Last Train au Trianon,  – du temps où il était possible de faire des concerts à guichets fermés- il est impossible de ne pas succomber à la qualité rock et pointue de leur répertoire. Le titre Maux par exemple,  sent bon le désert et l’essence d’une grosse cylindrée. En les écoutant les yeux fermés il est facile de s’imaginer dans un rad miteux où l’on joue du vieux blues sur des enceintes qui grésillent, pour boire un bourbon sec. Trêve de fantasme, leurs morceaux provocants, sensuels, encrés dans les racines profondes d’un rock dur, qui a  également la finesse et la noirceur de Grand Blanc, leur permettront d’acquérir très vite le statut d’artistes internationaux à n’en pas douter. Du rock, du vrai, vif, insaisissable, novateur et puissant.

BANDIT BANDIT - MAUX

La battue

Changement de registre avec ce trio, les Inouïs ont comme chaque année été cherché les talents sans distinction de genre. Big Picture est un morceau  à la progression exponentielle, il s’installe progressivement. Après une intro qui  laisse présager le meilleur, il prend corps avec force. Une montée en puissance viscérale qui est sublimée par l’écho suave de la jeune chanteuse. L’instrumental aidé par une touche électronique donne une impulsion positive. Un cri vers la liberté, vers l’envie de courir le Monde, de slalomer entre les voitures, de respirer la ville, de respirer la vie. Avec cette force musicale si palpable qu’elle en devient visuelle, La Battue pourrait bien se trouver créditer à la bande originale de certaines coming of age stories comme on en voit au cinéma. A moins que le groupe ne compose la bande originale de vos vies et de vos impulsions.  Le reste de leurs compositions est toute aussi qualitative, empruntes de ces sonorités actuelles elle même empruntées et ré-adaptées des années 80.

La Battue : Big Picture

6 artistes de rock indépendant qui valent le détours et leurs albums qu’il faut écouter

Il fait beau dehors, il fait chaud,  mais nous voilà confinés dans notre salon.  Pour…

BLACK LILYS

Sélection découvertes: 7 artistes français d’indie pop dont vous allez être fous

Nos artistes français ont du talent. Si la pluralité musicale se retrouve souvent du côté…

Nos coups de coeur du Printemps de Bourges 2018

Bilan du Printemps de Bourges: 150 artistes dans les salles, 140 concerts extérieurs, 250 concerts…